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 Your brother is fine ! [Balthazar]

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Amore Marcovaldo

5ème année
Amore Marcovaldo
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Message(# lien) Sujet: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty14.02.24 20:30

La salle de duel faisait une parfaite salle pour faire de l'escrime. Après tout le club de duel se réunissait ailleurs, jouant sur cette image de club secret, ce qui faisait que l'endroit était souvent libre en plus de présenter un parfait espace pour les jeux d'épées. Les fers s'entrechoquaient d'ailleurs, Amore et Balthazar sur la piste, croisant leurs fleurets dans ce qui était presque une danse. C'était le dernier jour avant la reprise des cours, le dernier jour pour se détendre alors Amore avait voulu en profiter, surtout que ça lui donnait un moment privilégier avec Balthazar qui faisait partit de ses rares partenaires de ce sport qu'il appréciait tant mais qui était bien trop peu répandu à son goût. Pourtant fut un temps cette activité avait été bien plus populaire, les sorciers en Italie avaient même créé un art magique autours que pratiquait aussi Amore, c'était bien dommage. Les coups continuaient à s'échanger, leurs lames claquant sous les coups d'estoc et les parades jusqu'à ce que finalement Amore ne fasse signe pour faire une pause. Rangeant sa lame à sa ceinture, il retira son masque en poussant un long soupir, la transpiration perlant sur sa peau. Malgré les apparences c'était un sport qui était bien plus épuisant qu'il ne pouvait paraître. Il s'était alors rapproché de leurs affaire, attrapant une bouteille d'eau qu'il lança à Balthazar avant d'en prendre une autre pour lui même dont il avala une grande gorgée.

Il s'était alors essuyé le front d'un revers de la manche, observant son ami. Tous les deux avaient l'air de chevalier avec leur tenue et leur épée à la ceinture, ils étaient bien loin de l'équipement des moldus à ce niveau là et heureusement. Ils avaient de l'allure comme ça, un petit côté mousquetaire mais dans des coupes plus modernes « Moi qui espérais que tu te serais encroûté sur ton navire de riche, tu me fait toujours autant suer pour réussir à parer tes coups. » un sourire se dessinant sur ses lèvres, un compliment sincère. Rares étaient ceux à pouvoir croiser le fer avec Amore... car rares étaient ceux à connaître l'escrime en vrai, ce qui facilitait les choses, Amore ayant formé la plupart de ses partenaires pour en avoir. Mais Balthazar se débrouillait plus que bien avec une épée et même si l'italien jouissait d'une bonne forme physique, ce n'était pas un domaine où il pouvait écraser ses adversaires avec son QI, ne lui permettant pas de bénéficier des mêmes avantages dont il pourrait jouir en cours par exemple. C'était sans doute ça qui lui plaisait aussi. « Ce n'est pas très juste. Surtout quand je veux te faire payer de ne pas m'y avoir invité en premier lieu. » son sourire, emprunt de la fatigue de l'effort qu'ils venaient de fournir, s'étendant sur ses lèvres. En vrai il s'en fichait et Balthazar devait sans doute le savoir, mais il n'aurait pas été contre passer plus de temps avec lui durant ce séjour en Italie. Quelques jours dans le port de Vernazza ne les aurait pas tué. « Dommage que ce soit déjà terminé cela dit. J'en aurais bien profité encore un peu. Revoir le château c'est déjà pas particulièrement excitant mais alors les cours... » prenant place sur un des rebords de fenêtre « Tu te sens d'attaque toi ? »
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Balthazar Rowell

5ème année
Balthazar Rowell
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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty14.02.24 22:07

@Amore Marcovaldo

De grands mouvements élancés, des coups d'estocs, des feintes, des gardes, de fines esquives, usant d'un pas sur le coté avant de contre-attaquer. Amore était un redoutable adversaire, et ce n'était pas la formation de Balthazar qui lui permettrait de le vaincre cette fois encore. Le Serdaigle pratiquait depuis des années, tout comme lui. Mais pour le Rowell, cela n'avait été qu'un passe-temps, ne s'y étant jamais vraiment adonné avec la même rigueur qu'Amore. Certes, il pouvait lui donner le change, mais tous deux savaient qui remporterait ce duel. Cela n'empêchait pas Balthazar de tout donner, d'essayer, cette fois, de vaincre son adversaire. Car c'était là l'éducation qu'il avait reçu, de toujours tout donner pour vaincre.

L'entraînement se finit, et chacun ôta son casque. Les cheveux de l'ainé des Rowells était en bataille à cause de sa protection, mais aussi de la sueur qui coulait sur son visage. Ses joues avaient rougi sous l'effort. Il était exténué, mais de l'effort des justes, une fatigue qu'il accueillait avec grand plaisir. Il regarda Amore, sans sourire, mais avec des yeux de respect. Tous deux se remerciaient d'être l'un pour l'autre, afin de repousser ses limites le temps d'une session. Pour le Serdaigle, c'était un moyen d'avoir quelqu'un pour pratiquer son art. Pour le Gryffondor, cela l'aidait à se renforcer mentalement, notamment pour le Quidditch.

Balthazar attrapa la bouteille sans effort et dévissa le bouchon avant de poser le goulot sur sa bouche. Il avala d'une traite le contenu de deux tiers. L'eau après l'effort, rien de meilleur. Amore le complimenta pour cette session, le taquinant sur son séjour en bateau.

"Tu rêves mon gars. En croisière avec des filles comme Nyx et Freya, on ne se repose pas."

Fit-il avec un sourire un peu taquin, n'en disant pas plus, et laissant le reste à l'imagination d'Amore. Il acheva le contenu de sa bouteille, et lui rendit le compliment :

"Mais je pourrais en dire pareil pour toi. Tu ne m'as laissé aucune chance, je l'ai vu. Et encore ... tu n'as pas tout donné."

Balthazar le savait. Amore était bien meilleur que lui. Mais s'il y allait à fond, l'échange serait bien ennuyant. Balthazar savait manier l'épée, effectuer des gardes, des esquives et tout ce qui avait trait à l'art de l'escrime. Mais son ami avait un oeil d'aigle, et était un fin tacticien. Il savait manier la feinte et user de chaque opportunité pour percer la défense de ses adversaires. Ils n'évoluaient pas sur la même planète ici. L'objectif de Balthazar était de l'amener à se vaincre sérieusement un jour. Malheureusement, leurs sessions, bien que régulières, n'étaient toujours pas assez fréquentes. Après tout, Balthazar était un jeune homme occupé.

Amore fit mine qu'il en voulait à Balthazar pour ne pas l'avoir convié sur le navire. Balthazar releva la tête vers lui, occupé à détacher les maintiens de son armure.

"Je t'ai dit ... je n'étais pas maitre à bord cette fois ... et puis ... toi et Nyx sur le même navire ? Tu es sur de ça ?"

Il le regarda avec un air amusé. Seul Amore comprendrait ce qu'il voulait dire par là, et il saurait parfaitement ce qu'il voulait dire. L'armure fut enfin retirée, laissant le jeune homme en tenue souple. Il en profita pour s'étirer. Bien que souple, l'armure faisait un certain poids. Quelques flexions n'étaient pas de trop.

"Oh ... et puis, tu es toujours partant pour notre trip d'été non ? ... Tu pourras profiter de moi tout ton soûl !"

