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 Avril 2010 - quelques gouttes de sang

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Galen Fitzgerald

8ème année
Galen Fitzgerald
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Message(# lien) Sujet: Avril 2010 - quelques gouttes de sang Avril 2010 - quelques gouttes de sang  Empty21.12.23 17:20

Quelques gouttes de sang


C'était moins bien que d'habitude mais c'était déjà mieux qu'il y a quelques jours.

Son vol était loin d'être parfait, il avait encore du mal à se stabiliser et à virer, mais, au moins, il pouvait se rendre d'un endroit à un autre sans trop se fatiguer. Il y a encore une semaine, lorsque ce dhole avait bondi sur lui pour le dévorer, lui arrachant quelques précieuses plumes de sa queue, Galen ne pouvait plus s'élever dans les airs sans pousser de toutes ses forces sur ses ailes. De plus, il lui était impossible de se maintenir plus d'une minute. L'air s'engouffrait sous sa queue et l'empêchait de virer. Galen failli se rompre le dos plus d'une fois en tombant. Maudit dhole. Galen s'était depuis promis de ne plus se laisser surprendre, et encore moins de se laisser distraire ainsi par sa condition de corbeau. À cause de cela, il n'avait pu reprendre forme humaine, et cela avait failli lui coûter la vie. S'il avait pu se transformer, ce dhole serait à l'heure qu'il est sous son lit, à l'état de tapis. Personne ne dévore Galen. Malheureusement un autre détail venait assombrir le tableau. Ce dhole était un sorcier, lui aussi obnubilé par sa condition animale. Dommage, pas de tapis. Le sorcier qui avait sauvé Galen ce jour là y avait laissé un sacré paquet de plumes, car son agresseur s'était battu comme un lion
Galen repensait souvent à ce jour, à ce combat. Il avait été impressionné par la force et la dextérité du français, et il avait été effrayé par la férocité de l'autre animagus. Malgré sa blessure, il avait pu assister à l'ensemble du combat avant de s'envoler dans les branches de l'arbre. C'était un jour qu'il n'était pas prêt d'oublier.

Ce jour là, Galen survolait la Cabane Hurlante. Il se rappela alors des légendes et histoires entourant ce lieu. Il l'avait exploré de nombreuses fois. Cette cabane n'avait rien du lieu hanté qu'on lui avait décrit. Il aimait bien s'y poser et passer quelques heures à lire et étudier dans le calme. Il se dit, amusé, qu'il serait le prochain fantôme de ses lieux. Un peu de magie pourrait suffire pour effrayer les curieux. Galen commença à amorcer sa descente. Il parvint tant bien que mal à se poser sur une des fenêtres et, tout en reprenant forme humaine, il entra. Quelque chose d'inhabituel l'arrêta net lorsqu'il posa le pied au sol. Le sol avait été foulé. Il y avait des traces de pas d'animaux dans la poussière. Galen se pencha et, du bout de son doigt ganté, avisa une tâche de sang sur le sol. C'était inquiétant. Galen releva le bec de son masque. Les pas se dirigeait vers le sous sol. Galen n'aimait pas cet endroit. Il préférait de loin les lieux perchés et en hauteur. Il marcha avec précaution cependant vers le sous sol. Il reprit sa forme de corbeau pour gagner en légèreté et en discrétion et il rejoignit le sous sol. Il reprit alors forme humaine et sortit sa baguette. Il prononça : "Lumos" et une petite lumière jaillit de sa baguette, éclairant le lieu. Personne. Étrange. Quel animal se serait glissé ici pour y mourir ? Ils préfèrent la forêt d'habitude. Galen suivit du regard les traces de patte, vers un trou. Sa conscience lui conseilla de laisser l'animal là où il était. Il finirait bien par se dessécher et pourrir ici. Mais, s'il était encore vivant, il pouvait l'aider. Galen était comme ça, il avait plus de facilités avec les animaux qu'avec les hommes.

Le jeune homme marcha doucement vers un trou dans le sol et avisa de sa baguette l'espace étroit. Il reconnu alors un dos humain, ainsi qu'un bras, une jambe. Ce n'était pas un animal, c'était un homme, et un sorcier qui plus est, un animagus. Galen recula, méfiant. Il avait eu le temps de voir que l'homme était blessé, et qu'il souffrait. Le jeune homme sortit de son sac sans fond une fiole de lotion apaisante, qu'il gardait en cas de problème. Même si c'est un homme qui gît la dessous, il ne pouvait le laisser ici, blessé. Galen se devait de l'aider, il était comme ça, malgré sa méfiance, sa timidité et son dégoût pour tous les genres de contacts physiques avec le genre humain, il ne pouvait pas partir sans agir. Il dit alors, sans se montrer :"Puis je approcher ? Vous êtes blessé, je peux vous aider, mais je dois m'assurer que vous ne me ferez aucun mal."

