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 Flashback 1998 - Renaissance

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Loup Emrys

Londres
Loup Emrys
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Message(# lien) Sujet: Flashback 1998 - Renaissance Flashback 1998 - Renaissance Empty23.02.24 20:18

Marcus et Loup

Renaissance

Retour vers la lumière

Peu de temps après la défaite de Voldemort - 1998

L'elfe
L'elfe de maison transplana, accompagnée de son fardeau, devant la petite chaumière. Couteau à la main, elle se pencha vers lui, essaya de lever sa tête en tremblant. L'homme était complètement amorphe, son regard était horriblement fixe, ses mains étaient serrée contre sa poitrine. Elle parvint à lui faire lever la tête, tant il était affaibli, et plaça la lame du couteau contre sa gorge. Puis elle fit ce que son maître lui avait interdit de faire : elle le regarda dans les yeux. Elle vit dans ces prunelles grises une énorme souffrance, mais également une envie de vivre et une détermination à toute épreuve. Il était brisé, mais pas encore mort. Elle ne pouvait se résoudre à tuer un être humain, encore moins celui ci. Elle se mit une nouvelle fois à trembler, et elle retira la lame de la gorge de l'homme à ses pieds. Elle dit alors : Le maître m'a demandé de vous couper la gorge. Mais je ne peux pas. Adieu. elle courut ensuite taper à la porte de la chaumière et elle transplana, laissant l'homme prostré au sol.

Mr et Mme William

Ils avaient rarement de la visite, encore moins à cette heure tardive. Ils était mariés depuis une quarantaine d'années et vivaient tranquillement dans cette chaumière, à l'écart, à une heure à pied de Campolard en bas. Ils y étaient heureux, ils n'avaient aucun problème et comptaient vieillir et mourir ici, ensemble, dans la paix la plus totale. Cependant, la guerre avait bouleversé leur quotidien, ils avaient du faire des réserves, rester prostrés, élever des barrières magiques. Heureusement, c'était fini à présent. Ils pouvaient apercevoir Poudlard, au loin, toujours debout malgré les fumées et cela les rassura. Le mal n'avait pas triomphé.
Ils étaient assis, au coin de la cheminée, reprenant leur petite vie, tasse de thé à la main, quand quelqu'un toqua à la porte. Il était bien tard. Mr William leva la tête et fronça les sourcils. Qui peut bien toquer à cette heure ? dit mme William. Le vieillard se leva et, d'un pas méfiant, entrouvrit la porte. Il appela : Margaret, viens voir ! La vieille femme se leva à son tour, rejoignit son époux et, lorsque ce dernier ouvrit la porte, elle murmura : Dieu tout puissant.. A leurs pieds, à un mètre de la porte, se trouvait un homme, prostré, roulé en boule à même le sol. Il était entièrement nu, et tremblait comme une feuille. Son corps était couvert de sang, de crasse, ses cheveux étaient emmêlés et sales. Certaines plaies étaient en piteux état.

Mr William marcha d'un pas prudent vers lui, et posa une main sur son épaule. Mon gars, ça va ? L'homme ne réagit pas. Il essaya de regarder son visage et soupira : Bon sang, Margaret, c'est un gosse encore ! Qui a pu le mettre dans cet état ? Avec l'aide de son épouse et de la magie, Ils parvinrent à le trainer jusqu'à la maison, et l'installèrent dans l'ancienne chambre de leur fils, parti depuis longtemps. Margaret le lava entièrement, soignant ses plaies les plus graves tant bien que mal, avec de la.potion, tandis que son époux tentait également de lui faire avaler de l'eau et de la soupe. L'homme, plongé dans un état catatonique, ne réagissait qu'à peine, et il fallu lui lever la tête pour le faire déglutir. Mr William regarda son épouse : Qu'est ce qui a bien pu lui arriver ? Son épouse haussa les épaules et Mr William reprit ses tentatives en murmurant : C'est bien mon garçon, allez, avale cette cuillère, c'est de la soupe chaude, ça va t'faire du bien gamin, je te le dis... Ils n'étaient pas au bout de leurs peines..

Deux jours plus tard

Il y avait une nette amélioration. Le jeune homme avait fini par reprendre conscience, et réagissait à leurs interactions, même si c'était loin d'être une bonne nouvelle. Il était terrifié, des qu'ils approchaient, et refusait toute aide, toute nourriture, tout soin. Ils avaient tenté de l'habiller, mais il se mettait à pleurer des qu'ils le touchaient, et suppliait pour qu'on le laisse en paix. Les deux vieillards étaient attristés et dépités. Le jeune homme n'avait accepté de leur part qu'une couverture, et il la serrait contre lui en tremblant, prostré au fond de la chambre, dans un coin. Mr William décida d'aller réclamer de l'aide. Il sortit de la chaumière et s'engagea vers Campolard en bas. Après une dizaine de minutes de marche, il croisa un homme, inconnu, visiblement en pleine recherche car il fouillait les lieux du regard. Il m'interpella : M'sieur ! M'sieur ! Il s'aperçut que c'était lui aussi un jeune homme, et se dit tout naturellement qu'il pourrait l'aider : J'ai besoin d'votre aide. On a déposé devant ma porte un gars blessé, très mal en point, et très traumatisé hélas. Ma Margaret et moi, on arrive même pas à le faire boire ou manger. On a pu que le laver et tenter de soigner ses plaies, mais c'était quand il était... Enfin. Vous pouvez m'aider ? Ça m'fait mal au coeur de voir ce gosse comme ça.