Il le titillait, et savait qu'Amore appréciait cela. Depuis leur troisième année, le courant avait toujours passé entre les deux jeunes hommes. Auparavant, c'était à peine s'ils s'étaient réellement parlé. Mais depuis ce jour où ils avaient dû accomplir un exposé d'astronomie à deux, c'était comme s'ils s'étaient trouvés, et avoir Amore avait aidé à Balthazar de tourner le dos à Ryland. Le Serdaigle était amusant, ne se laissait pas faire, mais n'était pas un être aussi cruel que son ancien meilleur ami. Balthazar n'était pas toujours très bon pour jauger les gens. Son Amore était bien loin de celui que certains connaissaient. Mais là où certains se bouleversaient de son air détaché et parfois sarcastique, Balthazar y voyait un type amusant et capable d'avoir du second degré. Ils n'étaient pas réellement les meilleurs amis, ou inséparables, ils ne se confiaient pas l'un à l'autre, mais ils appréciaient la présence de l'autre, et leur complicité naturelle. Il était tout à fait ordinaire que Balthazar lui ait proposé de se joindre à lui et d'autres élèves pour un trip durant l'été. Ils avaient enfin l'âge de l'indépendance.

"Revoir la tête de la Riopse, ou entendre Gibson se plaindre encore et encore parce qu'un tel a dit le mot de trop, ou le mot qui manquait ... je te comprends."

Fit-il, confirmant les mots de son ami. Les vacances d'avril étaient passés à une vitesse. Et vu les examens qui approchaient à grands pas, il était difficile de réellement profiter sans y penser. Amore lui demandait comment il se sentait. Est-ce le Gryffondor appréhendait ? La cinquième année était importante pour leur avenir. Balthazar releva la tête, les yeux au plafond, d'un air comme si cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Quand il agissait ainsi, certains le prenaient réellement pour un jeune inconscient, voir un idiot téméraire, se reposant sur ses acquis. Combien se trompaient-ils, ignorant qu'il devait étudier et recevoir l'aide d'un tuteur pour parvenir à maintenir ses notes à flots et passer pour un bon élève. Depuis cinq ans, il avait su maintenir une illusion, restant toujours vague sur son travail.

"...Hmmm ... normal ouais ... et toi ?"

Il écouta Amore, précisant cependant :

"Sérieux, avec un cerveau comme le tien, je suis sur que tu aurais pu réussir les examens haut la main dès le début d'année."

Fit Balthazar en ôtant son haut. Certains disaient qu'il pouvait être un type prétentieux, parfois même blessant ou moqueur. D'autres trouvaient qu'il savait être encourageant, capable s'il n'était peut-être pas sincère, de savoir au moins flatter ceux qu'il estimait. Des années à grandir dans un milieu où il fallait savoir jauger le chaud et le froid, le jeune homme était devenu bien doué pour cela. Il était toujours attrayant d'avoir Balthazar à ses côtés, car il savait vous faire sentir important, ou meilleur que vous ne l'étiez. Peut-être était-ce pour ça qu'il s'entendait si bien avec Amore. Ils avaient tous les deux l'usage de la parole comme alliée et moyen de manipulation.

Il commença à chercher dans son sac sa trousse de toilette et sa serviette, pour enfin aller se doucher et se débarrasser de toute la sueur accumulée. Il releva alors la tête, comme pris d'un éclair de génie.

"Au fait ... Coline Cabot ... une Gryffondor de troisième année ... tu vois qui c'est ?"

Il lui demanda d'un air détaché, peu concerné même. Amore pouvait très bien ne pas connaitre la demoiselle. Ils n'étaient pas de la même année, ni de la même maison. Il laissa Amore lui répondre, avant d'être plus clair.

"Elle m'a parlé d'Edgar ... mon frère, tu sais ?"

Il lui disait comme si c'était un peu une révélation. Il était rare, très rare que Balthazar évoque Edgar, ou même Oscar, le cadet. Et encore plus qu'il n'admette qu'ils étaient ses frères. Certains en cinquième année ignoraient même que Balthazar Rowell n'était pas fils unique. Il regarda Amore dans les yeux, attendant de voir sa réaction. Que savait-il ? Pas grand chose. Mais à cet instant, le Serdaigle put se poser la question. Balthazar était-il au courant ? Avait-il proposé à Amore cette petite séance pour se retrouver seul avec lui, et régler quelques comptes ? C'était possible. Balthazar se trainait encore une petite réputation de son époque avec Ryland. Les expéditions punitives, les confrontations, effectuées de manière à ce que la direction ne le sache jamais, ils avaient connus. Mais Balthazar s'était calmé depuis le temps. Peut-être jusque aujourd'hui.
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Amore Marcovaldo

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Amore Marcovaldo
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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty06.03.24 3:27

Un sourire s'était dessiné sur le visage d'Amore, Balthazar avait réagit exactement comme il l'avait prédit, prenant la perche qu'il lui avait tendu sans même y réfléchir plus d'une seconde. Dans un sens il n'en attendait pas moins de lui et comprenait l'état d'esprit. Autant il avait perdu l'intérêt dans certaines choses futiles, mais ce genre de jeu en plaisante compagnie était quelque chose qui arrivait encore à éveiller ses sens. Il était plus mature pour son âge certes, pas dénué d'hormones pour autant « Tu m'étonnes ouais avec ces deux là. » lâchant un léger rire, une réponse qui convenait autant au sens caché que premier, car oui ces filles... c'était quelque chose ! Difficile de passer un moment tranquille en leur présence. « Si je choisis des adversaires de qualité, c'est pour ne pas avoir à la jouer gentil justement ! Après... je n'allais pas non plus t'écraser, faut bien que je te convainc de revenir à chaque fois. » son sourire en coin s'agrandissant, jouant clairement le jeu de la vantardise car c'était ce qui marchait, qui motivait. « Peut être un jour, quand tu seras à la hauteur. » faisant briller ses canines alors que son regard bleu océan se plongeait dans celui de Balthazar avec un petit air de défi.

« Oh ne t'en fais pas, ça aurait été vite réglé. Une petite bousculade, un courant... on en parle plus ! » Amore riant à cette idée. Il n'y avait pas d'animosité entre Nyx et Amore et généralement s'entendait plutôt bien, même si ce n'était rien de très poussé. Amore sentait que la jeune femme se méfiait quelque peu et lui... lui ne trouvait pas d'intérêt particulier en sa personne, pas forcément en mal mais juste... elle était là quoi. Mais quand leurs relations les faisait se retrouver dans un même groupe, disons qu'ils aimaient bien se provoquer oui, c'était un fait. Son attention fut à nouveau capter par Balthazar à la mention de l'été, de profiter de lui, ceci alors que son regard se posait sur son corps plein de sueur. Quel belle enchaînement d'idées, d'images et de pensées. Amore lâchant un petit rire avant de se relever et de commencer à retirer sa tenue d'escrime lui aussi « Bien entendu. Et j'en ai bien l'intention ! Tu auras intérêt à me traiter en prince pour rattraper ton incapacité à imposer ma présence sur ce bateau. » En vrai il s'en fichait, il ne lui en voulait pas, mais il était vrai qu'il pouvait se montrer parfois un brin possessif avec ceux qui représentaient un réel intérêt pour lui, comme Erin ou Igby, tandis que tous les autres le laissaient de marbre. Au final cette trip d'été n'était intéressant que pour sa présence !... Et peut être jouer au marionnettiste avec les autres pour créer le discorde... bon ok peut être pas que son ami au final ! En plus d'espérer que l'effet de groupe puisse lui permettre de s'amuser un peu comme tous les autres savaient le faire et dont il avait perdu la capacité. Il ne rêvait que de ça de pouvoir s'amuser d'un rien et de quelques conneries, mais tout le rendait las.

