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 étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael)

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Vael Moreau

Personnel de Poudlard
Vael Moreau
Âge : 32 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Né-moldu, a mal vécu le regard des autres élitiste à l'époque et a eu très peur durant la guerre pour son fils, il est un tolérant avec des appréhension face à des sang-purs.
Libre expression : Se demande tous les jours ce qu'il fait là... Puis il croise le regard de son fils et... il se demande deux fois plus pourquoi il est là. — il en a pas l'air mais askip il est surdoué — joue du violencelle — pratique le sommeil polyphasique — il n'aime pas quand y'a trop de bruit — Ni quand y'a trop d'odeur qui se mélangent et les gens qui se vident un flacon de parfum tous les matins... Pouark ! — Et si vous le chercher en général il est... où il faut pour ne pas le trouver.
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Message(# lien) Sujet: étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael) étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael) Empty28.12.23 20:43

Lowlife — YUNGBLUD
@John Hicks

 Avril 2010
« Papa ! »
« Papa ! »

« Paaaaapa ! »

« Pôpa ! »

Sa voix résonnait comme un bruit de fond, cet oiseau agaçant avec un bruit de crécelle dès les premières heures du jours à la fenêtre. Il faisait abstraction même si ça picotait d’agacement. Vael était occupé avec une créature, vérifiant l’evolution de son état, de ses plaies après les soins. C’était un magnifique hibou sauvage, une belle volaille même, imposante et qui ne manquait pas de nourriture, c’est sûr. Il s’était brisé l’aile dans sa fuite.
A.J finit par s’approcher de la table, lançant une oeillade malicieuse et complice à l’animal. Il adorait les rapaces.
« PaaaaaapaaAAAaaaaaaAaa… »  dit-il presque par automatisme, s’attendant à ce que son père ne lui donne pas vraiment d’attention. Il plongeait sa main dans la gamelle du hibou pour y voler quelques graines et commencer à les machouiller. Naine Folle, la chèvre de Vael vint alors donner un coup de tête au petit adolescent. Le fils du professeur avait dans les 14 … 15 ans, il ne savait plus vraiment, quelque chose comme ça.
A.J. fronçait les sourcils et donnait un petit coup de pied à la chèvre qui vint bêler son mécontentement. Quand il se retournait, son père le fixait d’un air grave et le fit sursauter.

« Arrête et putain Rulèèèèè ! » son petit surnom. A.J. c’était pour Apollo-Jules et Robyn, la mère du petit s’amusait toujours à prononcer le Jules avec un accent latin et c’était resté. Même Vael s’y était mis.
« Mange pas la bouffe des piafs !! » râlait-il comme si c’était une sale habitude et s’en était une.

A.J. soupirait, et roulait des yeux, blasé par l’attitude de son père. Quand c’était les créatures, d’un coup il était dans la réalité de ce monde.

« Qu’est-ce que tu veux… » soupirait Vael, lâchant la créature et donnant l’attention à son fils. A.J. finit par avoir ce petit sourire malicieux ourlant ses lèvres qu’il tenait de sa mère. Il avait tout d’elle, n’ayant hérité que des yeux et des boucles de son père. Sa taille aussi… Si un jour il grandit car il était encore bien proche du sol.
« Rien… »
« Merde. » sifflait-il en français.
« Ah si ! »
Son fils lui parlait alors d’un animal blessé, surement un renard, il n’a pas vu mais… il s’est caché et doit être coincé. Dans la cabane hurlante ! Et après une longue discussion relativement lunaire, Vael cédait et suivait son fils. Il était question d’aider un animal, il ne pouvait pas rester là sans rien faire, c’est juste… avoir son fils dans les pattes.

Il s’occupait de dragon à la base et il maitrisait, partait en confiance mais par contre… les braconnier, ce n’était pas vraiment son dada et… se balader proche de la Forêt, coupé par les bosquet hors des sentiers, ça l’angoissait un peu. Il n’était pas des plus rassuré. Un bruit étrange, d’instinct, il avait attraper son fils pour le placer devant lui, s’en servant comme bouclier. A.J. se débattait et le poussait avec colère. Il le touchait jamais, pas des plus démonstratifs questions tendresse paternelles, ne s’épanchent pas en contact et encore moins pour de longue et chaleureuse étreinte, mais pour ça là… Là, il savait poser sa main sur lui ! Dingue. Incroyaaaable !

