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 Towers of gold are still too little - Istvan & Gus

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Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
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Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
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Message(# lien) Sujet: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyDim 28 Jan 2024 - 12:58

Towers of gold are still too little
23 avril - tw : // @Istvan Richter  
Les heures au Ministère s’accumulent dernièrement. Les rouages de son plan ne sont pas encore suffisamment huilés. Il faut dire que le nom de son père était désormais à double-tranchant. Certains venaient même s’excuser à Gus qu’un alcoolique s’était montré particulièrement ignoble en enfonçant son pauvre paternel innocent. D’autres l’acculaient avec des regards sombres et des aboiements qui avaient pour but de l’intimider. Oengus n’était pas vraiment froissé, il avait du mal à en vouloir aux personnes qui souhaitaient le voir déguerpir. Lui-même avait la honte qui l’étouffait, son père n’étant nul autre qu’un Mangemort. Aujourd’hui il avait rendez-vous avec Richard Beauvoir, un français au visage grêlé, un oeil manquant et une cicatrice immonde sur la lèvre inférieure : auror aigri du bureau qui avait récupéré les informations du jeune étudiant. C’était à lui qu’on envoyait les âmes qui avaient besoin d’être forgées, les âmes plus molles qui nécessitaient un renforcement, ou pour polir un caillou afin d’en faire un joyau. Il était effrayant en premier abord, ses cheveux poivre et sel étaient rasés à ras et il ne laissait que peu d’émotions s’inscrire sur son visage. Digne d’un gars qui avait malheureusement subi les deux guerres causées par Voldemort, dont l’expérience n’était plus à douter.

« Vous avez des lacunes. »

Richard avait prononcé de sa voix abimée, jaugeant le jeune garçon avec un regard voilé tout en lui offrant un café fumant comblé d’un sucre. Oengus avait fait des efforts : il avait taillé sa barbe convenablement, portrait quelque chose de décent : un costume bleu sorcier qui faisait ressortir l’éclat tendre de ses prunelles. Richard l’avait vu à l’essai dans la salle d’entraînement, mais ce n’était pas tant ses capacités magiques qui l’avait impressionné, mais les ombres qui léchaient les pieds du jeune sorcier. La pénombre appelait le Crowley à l’utiliser, en une supplication muette qu’il devrait s’efforcer de remarquer. Les sorciers qui utilisaient la magie ombrée en une spécialité à part entières étaient rares ; les ténèbres n’aimaient jamais se laisser faire.

« Je le reconnais. Mais je suis prêt à faire des efforts. » concède Gus : parce qu’il en avait énormément des lacunes. Il fumait, pas assez bon physique, pas en adéquation avec sa baguette, mais ses sorts restaient puissants malgré le spectacle affligeant qu’il donnait de lui-même.

« Mes reproches ne doivent en aucun cas vous éloigner de vos convictions. Je pense assurément, comme prouvé sur le terrain, qu’il y a quelque chose à exploiter. Néanmoins, vous avez un retard non négligeable. Je vais m’occuper spécifiquement de votre cas en suivant vos efforts… Mais je veux voir votre véritable potentiel, on est d’accord ? »

Hochant la tête, Gus savait pertinemment que tout se jouait en cet instant, le rassurant en aucun cas. Mais ce qu’allait lui dire par la suite Richard ne l’encourageait aucunement à être rassuré. Faut dire que de toute manière, il ne savait pas être rassurant, ou ne voulait simplement pas l’être. La pression avait toujours motivé ses rares étudiants.

« J’ai le nom d’un vieil ami à vous proposer, qui vous prendra sous son aile. Je lui ai envoyé une lettre pour qu’il vienne aujourd’hui vis à vis de votre dossier pour qu’il vous aide à rattraper votre retard… et d’ailleurs… il arrive d’ici peu. » il jette un coup d’oeil à sa montre sorcière « Lui seul décidera s’il souhaite vous prendre. Alors faites en sorte de réussir cet entretien. » un léger sourire très bref vient s’inscrire sur les lèvres de l’auror, si faible que Gus le perçoit à peine.