En tout cas ne plus sentir ces couches de trop sur son corps brûlant de l'exercice accomplit était agréable ! Amore s'étirant et se détendant en sentant l'air rafraîchir lentement sa peau couverte de sueur. Après quoi Amore avait rit « C'est vrai qu'elle a tendance à beaucoup faire ça. » et il en savait quelque chose, étant ami avec elle, ce qui était amusant sachant que elle et Balathazar était incapable de se voir en peinture « Mais elle provoque du chaos, j'aime ça ! J'adore regarder cette envie de commettre des meurtres qui naissent dans certains regard et je m'amuse à parier sur qui craquera le premier. Tu m'aurais rapporté beaucoup d'argent d'ailleurs. » riant à nouveau « Mais oui, les cours... ils sont sans intérêt et je jure que les simulations de Riopse m'ennuie. Mon nouveau projet maintenant c'est de faire échouer mes partenaires à chaque fois. Hey, je les prépare à devoir gérer des difficultés et en plus je fais rager la prof, c'est double bénéfice ! » un sourire malicieux se faisant sur ses lèvres. Car non, Amore n'avait pas envie de faire le moindre effort, il le faisait durant les examens où il excellait pour la colère de tous ses profs mais n'en foutait jamais une durant l'année.

Amore avait d'ailleurs haussé des épaules, rassemblant lentement ses affaires « Ouais. Je m'en fais vraiment pas. » avant de tourner son regard vers Balthazar, ayant pu rire à sa remarque, si elle ne donnait pas envie de rire à en pleurer « Il y a de grande chance... » son ton étant le plus neutre qui soit, presque déprimé même. Il s'ennuyait... il s'ennuyait tellement... il ne disait pas qu'il aurait déjà pu sortir de Poudlard, non ! Quoi que... en vrai allez savoir ! Mais si on lui avait donné ce suivit qu'il avait tant espéré avoir mais qu'on lui avait refusé pour lui donner une « scolaritée normale »... sans doute serait-il déjà en septième année à vraiment se sentir stimulé et forcé à étudier et faire des efforts pour tenir cette cadence et entretenir ces facilités qu'il avait. « Mais bon, on m'oblige à prendre le long chemin... c'est con ! Faut croire que les profs de cette école ne se lassent pas de me voir dormir à leurs cours ou saboter leurs travaux pratiques. » son sourire revenant, attrapant son sac de sport où il avait tout rassemblé pour aller dans la salle d'eau qui allait à côté qui servait aussi de vestiaire. Après tout les duels n'était que rarement très propres selon les sorts utilisé, alors au moins ils avaient eut la bonne idée de créer un espace pour se changer et se doucher et qui était relié aux toilettes de la zone.

Il avait alors posé son sac dans l'espace vestiaire, sortant lui aussi une serviette et ses affaire de toilettes, les posant à côté le temps de finir de se déshabiller, absolument pas gêné par la présence de Balthazar. Après tout ce ne serait pas la première fois et il avait prit l'habitude à force de faire du sport depuis tout petit. Puis il n'y avait pas d'ambiguïté ni de gêne entre les deux garçon, même si la vue était agréable, il avait longtemps que c'était juste devenu un moment normal pour eux. « Mmmh... oui je crois voir, pourquoi ? » en vérité Amore savait parfaitement, il avait tourmenté ses amis, s'était intéressé à son don pour savoir comment s'en servir à son avantage et il avait capté cette légère détresse et même désespoir qui avait commencé à naître chez elle quand elle courait partout avec ses petits camarades. Quelque chose la tourmentait et il comptait bien savoir quoi. Mais autant jouer les désintéressé pour éviter que l'on ne sache trop vite les plans qu'il tissait, même avec ses amis.

Cependant à l'entente du prénom de Edgar... pendant l'espace d'un instant Amore s'était figé, fronçant les sourcils. Savait-il ? Cette petite medium aurait-elle pu lui dire ? Après tout elle était amie avec Evan, peut être que Edgar avait fini par parler. D'habitude Amore s'en fichait, mais cette fois il n'avait pas vraiment envie que Balthazar soit au courant des jeux qu'il avait opéré avec son frère. Mais avant de sauter au conclusion autant le laisser aller au bout « Ouais et ? » haussant des épaules d'un air nonchalent « Elle t'as dit un truc particulier ? C'est assez rare que tu t'intéresses à lui. » terminant son déshabillage et attrapant ses affaire de bain. Là dessus Amore avait énoncé un fait, c'était à peine si Balthazar ne faisait ne serait-ce que mentionner son frère ou le fait qu'il en avait un. Alors l'entendre en parler, poser des questions... c'était ça qui était surprenant et même inquiétant, mais pourrait aussi l'aider à justifier le léger trouble qu'il venait d'avoir en cet instant. Oui ce n'était vraiment pas dans ses habitudes. Amore fit alors signe à Balthazar de le suivre dans les douches, pas vraiment inquiet à l'idée que ce soit un guet apens. Non pas car il s'en sortirait, non en combat à main nu Balthazar lui foutrait certainement la misère malgré la forme sportive de Amore, même si il saurait bien lui rendre les coups, mais car si ça devait arriver et bien... ça arriverait ! Et là il avait vraiment trop envie de se glisser sous l'eau pour faire disparaître toute cette transpiration.  

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Balthazar Rowell

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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty06.03.24 12:34

@Amore Marcovaldo

"Une stratégie payante ..."

Lui sourit Balthazar, car oui, il revenait à chaque fois, et parfois, c'était même lui qui en redemandait. Un petit rituel entre eux, à se demander qui serait celui qui proposerait une session d'entraînement. Qui serait le premier à sortir le gant, en quelque sorte, tout ça en une franche camaraderie.

"Un jour qui arrivera bien vite."

Lui fit alors avec un grand sourire amusé, ne se prenant pas lui même au sérieux à ce sujet. Il avait beau être dégourdi et savoir manier l'épée, Balthazar savait que le jour où il rejoindrait le niveau d'Amore, celui-ci s'en sera rendu compte, et aurait fait en sorte de le distancer à nouveau. Le seul moyen de faire jeu égal serait qu'il ne se focalise que sur ce sport, jusqu'à ce que l'un et l'autre n'ait atteint un niveau si élevé qu'ils ne pouvaient s'améliorer que très lentement, offrant la liberté à l'autre de le rejoindre dans les hautes sphères. Mais pour le Gryffondor, l'escrime était un passe-temps. Un sport noble et fougueux, certes, qui nécessitait adresse, concentration, force et intelligence, mais pour le garçon, le Quidditch passait avant.

"Mais oui mon bon môsieur que je vous traiterais avec les plus grands des égards !"

Lui fit-il en transformant quelque peu sa voix pour exagérer le trait, se donner des airs de majordome.

"Est-ce que môsieur prendra un croissant avec son petit lait chaud au miel ? Ou un scone à la confiture ?"

Ajouta t'il, se permettant de tirer d'avantage le trait. C'était ce style d'humour qu'il avait Oak, et parfois Claude. Des imitations grotesques, toujours pour rigoler, parfois pour se moquer, et accessoirement, avec méchanceté. Balthazar savait plus ou moins s'arrêter, contrairement à Oak qui parfois, poussait la plaisanterie jusqu'à la fatigue. Mais ce n'était pas le cas avec Amore qui en rien, n'était une cible de mauvaises intentions de la part de Balthazar.

Evoquant le cas d'Erin, Amore laissa entendre ce qu'il pensait d'elle, et peut-être les raisons qui lui faisaient l'apprécier. Dans son désir de tout contrôler, Erin provoquait le chaos dans toute l'école, elle était un élément perturbateur, poussée par son désir de rectifier les erreurs de l'administration de Poudlard ou de la société. Amore tirait un grand sourire rien qu'en pensant aux exactions de son amie. Balthazar le montra du doigt, faisant à nouveau mine d'avoir saisi la vérité, disant d'un ton moqueur :

"Je le savais, la manifestation dans les couloirs, c'était toi qui était derrière tout ça."