« Ca va pas ! Tu fais chier ! Je préfère quand j’suis avec m’man… »
« Arrête, elle se sert de toi comme bouclier aussi, c’est la première à la faire. Je te rappelle qu’elle ne te voulais pas elle. C’est grâce à moi que t’es là. » roupsétait Vael.
« Ouais mais elle est bien plus efficace en sort. J4ai plus de chance de m’en sortir qu’avec toi. T’as plus d’ardeur et de réflexe pour sauver ta vieille chèvre que ton propre fils ! »
« Bêêêêeee !! » renchérit la chèvre qui trottinait derrière eux.
« Tss…Va jouer sur l’autoroute. » répliquait seulement Vael.
« Oh pas besoin d’aller jusque là, suffit de m’envoyer chez Mémé… » lui répondit son fils, souvent confié à cette grand-mère un peu... particulière et dangereuse. C'était de la pure insolence et par complicité, il fit d’avoir eu peur du regard de son père et se mit à courir droit devant pour lui échapper. Vael n’aurait pas levé la main sur lui, si seulement... C'aurait été une attention et une sensibilité à sa personne comme une autre. Après l’envie de l’étrangler ou d’avoir seulement écouté Robyn et de le confier à la naissance celui là, était… tentante. Cet échange était on ne peut plus normal, voire quotidien entre ces deux là. Les parents de A.J. étaient de vrais boulets. Pas méchants mais d’une maladresse…

« Dis, je pourrais le garder une fois qu’on l’aura soigné ? » demandait A.J., suivant son père avant de le dépasser pour le guider dans la cabane, là où il avait laissé l’animal caché sous des décombres.  
« Déjà on voit s’il n’est pas mourant… Ou mort. »
« Mais s’il est vivant ? »
« On verra. Il a peut-être besoin de sa liberté. » sous-entendait-il, peut-être des petits, une peur de l’humain, un besoin de survivre dans la nature et préférant son environnement sauvage que le confort de l’Homme et son fils comprenait bien où il voulait en venir avec ça. Depuis toujours, il lui a su lui partager quelque chose et c’est là que son amour paternel passait : le respect des créatures.
« Et s’il veut bien de moi. Mais moi c'est sûr : je veux de lui ! »

Il poussait la porte et A.J. se figeait à l’entrée, faisant face à un homme, l’air alerte comme un lapin pris dans les phare d’une voiture. Vael le poussait en posant seulement le bout de son doigt sur lui et l’invitait à se décaler, dévisageant la présence devant lui. Il sortit sa baguette, plissant sensiblement les yeux pour jauger si ça ressemblait à un simple sorcier ou un bandit… Difficile à dire. Toute nouvelle tête était un peu comme une menace pour Vael.

« Je… cherchais… » balbutiait-il comme s'il cherchait comment on faisait pour parler déjà alors que A.J. bougeait dans la pièce, à moitié accroupis, scrutant sous les meubles l'animal blessé.



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John Hicks

Pré-Au-Lard
John Hicks
Âge : Entre 30 et 35ans.
Pronoms : Il
Nature du Sang et Ascendance : Inconnu au bataillon
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Message(# lien) Sujet: Re: étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael) étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael) Empty18.01.24 14:27