L’étudiant est vite abandonné par le français, et il ne tarde pas à boire le café pour se donner un semblant de courage. Il entendait des bribes de discussions derrière la portée : le concerné était bel et bien arrivé et discutait avec l’auror des modalités. Istvan pourrait faire ce qu’il souhaitait, le tester comme il le désirait : Richard l’avait prévenu pour les ombres et son cas particulièrement délicat qui méritait peut-être un peu d’attention. Ou pas. Istvan verrait bien, il lui laissait les cartes en mains.




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Istvan Richter

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Message(# lien) Sujet: Re: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyDim 28 Jan 2024 - 20:10

@Oengus Crowley et Istvan Richter

Towers of gold are still too little

C'était une lettre pour le moins étrange.

Bigarrée, son corbeau aux plumes noires parsemées de blanc, était installée sur mon épaule, le bec sous son aile, en train de prélever des parasites. Je lui gratte le ventre, distraitement, les yeux sur la lettre et elle laisse échapper un croassement à la fois surpris et ravi avant de pincer mon doigt pour me signifier d'arrêter. La lettre m'occupe plus que la douleur de mon doigt meurtri et je relis les mots. Richard Beauvoir, un français, ancien Auror aigri et couvert de blessures, me demandait de venir au ministère pour tester un potentiel futur Auror. Je me demande alors pourquoi il m'appelle moi, et pas un de nos anciens collègues encore en service. Je pense à cet autre français, Emrys, qui était bon dans ses fonctions. Son tableau de chasse était à la fois impressionnant et effrayant mais il était le témoignage vivant d'une cruelle réalité : un Auror le restait jusque dans la tombe, et il ne vivait que pour sa passion et son métier. Je me demande donc pourquoi il m'appelle moi, ce brave mais triste Richard. La raison se trouve cependant quelques lignes plus bas, même si elle ne me satisfait pas : j'ai apparament du temps que je peux consacrer à de potentielles recrues. Je laisse échapper une moue. Pourquoi ne le fait il pas lui même ?

Enfin, je ne peux pas dire non à un ancien ami et collègue. J'enfile donc mon uniforme de majordome, sombre et sobre, mais digne toutefois. Je plaque mes cheveux, coiffe ma barbe et transplane à Londres où je prends le passage menant au Ministère. Je marche d'un bon pas, même si je sens encore l'angoisse monter lorsque je pénètre dans ces lieux. Le Ministère, le bureau des Aurors, les missions, le sang, les cris, la panique... Je souffle pour me calmer et j'avance sans faillir. Richard m'attends devant son bureau, l'air renfrogné comme à son habitude. Nous échangeons cependant une solide poignée de main et il m'expliqua la situation. Apparamment, ce jeune homme est le fils du professeur de Potions Gaïus Crowley, récemment inculpé pour avoir été un mangemort mais il a été innocenté. Je connais cette histoire, elle est celle qui a détruit la carrière d'Emrys et sa réputation. Cet homme est a jamais perdu pour le Ministère et ne pourra plus exercer de fonctions importantes. Oengus Crowley avait apparemment coupé les ponts avec son père mais hélas, cette histoire, même si elle s'est bien terminée pour cette famille, avait jeté un froid dans les environs. Je comprends qu'il puisse être inquiet pour son avenir. J'écoute Richard qui m'explique son cas et décide d'accepter. Je lui serre la main une nouvelle fois et entre dans la pièce. Un jeune homme, chauve, à la barbe rousse, bien habillé et café en main, se tiens devant moi. Je m'attendais à voir un adolescent, je suis quelques peu étonné. Je m'avance vers lui avec un petit sourire et lui tends la main. Je lui dis, dans un anglais massacré par mon éternel accent germanique : "Bonjour monsieur Crowley. Je suis Istvan Richter, et je suis celui qui va vous enseigner les rudiments du métier d'Auror. Je suis un ancien du milieu. Je dois cependant vous faire passer quelques tests avant de commencer votre formation. "

Je m'assoie sur une chaise et lui demande : "Déjà, comment vous sentez vous ?".
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Oengus Crowley

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Message(# lien) Sujet: Re: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyMar 30 Jan 2024 - 22:13

