La maison hantée
@Aaron Blackwell @Kael Crowley @Ryland Beresford @Émile McRaven @Jun-Ho Kim

Vous passez la porte de l’armoire magique. D’abord des vieux manteaux couverts de poussière vous donne l’envie d’éternuer, puis des cintres viennent frôler votre visage, et au bout d’un tunnel noir, une porte s’ouvre en grinçant sur ses gongs. Vous passez la porte et débouchez dans une rue plongée dans la nuit. Devant vous, se dresse une grande demeure aux allures sinistres, plantée en haut d’une colline. Vous passez un immense portail en fer forgé, montez le chemin de gravier jusqu’à l’entrée de cette énorme bâtisse. Les fenêtres sont barricadées par des planches en bois, la toiture est en mauvais état et du lierre pousse sur la façade. Vous remarquez de magnifiques colonnes soutenant une structure jadis somptueuse. C’est une ancienne maison coloniale. Elle semble respirer doucement. La grande porte en bois massif s’ouvre, vous invitant à pénétrer dans les lieux. Kael, le plus téméraire du groupe, prend l’initiative d’entrer et baguette en main, vous le suivez tous sans rechigner. Une fois dans le Hall d’entrée, la lourde porte se referme derrière vous.

Un énorme lustre couvert de poussière et de toile d’araignée surplombe l’endroit. Face à vous, un grand escalier en bois sculpté monte aux étages. Le Hall d’entrée propose trois portes. Celle de gauche permet de découvrir plusieurs salons, une bibliothèque et un bureau. Celle de droite, la salle à manger, puis une grande cuisine saccagée. La porte située en face de vous, permet d’accéder à une belle véranda offrant une vue incroyable sur le domaine qui entour la maison. Les meubles sont riches et de bonne fracture. Mais on sent que les années sont passées par là et que les propriétaires ont abandonnés les lieux depuis des décennies, un peu subitement. Sur les étagères on peut encore voir des bibelots, des photos de familles en noir et blanc, des livres posés sur des guéridons, prenant la poussière. Les plantes sont sèches et mortes. Quelques feuilles mortes tapissent un parquet en chevron. Vous sentez bien que quelque chose cloche, mais vous ne savez pas quoi. L’exploration commence …

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Ryland était resté tout le long silencieux et à l’arière, laissant les autres ouvrir la marche. Encore plus le grande crétin de Gryffondor entrant le premier de toute sa grande bravoure… Allez fonce la tête la première… T'as raison, on a toujours besoin de chair à sacrifier Son expression toujours blasée et méprisante sur le visage, cet air de se demander ce qu’il foutait là avec des crétins pareils.

« Ca va McRaven ? T’as l’air un peu… fatigué ? » demandait-il d’une hypocrite politesse et c’était bien pire derrière. Il voulait juste jauger comment était les nuits du Poufsouffle depuis qu’il le harcelait (encore dans le plus grand secret). Un petit rire pincé et il n’attendit même pas sa réponse pour faire mine d’observer la demeure avant d’y entrer.

Chacun parti en exploration, à plusieurs ou seuls… Ryland avait d’abord observer les différentes possibilités de partenaires et se glissait alors, de son pas feutré à la suite d’Emile et Jun-Ho, hésitant encore entre les deux. Avec qui il allait jouer. Avec qui le pouvait-il sans niquer complètement son niveau en cours et que ça passe le plus discrètement possible.

Am, stram, gram…

Il ressentait cette force maléfique dans l’endroit sans s’en inquiéter plus que ça. Cette lourdeur dans le coeur, ces petites voix qui lui piquait l’échine et lui chuchotaient ces choses effroyables à faire, c’était tout les jours qu’il les entendait. Son pas est confiant et c’est à croire que c’est lui qui glace les lieux. Son rtctus mauvais, ses yeux de glace, il est dans son élément ici et faut dire que ile manoir lui rappelle celui de Beresford. Il laissait son doigt glissé le long d’un meuble couvert d’une si épaisse couche de poussière qu’il était difficile d’en deviner la couleur. Il se frottait alors le pouce et l’index pour se débarrasser du dépôt de poussière au bout du doigt.

...pic et pic et colé...