Versus Tournants
(3 décembre 2010)
John & un brin de Galen & beaucoup de Loup
La sensation de mort proche s'était éloignée. Un mince espoir était revenu. C'était étrange. L'inconnu à lui-même était encore dans ce brouillard d'incompréhension, de peur, de froid et de faim, mais surtout de douleur. Mais c'était moins pire qu'avant. Les jours étant passés depuis cette rencontre fortuite avec un corbeau -beaucoup trop grand cette fois pour lui servir de repas- avaient remué une lueur de vie. Au plus profond de lui. C'était léger, comme différence. Mais depuis, ça allait plutôt bien, s'il se rappelait à quel point La Mort avait désiré le serrer dans ses bras si ardemment. Ça n'enlevait pas tout, certes. L'homme était toujours dans cette grande cabane, tremblant à s'en faire mal aux côtes, les muscles tétanisés à en être parcouru de nombreux engourdissements quand ça n'étaient pas des crampes. Mais le temps avait moins de maux à délivrer. Et les blessures, ayant reçus un minimum de soins -autant que possible quand le patient frôlait la crise d'angoisse face au bois pointé vers lui, cramponnaient moins l'animagus au sous-sol lorsque les lattes ne craquaient pas sous les pieds d'adolescents insouscients. Les dents se serraient toujours sous certaines latences lui brulant la poitrine, mais au moins, le brun se levait. Marchait. Explorait. Se servait. Il n'y avait plus grand chose à chiper ici, les années et les visiteurs avaient déjà faits main basse sur de nombreuses choses de valeur; une chance que le John, lui, ne souhaitait que de misérables tissus pour mieux survivre à l'Hiver rude. Les rideaux et divers draps disparaissaient des cingles et des matelas miteux et formaient désormais un grand amas sous les planches de bois du sous-sol. Un véritable petit nid qui offrait un minimum de confort et surtout de quoi se couvrir quand les rayons du Soleil cessaient de réchauffer la Cabane Hurlant. Ça n'était jamais assez, mais c'était le mieux qu'il pouvait avoir. Le monde inconnu tronant autour de la demeure lui faisait encore bien trop peur pour en sortir plus que de nécessaire -lorsqu'un rat refusait son destin et s'échappait de la batisse, par exemple. Les bruits de vie humaine lui hérissaient encore le poils, le réveillant dans ses nombreuses heures de repos, le faisant cauchemarder trop souvent. C'était encore tôt pour partir de là, trop tôt. Une chance que sa première rencontre ici était un poil animal avec le grand masque qu'arborait son précédent sauveur et qu'il avait cette même odeur que sous sa forme de corbeau un jour chassé. Ç'avait probablement aidé la rencontre à se passer autant bien que possible. Pas sûr qu'une autre aurait offert le même résultat : un John aux nombreux bandages autour du torse. Désormais sales, désormais déchirés, sous une folie passagère et bestiale -le retour à la vie humaine n'étant pas particulièrement bien vécue. Seuls quelques pansements tenaient le coup, pas assez serrés pour offrir cette même sensation de suffocation ressentis au niveau du buste.

A quand remontait cette rencontre ? Trop longtemps à son gout, même si la peur n'était pas totalement évaporée. Le sorcier savait au moins la chance que représentait l'étrange jeune homme malgré le sentiment néfaste qui mettait en panique le palpitant. C'était un mauvais moment à passer qui apportait pourtant son lot de bien-être et de chaleur humaine, quelque part, à sa manière. La compagnie -ou la sienne, seulement, car animale en un sens ?- lui manquait. Fourrer son museau dans la fourrure d'une autre bestiole également. La solitude commençait à être pesante, lui faisant serrer un drap en boule la nuit, qui aurait pu le réchauffer d'avantage s'il ne ressentait pas ce besoin de tenir contre lui quelque chose tel un doudou. L'absence mentale de son alter-ego le plongeait un peu plus dans ce sentiment, dans ce besoin de voir, d'entendre. Au final, même ces bruits d'étrangers lui relevant le poil nourrissait une fine vague de bien-être. Il reconnaissait la langue, il se retrouvait, quelque part, dans ces discussions d'adolescents tremblant d'excitation et de peur dans leur visite de l'endroit. Drôle de mélange. Tout comme chez le brun. Panaché d'émotions contradictoire faisant dans tous les cas battre un peu plus le coeur dans sa poitrine. Lui faisant tendre l'oreille aussi bien de curiosité que pour prendre la fuite en cas de rencontre. Un entre-deux vivifiant, ramenant le John dans un retour à la vie humaine. Lentement, mais sûrement. Ça irait ainsi pour l'instant.

