Mi-avril 2010 : Le retour du trio infernal.

**Date d'inscription :** 30/05/2023

Pendant un temps, elle avait cru que se tourner vers les Oiseaux de proie était la meilleure des idées, de faire valoir son rôle de mini-préfète auprès de Phinéas pour qu'il l’intègre dans ses rangs, en dépit de son jeune âge. Première Serdaigle des deuxièmes années à rejoindre leur volière, n'était-ce pas une preuve de sa qualité ? Mais Phinéas ne semblait pas se rendre compte de la chance d'avoir une élève aussi brillante. Il s'évertuait à conserver ces crétins d'Edgar et de Ross plutôt que d'avoir des membres réellement utiles à sa cause. Tout cela pour une question d'âge. Pour un Serdaigle, Phinéas avait l'esprit bien étroit avait pensé Lucinda, vexée. Elle aurait pu être celle qui rendrait à ce groupe en apparente décrépitude, ses lettres de noblesse. Ainsi, mieux valait jouer de prudence, et savoir rester fière. Phinéas ne voulait pas d'elle ... soit ... elle se débrouillerait seule et lui ferait savoir son erreur.

Ainsi, elle réunissait des alliées ... Morrigan Crowley et Rowena Emrys, en plus de ses partenaires de toujours : Robin et John. Lucinda avait eu des doutes sur ses amis, sur l'utilité de les garder auprès d'elle. Ils avaient osé prendre des initiatives, jouer les pions à sa place. Et à cause de cela, la position de Lucinda aurait pu être en danger. Heureusement, elle sut rester à bonne distance de ce qu'il s'était passé. Elle avait su protéger Robin, mais pas John. Et ce dernier avait été viré. Pendant un temps, elle crut que leur tempérament et leur instabilité serait un handicap. Mais après observation, Lucinda admettait qu'elle s'était peut-être trompée. Robin et John avait fait du travail remarquable en bousculant Grant plus violemment que d'habitude. L'un en tuant sa goule, l'autre en le tabassant. Un prix avait été payé, de la part de John, bien sur, mais les résultats étaient là. Aujourd'hui, Grant se trouvait de plus en plus esseulé. Adrian se méfiait de lui, et Ikarus s'était totalement détaché du Serdaigle. John et Robin avait su planter les graines, et Lucinda avait su manipuler suffisamment les évènements pour que les plants de la zizanie ne germent. Elle continuait son travail, assidument, avec une précision chirurgicale. Le bon mot, au bon moment, avec la bonne personne, au bon endroit. Comme avec @Adrian Goldwin , il y a de ça quelques jours. John et Robin étaient différents d'elle, très différents, peut-être même trop. Mais elle devait l'admettre. Ils lui fournissaient des opportunités qu'à elle seule, elle ne pouvait obtenir.

Et aujourd'hui, John revenait à Poudlard. Depuis son renvoi temporaire, Lucinda n'avait eu que très peu de nouvelles de lui. Apparemment, il était sensé suivre une thérapie de gestion de la colère et du comportement. La belle affaire. Lucinda avait déjà tout tenté pour dresser son meilleur ami, et rien n'y avait fait. John était une bête sauvage qu'il fallait tenir avec une muselière et une laisse solide. Et il ne fallait jamais le lâcher, de peur qu'il ne s'en prenne à un innocent. Lucinda ne croyait en aucun cas que le Gryffondor reviendrait changé.

Robin était à ses côtés, sur le pont de pierre qui séparait le château des vallées entourant Poudlard, et permettait de rejoindre l'une des entrées. John arriverait de là, car c'était par ici que la salle commune des Gryffondors se rejoignaient le plus rapidement. Le Serpentard aurait préféré attendre dans la grande salle. Même si c'était avril, il faisait encore frais, et le garçon était fort sensible aux températures. Mais Lucinda se moquait bien de ses plaintes muettes, bien qu'elle les connaissait.
Nulle question de la voir accueillir John avec amitié devant leurs camarades. Elle était mini-préfète, et elle ne devait en aucun cas faire croire qu'elle validait le comportement passé de John. Du moins, pas officiellement. Si bientôt, quelqu'un l'interrogeait sur ses liens avec le Gryffondor, Lucinda prétendrait le tenir à l’œil, chercher à lui inculquer pour de bon les règles de l'école.

"Le voilà."

Fit-elle sèchement à Robin, car elle lui parlait toujours ainsi. Le Serpentard frissonna. A cause du froid, pour sur, mais aussi parce qu'il ignorait s'il était soulagé, ou effrayé de revoir John. Leur relation était particulière. Il ignorait si le Gryffondor était amis, ou s'il n'était que son larbin et sa tête de turc. Parfois, ils blaguaient ensemble avec méchanceté sur leurs cibles communes. Mais cela arrivait que John le brutalise quelque peu, ne soit méchant ou rabaissant envers lui, qui n'était qu'un gringalet timide.
Mais depuis que John était parti, il semblait leur manquer, à lui tout comme à Lucinda. Elle ne savait pas comment se comporter avec le Serpentard, comme s'il instaurait en elle un malaise constant et inavoué. Si bien que la Serdaigle était toujours froide envers lui. Elle le gardait à ses côtés, bien sur, mais paraissait plus le tolérer qu'autre chose. John, lui, avec tous ses défauts, ne lui avait jamais remis en doute son appartenance à leur groupe. Robin regarda l'extrémité du pont en pierre où se dessinait apparence de leur ami John.