Jun-Ho tournait, Ryland hésita encore une seconde, son regard suivant le chemin d’Emile disparaissant alors dans une autre pièce et il s’engouffrait dans la bibliothèque avec l’autre vert, fermant la porte derrière lui.

...gram.

« Oh bon choix… » commentait-il en constatant la nature de la pièce, une légère lueur étincelante dans son regard, ravi d’être ainsi entouré de livre.
« Je… » il s’arrêtait pour tendre l'oreille en direction de la porte, s’assurant qu’il n’y aurait pas de témoin.
« Je l’ai encore jamais fait avec un gars dans une bibliothèque… » dit-il avec un sourire taquin et plein de sous entendu, s’étirant plus mauvais alors qu’il venait de tirer un livre des étagères pour ile feuilleter rapidement et le remettre.

Il longeait alors la bibliothèque s’attardant bien plus sur les titres des ouvrages, voir s’il ne trouverait pas un livre intéressant ou utile, incongru même. Quelque chose qui n’aurait rien à faire là, mal rangé, inapproprié, étrange… Tout était bon et il était familier aux ouvrages, d’où le fait qu’il y porte son intérêt. Et tout en lorgnant les tranches des livres, il se rapprochait de Jun-Ho, s’arrêtant alors juste derrière, faisant une pause dans ses recherches pour laisser son souffle chaud s’écraser dans sa nuque.
« Tu trouve quelque chose d'utile… » vint-il lui demander, se penchant alors bien devant lui, le bousculant même pour attraper un livre dans l’étagère juste à côté d’eux. Vraiment histoire de l’emmerder et de forcer la proximité.

Groupe 1 - La Maison hantée.
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Une maison hantée, c'est assez ordinaire comme idée mais ça change quand même des différents lieux que j'ai pu visiter grâce au cours du Professeur Riopse. Je pense, qu'elle est largement au dessus du lot des Professeurs, que ce soit pour sa pédagogie ou sa mise en pratique. J'adore tellement les cours de Défense contre les forces du mal, à savoir qu'on allait utiliser de nouveau les armoires de simulation. Ce n'est pas au goût de tout le monde mais étant quelqu'un qui aime partir à l'aventure et qui n'a peur de rien, ce cours me stimule beaucoup.

On se retrouve donc dans un endroit glauque, sinistre, qui ne semble plus être attaché au monde des vivants. Cela aurait pu me dérouter quelque peu si je n'avais pas déjà connu de tels endroits durant ma jeunesse. A se cacher des autorités, à force de fuguer, ou de simplement trouver un endroit où dormir sans se soucier du froid glacial ou de la pluie. Alors oui, j'ai connu des lieux bien tristes et sinistres comme ceux là avec quand même beaucoup moins de présence ... maléfique.

Je tournais un peu autour de la salle où on était censé tous être, pour finalement voir disparaître Jun-Ho et Ryland, je soupire déjà, entendant également Aaron sur ce sujet. " Y en a pas un pour rattraper l'autre, vraiment ces serpentard, ils sont pas censé être Malins ? " , dis-je en sentant d'un seul coup une présence horrible, malfaisante, oppressante qui me donna un frisson dans le dos. Je me tourne alors vers Aaron et Emile, pour leur sourire, gardant contenance mais sortant tout de même ma baguette pour la tenir dans ma main. " Oui, ne lâches pas Aaron, il y a quelque chose ici qui ... nous observe. " , j'aurai presque eu envie de dire de ne pas trop le coller non plus mais je ne dois rien montrer, puis ce n'est pas le moment non plus.

Cela m'embête tout de même de laisser les deux autres seuls face à ce grand risque que représente le démon qu'on doit combattre. Il a l'air très puissant. Je m'approchais de la porte où on disparut les deux vert, pour m'accroupir afin d'observer la serrure, je tente alors un Alohomora au cas où mais rien. Je n'arrive pas non plus à voir à travers le trou de la serrure, observant que le néant à travers le trou. " Hmmmm ..." , ça annonce rien de bon évidemment.