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23 avril - tw : // @Istvan Richter  
La discussion avait été unilatérale, au point que l’étudiant eut la brève sensation de ne pas être présent, et encore moins maître de son destin. Il gardait cependant cet éternel sourire bravé de politesse, glissant un brin de sympathie envers la raideur du français. La suite de la discussion ne lui plaît pas vraiment ; qu’un autre protagoniste rentre en jeu n’était pas de coutume, encore moins quelqu’un qui n’avait pas touché au métier depuis un moment. Mais son dossier était délicat, et donc les méthodes en seraient d’autant plus délicates. On lui mettait des bâtons dans les roues pour qu’il dévoile son potentiel en plein jour, ou s’écrase définitivement, dans un dernier souffle versatile. La porte s’ouvre, et mécaniquement il se tourne vers lui. Gus l’analyse très brièvement : plutôt jeune, pas amoché. Gus n’est pas un fervent observateur, il a du mal à lire les personnes qui sont prestement neutres.

Son regard se glisse sur sa stature : son visage ne lui est pas familier. Sa présence n’a probablement pas foulé les terres du Ministère depuis des lustres : adapté au milieu, Gus connaît certains visages. Ses sourcils se froncent un bref instant, peinant à déglutir le liquide amer qui lui reste en bouche : le café le maintient éveillé, dans cet état latent et stationnaire, où il a l'impression que son âme s’apprête à quitter son empreinte corporelle. Et puis l’amertume efface la   Au fond, même s’il joue souvent les idiots, s’il se plaît à se donner un genre auprès de ses camarades, il est doué pour les relations humaines. Adoré de sa précédente équipe, il faut dire qu’il avait été élevé en parfait sang-pur, à baigner dans les obligations sociales dès sa tendre enfance. C’était bien une chose que son père ne pourrait jamais lui reprocher, l’illustre héritier Crowley avait un don pour s’attirer la sympathie des autres.

« Bonjour, je suis Oengus Crowley, enchanté. »

C’est relativement protocolaire, mais la situation l’oblige. Il n’était qu’un futur élève, face à un aîné qui avait littéralement son avenir entre ses mains. L’anxiété n’a pas eu le temps de diminuer, elle s’attache à lui, l’enveloppe tout entier. Hannah le lui avait dit, ses convictions ne seraient probablement pas suffisantes à réaliser ce rêve qui était plus proche d’un monde illusoire que de la réalité. Etait-ce suffisant pour qu’il abandonne ? Pas encore, probablement jamais. Istvan lui explique les modalités ; Oegus finit les dernières gorgées de son café avant de lui glisser, sous un ton de confidence :

« Plutôt confus et particulièrement stressé… »

Gus est toujours criant de vérité, mais il sait pertinemment qu’un “bien” n’aurait pas été suffisant. Lui qui passe sa vie dans l’ombre doit désormais s’assurer une place dans la lumière. Tout ce qu’il doit faire aujourd’hui n’est pas forcément d’être incroyable et excellent : il n’était pas encore à ce point. Il devait simplement être marquant.

« Je ne m’attendais pas à autant de regards sur mon dossier, je pensais même qu’il serait volontairement mis de côté… encore moins qu’ils feraient intervenir un agent extérieur. »

Il a un faible petit sourire sympathique vers l’ancien auror, avant de reprendre par une question qui le démange :

« En quoi consiste les tests ? »

Oengus a commencé l’entraînement avec Hannah ; et c’en est presque agaçant qu'il retienne aussi bien les choses. Ce n’est pas pour rien qu’il peut se permettre d’aussi peu révisé et d’avoir eu autant de BUSEs, il a des facilités et imprime particulièrement vite. Son corps par contre, c’était un frein. Une hygiène de vie acceptable pendant quelques semaines ne l’aiderait pas à retrouver de suite une forme d’antan. Au moins il avait diminué un peu la clope. Les tests seraient décisifs.




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Istvan Richter

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Message(# lien) Sujet: Re: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyMer 14 Fév 2024 - 21:39

@Oengus Crowley et Istvan Richter

Towers of gold are still too little

Ainsi donc, voilà l'héritier d'une des familles les plus influentes d'Angleterre ?