Il ne le pensait pas. Bien qu'il savait Amore était intelligent, Balthazar ne le voyait pas si machiavélique. Les sangs-purs avaient toujours tendance, malgré eux, à sous-estimer leur entourage. Et quand il s'agissait de sang-mêlés ou de fils de moldus, cette attitude se faisait croissante. Des sang-purs avaient beau s'estimer tolérants, ils ne pouvaient lutter totalement contre des décennies, voir des siècles de préjudice. Et parce qu'Amore savait que le Gryffondor le faisait malgré lui, il pouvait en profiter.

"Rappelle-moi de ne plus me mettre avec toi en cours de DFCM."

Précisa alors Balthazar, amusé par les propos de son ami. Bien qu'à ses yeux, et bien qu'il faisait mine de ne pas s'y intéresser, il était hors de question de saboter son parcours scolaire. Il n'avait plus douze ans, et le moindre point qu'il pouvait ajouter sur son dossier pour combler ses lacunes étaient nécessaires. Cependant, il n'était pas du genre à ne pas apprécier une bonne, voir une mauvaise blague, quand il n'en était pas acteur. L'observation avait du bon, étant donné qu'elle ne pouvait nous nuire. Et il fallait l'admettre, il était toujours amusant de voir Riopse sortir de ses gonds à chaque fois qu'un élève cherchait à la défier. Jusqu'à aujourd'hui, la professeure finissait toujours gagnante, parvenant, à force de punitions et de vive colère, à rabattre le caquet des élèves les plus téméraires. Amore s'attaquait à un gros poisson, de chercher à saboter le cours sans révéler ses intentions.

Et à l'écouter, c'était là une vengeance de la part du Serdaigle. Il était toujours du genre distant, à ne pas laisser transparaitre ses intentions ou émotions réelles. Mais parfois, il laissait échapper un constat de frustration, ou de la rancune. Celle d'être obligé d'emprunter des chemins rugueux et trop longs, alors qu'il pourrait aisément les enjamber. Balthazar le regarda, aurait pu s'engouffrer dans cette voix pour discuter un peu de cela. Mais il n'était pas ce genre de jeune homme. Ils pouvaient se confier, chacun, avec une certaine limite, une frontière très restreinte. Très vite, c'était l'humour et les propos superficiels qui reprenaient le dessus. Car aller plus loin, ce serait prendre le risque de se révéler sous son vrai jour, et pour les garçons comme Balthazar, ce n'était pas envisageable. Heureusement, cela semblait être un pacte silencieux avec Amore, ou avec Oak, de ne jamais aborder de sujets trop profonds, de ne pas laisser transparaitre la faiblesse.

Ils discutaient alors qu'ils se rendaient dans les douches, comme à chaque fois, pour se débarrasser de leur sueur et pouvoir ressortir ainsi frais et fringant. Alors que l'eau chaude commençait à couler, trempant les cheveux, les visages et les corps, Balthazar entama le sujet qui venait de lui revenir quelques instants plus tôt.

"Elle est venue me trouver, il y a quelques temps, dans ma salle commune. Genre, petite souris perdue qui vient parler au grand méchant loup."

Il fit cela avec un sourire, bien qu'il savait que si Coline osait à peine lui adresser la parole, c'est parce qu'il était non seulement plus âgé, mais surtout parce qu'il était membre de l'équipe de Quidditch. Cela l'amusait toujours de voir les plus jeunes perdre leur moyen en sa présence. Mais le jeune homme faisait toujours en sorte de leur parler posément, les mettant à l'aise, lorsqu'il daignait leur adresser la parole. Le fait que Coline soit venue le trouver, était en soi, un rare moment de bravoure pour quelqu'un comme elle.

Amore fit mine de savoir qui était Edgar. Balthazar le regarda alors qu'il se frottait sous les bras. Amore savait ... donc. A nouveau, il prouvait son intelligence et sa capacité d'observation. Ils n'avaient jamais abordé le sujet qu'il avait deviné. Ou bien, Edgar lui en avait parlé. Après tout, qui sait les relations que son frère avait développé au sein de sa propre maison, hors les oiseaux de proie. Balthazar imaginait toujours Edgar comme un garçon renfermé, ayant grand mal à se faire des amis. Voilà pourquoi cela l'avait bien arrangé que Phinéas le prenne sous son aile à son arrivée à Poudlard. Il n'avait pas eu à se soucier de lui.

"Je le laisse vivre, c'est tout."

Fit Balthazar, d'un ton un peu inquisiteur, sur ce qui semblait être un reproche désintéressé de la part d'Amore. Habituellement, il se moquait bien de répondre, voir de se défendre. Mais les propos de Coline résonnaient encore un peu. Elle l'avait littéralement harcelé pour qu'il réagisse vis-à-vis d'Edgar, jusqu'à ce qu'Aaron n'intervienne. Un moment bien gênant, pour tous les deux.

"Bref ... Petite miss drama comme elle porte bien son nom, est venue me voir, comme quoi Edgar était sujet à de mauvais traitements de la part de ses camarades."

Il en parlait sans y mettre une réelle émotion, comme si ce n'était qu'un sujet pour passer le temps. Balthazar était doué pour prendre du recul, même sur des sujets qui pouvaient être bouleversants.

"Boy will be boy comme on dit ... mais ... tu connais Edgar, t'as vu le genre de gars il est ..."

Il ne le dit pas, car il était son frère après tout. Mais le sous-entendu était clair, et le regard appuyé voulait tout dire. Pour Balthazar, Edgar n'était pas le genre de garçon comme Amore ou lui. Après tout, eux aussi avaient eu quelques altercations avec d'autres élèves durant leurs premières années. C'était le lot de tous et c'était ainsi qu'ils avaient grandi. Mais Edgar, il n'était pas comme eux ... Il était faible.

"Tu en dirais quoi, toi ... je n'ai pas trop envie de m'en mêler, tu vois ... mais cette gosse m'a paru bien alarmiste ..."

Il se lavait les cheveux, parlant sans regarder son ami, toujours faisant mine que cette histoire n'était qu'un petit caillou dans sa chaussure, et qu'il espérait qu'Amore le lui ôterait. Dans sa réflexion, Balthazar ne rendrait pas service à Edgar s'il devait courir à chaque fois que quelqu'un lui donnait un coup d'épaule ou le traitait d'un mauvais nom. Mais Coline avait su y mettre du sentiment pour appeler à l'aide. Même quelqu'un d'aussi distant que Balthazar ne pouvait ôter cette image de la tête.
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Amore Marcovaldo

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Amore Marcovaldo
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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty20.03.24 20:30

Amore avait rit, amusé par son surjeu. Aurait-il aimé ça cela dit ? Avoir un tel traitement privilégié ? Est-ce que cette attention lui aurait plu ? Il n'en était pas certain en réalité, ce n'était pas le genre de chose qui l'intéressait. Mais l'idée de le voir lui, Balthazar, se forcer à le faire par contre, là c'était amusant oui. Il ne commenta cependant rien de plus, laissant les sujets de conversations s'enchaîner, dérivant sur le cas Erin dont Amore connaissait l'amour que Balthazar lui portait « Moi ? Derrière tout ça ? Quelle accusation ! Je suis toujours innocent voyons. » son sourire s'étirant d'un air machiavélique, marionnettiste dans l'ombre qui avait en effet provoqué plus de drame qu'on ne pourrait jamais le penser, ayant fait son possible pour ne jamais être relié à ces exactions, le coming out forcé de Evan Wheeler en étant le plus grand exemple. Il mettait le monde a feu et à sang sans même que le moindre regard ne se pose sur sa personne, se fichant bien d'être reconnu pour ce qu'il avait provoqué, préférant largement le simple plaisir de voir les conséquences du jeu de domino qu'il avait mit en place. « Non ça je laisse ta mémoire t'épargner mes machinations, quel serait le fun sinon ? Puis je rend les choses plus piquantes, les réussites plus grandioses, je sais qu'au fond tu trouve ça bien plus intéressant qu'une victoire facile. » encore ce sourire, mais persuadé qu'au fond balthazar apprécierait sans doute plus les cours avec lui qu'autre chose, notamment que contrairement à beaucoup il avait quelques passe droit « Puis tu es un cs particulier, je peux me montrer... plus sérieux pour certaines personnes. » ricanant, mais étant en effet un bon partenaire quand il le voulait, même si ses propres notes ne l'importaient pas.