Je me relève alors pour me tourner à nouveau vers Aaron et Emile, " Tu as raison, il faut bouger, je le sens pas cet endroit. Laissons au cas où un signe de notre passage s'ils reviennent au point de départ. " , j'utilisais alors ma magie pour indiquer au sol une flèche avec nos prénoms vers l'endroit dans lequel nous allons nous rendre. " Bien allons s'y, restons groupé, évitons de toucher à tout, ça peut être remplis de piège par ici. " , j'active alors un Lumos pour me diriger vers la pièce qu'indiquait Aaron, lui lançant un petit sourire au passage avant de poser mes yeux sur Emile, " Garde ta baguette en main, privilégie les sorts de protection si tu ne te sens pas capable d'agir, Aaron et moi, on gère le reste. Et soit attentif aux objets dans la salle, on doit en trouver pour vaincre le démon ... T'as retenu la liste Aaron ? " , lui demandais-je, sachant qu'il a une meilleure mémoire que la mienne pour ça.

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« Hm, oui. Je pensais que tu me permettrais de boucher un peu les trous… Vu comme tu butines, je pensais que c’était ton truc. » lui répliquait-il avec un sourire mauvais et joueur. Il n’avait pas aimé l’allusion au préfet. Il s’éloignait alors un sourire carnassier et suffisant continuant de lorgner les livres avant d’en sortir quelques uns de la bibliothèque. Il étudiait les couvertures, les ouvrait doucement alerte d’une mauvaise surprise, puis les rangeait sans intérêt. Puis c’était comme si l’ouvrage l’avait attiré, comme s’il l’avait appelé. Son regard était ailleurs mais ses longs doigts s’étaient posé d’instinct sur la trnche d’un livre dont le cuir de la couverture était écaillé, la reliure tombaient en ruine, déchiré entre la tranche et la qu’altière de couverture, les pages jaunis et gondolée. Ces chuchotements incessants sifflant et lui donnait l’impression de le traverser de part en part se turent brusquement alors qu’il avait le livre en main et l’ouvrait.

Il marquait une pause. Le frisson fiévreux qui le parcourait comme pour une grippe et cette nausée qui lui remontait le long de la gorge. Et une porte s’ouvrit brusquement, la surprise le faisant légèrement sursauté, attirant son attention. Il fronçait les sourcils, tentant de se concentrer. Il feuilletait le livre.

« J’ai quelque chose je pense… » avait-il marmonné, le regard qui balayait les pages à une vitesse, cherchant les mots clés, passant les textes en diagonale. Cela se confirmait. Il ne cessait de se retourner comme s’il sentait une présence dans son dos, puis une oeillade à Jun-Ho, comme méfiant. Ses doigts se cramponnait à l’ouvrage, le coeur battant la chamade, cette envie de lâcher son repas au bord des lèvres. Cette impression de …

Il remarquait alors la page déchirée et fouillait rapidement sur l’étagère où il l’avait pris, puis tout autour au cas où elle aurait glissée, remise entre deux livres. Un accio… Rien. Il n’avait pas trouvé.

« Il me manque une page, essai de la trouver au lieu d’admirer les croutes. T’es au musée ou quoi ? » le sommait-il avant de reporter son attention vers la pièce qui venait de s’ouvrir.

« Faut qu’on retrouve les autres j’pense ! » fit-il brusquement en se dirigeant vers la porte de la bibliothèque menant au couloir. Il se sentait étouffer ici. Il avait besoin de sortir et l’angoisse… Car c’était ce qui était entrain de grandir en lui. La porte était fermée. Un sort, puis un autre, rien à faire. Il avait alors secouer un peu frénétiquement la porte, la main sur la poignée et finit par souffler. Et merde ! Il ne devait pas laisser la panique l’emportée. Depuis quand… Franchement être coincé là avec Jun-Ho c’était plutôt sympa… alors quoi !? Qu'est-ce que t'as merde ?!

Il prit alors la direction de l’autre pièce ou la musique du piano mal accordé rendait le jardin d’hiver lugubre. Ryland y était aller avec précaution, passant d’abord la tête, puis son pied passait le pas de la porte. Un haut le coeur le prit violemment et il se précipitait dans la pièce pour venir vomir dans un pot de fleur tellement pousseriez qu’on n’en devinait pas la couleur d’origine. Une fois qu’il eut finit de vomir ses tripes, sa respiration était erratique, sa poitrine l’oppressait, sentant le sang pulser vivement sur ses tempes. Ses yeux ne cessaient de lorgner le moindre recoins d’ombre dans la pièce, se sentant observé, persuadé de sentir quelque chose, quelqu’un, une menace. Il était resté un moment tétanisé, le souffle encore plus rapide et court, la vue qui se trouble légèrement.