Il préférait s'en assurer. Il savait d'expérience que certains hommes, une fois acculés et blessés, pouvaient se comporter comme des fauves en cage.


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John Hicks

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Message(# lien) Sujet: Re: Avril 2010 - quelques gouttes de sang Avril 2010 - quelques gouttes de sang  Empty08.01.24 4:21

Quelques gouttes de sang
(10 décembre 2010)
John & Galen
Les mentaux étaient perdus. L'un appelait l'autre. L'autre fuyait l'un. Qu'il se débrouille. Le dhole en avait assez vu, assez vécu, le privilège de fuite devenait désormais sien. Et puis s'il ne le faisait pas, alors les deux étaient perdus. Le corps d'il y a quelques heures, disparu depuis, était bien trop petit pour survivre avec la chaire du poitrail en lambeau et le poil humide, ruisselant. Un corps humain avait bien plus d'elixir de vie en lui, un corps humain était bien plus tenace que celui d'un canidé. A l'humain de reprendre en main sa propre survie. L'esprit animal avait longtemps tenu le coup pour Lui, le lovant dans un déni interne sans nom, prenant les commandes d'une vie qui aurait pu prendre fin de manière si juvénile. C'était fou ce que l'Esprit pouvait faire pour se sauver, en profitant d'une forme animale, en la faisant naitre sans se l'approprier, en lui décernant une activité mentale différente de la sienne. Lui décernant sa propre âme comme pour se laisser l'occasion de se déconnecter totalement et de mettre leur survie entre des pattes rousses. C'était tellement plus facile, tellement plus doux.

Jusqu'au dur retour à la réalité.

La première respiration consciente fut compliquée. Une grande bouffée d'air semblant inédite, glaçante, douloureuse face à ce retour à la réalité, s'imisça dans ses bronches. Longue, rocailleuse, bruyante. La respiration s'interrompit, l'air restant encré à l'interieur de ses poumons. Une nouvelle naissance se faisait. N'ayant jamais voulue se faire mais le devant bien. Le torse relevée par deux bras faibles le séparant du sol, les yeux rivés sur le plancher. Les sensations lui revenaient trop brutalement. C'était un choc. Alors le regard se referma vite dans ce retour à la vie, dans ces sensations maudites. Dans ce froid qui profitait de la désormais absence de fourrure épaisse pour faire frissonner tout l'épiderme, à l'en couvrir de milliers de boutons, à en dresser les derniers poils qui lui restaient sur le corps. Les poings abimés par bien des maux du passé arrivés au dhole se refermèrent, comme pour s'octroyer une tentative d'aide dans une lutte contre tout ça. L'air emprisonné dans les poumons semblait vouloir y rester pour figer l'instant et ne pas avoir à le vivre. Mais l'instinct de survie revint, expirant la réserve dans un râle alors que le corps se recroquevilla sur lui-même. Grognement proche de la forme précédente, les bras se fermèrent en croix contre le torse douloureux, tremblant de tout son corps. Ça faisait un mal de chien, à en déranger la respiration qui essayait de reprendre un rythme plus naturel. Il n'allait pas survivre. L'ancienne attaque de feu le brûlait. L'actuel gel de saison approfondissait encore plus la brûlure. Les deux éléments s'amusaient à se liguer ensemble pour souhaiter un bon retour au lâche qu'était l'humain pitoyable. Le corps et l'esprit se liguaient ensemble pour n'accorder aucun répit possible au foetus ou du moins, à la chose qui l'imitait dans sa position, bientôt. La douleur résonnait entièrement dans le corps tandis que l'esprit paniquait face à l'abandon de l'esprit animal, face au retour de tout ça autour de lui. Il n'était pas loin, il sentait encore sa présence l'observer avec dédain. Alors c'était ce corps ridiculement prostré qui était plus solide que le sien? Pitoyable. Avec ses guenilles datant d'une autre époque, avec cette tenue datant d'une autre catégorie d'age que celle à laquelle appartenait l'homme au sol. Avec sa longue barbe broussailleuse, avec sa chevelure s'y mêlant. Pas de trace de rousseur dans cette masse. C'en était rassurant, quelque part, de ne pas partager de ressemblance avec cette chose si fragile. Clairement trop pour résister au choc et ne pas laisser le néant reprendre sa place dans son esprit. Le froid aidait au moins sur ce point là.