By Grant.

☽☽ peu importe comment mais communiquer un peu de / l'irrésistible immortel invincible inconditionnel intégralement réel pluri-émotionnel multispirituel tout-fidèle éternel amour que j'ai pour toi.

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John McDean
FEAT : Graham Verchere

Nom Prénom:

John McDean

âge :

14 ans

Maison:

Gryffondor

informations pertinentes sur le personnage :

John a été renvoyé de Poudlard en Février suite à l'agression faite sur Grant. Il a suivi un psychologue et un programme comportemental. Les professionnels ont jugés qu'il pouvait retourner à Poudlard, mais il sait qu'il devra faire profil bas pendant un moment s'il ne veut pas subir un renvoi définitif.

liens avec les personnages présents:

Ami de Lucinda Hamilton

Joué par:

Nikko

Ses affaires étaient préparées depuis un moment déjà. Assis sur le bord de son lit, John observait sa chambre avec une pointe de nostalgie et un grand soulagement. Il avait hâte de retourner à Poudlard, quitter cet enfer si oppressant. Depuis son renvoi, la vie était rude avec lui. Bien plus qu’avant. Sa baguette roulait entre ses doigts, les ongles rongés par un mélange de colère, de frustration et d’anxiété chronique. John avait peur de son père. En se levant, il se dirigea vers le miroir étroit de sa chambre, brisé par endroit après s’être mis en colère contre l’agressivité de son père. John le haïssait. Alcoolique, chômeur, violent, machiste, il cumulait les mandats.

Le Gryffondor s’observa un instant dans le miroir brisé et releva son t-shirt dévoilant un corps d’adolescent robuste. John aurait pu être beau. Il avait la stature et la musculature forte d’un athlète à qui tout réussi. Jamais il n’avait éprouvé la moindre difficulté dans les matières sportives. Déjà petit, c’était un gaillard solide. Grand, fort, le regard sévère, il faisait peur aux autres. Mais c’était une carapace qu’il s’était construit pour survivre dans ce monde brutal. Survivre à son père surtout. Il accusait souvent John pour un rien. N’acceptant pas que sa femme l’ait quitté, lâchement abandonné avec ce môme compliqué au comportement turbulent et au caractère de chien. Parfois, John se demandait pourquoi il était comme ça. Il observait les bleus sur son corps. Les traces des coups donnés par son père quand il avait trop picolé.

John ne pleurait jamais. Depuis petit, il avait toujours entendu son père lui dire « pleure pas, t’es un homme », tout en lui flanquant une tape derrière la tête. Sa mère s’était barrée avant qu’il ne débarque à Poudlard. Elle en avait plus qu’assez de cet homme brutal qui violentait sa famille pour un rien. Et John qui n’était pas facile non plus, elle n’en voulait plus dans sa vie. Comment une mère pouvait-elle faire ça ? Abandonner son enfant à un homme horrible ? John s’était sentit abandonné par ceux qui étaient censé l’aider et l’aimer. Il se sentait seul au monde et incompris. Puis cette capacité à lire dans l’esprit des gens le rendait marteau. Il ne supportait plus tout ce bruit inutile qui venait parasiter ses pensées. Alors c’était plus simple de se laisser guider par la colère et l’envie de tabasser. Après tout, c’était ce qu’on lui avait enseigné depuis tout petit : frapper était un moyen de décompresser et d’évacuer sa frustration.

« T’es prêt bonhomme ? »

Son père venait d’ouvrir la porte de sa chambre. John rabaissa aussitôt son t-shirt et considéra son père d’un air de défi. Il hocha la tête. Quand il n’avait pas bu, Christopher pouvait se montrer sympa. Pas aimant, sympa. Il avait la gueule en vrac, la barbe de trois jours et avait mis une chemise pour faire bien. Un sourire maladroit se dessina sur ses lèvres gercées.

« Bien. Descends ta valise, je t’amène à Poudlard. Magne toi ! »

John attendit que son père referme la porte derrière lui et lâcha un lourd soupire. Après cet incident au château, il avait du suivre une psychologue et un professionnel du comportement. Son père l’avait frappé plusieurs fois, John osant à peine se défendre. Il avait vécu un enfer, car Christopher était imprévisible. Parfois il parlait d’une voix douce et aimante, et parfois habité par l’alcool, il crachait toute sa haine et sa colère sur son fils unique, comme s’il s’agissait d’un vulgaire sac de frappe. John n’avait qu’une seule idée en tête ; grandir et se casser loin d’ici.