Il tentait d’envoyer un bombarda sur le piano juste pour que cette mélodies aux notes grinçantes s’arrête ! Il y avait du bruit. C’est sûr, il a entendu quelque chose il pense. Et une armoire. Sa peur le rendait complètement paranoïaque. Il avait du mal à gérer les battements de son coeur, le souffle qui avait l’air d’aucun effet. Il manquait d’air, le poids le trainant vers le sol, le bouts des doigts qui se tétanisent sur le dossier du fauteuil en osier devant lui.  Il s’accroupit légèrement, la tête vers le sol, essayant de gérer cette crise de panique. Pour quelqu’un qui insufflait la peur aux autres, il n’y avait rien de plus terrible que d’avoir peur à son tour.

Il entendit alors des pas derrière lui et il se relevait, le regard sombre, la tête basse, ses boucles châtains devant les yeux. Il avait levé sa baguette vers lui, un peu menaçant. Il avait juste eu peur que ce soit le démon. Puis ce talisman dans ses mains.

« C’est quoi ça !!? » avait-il aboyé avec une sècheresse agressive. Il se redressait alors et rongeait la distance qui les séparait, la baguette en joue, la lui collant sur la joue avant de tenter de lui arracher des mains.

« Je suis sûr que ça qui me rends mal ! Donne moi ça putain !!! M’oblige pas à l’arracher à ton cadavre ! » se fit-il encore plus agressif et brute. Il avait avancé, lui enfonçant le bout de sa baguette dans son cou, lui écrasant la trachée et le faire reculer contre le mur.
« Ça t’amuse !!! C’est quoi ! Une sale petite vengeance !!! C’est pas drôle !!! » lui hurlait-il alors, hors de lui, la peur le noyant dans ce terrible sentiment de paranoïa. Il lui attrapait alors la mâchoire, enfonçant ses doigts dans sa peau avec une telle force.
« Aide moi… » gémit-il dans un élan de desespoir, comme si un autre Ryland vivait en lui, vulnérable, et avait émergé le temps d’une seconde.

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On entrait finalement dans la pièce d'à côté, non sans prévenir le duo de Serpentard qui ont décidés de la jouer solos. Au cas où ils réussiraient à revenir sur leur pas, de leur indiquer par où nous sommes passés. Alors oui clairement, aider une personne comme Ryland, ça me dépasse aussi, mais nous sommes notés en groupe et au delà de ça, il reste tout de même un élève de Poudlard. Peut être que mon côté loyal et serviable joue contre moi mais dans le lot il a quand même Jun-Ho qui n'a rien demandé.

Bref, je m'élance donc aux côtés d'Aaron et Emile, l'un comme l'autre ne semblent pas vraiment rassurer de la situation mais plus Emile qu'Aaron, quoi que celui ci sait très bien caché cela. Le sortilège Lumos allumé, je me dirige tranquillement vers un coin de la pièce en gardant en tête la liste qu'Aaron nous a donné. " Oui, je suis d'accord, va falloir faire vraiment gaffe à ce qu'on fait. " , dis-je en passant ma lumière sur la table pour ne voir que des restes de nourritures totalement pourris , des vers et insectes se baladent sur la table, fuyant la lumière.