Encore ensommeillé par son réveil datant de quelques minutes, John avait senti ce courant d'air bien trop grand pour être habituel. Il l'entendait, ce sifflement supplémentaire aux autres, plus intense, plus inquiétant, se mélangeant aux anciens, perfide. Avec un peu de chance, ça n'était qu'une fenêtre ou une porte laissée ouverte par quelqu'un pour on ne saurait quelle raison. Avec de la malchance, ce serait un énième carreau brisé qui ferait fourmiller un peu plus la maison hantée et son occupant. Bras croisés contre son torse pour garder au maximum de sa chaleur et mains calées sous ses aisselles aux tissus pitoyables, les jambes se délièrent lentement pour trouver réponse à ce supplément d'ambiance glaçant. Sortant par le trou du sous-sol pour monter les marches prudemment le menant à la surface, les sens se tenaient aux aguets avant de le rassurer : aucune présence humaine si ça n'était la sienne. La confiance prit un peu plus place dans son esprit alors que ses pas le menèrent vers la porte d'entrée restée entrouverte. Quelque part rassuré, John la referma, conscient de la chance qu'il avait de ne pas avoir à compter un énième courant d'air dans cette maison qu'il se laissa observer doucement, pivotant sur lui-même, balancé dans quelques flashs que désirait bien lui envoyer sa mémoire. Quoi que, flash était un mot bien trop grand pour représenter cette sensation familière qui, non pas s'installait, mais lui revenait. Comme des airs de Déjà-vu, avec cette odeur de vieux bois moisi, ce grincement revenant de loin, sa main s'agrippant sur cette drôle de poignée. Peut-être n'avait-il pas choisi ce refuge pour rien, quittant forêt interdite et ses abords de Poudlard pour Ici. Les sourcils se fronçant sous une caboche se mettant en ébullition, se perdant mentalement. Au point que les paroles arrivant au loin ne semblèrent le mettre en alerte que trop tard : lorsque la porte se rouvrit.

Volte-face hystérique, lançant son coeur dans un pique d'adrénaline à lui en faire mal à la poitrine. L'espoir de voir un long bec noir tenta de naitre avant de crever sous une réalité toute autre : deux hommes. Un plus jeune que l'autre, dont l'odeur s'était imprégnée dans ses rêves douloureux et qui aurait presque pu approcher le sorcier sans encombre s'il n'y avait pas eu l'autre. Plus âgé, plus armé, plus alerte. Le bois pointé vers lui, une poignée de seconde passa avant que celui qui l'avait ignoré et laissé avec lui-même depuis quelques jours décida de repointer le bout de son museau. Corps soudainement rétréci, arborant une tonssure plus rousse, museau s'allongeant et plongeant sous un meuble, le contact contre le bois bousculé pour s'y faufiler et la blessure firent couiner le revenant. Colocataires d'un même coeur, d'un même corps, les deux âmes observèrent, tapis, les pieds trop proches pour leur santé mentale unie.

L'homme n'osait pas faire la morale à l'âme animale, réapparue il ne savait pourquoi si ça n'était pour les mettre à l'abri. N'avait-il pas confiance ? Ou bien la phobie du bois rendait tout comportement irrationnel. Peut-être la brutalité de l'arrivée dans leur espace vital n'aidait en rien la boule de poils orange qui continuait de reculer sous le meuble, queue entre les jambes. Ça se brouillait de partout. La vision se floutait, les oreilles pointues sifflaient, ça tremblait à n'en plus pouvoir, cognant l'arrière du corps qui reculait de meubles en meubles, croisant le regard juvénile, croisant la fougue innocente que représentait un jeune homme à quatre pattes.

La pièce de rencontre était différente, la visite également, au pluriel même. Mais la situation se répétait avec le Dhole prenant le dessus sur l'Humain dans un moment de crise. Jusqu'à cette sensation d'être pris au piège pour l'animal, fuyant finalement -encore une fois, la situation après avoir cogné contre un coin de la pièce. Les os se broyant pour mieux se reconstruire, plus grands, plus forts, plus épais, firent couiner l'animal qui se métamorphosa sous le meuble, déracinant celui-ci, le soulevant sous la masse naissante avant de le faire tomber au sol, relevant un épais nuage de poussière.

Bordel. L'humain se sentit démuni, dérangé par un dhole apparaissant et fuyant quand il le souhaitait. C'était l'âme animal qui avait encore clairement le dessus sur le sorcier, désormais tapi dans le coin de la pièce, désormais seul face à Eux, la commode renversée en guise de mince protection. John se raidit, attendant dans un stress incommensurable que le nuage ne disparaisse, priant pour que les deux futures silhouettes apparentes ne disparaissent.