Sans vouloir me montrer méchant envers lui, car il me paraît avant tout bien sympathique, il est bien loin de l'image que je me faisais d'un fils Crowley. J'ai déjà vu le paternel, au Ministère, car ce serpent y a ses aises. J'imaginais avant tout un garçon aux cheveux plaqués, noirs comme les siens, le regard arrogant, les vêtements impeccable et le port irréprochable. Ici, je me retrouve face à un jeune rouquin atteint d'une calvitie déjà bien avancée, le regard un peu timide. Une chose est sûre cependant, contrairement à son père, il attire la sympathie et l'envie d'en savoir plus sur lui. Son regard reste droit, et je n'hésite pas avant d'aller lui serrer la main et de me présenter. Il me dit qu'il était enchanté et je réponds en souriant aimablement : Moi de même


Je lui demande s'il allait bien, et ce qu'il ressentait. Il m'avoua qu'il était confus et stressé et je souris. Il est du genre sincère, cela me plaît. S'il m'avait menti en me disant qu'il allait bien, je ne sais pas si je l'aurais appréhendé de la même manière que maintenant. Je lui réponds : C'est normal. Vous souhaitez exercer l'un des métiers les plus noble au sein de notre monde. De nombreux Aurors se trouvent parmi les grands noms qui ont marqué notre époque. Vous pouvez être fier de votre ambition. Il m'avoua ensuite qu'il était étonné de voir autant de regards sur son dossier et il s'attendait même à ce que ce dernier doit directement mis à la corbeille. Le fait qu'un agent extérieur soit appelé était pour lui encore plus surprenant. J'hoche la tête et réponds : Hélas, c'est ce qui arrive quand on reçoit beaucoup de jeunes gens désireux de faire leurs preuves. Devenir Auror est un rêve pour beaucoup, et faire un tri est hélas nécessaire, car seule l'élite est admise... De plus, d'après Richard, il y avait un gros point noir sur votre dossier : votre nom. Lord Emrys, il y a quelques années de cela, a déposé un avis sur le nom Crowley, indiquant que ceux portant ce nom ne pourraient correspondre à nos valeurs. Il a évoqué comme raison une certaine ... Comment dire... Une tendance à discriminer les sorciers nés de parents moldus. Le fait que vous soyez apparentés au Gaunt et que Gaius Crowley soit fourchelang n'arrange pas les choses, vous en convenez. Je soupire et, avec un sourire, je reprends : Mais, étrangement, le comte a retiré sa mention, quelques temps avant le procès qu'il a intenté contre votre père. Nous ne saurons cependant pas pourquoi, car il a été renvoyé de l'institution... C'est ce que Richard m'a dit en tout cas.

Oengus Crowley me demanda ensuite en quoi consistaient les tests. Je réponds simplement, tout en me relevant : Rien de bien méchant. J'ai déjà accepté de vous prendre comme apprenti. Bien que je ne sois plus un Auror, je peux néanmoins vous apprendre ce que je sais afin de vous préparer aux tests d'entrée. Quand vous les aurez réussi, vous serez placé en apprentissage pendant trois ans. Avec ce que vous aurez appris avec moi, cela sera un jeu d'enfant. Je veux cependant avant toute chose tester votre niveau, pour voir où vous en êtes. Suivez moi. Je le conduis dans les couloirs du Ministère jusqu'à une salle vierge où deux Aurors terminent tout juste de s'entraîner, couvert de sueur et de tâches de roussis. Ils me reconnurent et me saluèrent. Ils annoncèrent : Voilà Das Adlerauge ! Tu reviens enfin nous filer un coup de main ? Je souris et réponds : Pas aujourd'hui, Tom, comme je te l'ai dis, je n'accepte plus rien tant que cela reste de votre niveau. En dessous de cent mètres vous êtes largement capable de les toucher. Ils rient et me donnent une tape sur l'épaule avant de dire au jeune Crowley : Cet homme abat des cibles à plusieurs centaines de mètres, perché sur son balai, la tête en bas ! C'est un malade ! Gare à toi ! Ils s'enfuirent en riant et me laissèrent seuls avec le jeune Crowley.