Le souffle de vie ne semblait pourtant pas prêt à s'échapper. Le corps réagissait pour mieux permettre la survie, la psychée laissant l'âme se reposer et revenir à lui par accoup. Pour accepter toujours un peu plus les choses qui l'entouraient, petit à petit. Pour se familiariser à nouveau avec tout ce que le sorcier haïssait. Avec cette perte d'odorat, avec l'absence de douce fourrure. La truffe refroidie ne pouvait plus se loger dans la masse rouquine. Les patounes ne pouvaient plus se cacher sous le tronc. La queue ne pouvait plus entourer son corps et servir d'oreiller duveteux. L'homme n'avait plus qu'à se retrouver. Avec lui-même. Observant ses doigts frigorifiés qu'il essayait de réchauffer en vain contre un torse qu'il ne pouvait pas vraiment toucher, pour ne pas lancer encore plus la douleur qui ne le lachait pas, Elle. Elle l'accompagnait dans chacun de ses réveils, dans chacun de ses assoupissements. Même si... Elle semblait finir par perdre de son intensité. Par ne plus résonner autant qu'avant. Chaque réveil était moins douloureux que le précédent. Comme si l'éveil n'était plus assez puissant pour ressentir les alarmes d'un corps endolori. Comme si au final, le souffle commençait à en avoir marre et voulait s'évaporer pour définitivement tout abandonner. Ça n'était pas plus mal. L'homme ne voulait pas de ça. Il voulait juste disparaitre à nouveau, dans une inconscience presque complète, comme avant. De laquelle il ne sortait le bout de son nez que lorsqu'il le décidait, pour offrir une pensée à l'hote animal qu'il perturbait ou ennuyait selon les scénarios qu'ils vivaient. Dommage. Le Dhole, lui, avait la ferme attention de résister, de ne pas partir de cette vie-là dont il voulait juste faire une pause le temps de. Fallait-il du moins trouver l'énergie nécessaire pour ça. Les nerfs de l'humain n'aidaient guère à se retrouver en symbiose avec le canidé.

C'était un de ces nombreux réveils. Celui dans lequel le sorcier se rendait compte qu'il était encore là. Que Merlin n'avait pas décidé d'écouter ses pleurs intérieurs ni même ceux qui traçaient des routes sur ses joues sales sous les maux qui l'assaillaient. Celui dans lequel, sa respiration était difficile, l'obligeant à changer de position pour essayer d'atténuer les derniers signaux que la blessure envoyait. C'était aussi un de ces réveils qui se faisait à cause de bruits dans la grande maison. L'instinct animal l'avait mis à l'abri, il le savait. Il avait plongé aussi profondément que possible, dépassant même le sous-sol, allant se faufiler dans un trou sous le plancher pour ne pas être dérangé. Mais ça ne suffisait pas pour être véritablement tranquille. La maison, bien que non habitée, semblait être bien souvent visitées et par des pas bien différents chaque fois. Ils pouvaient être légers comme lourds, solitaires comme nombreux, chahuteurs comme silencieux. Chaque fois, quelqu'en soit la nature, l'oreille humaine se tendait alors, n'attendant qu'une chose, le coeur battant : que le silence revienne. A défaut de... Non. Ça n'était jamais arrivé. Jusqu'à présent.

Les pas s'étaient rapprochés. Les escaliers avaient grincé, les lattes de sol également. Mais il n'y avait pas de quoi s'en formaliser plus que prévu. En général, les faisceaux de baguette n'éclairaient que brièvement et sans grand intéret le trou dans lequel il était fourré. Les visiteurs ne cherchaient pas plus bas que le sous-sol. Ils ne cherchaient qu'à hauteur des yeux, qu'à hauteur des meubles pour les plus curieux. Mais jamais les regards n'avaient relevé cette masse sombre dans un trou. Jusqu'à cette voix qui lui fut destinée.