Il attrapa sa grosse valise, son sac à dos et enroula sa grosse écharpe rouge et or autour du cou. Il descendit et embarqua dans la voiture de son père. Elle fit un drôle de bruit au démarrage, crachant un épais nuage de fumée noire sur les passants. Ils traversèrent Londres et remontèrent vers l’Ecosse, sans échanger le moindre mot. John observait le paysage défiler sous ses yeux, puis s’endormit. Après de longues heures de route, ils arrivèrent dans un petit village où la voiture les abandonna, le moteur fumant.

« Satanée bagnole ! » maugréa son père en donnant un coup de pied dans la carcasse métallique. « Il me faut un truc à boire. »

John déglutit péniblement. Si son père picolait maintenant, jamais il ne retournerait à Poudlard. Le jeune Gryffondor sentait qu’il était proche de l’école, mais aucun panneau, aucune route, n’indiquait la direction du château. Soudain, John entendu le mot « Moldus » de la bouche d’une vieille dame qui discutait avec un homme d’une vingtaine d’années. Il s’approcha d’eux.

« S'il vous plait ... »

Portant son écharpe aux couleurs de Gryffondor, les deux sorciers toisèrent l’adolescent d’un air bienveillant.

« La voiture de mon père est tombée en panne et … je vous ai entendu parler de Moldus … vous … »
« Nous sommes sorciers oui. Et toi, tu es élève à Poudlard, n’est-ce pas ? »
« Oui. Est-ce que le château est loin d’ici ? »

Le jeune homme d’une vingtaine d’année lui sourit.

« Je suis étudiant à l’Université. Je peux t’y accompagner si tu veux. Tu as déjà transplané ? »

John fit non de la tête. Il jeta un coup d’œil par dessus son épaule. Son père avait encore disparu. Peut-être dans un bar du petit village … Il n’attendit pas son retour, sortit sa valise du coffre de la voiture et retrouva le jeune homme. En quelques secondes seulement, ils se volatilisèrent dans un PLOP sonore. John réapparut devant les grilles du château, l’estomac en vrac et la tête prise dans un étau. Il vomit ses tripes au pied d’un arbre.

« C’est toujours comme ça la première fois. Et encore, tu n’as pas été désartibulé ! Bon retour au château. »

L’étudiant passa la grille et disparut en direction de l’Université. John reprit ses esprits, l’air encore nauséeux et tira sa lourde malle sur des roulettes. Il passa la grille en fer forgée et les tours du château se dressèrent devant lui. Curieusement, il se sentait calme et serein. Il avait pris le temps d’écrire à Lucinda et Robin de son arrivée et de l’heure probable. Mais avec son père aux commandes, rien n’était moins sûr. Du coup, il avait eu une bonne demi heure de retard malgré le transplanage efficace.

Lucinda et Robin l’attendaient sur le pont. C’était bizarre … cette sensation d’avoir manqué à quelqu’un, d’avoir des amis, de penser même que le château qui l’avait renvoyé, était une zone plus sûre que sa propre maison. Arrivant à leur hauteur, John leur adressa un regard dur et un air presque froid. Ils se toisèrent sans rien dire pendant de longues secondes, puis John lâcha sa malle et fonça sur Lucinda et Robin pour les serrer dans ses bras. Un peu trop fort, un peu trop brutal.

« Salut les amis ! »

Il se détacha de cette étreinte forcée, puis un sourire se creusa dans ses lèvres fendues. Il avait un bleu visible sur la joue droite, l’air encore plus dur qu’avant. Il s’était coupé les cheveux courts, presque rasés et semblait encore plus bâtit qu’avant. Il renfila bruyamment en les considérant d’un air supérieur, mais content de les retrouver, plongeant les mains dans les poches de son costume, l’air décontracté.

« Je vois que vous avez réussi à survivre sans moi pendant tout ce temps. C’était pas trop dur ? »

Il n’évoqua pas Malcolm. John était bien décidé à s’excuser … il avait compris qu’il était allé trop loin. On lui avait bien fait comprendre qu’il devait changer son attitude, arrêter de s’en prendre aux autres, s’il voulait continuer sa scolarité à Poudlard. Et John n’avait clairement pas envie de passer 3 à 4 ans avec son père comme professeur … il ne survivrait pas.

@Lucinda Hamilton

**Date d'inscription :** 30/05/2023

@Adrian Goldwin

Il était en retard, et Lucinda DE-TES-TAIT cela. Mais elle avait pris son mal en patience. C'était John, et ce n'était pas parce que c'était son ami qu'elle patientait, mais parce qu'elle n'attendait au final pas grand chose de ce grand gaillard rustre et malpoli. Si cela avait été Robin, ou Rowena, elle le leur aurait fait savoir avec fermeté. Avec Morrigan, elle lui aurait parlé sèchement, accompagnant une réplique acérée en guise de punition. Mais avec John, ce ne fut qu'un regard dur et blasé qu'elle lui adressa. Il pouvait deviner que Lucinda n'avait changé en rien, et peut-être cela était rassurant. A croire que c'était un jeu entre eux, que John la déçoive et qu'elle ait finit par accepter avec lassitude. Robin, lui, eut un sourire. Il était généralement le plus démonstratif des trois. Mais aujourd'hui, John semblait vouloir entrer en compétition avec lui à ce niveau. Il arrivait avec l'envie de les embrasser, les appelant même ses "amis", tout haut.