Je secoue la tête et fais apparaître quelques mannequins. Je m'avance de quelques pas pour les régler en position d'attaque et dis : Bien, on va commencer par ta dextérité. Je te tutoie désormais, et tu peux en faire autant avec moi, Richard n'est plus dans le coin pour nous faire ses gros yeux. Je montre le mannequin et dis : Tu vas commencer par me montrer les sorts de combat que tu maîtrise ensuite... Stupefix ! Je me retourne brusquement et lance ce sort sur ce garçon. Ma baguette, soigneusement dissimulée dans ma manche, n'attendait que de se glisser dans ma main pour attaquer. Voyons comment il réagit à la surprise.
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Message(# lien) Sujet: Re: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyDim 18 Fév 2024 - 9:13

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23 avril - tw : // @Istvan Richter  
Ses sourcils se froncent brièvement, témoignage d’une surprise qui se lit sans mal sur son visage. Oh non, Oengus ne parlerait jamais à son père de ceci, c’était préférable. De toute manière, les choses s’étaient arrangées d’elle-même.

« Et le Bureau a accepté d’écouter un homme nourri de soupçons, sans même aspirer à croire que le fils pourrait être différent du père ? »

C’était ce dont il avait peur, au fond. Son père était un Mangemort qui avait commis des choses ignobles et dégoûtantes. Des choses affreuses qui hanterait la mémoire de son héritier qui s’imaginait sans mal dans son esprit embrumé tout le mal qu’il avait causé. Oengus vivrait avec ce poids éternel, il le savait bien. Mais il n’avait pas envie de voir les yeux remplis de jugement sur sa peau malgré tout les efforts qu’il pouvait commettre. Il n’avait pas envie de mettre autant d’énergie dans quelque chose qui semblait vain, tenant malgré lui énormément d’importance au regard qu’on pouvait lui porter, même s’il tentait de persuader à tout le monde du contraire. Un bref soupir s’échappe de ses lèvres, mêlé de dépit en constatant que les règles devenaient plus souples et rigides en fonction de ceux qui y portaient attention et qui les faisaient ployer à son avantage. Le Bureau des Aurors n’échappait pas aux complots.

Gus n’était pas pour autant rassuré par les dires d’Istvan, même si sa sympathie voulait mettre l’étudiant à l’aise. Avec l’échange, Oengus se doutait bien qu’il était doué et que ce n’était pas un gars paumé venu de nul part. Une habilitation qui lui permettait d’ailleurs de faire ce qu’il souhaitait de l’étudiant, là où les choses étaient habituellement plus encadrées. Saluant alors les concernés, ils se rendent dans une salle d’entraînement qui ressemble à celle de la salle de DCFM. Commençant à se préparer, Gus attrape sa baguette, avant que des syllabes étranges éveillent son attention. C’est par pur réflex qu’il lance un protego informulé : le bouclier n’est pas entièrement transparent, il est couvert d’un rideau sombre épais qui se mouvoie sur la barrière, dissimulant le sorcier, mais surtout les sources de lumière de la pièce. Gus a l’impression de chuter, de se faire avaler et entraîner par des bras qui l’attirent : il retient un cri entre ses lèvres, mais lorsqu'il rouvre ses yeux, il a atterri à plusieurs pas d’où il était originellement. S’il était impossible de transplaner ici, son affiliation avec les ombres lui permettait de se déplacer dans les moindres carreaux de pénombre qui le lui permettait. Les yeux ronds, profondément surpris d’une telle prouesse, ce n’était pas la première fois que ça arrivait : il était devenu un expert du transplanage, et il avait senti petit à petit un présence lorsqu’il se déplaçait. Il ressentait des failles, des brèches dans laquelle il pouvait se mêler. Il était même resté coincé toute une demi-journée entre deux murs.. parce qu’il était encore bien incapable de le contrôler vraiment. Faut dire que c’était encore nouveau, et c’était une technique qui le dépassait largement en terme de magie. L’usage des ombres avaient des règles bien à elles et souvent propres à leurs utilisateurs.

« A force ce n’est même plus original… » il lâche, dans un rire pincé, alors qu’il se tourne pour faire face à Istvan.. Parce que forcément, il n’avait pas atteri tourné vers lui.