Une dose d'adrénaline soudaine relança le coeur dans une activité dérangée. Un regain important qui fut aussitôt capturé par le dhole. L'occasion inespérée pour sortir de cette léthargie lugubre de stupide humain! Dans un effort colossale seulement propulsé par un sentiment commun, par une connexion qui n'avait plus eu lieu depuis longtemps, par cette peur née dans les deux consciences, le sorcier ressentit la transformation douloureuse briser soudainement ses os et interrompre sa respiration par un râle faible. Etait-ce toujours ainsi ? Ou seulement dans cette situation ? Si le sorcier sembla mal vivre le retour aux sources animales qu'il avait pourtant tant quémandée, la forme canidée, elle, de retour, profita de cette sensation electrisante pour sauter dans un autre point de la pièce. Contre un mur. Puis contre ce tas de terre. Contre tout et n'importe quoi, dans un excès de folie, dans une pulsion douloureuse, vitale, tant qu'elle lui servait à s'éloigner de cette Voix. Raffut provoqué par le corps se cognant, par le tas de terre se versant, par un tas de planches cassées et dérangées par l'animal s'y engoufrant. Le silence ne reprit place que lorsque l'animagie disparut, faisant glisser les planches par un corps redevenu plus massif, plus alerte. Eloigné autant que possible du trou par laquelle la Voix s'était élevée, dos allongé contre un coin, la respiration paniquée, le regard gris essayait de rester alerte. Malgré la peur, malgré la douleur réveillée par tout ce cirque. Malgré cette envie irrépressible de clore à jamais ses paupières tout en priant pour une disparition rapide.

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Galen Fitzgerald

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Message(# lien) Sujet: Re: Avril 2010 - quelques gouttes de sang Avril 2010 - quelques gouttes de sang  Empty20.01.24 21:30

Quelques gouttes de sang


C'était pour le moins étrange, mais Galen connaissait cela.

Durant les premiers mois à partir duquel il avait appris à se transformer en corbeau, il lui arrivait de passer plusieurs jours sous sa forme animale, il en était venu à oublier qui il était, et pas une seule fois il n'avait pensé à sa vie, à ce qu'il était réellement. Tout ce qui l'importait, c'était de voler, de manger, de dormir, et de voler encore. Il aimait voguer sur les courants aériens, dompter le ciel, taquiner les nuages, il était ivre des cieux, et ne vivait que pour cela. Il a fallu que son mentor, son père adoptif, vienne le ramener à la raison, lui rappelant qu'il avait une sœur à protéger. Depuis, Galen veillait à ne plus se laisser aller, et ne gardait sa forme animale que quelques heures d'affilées, mais guère plus. Cela ne l'empêchait pas de retourner régulièrement apprivoiser le froid et les vents quand il en avait l'occasion.

Aujourd'hui, il pouvait voir ce qu'un animagus pouvait devenir s'il se laissait envahir par sa forme animale. Un sorcier, blessé, terré dans un trou comme un rat dans son terrier, qui fuyait toute interaction humaine. Galen aurait pu penser que son masque était la cause d'une telle réaction, mais il connaissait suffisamment le genre animal pour savoir que le simple fait qu'il marche sur deux jambes suffise pour faire fuir l'homme en face de lui. Galen avait entendu le tapage, avait compris que l'homme ne se laisserait pas approcher par un de ses congénères. Il allait devoir ruser s'il voulait que l'autre survive et s'en sorte sans dommage. Il dit alors, d'une voix suffisamment forte pour qu'il puisse se faire entendre : Très bien. Je m'en vais. Il rebroussa chemin, remonta les escaliers de la cave et pris soin de fermer les portes qui n'étaient pas tombées. Il sortit du batiiment et se transforma en corbeau. Tout d'abord, les plantes. Le jeune homme s'envola vers la forêt et chercha pendant un long moment les plantes qui, il le savait, pouvaient soigner les plaies et apaiser les douleurs. Il récupéra de la mousse d'arbre, également, pour servir de bandage de fortune. Il déposa chaque trophée devant la porte de la maison abandonnée, puis il repartit vers la forêt.

S'il voulait approcher l'homme sans risquer ses plumes, il allait devoir montrer patte blanche. Et rien de tel que de la nourriture pour se faire accepter. Il mit peu de temps avant de repérer les mouvements caractéristiques d'un écureuil grimpant le long du tronc d'un arbre. Il décida d'imiter les hiboux, malgré sa blessure encore convalescente et le fait qu'il n'avait pas le vol silencieux de ces rapaces nocturnes. Il dut s'y reprendre à deux fois avant d'attraper le rongeur, car ce dernier parvint à l'esquiver avant de se retrouver coincé entre deux branches. Galen l'attrapa par la peau du dos avant de planter son bec dans sa gorge, mettant fin à ses couinements. Ecureuil entre les pattes, il vola maladroitement vers la Cabane Hurlante, et il resta sous sa forme animale pour retourner dans la cave. Il jeta tout d'abord la carcasse dans le trou, puis lâcha un croassement pour prouver qu'il n'était pas humain. Puis il refit quelques allers retour pour déposer les plantes médicinales au bord du trou. Quand il eu terminé, il passa prudemment la tête dans le trou, avisant l'homme. Il attrapa ensuite une des mousses apaisantes et sauta dans le trou, plante dans le bec.