Lucinda eut un sourire, mais pas de ceux d'une amie touchée par ce que venait de dire John. Elle crut qu'il blaguait, que c'était avec sarcasme qu'il disait ce mot, comme quand ils se moquaient allégrement de tous leurs camarades qui tartinaient leur rapport de ces appellations pleines de camaraderie et de sentiments. Aux yeux de Lucinda, l'amitié n'avait pas à être prononcée. Elle se vivait.

Mais John les enlaça tous les deux, de ses grands bras trop grand pour son âge. Lucinda l'admit, il venait de la prendre par surprise. Elle qui dé-tes-tait le contact humain, du moins celui qui se voulait démonstratif, elle était servie. John put sentit qu'elle le repoussait doucement. Il la mettait mal à l'aise. Depuis quand cette brute de John faisait des câlins ? Lucinda eut un échange bref de regard avec Robin. Il avait le même qu'elle, il était un peu perdu par le comportement de John. Il y a deux mois, il aurait hurlé et insulté méchamment quiconque opérait le même geste d'affection. Aujourd'hui, c'était lui qui jouait le sensible.

Heureusement, sa manière de parler se voulait plus naturel. Il les prenait de haut, de sa voix toujours défiante et assurée. Robin conserva son sourire, Lucinda le regardait de son air fermé. Mais John la connaissait. Lucinda ne souriait que pour se moquer ou quand elle était satisfaite de sa réussite. Elle avait l'art d'être glaciale, et ce même avec ses proches. Cela pouvait être rassurant, elle n'avait pas changé d'un iota. Puis un trait se dessina sur son visage, et elle le taquina :

"Car tu te crois irremplaçable ? Tout se passe à merveille pour Robin et moi."

Elle garda son sourire et le défia du regard, attendant sa réaction. Lucinda et John se battaient constamment en duels verbaux, cherchant à trouver le mot qui atteindrait l'autre et le blesserait. L'un comme l'autre était un parfait partenaire d'entrainement à la vanne gratuite.

"Tu as raté le meilleur des moments ... Malcolm et Crowley se hurlant dessus dans la grande salle. Un délice ..."

Elle n'avait pas été là mais faisait comme si elle y avait assisté. Lucinda avait reconstitué la scène dans son esprit, via les témoignages. Elle se délectait de ce que son imagination lui proposait.

"A part ça ... vous avez perdu contre les Serpentards au Quidditch ... Le niveau des cours est toujours aussi bas ... "

Elle énumérait ce à quoi elle pensait. Elle n'évoqua pas la relation Grant/Morrigan, car elle détestait l'idée que la Crowley puisse sortir avec le boiteux. De plus, John l'apprendrait bien assez tôt.

"On a des braconniers qui rodent un peu partout autour de Poudlard et on est obligé de faire des tâches ménagères pour s'occuper de leurs bêbêtes."

Lucinda ne comprenait pas pourquoi Poudlard n'embauchait pas du personnel pour s'occuper des créatures magiques à l'abri au sein du château. Les élèves n'avaient pas que ça à faire que de s'occuper des soucis extérieurs à leur éducation. Encore une fois, elle était déçue de son école et de sa manière de gérer les crises. Elle se tut alors une seconde, comptant chaque point sur les doigts de sa main, et en rajouta un, qu'elle prononça avec un petit ton insidieux et un petit sourire amusé :

"Ooooh ... et Goldwin est transi fou amoureux de Rowena ..."

Elle regarda John dans les yeux. Lucinda savait que son ami n'était pas indifférent à la petite Poufsouffle de leur année. Comment réagirait-il en sachant que ce bénet d'Adrian cherchait à le prendre de vitesse ?

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John McDean
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John a été renvoyé de Poudlard en Février suite à l'agression faite sur Grant. Il a suivi un psychologue et un programme comportemental. Les professionnels ont jugés qu'il pouvait retourner à Poudlard, mais il sait qu'il devra faire profil bas pendant un moment s'il ne veut pas subir un renvoi définitif.

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Tsss ... Lucinda n'avait pas changé. John la considéra d'un air narquois, sourire pincé et en coin. Il était content de la retrouver, elle et sa froideur. Ce "câlin" n'avait rien de naturel. Mais les psychologues l'avaient poussé à se montrer plus tactile, plus démonstratif, ce qui permettrait peut-être de calmer son tempérament de feu et colérique. Visiblement ce fut un échec. Même John n'y avait pas cru. Il avait fait ça de manière mécanique, serrant trop fort, un peu brusque, juste pour montrer qu'ici, c'était lui le costaud de la bande.

Il haussa ses épaules d'un air las, les mains dans les poches, observant les tours qui se découpaient dans le ciel, juste derrière Lucinda.

- Bah, tant mieux pour vous.