Entre Hannah qui se jouait de lui avec des sorts dissimulés, des visions de Galen qui le prenait par surprise, le combat contre le chef des braconniers qui avait manqué de les tuer à plusieurs reprises… le corps de Gus était habitué à rester sur le qui-vive, au point que ses muscles étaient constamment noué et qu’il en devenait incapable de se détendre comme avant. Il n’arrivait plus à chill dans son lit à attendre que le temps passe, il avait toujours l’impression qu’on le regardait, qu’on pouvait lui sauter dessus à tout instant. Maintenant que la mort avait laissé une morsure sur sa peau, il avait envie d’apprendre à l’éviter pour pouvoir lui faire face. Ce n’était pas aujourd’hui que Gus allait mourir, ni demain.
Istvan paraissait être un ennemi plus abordable. Bon, il n’avait pas le niveau pour le battre, assurément. Istvan lui défoncerait le cul si c’était nécessaire, Gus n’avait ni l’expérience, ni le talent pour lui faire face. Mais lui, au moins, n’était pas mortel. Et pour ça, il se sentait plus léger.

« Je dois toujours montrer les sorts d’attaque que je connais ? »

Braguette relevée, dirigée vers son tuteur.




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Istvan Richter

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Message(# lien) Sujet: Re: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyLun 1 Avr 2024 - 20:54

]
@Oengus Crowley et Istvan Richter

Towers of gold are still too little

Bon, une chose est sûre, sa dextérité n'est plus à démontrer.

Je reste un moment surpris, alors qu'il se tourne vers moi, baguette levée, me demandant s'il devait une nouvelle fois montrer ses sorts d'attaque. Ce que j'ai vu aujourd'hui est quelque chose d'extrêmement rare, et effrayant tout à la fois. J'ai vu ce rideau sombre, j'ai vu ce protego informulé, je l'ai vu disparaître pour réapparaître quelques mètres plus loin. Je suis surpris, mais je souris. Malgré son air candide et un peu blasé, ce jeune homme dissimule en lui un véritable potentiel ! Je suis satisfait et j'ai à présent hâte d'en savoir plus sur lui. J'ai l'impression que nous allons tous les deux apprendre de l'autre pendant sa formation. Je penche la tête vers lui et lui dis : Je dois dire que je suis à la fois surpris et ravi de voir que mon futur élève est un prodige caché. Où as tu appris cela, Oengus ? Je l'ai déjà vu deux ou trois fois lors de ma carrière, mais c'était chez des sorciers bien plus âgés et expérimentés. .

Je me tourne vers le mannequin et dis à Oengus : Pendant que tu m'expliques tout ça, montre moi les sorts d'attaque que tu connais. Cette fois ci, pas de surprise, je vais mesurer tes connaissances en matière de sorts. Je le regarde s'exécuter d' un oeil observateur. Ma décision est déjà prise. J'accepte de le prendre comme élève afin de le préparer au concours et aux différentes épreuves qui le composent. Au bout d'un moment, je me rends compte que je n'ai pas répondu à sa question à propos d'Emrys et de son avis sur la famille Crowley. Je soupire et lui dis : Du temps où Lord Emrys a inscrit cette note à propos de la famille Crowley, il était un Auror respecté et admiré pour son travail et son talent. Malgré ses responsabilités, il était celui qui avait le tableau de chasse le plus impressionnant. Seul Marcus Hawks, moi même et un de nos doyens arrivait à son niveau. Sa parole était donc écoutée. J'ai de mon côté tenté de faire modifier cela, en prétextant que l'avis d'un homme seul ne suffisait pas pour interdire à une famille entière l'accès à nos services et au recrutement... Mais Emrys m'a fait comprendre que je devais rester à ma place. Nous nous entendions bien, la plupart du temps, mais, j'ai compris ce jour là que quelque chose le rongeait, et ce quelque chose portait le nom de Crowley. Je tourne la tête vers lui et sourit : Mais c'est du passé. À présent, le Lord a fait retirer cet avis, de sa propre initiative. Et crois moi quand je te dis que, après ce que j'ai vu, j'estime que le bureau des Aurors a grand besoin de jeunes sorciers comme toi.
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Oengus Crowley