Et j'arrive ensuite à un coin de la salle à manger avec des meubles, où l'on pouvait voir de l'argenterie à l'intérieur et d'autres objets, je commence à ouvrir les portes de celle ci pour fouiller de manière sensible et avec retenu, ne cherchant pas à provoquer quoi que ce soit au risque de nous mettre en difficulté. J'écoute alors Aaron, et au moment même où j'allais dire que je n'ai rien sentis, un vent froid et obscur me traversa, un large frisson me prit dans l'entièreté du corps, ayant la chair de poule sur chaque parcelle de ma peau. " Ah oui, merde, je l'ai bien senti aussi ... fait chier ... peut être que ce n'est pas le Démon ... mais des esprits ou des fantômes qui rôdent dans la maison ? Est-ce pire ou pas ? Je ne sais pas. " , dis-je en fixant un coup Aaron puis Emile avant de continuer à fouiller dans mon coin, " Mais il va falloir mettre rapidement la main sur quelque chose qui peut nous avantager au combat. " , Emile semble avoir trouver quelque chose, je tourne la tête pour le regarder avant de jeter un œil à Aaron, l'air de lui dire d'aller vérifier puisqu'il en sait plus que moi sur ce que l'on doit trouver précisément.

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La panique et la peur ne lui allait pas. Encore quelques heures à trainer comme ça, difficile de savoir ce qu’il serait advenu de Jun-Ho et Ryland aurait fini cloitrer dans un coin de la pièce à s’arracher un à un les cheveux.

Or, Jun-Ho avait réussi à calmer la peur irraisonnée de Ryland en lui passant la rune autour du cou. Ses doigts se desserrèrent lentement du pull de l’autre Serpentard qui ne bougea pas, restant en grand partie froissé. Son regard cherchait un phare, se plantant dans ceux de Jun-Ho, la respiration plus calme. Il avait fermé les yeux un moment et quand il les rouvrait sur la rune, il lançait une oeillade à Jun-Ho pour le remercier.

Titubant alors jusqu’au fauteuil où il se vaudrait, soulevant poussière et manquant presque de passer au travers, il sentait la texture d’un parchemin sous son poignet. En tirant dessus, il levait un sourcils circonspect, inspectant le papier et ne portant plus du tout attention à Jun-Ho. Il dut se concentrer, complètement vanné par ce qui venait de se passer mais finit par comprendre rapidement ayant lu en diagonale la feuille. Le livre !
Dans ses deux mains, il n’avait que sa baguette et la feuille. Il cherchait autour de lui, dans le fauteuil, puis dans la pièce. Il était aux pieds de Jun-Ho. Un acccio un peu mou par la fatigue dut l’obliger et le faire en deux fois pour l'avoir dans la main.

Et il y avait ces mouvements, ces bruits en fond, ce Jun-Ho un peu statique. Ryland cherchait la page déchirée dans le manuel de sortilège et la glissait dedans, portant son attention sur l’autre Serpentard.

« Qu’est-ce qui t’prends ? » lui siffle t-il avant de se lever mollement. Le fauteuil l’avait happé dans un confort médiocre mais ses jambes tenaient mal. D’un pas lent, il le rejoignait.
« C’est le démon qui fait ça. » fit-il entre la confirmation et la question.
Jun-Ho lui fit remarquer qu’il devait se trouver sous les débris du piano, encore bien esclave de sa peur.
« Regarde… » lui montrait-il alors les pages dans le manuel, espérant que ça le ferait changer d’idée mais les angoisses qui rongeaient lentement Jun-Ho lui rendait la tâche difficile.

Ryland se rapprochait de lui, lançant un sort sur le collier de la rune, et collé dans le dos de Jun-Ho, il avait passer le collier autour de leur deux cou. Il avait besoin de l’esprit clair de Jun-Ho. Il était fini de jouer même si… Il ne va pas dire que ça l’embête d’être collé à lui comme ça. Jun-Ho lui partageait la position de la menace, juste sous ce qui restait du piano.

Sans parler, il fit comprendre à Jun-Ho qu’il tracerait le pentacle au sol mais en plein action il fut désarmé de sa baguette, faisant foiré son tracé assuré et précis.

« Va te faire foutre ! » aboyait-il au démon, en plein dans l’oreille de Jun-Ho au vu de leur position, un regard noir vers sa baguette à quelques mètres. Il hésitait un moment, regardant le collier, puis Jun-Ho, puis sa baguette. Sa peur le rendait dangereux, Jun-Ho avait tendance à le tétaniser. Il ne pouvait clairement pas rester sans baguette et se reposer entièrement sur Jun-Ho, trop de fierté. Puis il ferait peut-être diversion. Il sortait alors du collier de rune pour aller plonger sur sa baguette.