Il arqua un sourcil circonspect en entendant les nouvelles. Malcolm et Crowley qui se hurlent dessus ? Mince, il a raté du lourd. Mais bizarrement, tout ce qui concernait Malcolm ne le touchait plus. Il préférait même ne plus en parler. Après l'incident, il s'était senti quand même honteux de l'avoir envoyé à Ste Mangouste. Oui, ça lui avait fait du bien de lui casser la gueule. Il ne pouvait pas le nier. John détestait Malcolm et le trouvait insipide, insupportable, faible, méprisable ... mais il n'avait jamais voulu l'envoyer à Ste Mangouste ou lui faire mal jusqu'à le voir s'écrouler sur le carrelage, couvert de sang. La vision d'horreur était encore bien encrée dans son esprit. John avait laissé la colère le submerger et il avait finalement peur, qu'elle revienne à lui tel un monstre incontrôlable.

Pour revenir à Poudlard et échapper à son tortionnaire de père, il avait tout faire pour se montrer irréprochable face aux professionnels de santé. Il ne ferait pas un pet de travers. Il avait juré en crachant par terre, sous le regard interloqué des soignants. John manquait vraiment d'éducation ...

- Ah ... j'ai loupé du lourd faut croire.

Dit-il d'un air faussement détaché. Il en avait rien à carrer des matchs de Quidditch, car on lui avait refusé la place de batteur, le jugeant trop "petit".

- Des braconniers ? Ils ont pas du personnel pour s'occuper des animaux ? Qu'ils comptent pas sur moi pour ça.

Il prit un air dégoûté. Robin hocha vigoureusement de la tête. Il n'osait pas trop parler lorsque Lucinda énumérait tout ce qui s'était passé. Il était simplement content de revoir John, comme s'il s'agissait du grand protecteur de la bande.

- Tu oublies qu'on a appris à analyser une cellule fongique en cours de Botanique ! dit-il sur un ton presque trop enjoué en levant son indexe en l'air.
- Ca à l'air passionnant ta vie Robin, répondit John d'un air blasé.

Quand Lucinda reprit la parole pour annoncer qu'Adrian était amoureux de Rowena, le visage de John se ferma aussitôt. Ses yeux devinrent noir et tous les traits de son visage se crispèrent tel un pitbull prêt à attaquer. Il serra les poings pour tenter de calmer la colère qui montait en lui. Il ne pouvait pas exploser avant même d'avoir posé ses pieds dans le Hall de l'école.

- Bon ! On reste planté là, ou un bouge ? Occupe toi de ma valise toi.

Il donna l'ordre à Robin d'un simple mouvement de tête. L'apprentit botaniste se précipita comme un petit sbire et tira la grosse malle de toute ses forces.

- C'est lourd !

John fit comme s'il n'entendait rien et commença à traverser le pont menant au château. Lucinda marchait à côté de lui, les cheveux au vent. Il inspira profondément et la considéra avec un peu plus de soulagement.

- T'as prévu quoi cette fois ? J'veux dire ... c'est quoi tes plans ? T'as toujours des plans en tête ... Tes oiseaux de pacotilles, tu vas les r'joindre et nous laisser en plan, moi et Robin ?

@Lucinda Hamilton

**Date d'inscription :** 30/05/2023

@Adrian Goldwin

Déception.
Qu'est-ce que c'était que cette réponse évasive ? Lucinda lui envoyait une pique claire et nette, et John faisait mine que ça ne l'atteignait pas. Normalement, il aurait vociféré et menacé, comme le chien agressif qu'il était. Depuis quand John évitait-il ? Les amis, le câlin, et maintenant ça ? Quelque chose ne tournait pas rond. Ce n'était pas clair, ni net, c'était comme un petit point gênant qui venait de naitre dans l'esprit de Lucinda. Un petit point qu'elle refusait encore de voir.

Il semblait distant, mais petit à petit, Lucinda le retrouvait. Son refus d'aider à s'occuper des animaux magiques était un écho de celui qu'elle connaissait. Elle eut un nouveau sourire et le rassura, à sa façon :

"T'en fais pas, vu tes antécédents, ils vont pas vouloir que tu t'occupes d'eux. Ils auraient peur que tu étrangles leurs petits protégés chéris."

Définition : Il aurait trop brûtasse pour pouvoir être attentionné avec des animaux. Mais quelque part, cela devrait rassurer son ami. Lucinda le toisa, pour évaluer sa réaction. Mais ce fut Robin qui, à sa façon, parvint à rassurer Lucinda. La manière dont John l'envoya bouler fit grandement sourire la Serdaigle qui avait levé les yeux au ciel. Mais en entendant la réponse de John, elle aurait presque eu envie d'embrasser Robin pour avoir réussi à réveiller son ami. Bien sur, jamais elle ne poserait ses lèvres sur la joue de ce petit être dégoûtant et malingre qu'était le Serpentard.

Puis, elle sut qu'elle avait touché un point sensible. Rowena, le grand point faible de John, comme était Adrian pour elle. Il en pinçait pour la Poufsouffle, et l'idée qu'Adrian ne s'en approche devait être une véritable humiliation pour ce Gryffondor si fier. Lucinda serait presque tentée de le titiller d'avantage à ce sujet et le laisser aller. Mais elle ne le ferait pas. Loin d'elle le vœu qu'Adrian finisse comme Malcolm.