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Message(# lien) Sujet: Re: Towers of gold are still too little - Istvan & Gus Towers of gold are still too little - Istvan & Gus EmptyLun 15 Avr 2024 - 23:07

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23 avril - tw : // @Istvan Richter  
Son coeur bat à tout rompre. Incapable de dire si c’est l’anxiété ou l’excitation, il redresse le regard vers son futur tuteur qui a des yeux brillants et un sourire qui le met presque aussitôt en confiance. Oengus comprend que sa petite astuce -parfaitement incontrôlée avouons-le- a fait suffisamment d’effet pour qu’il puisse s’en sortir malgré la pesanteur de son nom qui planait sur ses épaules comme une ombre. Ses muscles se dénouent lorsqu’il a enfin son acceptation : Gus répond brièvement à son sourire en redressant ses propres commissures presque faiblement. Mais avait-il droit de s’estimer heureux alors qu’il peinait à contrôler la pénombre dans laquelle il s’était engouffré par accident ? Istvan en réclame davantage, une curiosité que le jeune Crowley ne pourra jamais assouvir. Il n’y a pas de point final à cette délicieuse histoire, seulement des points de suspension qui évoquent une latence… les prémices de quelque chose. Comme pour appuyer ses mots, il vient hocher brièvement la tête. « Personne m’sieur. C’est juste… arrivé. » C’était là depuis quelques temps, sans savoir quoi en faire, ni apaiser cette magie frémissante qui le caractérisait désormais. « Mais disons que je le contrôle pas… » Sa magie était encore rythmée par ses émotions : l’ombre agissait comme la magie sans baguette qui permettait de sauver son utilisateur. Elle apparaissait au moment d’émotions fortes, et bien souvent c’était parfaitement indisposé.

Voilà l’épreuve théorique : Oengus ne tarde pas à lui montrer la palette de sortilèges qu’il a sous le coude, bien qu’au final il excelle sans mal. Il est foncièrement doué pour les sortilèges… même si en toute sincérité s’il est capable de gober la moindre information, la garder en mémoire et la ressortir alors qu’il avait été à moitié attentif… il restait indéfiniment sur ses acquis : aucune curiosité individuelle seulement ce qu’on lui avait appris en cours et petites astuces. « Vous savez… » qu’il glisse, alors qu’il avait écouté l’histoire avec un certain agacement. Mais ça, il savait qu’il ne pourrait jamais changer les choses. Le monde allait de rumeurs : et surtout de ceux qui avaient de la thune. Maintenant Gus n’avait qu’un seul objectif : obtenir l’argent pour se faire entendre, éliminer sa culpabilité du mieux qu’il le pouvait, et paresser avec un métier honorable. « Je ne suis pas comme mon père. » Quoiqu'il en dise, ils étaient plus similaires que Gus le penserait. Car sa gentillesse innée, celle qui lui faisait tant défaut, commençait doucement à disparaître à mesure qu’on abusait encore de lui et de son pauvre petit coeur.

Mais il restait figé à l’idée qu’il n’était pas son père. Peut-être qu’ils allaient un jour se parler à nouveau, mais l’affiliation de son paternel resterait là : comme une trace qu’il ne pourrait jamais effacer. « Et j'aimerais faire en sorte qu’on arrête de me rattacher à lui. Même si je resterais indéfiniment son fils et que les gens oublieront jamais…  » Qu’il lâche, de sa petite voix, avant de planter son regard vers le concerné, avec son air habituel de chiot battu. « Mais j’aimerais qu’on me connaisse pour autre chose que ce pourquoi il est connu. » Gus ne voulait pas de la prestance presque hautain de son père. Gus n’avait jamais brillé pour son charisme, mais bel et bien sa sympathie et sa facilité avec laquelle il se liait aux autres. « Qu’est-ce que vous pensez de mon père ? » Qu’il lâche, incapable de rester avec des non dits alors qu’ils étaient désormais apprenti et apprenant ; un statut qui allait les faire se cotoyer plus que d’ordinaire.





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