Prudemment, il approcha en sautillant, observant l'homme du regard, attendant son autorisation pour venir plus près. Quand cela fut fait, il sautilla vers l'une des plaies et, doucement, du bout du bec, il y déposa la mousse. Cela ne devait pas être agréable sur le moment mais Galen avait suffisamment utilisé cette plante pour savoir qu'elle l'apaiserait ensuite, et cela lui permettrait d'aller chercher le reste des plantes qui pourraient soigner la blessure.


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John Hicks

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Message(# lien) Sujet: Re: Avril 2010 - quelques gouttes de sang Avril 2010 - quelques gouttes de sang  Empty29.01.24 16:13

Quelques gouttes de sang
(10 décembre 2009)
John & Galen
Il était là, le réflexe de survie, le réflexe de la fuite. Réveiller le corps et fuir à s'en faire mal, réveillant chaque maux le hantant, repoussant chacun dans son paroxysme pour s'éloigner le plus loin possible de la Menace. Réflexe stupide alors que la conscience voulait juste s'éteindre à jamais. Mauvais réflexe, absolument pas en accord avec l'instinct qui semblait prêt à tout pour le maintenir en vie. Le regret faisait pester l'homme à terre, secouru par la bestiole mais rapidement abandonné par cette dernière. L'homme et le côté animal en total opposé. L'humain voulait tout abandonner tandis que le dhole, lui, voulait se remettre de tout ça pour retourner courir dans la forêt. Pour retourner chasser, jouer avec sa proie, rouler dans les feuilles mortes et, qui sait, retrouver un jour cette douce sensation de museau enfoui dans la fourrure d'un ami à quatre pattes. Ça n'était jamais arrivé en 10ans, si on lui retirait cette dernière semaine, hypnotisé par un esprit humain et malsain. Mais... qui sait ? Peut-être que le dhole pouvait retrouver cette chaleureuse sensation avec un autre compagnon, sans avoir à subir la domination d'une mage folle à lier sur sa psychée ? Toujours était-il, elle avait cet espoir, la boule rousse, bien tapie en sécurité chez le sorcier sans baguette, se faisant prête même à rétirer cette action douloureuse et en adéquation avec l'autre, s'il le fallait. Lui n'avait pas abandonné. Quitter à couiner silencieusement le réveil de chaque muscle endolori. Ça résonnait pitoyablement dans la respiration humaine. Au moins, les deux âmes étaient d'accord sur une chose, dans cette horrible situation.

Tapi pitoyablement, la respiration saccadée et interrompue par des rales, bientôt, le John devint le seul élément brisant le silence de la maison. Il était parti. Devait-il le croire ? Devait-il le rattraper ? Lui dire de rester ? Le supplier de mettre fin à tout ça ? Et s'il ne revenait pas ? Et s'il revenait ?  L'esprit embrumé était perdu, devenant fou entre la solitude et la douleur, entre le froid et la faim, entre le dhole et l'humain. Le désespoir et le torse brûlé et réveillé dans cette stupide action de fuite construisirent un chemin de larmes sur ses joues. Roulant finalement dans une autre position pour presser la plaie et espérer atténuer les sensations qui y naissaient, le John tenta de se laisser aller par cette soudaine fatigue qui revenait. Etait-ce la bonne cette fois ? Celle qu'il attendait ? Il ne le savait pas mais ne pouvait y résister. Après tout, l'humain était parti. C'était le bon moment pour s'éteindre, non ?

Bercé par ses propres battements de coeur résonnant dans tout son corps, ce corps qui avait tant grandi depuis la dernière fois, qui aurait pu s'épaissir davantage si la faim n'avait pas été une vieille amie, le brun semblait pouvoir retourner dans les méandres du néant. Ça lui avait pris plusieurs minutes avant de parvenir à se calmer, avant d'être sûr que l'inconnu avait réellement quitté la cabane hurlante. Mais maintenant que c'était fait... Il pouvait enfin...
Ce bruit...

Cling. Les paupières se réouvrirent, les oreilles presque redressées. Ça n'était pas un rat... Mais c'était trop petit et léger pour être un humain... La respiration sa bloqua pour tenter d'entendre au mieux et de deviner quel genre de petites pattes animales sautillaient ainsi au dessus de sa tête. Un possible repas différent de ce qui trainait autour de lui... Si seulement il arrivait à faire autre chose que de rouler de gauche à droite pitoyablement. Alors il aurait pu chasser un de ces nombreux rats se baladant dans la demeure. A défaut de devoir bouger d'un coup son pied pour faire fuir celui qui commençait à renifler sa chaussure, intéressé par la chaire qui se trouvait en dessous. Ils n'attendaient que ça, les rats. D'avoir un aussi grand buffet à disposition, n'ayant même plus peur d'être eux-même le repas du géant.
Pam.