"Laissez-moi..."

Souhait bien plaintif alors que le torse se relevait difficilement, victime de la scène précédente. Scène lui ayant fait aussi bien perdre le souffle que l'attention qu'il portait à la blessure qui s'était réveillée sous tant de mouvements, faisant fi des croutes sèches, recommençant à s'humidifier sous le tissu sale. La respiration se bloquait, n'arrivant pas à gonfler le torse totalement alors que le dos resté collé dans son coin . Les poings se refermaient au sol, s'encombrant d'un pitoyable morceau de bois, vieux réflexe datant de très loin. Regard perdu, endolori, prêt à envoyer le même message que ses lèvres, s'il y arrivait et n'attisait pas plutôt la pitié.

© Laueee

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Vael Moreau

Personnel de Poudlard
Vael Moreau
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Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Né-moldu, a mal vécu le regard des autres élitiste à l'époque et a eu très peur durant la guerre pour son fils, il est un tolérant avec des appréhension face à des sang-purs.
Libre expression : Se demande tous les jours ce qu'il fait là... Puis il croise le regard de son fils et... il se demande deux fois plus pourquoi il est là. — il en a pas l'air mais askip il est surdoué — joue du violencelle — pratique le sommeil polyphasique — il n'aime pas quand y'a trop de bruit — Ni quand y'a trop d'odeur qui se mélangent et les gens qui se vident un flacon de parfum tous les matins... Pouark ! — Et si vous le chercher en général il est... où il faut pour ne pas le trouver.
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Message(# lien) Sujet: Re: étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael) étrange... rencontre ? Retrouvailles ? (john&vael) Empty06.02.24 13:21

Lowlife — YUNGBLUD
@John Hicks

 Avril 2010
A.J. et Vael cherchaient l’animal blessé et avaient fini dans une pièce où ils sont tombés sur… un sorcier. Enfin un être humain. Vael avait balayer l’homme des yeux. Il devait faire facilement deux fois sa carrière même s'il était avait l'air de ne pas réellement mangé à sa faim récemment, l’état de ses frasques, les quelques blessures. Les bandages mal faits et sales lui avaient sauté aux yeux. Ce n’était que des microbes et c’était mal fait. Rien n’allait. Il voulait faire demi-tour et partir. Il avait baissé les yeux, observant le sol, mais son attention était toujours un peu alerte au moindre mouvement de l’homme comme un petit animal méfiant. Mais l’animal méfiant, il était bien dans le coeur de ce sorcier inconnu et étrange. A.J. comme à on habitude, trainait et parcourait la pièce, cherchant toujours l’animal, insouciant et apeuré par peu de chose. C’était dangereux ça, il ne se rendait jamais compte de la gravité des situations ou de red-flags. Certes Vael aussi parfois mais il avait une bonne excuse. C’était écrit sur son dossier médical.

Il n’était pas à l’aise et fronçait les sourcils, cherchant à appeler son fils du regard mais rien n’y fait. A.J. commençait déjà à vouloir déplacer une grande armoire pour peut-être débusquer l’animal. L’énorme et vieux meuble branlant menaçait de tomber. Est-ce que Vael allait courir pour le sortir de là avant de faire une connerie, sortir sa baguette… Oh, il peut concrètement pas se faire mal s’il reste à côté de l’armoire et pas devant. Puis s'il se pète un bras, il finira peut-être par comprendre... Faut le laisser faire ses expériences. Enfin merde quand même. Il a pas fini de grandir celui là. On dirait qu'il a 6 ans, j'en peux plus.

Mais il fut comme sauvé d’une éventuelles catastrophe, le mystérieux sorcier se mutait alors, attirant l'attention du jeune Serdaigle. Vael avait reculé d’un pas, pointant enfin son regard plus marqué sur le sorcier et ses yeux allaient et venaient sur le sorcier et son fils.  A.J. avait toujours les mains sur l’arrière de l’armoire en bois, observant seulement, son regard s’illuminant. Il avait compris un poil avant son père mais il avait déjà toute une situation. Il cherchait un animal blessé et l’homme était blessé, puis lentement il perdit de sa carrure, se recroquevillait sur le sol dans un beau pelage feu.