Ils se mirent à marcher, devançant de plus en plus Robin qui luttait avec la valise de John. Comment pouvait-il la porter si aisément se demanda le Serpentard qui était déjà à la traîne. John l'interrogeait, et il avait raison. Lucinda avait toujours des plans en tête. Il la titilla sur les oiseaux de proie, révélant qu'il n'était pas dupe au final. Il savait qu'elle cherchait à se détacher d'eux depuis janvier. C'en était presque étonnant qu'elle l'ait attendu aujourd'hui, à l'entrée.

"Les oiseaux de proie. Ce serait tentant, oui ... d'être en compagnie de sorciers ayant une bonne éducation."

Elle corrigea, et tacla John. A nouveau, il l'avait cherché, et elle se défendait. A lui de renvoyer la balle. Lucinda se rendait compte combien ce bougre lui avait manqué au final. Puis elle reprit son sérieux :

"Et je prends mes distances avec eux ... ces oiseaux-là ... ce n'est que de l'esbrouffe, des faux-semblants. Non. Moi, qui je veux à mes côtés, ce sont des sorciers qui n'ont pas peur des actes, de se salir un peu les mains, et non pas froid aux yeux."

Elle dévisagea John avec un sourire légèrement esquissé, sincère pour une fois. Lucinda n'avait pas approuvé ce qu'il avait fait, mais au final, les résultats étaient là. Le sacrifice du Gryffondor avait permis au groupe de Malcolm de s'effondrer peu à peu. John était parvenu à l'atteindre, et maintenant, Grant n'était plus le roc qu'il avait pu être pendant si longtemps. Il suffisait de voir ses réactions après sa dispute avec Ikarus, ou pendant le cours de DFCM. Au final, Lucinda était reconnaissante envers John pour avoir refait la tête au carré du Serdaigle. Mais il ne devait pas recommencer. Car cette fois, ce serait le renvoi définitif.

"Pour le moment, je reste vigilante, j'observe. Rowena et Morrigan me mangent dans la main, et bientôt, ce sera au tour de Crowley ... il a du ... potentiel. Mais ça prendra du temps."

Lucinda se mettait un peu le doigt dans l'oeil en disant que Morrigan était soumise. Mais en le clamant, cela l'aidait à vouloir imposer cette réalité et se donner confiance en elle. Quand à Ikarus, Lucinda voulait que John sache ce qu'elle attendait de lui, sur le long terme. Ikarus avait le cran et la qualité pour être dans son groupe. Le fait qu'il ait repoussé Grant en était une preuve d'autant plus formelle.

"Je compte surveiller Malcolm aussi ... il me cache quelque chose à propos d'Adrian, et je déteste ça. Je saurais ce qu'il se passe ... attends une seconde."

Elle se retourna et sortit sa baguette d'un geste, formulant un sort : "Reducio !" qui réduit fortement la taille de la valise de John, faisant trébucher Robin qui ne s'était pas attendu à cela. Lucinda lui parla d'un ton fort et clairement excédé :

"Est-ce que tu vas être longtemps à la traîne comme ça Robin ? Je suis en train de parler de mes plans et tu sais que j'ai HO-RREUR de me répéter !"

Elle se retourna vers John, le visage encore agacé.

"Où en étais-je ... AH OUI ! Je suis impatiente de voir la tête de Malcolm quand il va te voir apparaitre dans les couloirs. Je parie qu'il va se faire pipi dessus."

Son visage arbora un grand sourire. L'idée que Grant souffre lui plaisait toujours autant.

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John McDean
FEAT : Graham Verchere

Nom Prénom:

John McDean

âge :

14 ans

Maison:

Gryffondor

informations pertinentes sur le personnage :

John a été renvoyé de Poudlard en Février suite à l'agression faite sur Grant. Il a suivi un psychologue et un programme comportemental. Les professionnels ont jugés qu'il pouvait retourner à Poudlard, mais il sait qu'il devra faire profil bas pendant un moment s'il ne veut pas subir un renvoi définitif.

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Ami de Lucinda Hamilton

Joué par:

Nikko

- Tsss ...

Un sourire torve se dessina sur les lèvres du Gryffondor. Il haussa ses épaules, les mains toujours fourrées dans les poches de son pantalons. Les profs avaient donc si peur de lui ? Il n'était non plus un tueur en série, fallait pas exagérer. Il avait juste cassé la gueule de Malcolm, parce qu'il ne pouvait pas voir en peinture sa sale gueule d'handicapé. John détestait Malcolm, tout comme Lucinda. Peut-être même plus. Car Grant représentait tout ce que John détestait. L'intello un peu bizarre, qui marche d'une drôle de façon, qui vient d'une famille de Moldu et qui a toujours des remarques à faire de manière insupportable. Et puis même, ils avaient décidé d'en faire leur tête de turc, alors pourquoi les choses changeraient ?