Le corps du sorcier sursauta sous une masse venant de tomber lourdement dans la cachette du sous-sol. Non loin de lui. Respiration à nouveau lancée contre son gré, saccadée, les pupilles dilatées fixant la boule de poils inerte au loin. Second sursaut sous un croassement lugube, le renvoyant beaucoup trop en arrière, dans un flash morbide. Ou la faim n'avait pas trouvé de solution. Ou le combat passé pour se remplir le bide l'avait plus blessé qu'autre chose, entrainant sa future perte, son futur abandon.

Un oeil perfide apparut depuis le trou du plancher, avant de daigner descendre. Entre les deux actions, le sorcier se dépêcha de récupérer le corps encore chaud de l'écureuil. De la nourriture... Il n'avait eu qu'à se pencher sur le côté et étirer son bras pour l'attraper, mettant certainement une trop grosse dose d'énergie pour ça, mais au moins, cette proie serait la sienne. Relevant le torse difficilement contre le mur pour ne plus exercer de pression sur sa blessure, le John se figea dans cette position, toisant l'oiseau qui venait de sauter près de lui. L'instant fut silencieux, chacun soutenant le regard de l'autre. L'un des deux regards se fronça en voyant la queue décharnue du volatile. Puis sa démarche manquant d'équilibre. C'était lui. Le mage sans arme reconnaissait celui qui avait failli atterrir dans sa gueule s'il n'y avait pas eu ce maudit sorcier sur le chemin. Mais peut-être pouvait-il retirer l'adjectif maudit, s'il en croyait la situation actuelle. S'il ne rêvait pas : s'il n'avait pas empêché le dhole de se remplir les entrailles, alors cette scène étrange n'existerait pas. Il n'y aurait pas cet ecureuil dans sa main tremblante. Ni ce regard futé sombre, souligné par une herbe dans le bec. Voulait-il le soigner ? C'était stupide de penser ainsi, mais l'esprit embrumé de l'animagus s'en ficha, tentant, faisant bientôt hocher la tête de l'humain. Offrant un accord silencieux, une promesse de vie, une paie tacite entre eux.
Et peut-être que la folie que ce fut, de penser que le piaf pouvait l'aider, eut raison d'exister. Les poings fermés contre le sol, John tenta de redresser son torse, laissant le serviteur de Merlin faire son oeuvre. Non sans soudainement tirer un rale à l'humain, qui sursauta brutalement, tapant du poing contre le sol -dans un craquement d'os d'écureuil broyé, repoussant le corps plumé de son autre bras sans demie-mesure dans un mauvais réflexd. Bordel. La vive douleur l'avait surpris. Les dents vinrent se planter sur sa lèvre inférieure, tentant de contenir les gestes instinctifs qui voulaient continuer de naitre.

"P..pardon, reste..."

Demis-mots prononcés à voix basse. Dans une plainte. Dans une prière.

"S-s'il te plait... je n'ai pas... j'voulais pas..."

Ce corps avait disparu tant d'année qu'il lui était difficile désormais de le contrôler. Et cette dernière semaine ne l'avait pas aidé pour redevenir maitre de celui-ci. Rien ne l'aidait en fait. Si ça n'était cet...

"T'es... un animagus..?"

Il tentait, l'amnésique. Pitoyablement. De garder pour lui cette précieuse présence. De lui faire oublier qu'il y a quelques secondes, un bras l'avait dégagé sans ménagement, geste qui aurait pu l'assommer pour devenir un digne accompagnement de l'écureuil ensanglantant sa main et faisant réagir ses nasaux. Tout comme son odeur à l'emplumé noir.

"C'était toi... tout à l'heure..?"

Esprit faible et facile à dompter dans sa peur de l'humain s'il était comme Lui. Surtout après la patte blanche que présentait l'animal depuis tout à l'heure, dans sa valeureuse tentative de nourrissage et soin de l'humain.

© Laueee

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Message(# lien) Sujet: Re: Avril 2010 - quelques gouttes de sang Avril 2010 - quelques gouttes de sang  Empty03.02.24 20:05

Quelques gouttes de sang


Le corbeau avait réussi son coup.