Ils s'étaient alors décalés dans les vestiaires, se déshabillant avant de se rendre sous les douches. Pour le coup l'ambiance était moins légère que lors de leurs conversations précédentes, Balthazar abordant le sujet de Edgar. C'était un nom qui quittait rarement les lèvres du rouge, ce dernier faisant presque tout son possible pour faire oublier son lien de parenté avec le plus jeune. Alors quand il arrivait dans la conversation, c'était généralement assez exceptionnel pour en être inquiétant, d'autant plus quand le dit petit frère était dans un état déplorable, un état dont était en grande partit responsable Amore, même si ce dernier dirait certainement pour sa défense qu'il n'a fait que retirer la pierre porteuse d'un barrage déjà en train de s'effondrer. Alors oui Amore était curieux mais surtout sur ses gardes, se demandant bien pourquoi, d'un coup, Balthazar lui parlait de ça, se demandant même si Edgar n'avait pas fini par parler et que le plus grand ne veuille régler ses comptes. Mais pour le moment Amore jouait le jeu de l'ignorance, écoutant simplement ses paroles.

Un sourire était passé sur les lèvres de Amore à la description de Coline. Oh ça il ne pouvait pas nier ! Il y avait tant d'angoisses en cette gamine, il avait plusieurs fois voulu la faire s'effondrer sur elle même avant que son attention ne soit attirée par autre chose, l'épargnant ainsi de justesse jusqu'à maintenant. Mais maintenant, ce qu'elle avait pu dire... ce qui, dans ses mots, avait pu alerter Balthazar sur l'état de son frère... il fallait plus d'élément à Amore pour savoir exactement ce qu'il savait « Des fois j'ai plutôt l'impression que tu veux faire oublier qu'il t'es lié si je peux être honnête. » la preuve, il s'était même sentit le besoin de demander à Amore si il savait de qui il parlait, ce qui prouvait bien ses dires. « Mais ouais je vois. Après comme tu dis, quand on voit ton frère... ce n'est pas vraiment surprenant ! Il a le profil type pour se faire dévorer par le monde. » Amore se montrant parfaitement honnête sur ce point, raison pour laquelle il s'en était prit à lui d'ailleurs, trop de potentiel avec une personnalité aussi faible, ceci malgré son lien avec Balthazar. Amore continuait de se laver, faisant glisser le savon sous les jets d'eau tout en parlant « Après tout dépend de quel genre de mauvais traitements il est questions, si c'est vraiment grave ou pas. Elle t'a donné des détails là dessus ? Genre il se fait chahuter un peu ? Ou carrément persécuté mais genre mauvais quoi ? » Amore se détendait, il était quasi persuadé à présent que Balthazar ne savait rien de son implication « Je pourrais tenter de jeter un œil si tu veux. » vu qu'ils étaient de la même maisons « Mais déjà il tente tellement de plaire aux « oiseaux de proie » » tout le dédains pouvant s'entendre dans la voix d'Amore, n'ayant jamais caché son aversion pour ce groupe qu'il trouve ridicule « Qu'il se fait littéralement marcher dessus par ces derniers. Si jamais ce dont Coline parlait c'est d'eux bah... si tu veux agir c'est risquer de te les mettre à dos, ce qui n'est pas forcément le meilleur plan non plus. Après t'as parfaitement décrit Coline, elle est assez semblable à Edgar sur ce point, du genre à être en souffrance pour pas grand chose. Il y a peut être moyen que ce ne soit vraiment pas grand chose. » ou Balthazar pourrait juste parler à Edgar mais Amore n'avait pas forcément envie de lui conseiller ça, que Edgar ne se sente pas à faire des confidences.

@Balthazar Rowell
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Balthazar Rowell

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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty20.03.24 22:41

@Amore Marcovaldo

Amore le cernait bien, mieux que Balthazar cernait le Serdaigle en tout cas. Balthazar avait su se faire passer pour un jeune prétentieux, un fils de riche sans réelle inquiétude, qui avait son avenir bien marqué, et passait son temps au final à rire et s'amuser avec ses potes. Il vivait sa meilleure vie en quelque sorte. Mais le Serdaigle voyait les signes, que l'ainé des Rowells n'était pas qu'un idiot prétentieux, qu'il avait de la matière grise, qu'il s'en servait à sa manière, et ne serait pas le dernier à élaborer des plans astucieux pour arriver à ses fins. Juste, qu'il ne manipulait pas ou ne machinait rien pour le plaisir, contrairement à Amore, qui en faisait un sport. Ainsi, à sa remarque, Balthazar le regarda avec un petit sourire amusé, malin, mais ne confirma rien. Aimait-il les victoires alambiquées, difficiles, qui nécessitaient, tel un maitre d'échec, déplacer un pion dans une direction, pour voir ce que cela ferait, avant de jouer le suivant ? Peut-être ... Et peut-être oui, appréciait-il Amore, et que c'était réciproque, parce qu'ils savaient qu'ils appartenaient à ceux qui réfléchissaient, à ceux qui déplaçaient les pions. Sans se douter que parfois, l'un pouvait être le pion de l'autre.

Alors qu'ils se lavaient, Amore fit remarquer ce que certains savaient, et taisaient, sans réellement comprendre, ou tolérer. Balthazar faisait le moins possible pour être vu avec Edgar, cherchant même à éviter de parler de son frère, et encore moins à évoquer leur lien de parenté. Le regard du Gryffondor se perdit sur le mur où était accroché la tuyauterie, laissant l'eau ruisseler sur sa tête et son corps. Comme il l'avait signifié, Balthazar laissait vivre Edgar dans son coin. Mais en voyant Amore insister quelque peu, il lui fit un regard, sans expression aucune, ou aisément compréhensible. Il le regardait, comme pour faire comprendre un message qu'il ne prononcerait pas tout haut à son ami. Le fait que oui, Balthazar tenait quelque peu à sa réputation, et qu'il admettait que son frère pouvait entacher la sienne, rien que par sa présence.

"Ce n'est pourtant pas à défaut d'avoir essayé de lui apprendre à se défendre, ou de l'endurcir."

Fit-il, continuant de regarder le mur, comme si la question n'était plus si importante que ça. Balthazar laissait entendre qu'il avait accepté son frère tel qu'il était, et vivait avec. Il aurait aimé qu'il soit différent, plus fort, plus endurant, plus charismatique, mais ce n'était pas le cas. Balthazar, son père, sa mère, tous avaient essayé de le faire sortir de sa coquille, en vain. Mais il restait son frère, il ne pouvait pas lui tourner le dos, même s'il tâchait de nier son existence à Poudlard.