Pourtant, pendant son renvoi, les pyschomages avaient été bien clairs. John n'avait plus le droit à l'erreur. Il devait apprendre à respecter l'autre, canaliser son énergie et ne plus frapper quiconque dans cette école. John préférait revenir à Poudlard et faire des efforts, plutôt que repasser ses derniers mois avec son père. Il ne supportait pas l'idée de devoir faire ses valises et retourner chez lui.

A la remarque de Lucinda, John fripa son nez d'un air dégoûté. Il ne pigeait pas ces Serdaigles, toujours trop propres sur eux. Toujours hautains. Toujours des têtes à claques.

- Mouais ...

Il rendit le sourire de Lucinda. Que prévoyait-elle comme plan diabolique ? Il était prêt à la suivre. Mais maintenant, il s'était mis des limites. Fallait-il qu'il le lui dise ? Peut-être ... il ne voulait pas qu'elle soit déçue dès la mise en place de son plan.

- Crowley ? Le microbe ? Tu veux qu'il rejoigne notre équipe ? Tssaaa ... t'as changé Lulu ...

Presque de la déception dans son attitude. John ne pouvait pas blairer Ikarus. Il aimait trop lui faire peur. Se planquer derrière un poteau et sortir ses gros muscles en lui faisant un gros "BOUH", le voir trembler comme une feuille, tomber en arrière avec son sac à dos parachute et ricaner comme un troll. Il n'avait pas du tout envie que cela cesse ... alors savoir que Lucinda voulait le ramener dans ses rangs, ça le gavait un peu. Ils étaient bien à trois non ? Que voulait-elle faire au juste ? Monter une armée ?

John se retourna lorsque Lucinda haussa le ton sur Robin qui trainait derrière eux. Elle lança un sortilège de réduction sur la malle de John et Robin faillit se casser la figure en avant. Il rejoignit ses amis, les joues rouges d'embarras. John ricana.

- Dé ... désolé Lucinda. Vous .. vous parliez de quoi ?

Lucinda reprit, agacée, mais un large sourire malveillant fendit son visage en deux lorsqu'elle évoqua la peur que Grant pourrait ressentir à l'idée de croiser John dans les couloirs.

- Cette raclure n'est pas prête, crois-moi.

L'idée enchantait tout autant John. En vrai, voir Grant livide de peur lui faisait terriblement plaisir. Il ne pouvait pas le nier. C'était un sentiment jouissif, de se sentir tout puissant, fort et dominer l'autre ... ça avait une saveur peu commune. Dès qu'ils arrivèrent devant la grande porte donnant sur le Hall d'entrée, John s'arrêta. Il sortit les mains de ses poches et toisa ses deux amis.

- Bon ... avant de rentrer dans le château je dois vous dire un truc.

Il planta son regard dans celui de Lucinda. Il s'adressait plus à elle que Robin, comme toujours. Il était dur et n'avait pas peur d'elle. Il n'avait clairement pas peur de sa réaction. Parce que c'était sa peau avant tout qu'il voulait sauver, même si cela devait coûter son amitié.

- Quand j'étais chez moi, j'ai du suivre une sorte de thérapie avec des professionnels de la santé et du comportement. J'ai signé un papier sur l'honneur qui dit que je ne dois plus frapper aucun élève. Ni montrer la moindre violence. Je dois aussi rester éloigné de Malcolm. Alors je ne l'approcherai plus.

Il dévisagea Lucinda, sentant qu'elle n'aimait pas cette nouvelle.

- Ecoute Lulu, je sais que t'as des plans. Que ça te ferait plaisir de voir Grant quitter cette école, mais moi j'compte pas retourner vivre avec mon père. C'était les pires mois de ma vie. C'est ma gueule avant tout.

Robin ne pipait mot. Il se contenta de regarder Lucinda, puis John, puis Lucinda, présentant le pire.

- Bon ... du coup, t'as un truc à dire ?

Demanda-t-il un peu agacé par le silence, en jouant des épaules tel un petit caïd.

@Lucinda Hamilton

**Date d'inscription :** 30/05/2023

@Adrian Goldwin

John semblait amusé que Lucinda réfère à Ikarus. Il en blagua sans hésiter, peut-être plus par jalousie que réelle incompréhension. Elle le regarda d'un oeil supérieur et avec un sourire amical et complice, lui lança :

"Peut-être parce qu'il n'y a pas que les gros muscles qui comptent dans un groupe. Il est bien d'avoir un tant soit peu des partenaires avec de la matière grise ... un cerveau, tu vois ? Ikarus est le candidat parfait ... ou le sera un jour, j'en suis certaine."

C'était comme le bon vin. Il fallait parfois laisser la bouteille de côté un moment avant de pouvoir la consommer. C'était ainsi que Lucinda voyait Ikarus. Ce n'était encore qu'un bébé qui avait tout à apprendre de la vie. Il devait aller de désillusion en désillusion pour qu'il comprenne quel était son rôle dans la société, mais surtout sa place. Et de par son statut, Ikarus était destiné à avoir une place élevée, destiné à dévorer les autres. Lucinda saurait l'accueillir et le conseiller au moment venu. Quand il comprendra enfin que Malcolm, ou même Wheeler n'étaient que des rigolos de passage.