L'homme, lentement certes, avec méfiance, le laissait cependant s'approcher, le regardant en coin, prêt à bondir au moindre geste brusque. Il avait accepté son offrande, saisissant le corps sans vie de l'écureuil à la nuque ensanglantée dans une main tremblante. Le corbeau atterrit devant lui, d'un gracieux coup d'ailes, herbe dans le bec, avant de l'interroger du regard. Une requête silencieuse, la tête penchée sur le côté, les ailes bien plaquées contre son corps. Les deux êtres s'observèrent, se jaugeant, un long moment, puis l'être humain blessé hocha lentement la tête, accordant ainsi cette paix tacite entre eux. Il acceptait que l'oiseau s'approche davantage, il acceptait son aide.

Galen ne se fit pas prier. Il sautilla vers l'homme, grimpant tour à tour sur sa cuisse, son ventre, ignorant sa bouche pleine du sang de l'écureuil et ses mains qui pourraient lui briser les os en un geste. Il avisa la plaie du regard. Elle n'était pas belle, et l'écoulement de sang ne s'arrêtait pas. Le vêtement était poisseux. Galen se promit d'aller lui récupérer des vêtements une fois qu'il serait sauvé. Il se pencha et commença à déposer la mousse dans les lèvres de la plaie. Il savait que ce simple geste suffirait à causer une grande douleur, mais il n'esquiva que trop tard le coup porté par l'homme. Ce dernier le toucha au poitrail et le corbeau s'envola en arrière, atterrissant aux pieds de l'homme, le souffle court. Bon sang, il avait eu chaud, s'il avait été touché à la tête ou aux ailes, il ne pourrait pas repartir et il serait lui aussi bloqué ici. Galen leva la tête vers l'homme. Il n'avait couvert que la moitié de la plaie. Il retourna vers le petit tas de mousse entreposé à l'entrée du trou et revint. Il n'allait pas abandonner, pas maintenant, ce n'était pas un simple coup qui allait le décourager.

L'homme lui murmura de rester, et qu'il ne voulait pas lui faire de mal. Galen pris cela pour une excuse de sa part et s'approcha une nouvelle fois en sautillant, reprenant son poste et les soins sur l'homme. Ce dernier s'immobilisa, et lui demanda s'il était un animagus et si c'était lui, l'homme qui était venu lui parler quelques temps plus tôt. Galen, mousse dans le bec, se figea un instant, relevant la tête pour croiser le regard de l'homme. Il hocha cette dernière, comme le ferait un être humain, et lâcha un petit croassement malgré la mousse dans son bec. Il effectua ensuite une petite courbette, déployant les ailes et inclinant sa tête et son dos, avant de reprendre les soins comme si rien n'était arrivé. Il espérait une chose cependant : que l'homme accepte qu'il reprenne sa forme humaine. Cela serait tellement plus simple, de plus, il avait dans son sac des potions fort utiles pour endormir la douleur et soigner les plaies plus rapidement.


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Message(# lien) Sujet: Re: Avril 2010 - quelques gouttes de sang Avril 2010 - quelques gouttes de sang  Empty19.03.24 15:29

Quelques gouttes de sang
(10 décembre 2009)
John & Galen
L'autre animal était soit doué d'une grande intelligence en croyant dur comme fer en l'humanité du du sorcier, soit terriblement stupide, prêt à se jeter dans la gueule du dhole. Dans tous les cas, l'odeur du danger rodait autour de l'essence de la mort déjà présente dans la cachette pitoyable, représentant aussi bien un nid pour l'animagus que pour d'innombrables bactéries. Un funeste nid dont il ne savait pas s'il souhaitait en sortir ou non. Périr ici, accompagné de quelques dernières bontés et douceurs serait sûrement une mort plus douce qu'aucune autre accompagnée seulement de Solitude. Il n'en pouvait plus, de celle-là. Il n'en voulait plus. Il ne désirait plus la voir, la sentir le serrer dans ses bras morbides, lui murmurer à quel point il était seul et sans rien. Point de souvenirs auxquels se rattacher si ça n'étaient ceux de la forêt. Point de visage à retenir, à se remémorer si ça n'était ceux des braconniers. La mémoire n'offrait rien à se mettre sous la dent qui permettrait un quelconque espoir, à quoi que ce soit lui donnant l'envie de combattre le tournis dérangeant sa vue. Les années s'étaient définitivement toutes ressemblées, trainant une routine sauvage, ne faisant que remplir l'un des besoins primaires. Routine lambda, sans once d'un gout, qui s'était au final faite exécuter par l'arrivée de mauvais sorciers dans sa forêt. Une apothéose tout ce qu'il y avait de plus classique. Devoir survivre pour mieux mourir. Dure loi animale qui aurait pu mieux être accueillie si des pelages semblables aux siens avaient été à ses côtés. Les seuls s'en rapprochant étant les renards, peu enclin à la meute, surtout lorsque l'individu qui tentait de s'en approcher et de s'incruster n'avait de semblable que la fourrure rousse, rien d'autre. Un individu à combattre, à chasser, à attrister, à laisser seul dans son coin une fois assez éloigné. La loi de la nature était bien stricte et sans pitié pour ceux n'ayant trouvé leur nouveau foyer, sans pouvoir retourner à l'ancien abandonné.