Amore souhaitait des détails, faisant mine de s'intéresser à l'affaire. Après tout, c'était Balthazar qui avait abordé le sujet, s'était ouvert dessus. Le Serdaigle n'avait plus qu'à s'engouffrer dans cette porte ouverte, et ainsi enquêter si Balthazar le menait en bateau, cherchant à lui faire cracher le morceau ... ou si Balthazar se confiant à lui, parce qu'il avait confiance.

"Pas les détails ..."

Répondit-il d'un ton brusquement sec. Le souvenir de Coline lui revenait en tête, et c'était plutôt désagréable. Notamment la partie où Coline s'était acharnée encore et encore sur sa mère. Un profond manque d'irrespect.

"Mais elle m'a fait une de ces scènes ... tu imagines pas. Les pleurs, les cris ... un vrai cauchemar. J'ai eu beau essayé de la calmer, elle s'est montrée pire qu'une tique."

Il tut la partie sur sa mère, car Balthazar refusait que cette stupide rumeur ne se propage. Il en voulait particulièrement à Coline pour ce mensonge éhonté. Même si ce n'était que calomnies, cela pouvait aller très vite avant que la rumeur ne se propage, et ne devienne incontrôlable. Hors de question que ces histoires ne sortent de leur salle commune.

"Dis toi que Blackwell a dû intervenir pour qu'elle se calme."

Aaron Blackwell, préfet des Gryffondor, même les autres maisons savaient qui était le septième année. Son sérieux et son désir de faire respecter le règlement n'étaient plus à rappeler.

"Mais voilà ... je suis sur que ce n'est rien ... mais je ne serais pas un très bon ... frère ... si je ne vérifiais pas un minimum."

Il en parlait vraiment comme si ce n'était pas sérieux, que c'était réellement une obligation familiale auquel il ne pouvait réchapper. Il restait l'ainé après tout, et quand une camarade de classe venait le prévenir de mauvais traitements, la moindre des choses, c'était d'enquêter un tantinet. Et vu qu'Amore était chez les Serdaigles, Balthazar pouvait se reposer sur lui. Et son ami semblait coopératif à ce sujet, se proposant pour veiller un peu sur Edgar.

"Discrètement ... et pas sur la longueur ... juste me dire si tu avais remarqué quelque chose au sein de ta maison ..."

A nouveau, il ne voulait pas en faire une histoire plus grosse qu'elle n'était. Ce serait donner trop de crédit à Coline, et faire mine qu'il offrait trop d'attentions à Edgar. Il serait embêté de faire perdre du temps à Amore.
Ce dernier évoqua les oiseaux de proies, Phinéas et sa bande. Balthazar le regarda, d'un oeil quelque peu inquisiteur, et détourna le regard à nouveau, commençant à se rincer. Il laissa entendre :

"Donner de la confiture aux cochons ..."

Mais ne développa pas de suite, laissant parler Amore, l'écoutant attentivement. Il le laissa finir, avant de fermer enfin le robinet de la douche et s'approcher du porte-serviette pour récupérer la sienne.

"Phinéas me rend déjà un fier service en gardant Edgar sous la main ..."

IL commença à s'essuyer le haut du corps, regardant Amore dans les yeux. Il lui fit alors :

"Sérieusement ... tu crois vraiment qu'Edgar a le potentiel pour appartenir à ce groupe ?"

Il le regarda une seconde, et précisa :

"Tu peux être honnête ... t'en fais pas."

De quoi faire savoir à Amore que ce n'était pas une question piège. Il connaissait parfaitement son frère, et Balthazar n'était pas idiot, il savait très bien l'élitisme et les prérogatives pour rejoindre les oiseaux de proie. Beaucoup se demandaient comment Phinéas avait pu tolérer Edgar si longtemps au sein des siens.

"Je vais t'avouer un truc Amore ... mais ça reste entre nous. Edgar l'ignore ... même Oak, ou Claude. Et je pense que même la plupart des oiseaux ne sont pas au courant ... à part Wood peut-être."

Il regarda Amore pour voir s'il avait su capter son attention. Mais il était certain que la tentation d'être un confident privilégié de Balthazar était tentant. Une fois que le Serdaigle l'écouta, et alors qu'il finissait de se frotter les cheveux avec sa serviette, il fit sa révélation :

"C'est moi qui ait demandé à Phinéas de prendre Edgar sous son aile ..."

Il laissa tomber ses cheveux pour passer au bas de son corps. Il ne développa pas, laissant l'intelligence évidente d'Amore comprendre que Balthazar n'était pas le frère si détaché qu'il laissait paraitre.
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Amore Marcovaldo

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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty03.04.24 0:18

Amore ne pouvait s'empêcher de trouver ça amusant, cette obsession que les gens pouvaient avoir pour leur image, leur réputation. Bien sûr même Amore jouait avec sa propre image, il la façonnait pour tromper son monde et atteindre ses objectifs, mais c'était par pur instinct prédateur, c'était un outil de chasse ! Alors que pour les autres ? C'était un besoin vital, terrifié à l'idée que des gens puissent découvrir ce qu'ils cachaient derrière leur masque, ici le petit frère de Balthazar. Un sourire s'était d'ailleurs dessiné sur ses lèvres, avant de hausser les épaules « Tu as des cas comme ceux là ou a moins d'un traumatisme jamais ils ne pourront se renforcer. Je trouve ça assez fascinant... » la preuve étant les diverses expérience que Amore avait opéré sur des élèves semblables à Edgar, les mettant face à des scénarios tous plus différents et tordus les uns que les autres pour étudier leurs réactions. Edgar lui même avait été un de ses cobayes, justement attiré par cette incapacité à se défendre et faire les bons choix pour se préserver, ceci alors même que Amore lui avait donné la réponse sur la meilleure marche à suivre pour se sauver, lui faisant clairement comprendre qu'il aurait dû choisir l'ami qui l'aimait réellement aux populaires qui ne s'intéressaient en aucun cas à sa personne. Et pourtant... même là il n'avait su prendre la bonne décision, menant à bout la petite expérience du bleu.

Mais du coup, pour que Balthazar amène le sujet, il fallait que quelque chose l'ait vraiment alerté. Qu'avait-il entendu ? Que savait-il ? Amore avait tenté de creusé, cherchant à savoir ce que Coline avait bien pu lui dire, à quel point elle était entré dans les détails. Mais au final il ne semblait pas y avoir grand chose, ce que le bleu trouvait suspect pour que ça alerte ainsi le plus grand. Le côté dramatique de la plus jeune avait vraiment été suffisant pour créer une réaction ? « Elle est fun votre maison, elle a l'air d'être remplit de gens carrément plus divertissant que dans la mienne. » riant tout en continuant de se frotter. Du reste Amore devait-il être sincère sur les capacités de frère de Balthazar ? Probablement pas « Mais ouais, normal que ça te fasse au moins poser des questions si elle en a fait un drame pareil... » cette gamine était-elle vraiment aussi sensible ? Aussi expressive dans ses émotions ? D'un coup il sentait une rude envie d'aller... comment dire... l'étudier de plus près pour savoir si, peut être, elle pourrait avoir du potentiel pour ses jeux de manipulation. Mais là n'était pas le sujet principal.

« Aucun soucis. » oui, il faudrait qu'il le surveille si vraiment il était dans un état aussi déplorable. Amore tourmentait, mais il évitait de les pousser trop proche du bord. Si vraiment c'était partit pour déraper il avait intérêt à faire attention, il avouait s'être un peu désintéressé de lui une fois qu'il avait eut le coming out de Evan, ne pensant pas que la situation pourrait évoluer plus encore. Et ça devenait d'autant plus important que... il était une des choses qu'il devrait faire savoir à Balthazar, un des responsables de ses tourments... il allait devoir gérer cette information intelligemment pour soit couvrir ses traces, soit lui faire part de sa version avant que ça ne lui arrive aux oreilles d'une autre manière.