John l'arrêta, prêt à lui avouer ses nouvelles résolutions. Lucinda l'écouta attentivement, répétant le mot : "Une thérapie ?" lorsqu'il dit ça. Elle ne savait pas quoi en penser. Mais dans sa logique, John et thérapeutes n'allaient pas ensemble. C'était plus une blague qu'autre chose. Tout le monde disait que John avait besoin d'en voir un vu son tempérament. Mais personne n'y pensait sérieusement. Aux yeux de Lucinda, elle ne croyait aucunement que cela aurait le moindre effet. Mais elle continua d'écouter, ne disant mot à ce sujet. La Serdaigle le regarda sérieusement dans les yeux quand il évoqua son père, de ne plus vouloir retourner là-bas. Elle ignorait les détails, mais elle connaissait son ami. Sa voix, son ton changeaient quand il était sérieux. Et à ce sujet, il l'était.

Lucinda le regarda avec des yeux un peu abasourdis, comme si la nouvelle venait, oui, perturber ses plans. Etait-elle agacée ou juste surprise ? Difficile à dire. Elle resta là un moment, à coté d'un Robin qui, se demandait encore s'il devait être soulagé que John doive réprimer ses instincts, ou craindre pour l'avenir. John était la force brute de leur groupe, et celui qui contraignait les autres à ne pas les approcher.

"D'un coté, cela ne me servirait à rien que tu refasses de nouveau le portrait de Malcolm, ou d'un autre. Les élèves m'ont posé de nombreuses questions après la première fois. Ils croyaient que c'était mon idée. Merci pour ça."

Elle lui fit un regard un peu dur, afin qu'il comprenne que ses initiatives, bien qu'utiles, lui avaient aussi causé des problèmes. Voilà pourquoi c'était elle qu'il fallait écouter. Ce n'était qu'ainsi que les choses étaient bien faites.

"Si tu t'en prends encore à lui, ou à un autre ... ce sont les professeurs qui risquent de venir me poser ces questions."

Un John muselé était peut-être une bonne chose. Il semblait déterminé à ne plus s'en prendre à qui que ce soit. Lucinda faisait mine que ce n'était pas grave car elle avait d'autres plans. Mais elle observait son ami d'un œil inquisiteur. Une part d'elle se demandait si cela jouerait à un moment en sa défaveur ... mais aussi combien de temps John serait capable de tenir sans frapper quelqu'un ou quelque chose. Elle ne lui donnait pas trois semaines.

"Est-ce qu'ils t'ont appris au moins à manipuler ton ... don ? Avoir quelqu'un capable de lire les pensées des gens, c'est plus précieux qu'une grosse brute. Ca, je peux en trouver une autre."

Elle plaisantait, toujours avec son sourire moqueur et taquin. Mais dans sa manière de dire les choses, elle semblait amener John à comprendre qu'à ses yeux, il n'était pas là que pour les muscles. Il était son ami. Capable de brutalité ou non, il avait sa place avec elle. C'était une manière bien à elle de dire ce genre de choses. A voir si même John pouvait vraiment le comprendre. Les pensées de Lucinda même étaient si particulières, comme si elle-même ne cessait de se convaincre qu'elle s'en moquait des autres, qu'elle devait être dure avec eux, voir cruel.

Ils pénétrèrent dans le château, Lucinda restant silencieuse un instant, en pleine réflexion. Elle avait des plans, mais devait intégrer l'annonce de John. Elle se tourna vers ses amis, un petit sourire cruel sur son visage :

"Ce que j'en dis ? Rien ..."

Elle continua à sourire, de façon plus amical, détendue.

"Tu viens de revenir, prenons notre temps. Comme je te disais, les autres se débrouillent très bien sans nous. Laissons-les se chamailler entre eux et profitons du spectacle."

Les graines avaient été planté en début d'années. La bonne conversation au bon moment avec Ikarus dans les serres, compter sur l'imprévisibilité d'Adrian lorsqu'il le fallait, pousser Grant hors de ses limites avec l'aide de Robin, John mais aussi de Ross, Boyle et ce lâche d'Edgar, sans oublier quelques remarques cinglantes auprès de Morrigan. Et maintenant, les fleurs de la discorde avaient germé, instituant le chaos dans ce petit groupe qui prétendait être si soudé.

"Et ne t'en fais pas, va ... tu n'auras pas à approcher Malcolm. Juste te trouver dans la même pièce que lui, ça suffira, tu verras. Tu n'auras même pas à lui adresser la parole."

Et un grand sourire ravi se dressa d'autant plus. Elle avait hâte de voir l'évolution des semaines à venir. Elle ne ferait rien, mais elle serait là, à observer.

By Grant.
Hrp : Alors, à toi de voir, mais je pense qu'on est bon pour ici =).

☽☽ peu importe comment mais communiquer un peu de / l'irrésistible immortel invincible inconditionnel intégralement réel pluri-émotionnel multispirituel tout-fidèle éternel amour que j'ai pour toi.

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