Alors cette présence courageuse qui revenait, aussi petite fut-elle, aussi légère était-elle, et avec bien peu de conversation, ne pouvait qu'être remerciée du regard malgré les paupières qui n'arrivaient pas à se maintenir trop longtemps ouvertes. Il revenait, le corbeau, sans trop d'hésitation, offrant presque envie à l'homme de pleurer sous l'acte de charité. Les sautillements effrayaient la solitude partie se cacher non loin, prête à revenir hanter la victime humaine qui sentit les traits de son visage mouvoir. Les commissures faisaient un effort pour retrouver leur grandeur, mouvements de muscles presque oubliés, ne pouvant exister sous la forme de dhole. C'était léger, mais c'était là, le mince sourire accueillant la réponse muette du corbeau. Il était comme lui. En plus faible par sa taille, mais en moins pitoyable par la volonté qui l'habitait encore, lui. Par le fait de ne pas avoir perdu son humanité, de ne pas s'être laissé ensevelir par la seconde vie en lui. Du moins, de ce que le sorcier voyait, avec le comportement humain habitant les ailes de l'oiseau. L'équilibre semblait trouvé entre les 2 entités, quelle chance. Chez le dhole, l'équilibre n'était pas cherché, seule la domination parlait, seul l'animal contrôlait, sauf lorsqu'il le décidait et qu'il en avait marre, laissant l'humain se débrouiller seul comme-là. Avec cette envie transperçante de croquer dans l'oiseau. A défaut, c'était la peau et la chaire de l'écureuil qui étaient triées puis déchirées. Mais la dentition était loin d'être aussi optimale que celle animale. Tant pis, faudra bien qu'elle fasse l'affaire pour ne pas becqueter le volatile qui retournait sagement sur les blessures.

Ça sauta sur son torse, faisant plisser les paupières qui se fermèrent sous la légère mais douloureuse secousse, s'acharnant sur la chaire entre ses doigts. Le repas était différent, moins apprécié, les habitudes humaines ressurgissant pour mieux déplorer le gout de la chaire crue, la présence des os durs, l'amas de sang au gout si fort pour les papilles sorcières, dégoulinant sur une peau qu'il ne pouvait plus nettoyer d'un simple gout de langue gourmand. Le dégout lui montait, il essayait de le combattre, s'octroyant quelques secondes entre chaque bouchées pour ne pas tout rendre. Mais la soudaine douleur le ramena dans la réalité, d'avantage crue, brutale. Le réflexe de se plier en deux se fit, capturant sûrement la boule de plume entre son torse blessé et ses cuisses, juste avant de lui laisser une échappatoire dans un râle de pic de douleur. Le grognement se poursuivait alors que sa main ensanglantée se calait sur la blessure et que l'autre serrait son mollet. Ça n'allait pas. C'était trop compliqué, trop difficile à tenir.

"Pi...pitié..."

Le front presque collé contre son genou, l'homme tentait tant bien que mal de lutter contre les réflexes du corps, mais c'était trop dur, il était trop faible et la blessure trop intense. Difficulté à décoller sa tempe, à desserrer sa poigne de sa jambe, le regard naquit à nouveau pour se planter sur Maitre corbeau qui aurait encore pu être sa victime. Il était semblait si fragile et pourtant, le courage était là. Il n'abandonnait pas. Offrant de sa flamme à l'âme humaine qui voulait le garder pour lui, qui voulait profiter de sa présence pour changer sa destinée et survivre.

"T'approches... plus comme ça... C'est trop dangereux..." Les mots sortaient entre deux souffles, ne voulant plus faire de mal à la créature salvatrice. Assez pour être prêt à accueillir la forme humaine, malgré la peur qui découlait de son regard, à l'idée que ça arrive. Mais c'était ça ou toujours plus de douleurs, c'était ça ou plus de malheur pour la petite créature. Sauf si la patience s'était évaporée, au grand damn de l'amnésique ayant malgré tout conservé certains réflexes de peur, comme celui de resté recroquevillé sur lui-même. Pourtant, il faudrait bien que le torse se détache des cuisses. Ça viendrait, sûrement, dans quelques instants.


© Laueee

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