Pour ce qui était des oiseaux de proie et de la place d'Edgar dans ces dernier « Non. Et je n'aurais pas hésité une seule seconde quoi qu'il arrive. » son ton étant en effet terriblement franc et direct, Edgar n'ayant absolument pas les épaules pour rejoindre et tenir dans un tel groupe sans tout y perdre... comme ça avait été le cas dans l'idée. Ce que Balthazar lui avoua par contre... Amore se stoppa quelques instant pour observer son ami, fronçant les sourcils, avant de se mettre à pousser un léger rire « Je suis touché d'être l'un des rares dans la confidence, merci. Du coup, si je peux me permettre d'être honnête une nouvelle fois... tu l'as envoyé à l’abattoir. » les mots étaient dit, ils étaient dur et prononcé sans le moindre miel pour les enrober « Le geste est noble et j'avoue que je suis surpris. Je ne pensais pas que tu avais... la moindre affection pour lui à vrai dire. Mais tu t'es fait avoir dans cette histoire. Phinéas l'a en effet prit sous son aile mais il ne le protège pas. Peut être dans sa vision déformée du monde, mais dans les faits ils sont responsables de sa fragilité actuelle et il s'y fait écraser. Comme on le disait plus tôt il n'a pas les épaules pour appartenir a un tel groupe et pourtant pour leur plaire il serait prêt à sacrifier les seules choses qui ont de l'importance pour lui... » ses vrais amis, ce qui le rend réellement heureux, que des éléments prouvé avec le coming out dans la grande salle. « Et ce serait facile de se servir de ça pour le torturer. » tournant son regard vers Balthazar, voulant étudier sa réaction pour savoir ce qu'il pourrait révéler le moment venu.

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Balthazar Rowell

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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty03.04.24 1:01

@Amore Marcovaldo

"Qu'est-ce que je devrais faire alors ... ? Le jeter du haut du toit de Poudlard ?"

Fit-il en riant, plaisantant réellement et ne comprenant clairement pas l'allusion d'Amore. Il ne le prit pas au sérieux, ne comprenant pas, oui, que pour certains, c'étaient en se relevant d'une véritable chute qu'ils s'éveillaient. Balthazar n'avait jamais chuté, ou du moins, jamais pour de bon. Il avait déjà eu des situations douloureuses, mais pas au point de le mettre plus bas que terre. Ainsi, il ne comprenait pas cette idée d'avoir à souffrir encore et encore pour finalement se réveiller. A ses yeux, c'était justement la force qui empêchait les mauvaises situations de nous enterrer. Et pour obtenir cette force, il fallait savoir se secouer un peu.

En écoutant l'histoire sur Coline, Amore en fut amusé, Balthazar lui rendit son sourire :

"Eyh mec, on a Oak chez nous, rien que pour ça, on vous dépasse."

Il prouvait encore l'estime qu'il avait pour son ami, du moins pour l'aspect boute-en-train. Ce n'était pas un secret que même si Oak passait pour le bras droit, voir le petit chien chien de Balthazar, ce dernier appréciait grandement sa compagnie. De mauvaises langues auraient justement dit qu'il le gardait près de lui pour ces mêmes raisons. Comme un maitre amusé par un brave toutou. Mais la confiance était pourtant réelle. D'un sourire taquin, il ajouta :

"Et je t'avoue mec ... l'idée qu'on se fait des Serdaigles ... c'est un peu une grande tablée, avec chacun de vous étudiant en silence, tous les soirs, après les cours, et après manger."

C'était un portrait grossier, mais quelque part, Balthazar n'était pas si loin de la vérité. Grossier et exagéré, il fallait le dire.
Balthazar révéla alors son secret à Amore, laissant entendre combien il manipulait plus de fils qu'il ne le laissait paraître. Bien sur qu'il ne voulait pas avoir Edgar, ni même Oscar dans les pattes. Lui faisait sa vie à Poudlard, et estimait qu'ils devaient faire la leur. Mais il restait l'ainé, et si Oscar savait se débrouiller, il s'était fait du souci en imaginant le second arriver à l'école. Trop faible, trop fragile, trop sensible. Il suffisait de voir combien Ryland, déjà petit, le malmenait ou le bousculait, ainsi que toutes les petites frappes de l'aristocratie. Et Balthazar admettait n'avoir aucun mal pour faire ce qu'il voulait de son frère. Mais il refusait qu'il tombe sous l'influence des petites frappes de Poudlard. Il voulait donner une chance à son frère, et quelque part, protéger un peu ses intérêts, la réputation de sa famille, en voilant Edgar d'une protection comme celle de Phinéas. Mais selon Amore, cela fut une erreur de stratégie.

Balthazar se tut en entendant parler d'affection. Il ne sourit pas, ne pipa mot, et peut-être que le silence en disait long sur combien Amore pouvait avoir raison. Mais Balthazar était ce genre de mâle alpha qui préférerait mourir sous la torture plutôt que d'admettre verbalement une chose aussi commune que l'amour fraternel.

Le Serdaigle lui fit un portait peu glorieux des oiseaux de proie, de comment Phinéas et les siens traitaient Edgar, et la manière dont celui-ci répondait. Balthazar l'écouta, l'observant attentivement, se demandant si Amore était ici, totalement objectif. Lui n'était pas un oiseau de proie, et connaissant son tempérament, son ami Serdaigle ne devait pas trop apprécier les groupes d'autorité au sein de sa maison. Il y avait ceux qui respectaient Phinéas et sa bande, ceux qui les craignaient, les deux, et enfin, ceux qui ne comprenaient pas ce qu'ils faisaient là, pourquoi les profs semblaient fermer sur l'existence d'un tel groupe.

"Je vais te faire une confidence Amore. Plaire aux puissants, c'est la stratégie évidente quand l'on a rien pour ça. Quand on est faible, l'on doit prouver aux forts qu'il y a raison d'être protégé. Edgar l'a bien compris."

Un léger sourire se dressa sur son visage. Quelque chose comme de la fierté pour son frère. Si Amore avait raison, alors c'était une bonne chose. Cela signifiait qu'Edgar avait appris à survivre à sa manière. Quitte à sacrifier ce à quoi il tenait pour être protégé.

"Il est le dernier du groupe ... l'un des derniers ... en bas de l'échelle. Normal qu'il se fasse charrier. Mais laisse-lui quelques années, un an, probablement deux. Il va prendre du galon, et plus tard, ce sera lui qui charriera les petits."

Il regarda Amore avec un oeil sérieux, laissant entendre la forme d'éducation qu'il avait reçu, et observer. Balthazar n'était pas idiot. Il avait vu combien sa famille avait été méprisée pendant des années, combien sa mère avait fait des pieds et des mains, rendu des services, pour intégrer à nouveau les Rowells, les aider à être acceptés. De ces sacrifices, elle avait couvert d'une voie d'or celle de Balthazar, et voilà pourquoi il voulait lui rendre bien cette ardeur. Balthazar était fier de sa mère, car elle avait su se créer une place en usant d'intelligence.

"Là où tu vois de la faiblesse, j'y vois de l'intelligence Amore. Peut-être sous-estimes tu trop Edgar au final. Peut-être est-il assez intelligent pour user de sa faiblesse comme d'une force au final. Après tout, il est un Serdaigle lui aussi."