Vael penchait la tête, sa baguette qui se baissait légèrement, relâchant sa méfiance et ses angoisses. Les créatures et animaux il gérait bien mieux que les humains. Il restait alerte au cas où, les animaux restaient ce qu’ils étaient au fond d’eux. Tout comme sa mémoire, elle était bien plus marqué (parce qu’il le voulait) quand il était question de créature. Il connaissait cet animal. Enfin, il en était persuadé. A.J. avait poussé un petit cri de joie ce qui fit sursauté son père, lui renvoyant un regard un peu dur et agacé. Il faisait trop de bruit, on aurait dit leur chèvre. Où est Naine Folle ? — s’inquiétait-il soudainement de a petite chèvre.

« C’est pas un renard ça… » se sentait-il obligé de reprendre son fil sur la précision de son observation.
« Bah non, c'est un sorcier, c'est sur... Ca va, j’ai dis une sorte de renard ! Je l’ai pas étudié en détail. T’façon c’est une bête non ? C’pareil, on les aimes toutes ! »
« Ouais… mais là c’est un humain tu le souligne bien… C’pas un animal. Je… Je sais pas gérer ça. Viens on s’en va… »  fit-il la voix terne et presque robotique. Il secouait la tête, jetant un dernier regard sous le meuble où l’animal s’était acculé. A.J. était penché devant le meuble, la tête carrément allongée sur le sol poisseux et poussiéreux, souriant tendrement face aux reflets dans les yeux apeurés de la bête. Il avait approché la main, juste au bord du meuble et tapotait le sol du bout des doigts, finissant par la posé à plat, paume vers le haut. Un signe pacifiste puis, il tentait avec des graines, venant en prendre dans le creux de sa main.

« Je te promet qu’on veut pas te faire du mal. J’ai ramené le vieux con c’pour t’aider. »
« Vieux con toi même. On y va A.J. Puis laisse le, tu lui fais peur. Je t’ai appris quoi à la base ? »

A.J. fit une grimace et soufflait, se replaçant pour reculer d’un mètre et s’asseoir en tailleur, attendant tranquillement en essayant de ne pas bouger mais cet enfant ne tenait pas en place.
Lui laisser de l’espace et approcher.
Vael fixait toujours le sous du meuble sombre où se trouvait toujours l’animal. Il essayait de rafraîchir sa mémoire, il voyait clairement l’animal. On n’en croisait pas énormément dans le coin. Il faudrait seulement qu’il puisse l’observer un peu plus pour être sûr des archives de sa mémoire. Ouais, mais un dhol, faut le faire quand même… Y’a de fortes probabilité pour que ce soit lui.

Vael soupirait et commençait à s’éloigner vers une fenêtre, un rapide sourire en voyant a chèvre gambader tranquillement dehors. Il y faisait tellement plus attention qu’à son fils.
Puis un craquement et un bruit lourd, deuxième craquement, plus fort. Le planché à faillit céder sous le poids du meuble. Vael s’était vivement retourné et il vit A.J. a moitié allongé par terre, appuyé sur ses coudes, le meuble renversé à quelques centimètres de son pied. Il s’était dégagé en vitesse d'instinct, ses grands yeux d’un bleu azure levé vers le sorcier en face de lui à quelques mètres. Il lui tendit alors la main avec ses graines et un petit sourire amusé, presque admiratif.

Vael étudiait l’homme, son air un peu appeuré et craintif. Cela le rendait dangereux comme les animaux. Si on a tous un point communs, c’est notre instinct de survie. Il ne voulait pas qu'on l'importune. 

« Le message est clair. On s’en va. Allez viens… » dit-il en jetant un rapide regard à l’homme, claquant des doigt pour rappeler son fils et lui montrer son impatience.
« J’me casse, fais ce que tu veux… »
« Mais p’pa ! Déconne pas ! »

Vael avait déjà quitté la pièce sans attendre.