Un petit sourire en coin, trahissant peut-être une vision étriquée que pouvait avoir Balthazar de certains Serdaigles, de combien ils pouvaient être manipulateurs. Et si ses derniers mots avaient l'allure d'une pique amicale, Balthazar ne se rendait pas compte combien il était proche de la vérité. Amore lui même, se jouait de lui.
Comme le Serdaigle l'avait si bien évoqué : vision déformée de la réalité. Mais Balthazar imaginait que les choses ne pouvaient pas être si critiques. Il avait confiance en Phinéas après tout, et pouvait comprendre que même lui, pouvait parfois être insupporté de la mollesse de son protégé. Qu'il le secoue un peu, cela aiderait Edgar à devenir un adulte. Et si ce dernier apprenait à sacrifier ce qu'il aimait pour plaire, alors, il serait prêt un jour à la vie d'adulte, sans avoir besoin de Balthazar pour le protéger en cachette.
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Amore Marcovaldo

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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty17.04.24 3:07

Un sourire s'était dessiné sur les lèvres de Amore « Au moins ce serait divertissant ! Bien que un peu trop radical. » riant à l'idée, même si même pour lui ce genre de traitement était un peu trop extrême. Après au moins ce serait efficace, vu qu'en soit il n'y aurait plus à s'inquiéter sur le fait qu'il se renforce ou pas vu ce qu'il en resterait « Tu peux pas faire grand chose, la vie s'en chargera. » avait-il ensuite ajouté en haussant des épaules. Balthazar n'avait rien à faire au final, la claque il finirait par se la prendre... il se l'était prise même déjà et Amore n'était pas innocent dans cette affaire. Donc oui il n'avait rien besoin de faire de spécial. De là est-ce que ça le renforcerait ? C'était une autre histoire. Amore avait été curieux, dans son expérience, de voir justement si Edgar ferait le bon choix ou non, Amore lui ayant même soufflé en avance la meilleure décision, mais ça avait été vain. Alors maintenant est-ce qu'il évoluerait ou s'enfoncerait ? C'était la grande question. Et non, Amore ne ferait jamais passer ça pour de l'altruisme, il avait juste voulu s'amuser en étudiant ses réactions.

« J'avoue ! Rien que pour ça vous gagnez. » riant à nouveau. Mouais... en réalité il n'était pas certain. Oak était particulier en effet... mais pas forcément le genre de particulier qui le rendait intéressant aux yeux de Amore, pas comme Igby par exemple. Mais il fallait reconnaître que, parfois, il pouvait être divertissant, surtout quand il observait Claude et Balthazar galérer à communiquer avec lui pour lui faire comprendre des choses simples ou quand lui même s'amusait à lui faire croire n'importe quoi. « Ce n'est pas loin de la vérité, bien que pas assez à mon goût. Si vraiment c'était le cas au moins il y aurait des choses intéressantes à se raconter entre nous. » mais malheureusement ce cliché manquait de véracité. Il était vrai qu'ils étaient nombreux le nez plongé dans des livres. Mais au final seule une poignée avait un véritable esprit de Serdaigle, intéressé par la connaissance et la découverte, les autres justement empoisonné par la fausse idée d'exceller et d'être les meilleurs, ce qui les rendait sans le moindre intérêt lors d'échange. C'était le cas des oiseaux de proie d'ailleurs, persuadé de suivre un idéal qu'ils étaient incapable de comprendre et faisant passer leurs propres intérêt avant la connaissance quelle qu'elle soit, aussi minime pouvait elle paraître.

Et en parlant de ces derniers, entendra Balthazar lui avouer que c'était lui qui avait confié son frère à ses derniers... c'était presque ironique ! Une idée qui avait fait rire Amore intérieurement car, lui qui s'intéressait au bien être de son frère, s'était rendu responsable sans le savoir de sa déchéance. Les oiseaux de proie étaient la raison même pour laquelle rien allait dans la vie de Edgar, incapable de se construire, de solidifier son environnement, car il avait fini totalement assujetti par ces derniers, victime de leurs abus. Et Amore ne se priva pas de lui faire savoir, partageant son point de vu sur la chose car non, il n'avait jamais prit de pincettes avec Balthazar, même si il devrait peut être dans l'avenir pour lui expliqué avoir possiblement poussé son frère à trébucher mais ça... ce serait pour une autre fois. Mais voilà, Balthazar ne semblait pas le voir dé cet œil, étant au final aussi délirant que les oiseaux de proie et leur vision déformée de ce qui faisait quelqu'un de fort. Soit ! Amore avait dit ce qu'il avait à dire, il n'avait pas l'intention de changer la manière de penser de son ami.

« Un poisson pilote... c'est une vision intéressante. » un rire s'échappant de ses lèvres, car non il ne le croyait pas, Balthazar s'illusionnait simplement. Son frère se faisait dévorer sous ses yeux par les requins à qui il l'avait confié mais il refusait de le voir. Mais bon, ça l'arrangeait bien pour le moment, le temps de vérifier son état si il avait le temps « Mais hey, si c'est ça je pourrais en effet dire qu'il m'a surpris ! Dans tous les cas je pense que tu viens de répondre toi même à tes inquiétudes. Il n'y a pas lieu de s'en faire, il devrait pouvoir s'en sortir et n'est pas sans soutien. Alors ne te prend pas trop la tête avec ça. » Amore prenant un ton léger, presque détaché, comme ci ce n'était rien de grave. Mais oui, vraiment il allait devoir garder un œil sur le garçon....

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Message(# lien) Sujet: Re: Your brother is fine ! [Balthazar] Your brother is fine ! [Balthazar] Empty17.04.24 11:32

@Amore Marcovaldo

Un poisson-pilote, ça correspondait bien à Edgar, en apparence. Le petit poisson guidant les gros.

"Il y a encore du travail à faire ..."

Ajouta Balthazar, d'un ton blagueur, rebondissant sur les échanges qu'ils avaient eu à propos d'Edgar. Il était encore trop jeune, trop immature, trop peu confiant pour espérer devenir un leader parmi les siens. Mais le Gryffondor avait bon espoir, il croyait surtout en la bonne influence de Phinéas pour aider son frère là où lui, ou son père, avaient échoué. Qui sait, un Serdaigle était peut-être le meilleur élément pour en guider un autre au final. Certains y voyaient de la pure néglicence, mais Balthazar était aveuglé par la confiance qu'il avait en son frère, ses espoirs qu'il évolue dans un sens qui serait le sien, le rendant digne, à sa façon, d'être à ses côtés.

Amore jouant le jeu et allant dans la direction du Gryffondor, ce dernier lui fit un sourire satisfait et amical, ravi que son ami comprenne sa vision. Jamais il ne se doutait que le Serdaigle se jouait ainsi de lui, à chaque instant. Mais c'était là l'art dans lequel excellait Amore. Savoir brosser les populaires dans le sens du poil, se faire croire leur ami, capable de lier des amitiés profondes, sans y croire un seul instant, riant seul dans les ombres en comprenant combien l'ego des autres les rendaient aveugles. Balthazar était le parfait candidat. Il était si naïf, lui qui se croyait déjà plus adulte qu'il ne l'était.

"T'en fais pas ... ça ne me mine pas ... je demandais comme ça."

Fit le jeune homme, d'un ton détaché, finissant de s'habiller. Il ne voulait pas qu'Amore croit qu'il était si inquiet que cela. Certes, il avait quelque peu levé le voile en posant sa question, mais c'était fini. Déjà, le jeune homme arborait à nouveau cette attitude distante, inatteignable, et sur de lui. C'était presque comme s'il sous-entendait à Amore que cette conversation n'avait jamais eu lieu officiellement. Pourtant, le fait qu'elle eut lieu prouvait une forme de confiance, un rare privilège que le Gryffondor n'octroyait qu'à quelques élus. C'était à peine si Oak en recevait autant.
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