« Tu restes là ! Moi je te laisserai pas ! T’as besoin d’aide ! » fit le jeune homme d’une quinzaine d’année au sorcier animagus en lui pointant un doigt autoritaire.
« Bon je vais crier un peu, n’aie pas peur hein…. A L’AIDE PAPAAAAA !!! Aaaaie ! Arrête !!! Aaah papa, il est devenu fou à l’ai…. de. » s’arrêtait-il en voyant enfin la silhouette de Vael dans l’encadrement de la porte, l’air tellement blasé par la mauvaise blague de son fils. A.J. ricanait d’abord et était tellement heureux au fond de lui de voir que son père serait accourut s’il avait eu un vrai problème. Et a force de crier au loup, je viendrais plus crétin ! T'es aussi emmerdant que ta mère !

« Bah vu que t’es là maintenant, viens t’occuper de lui ! » balançait innocemment A.J. avec son petit rire constant comme vieille manie, pointant John du doigt.
« Va te faire foutre ! » cracha Vael avant de finalement faire un pas dans la pièce après quelques secondes de réflexion interne, toquant sur le bois du cadre de façon nerveuse et passait le premier pied. Il voulait repartir et jetait un oeil par-dessus son épaule, vers la sortie, la liberté, loin des problèmes, des angoisses, de l’Autre. Puis, il croisait le regard plein de supplication de son fils. Il avait les traits fins, ses boucles blondes qui lui encadraient un visage androgyne. Il avait la beauté et la candeur de sa mère quand il voulait. Il avait tout d’elle, comme la faculté d’amadoué le monde avec sa bouille d’ange mais cet enfant était un vrai petit diable. Comme sa mère

« Vous… Je peux t’être vous aider même si je serais bien plus à l’aise sous votre autre forme. C’est pas possible d’y revenir ? Non… ? Sinon je peux faire… sans… » dit-il en tirant nerveusement sur sa lèvre, du bout des doigts, faisant le tour de tous ce qui pourrait éventuellement se passer s’il était humain ou s’il était sous forme animale. Tout lui paraissait plus simple s’il faisait face au dhole que le sorcier mais… Il fallait tenter.

« Hmm… Je peux au moins regarder ? Voir si c’est grave et si je peux faire quelque chose ? » demandait-il en s’approchant lentement mais s’arrêtait à une certaine distance. Il attendit seulement une réponse de l’autre sorcier. A.J. aussi en grignotant les graines d’oiseau qu’il avait toujours dans la main. Même en évitant le meuble, il avait d’instinct protéger la nourriture.
« Je crois qu’on se connait. » lâchait-il alors brusquement en levant ses yeux vers l’inconnu, son visage paraissant impassible.
« Je t’ai déjà croisé. Dans la Forêt Interdite. Je t’ai libéré et soigné puis laissé partir. Tu… » fit-il une pause pour regarder sa main et fermer les poings au souvenir de la sensation de ses petites dents traversant sa peau.
« … m’as mordu la main. »
« Haaaan, ce plot twist ! » commentait alors A.J. en mâchouillant ses graines, le regard sur les deux hommes comme s’il regardait le dénouement d’un épisode d’Hercule Poirot avec sa grand-mère.

Vael fronçait les sourcils vers son fils et finit par lui tendre sa propre baguette. L’adolescent se levait alors du sol, attrapant la baguette et s’éloignant un peu, trouvant une place sur un vieux fauteuil dont le siège s’effondrait sous son poids en soulevant un petit nuage de poussière. Il a faillit passé au travers s’il n’avait pas eu ce corps de lâche. Le professeur ouvrait alors ses mains désarmées devant lui et attendit, la tête baissée. Regarder les animaux dans les yeux, en dehors de sa propre difficulté à le faire sans que ce soit un effort, ils n’aimaient pas ça. C’était souvent signe de défi et d’affrontement. Il attendait seulement que l'homme fasse au moins un pas vers lui pour lui donner la permission d'approcher. Petit à petit. Vael savait y faire avec les animaux mais en général, son don s'activait instinctivement mais là... Il ne pouvait passé outre l'idée qu'il faisait face à un homme et ne serai donc pas aidé par cette faculté. Il n'avait même pas conscience qu'il avait un don, il ne pouvait donc même pas l'activer en se concentrant. Il n'en avait pas toujours besoin après.  



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