Il attendit que l'homme optempère et l'amena chez lui. Il ouvrit la porte et invita l'autre à entrer. Mme William le salua chaleureusement Merci beaucoup, nous ne savions plus quoi faire Mr William montra la porte de la chambre et dit : Il est la dedans..


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Bill Jugson

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Message(# lien) Sujet: Re: Flashback 1998 - Renaissance Flashback 1998 - Renaissance Empty27.02.24 21:16

Flashback 1998 - Renaissance

Où es-tu petit frère, mais où es-tu? Voilà déjà des jours que je te cherche, fouillant les décombres de Poudlard à la recherche du moindre petit indice me permettant de savoir ce qu'il t’es arrivé après la bataille. Rien… Toujours rien!!! Mais je ne désespère pas, tu me connais je suis plutôt tenace.

Une fois le château passer au peigne fin, je commençais à agrandir mon champ de recherche, et commençais à investiguer dans les petits villages environnants. Il y a sûrement quelqu’un, quelque part qui t’a aperçue, je ne peux croire que tu t'es volatilisé comme ça. Sauf-si tu as transplaner, mais encore là il aura fallu que tu te rendes physiquement à Pré-au-Lard ou Campolard-en-bas pour le faire pour la simple et bonne raison qu’on ne peut transplaner depuis l’enceinte du château. Certaines barrières magiques se sont dissipées lors de la bataille, mais pas celle-là. Je le sais parce que je me suis renseigné auprès de McGonagall et aussi parce que j'ai vérifié personnellement.

Me voilà donc, à Campolard-en-bas, arpentant tranquillement la rue principale afin de me faire un topo général du village, du nombre de maisons et des différents endroits où il est possible de se dissimuler aux yeux des villageois. C'est à cet instant que je fus interrompu par un homme d’un âge assez avancé et qui, à en juger par ses paroles et son agitation, semblait visiblement inquiet et bouleversé.

“Un homme blessé vous dites? Je vous suis mon brave, conduisez-moi à lui.”

Serait-ce toi petit frère? Depuis le temps que je te cherche, j’ai possiblement fini par retrouver ta trace? J’aimerais tant que cela soit le cas, je pourrais enfin discuter avec toi et essayer de réparer ce que j'ai brisé… Du moins je le souhaite ardemment. Si j’étais des plus fébrile intérieurement, je ne laissa absolument rien transparaître extérieurement, ni dans mes gestes, ni dans ma voix. Suivant alors calmement le vieillard jusqu'à sa chaumière, je marchais d'un pas mesuré sans chercher la nécessité de questionner plus avant mon guide. Celui-ci semblait m’avoir déjà passablement dit l’essentiel qu'il savait, pour le reste tout était une question de temps.

Une fois rendu à destination, je salua très courtoisement la maîtresse de maison avant de m’engager vers la porte désignée par l’homme qui me servit de guide. Moi qui m’attendait à voir devant mes yeux un fantôme du passé en la personne de mon jeune frère disparu, je fus estomaqué par la vision de ce spectre qui s’avérait être une personne tout autre que mon frère.

Dans cette petite chambre décorée avec sobriété et simplicité se tenait Loup Emrys mon mentor et ami de jadis, porté disparu depuis quelques semaines. Celui-ci, recroquevillé sur lui-même, n’avait plus rien du majestueux comte de Brocéliande. À la place je trouvais un homme détruit, pour ne pas dire complètement anéanti tellement il me faisait pitié à voir. Affichant, comme toujours, mon flegme et mon calme qui m’est propre, je vins m'asseoir sur le rebord du lit et jetai un regard des plus compatissants et chaleureux que je pus à l’homme me dévisageant avec appréhension.

“Bien le bonjour Loup, je suis heureux de te retrouver mon vieil ami.”

(c) a m i t y
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Loup Emrys

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Message(# lien) Sujet: Re: Flashback 1998 - Renaissance Flashback 1998 - Renaissance Empty08.05.24 21:37

Marcus et Loup

Renaissance

Retour vers la lumière

Peu de temps après la défaite de Voldemort - 1998

Quand allait il revenir ?

J'ai si froid, j'ai si faim, j'ai si peur.

Depuis combien de temps suis je ici ? Combien de temps vais je encore attendre qu'il daigne me libérer, mettre fin à mes souffrances ? Que vas t'il faire à sa prochaine visite ?
Lorsqu'il a lancé le sortilège Doloris sur moi, pour la première fois, j'ai cru que mes entrailles allaient exploser de l'intérieur. Mes muscles étaient comme percés par de multiples aiguilles, ma peau était comme brûlée par un chalumeau moldu. Je croyais mourir, j'hurlais, je suppliais, mais la douleur ne s'en allait pas. Il a ensuite percé ma peau, traçant de profonds sillages sanglants, marquant à vie ce corps qui n'était pour moi plus qu'un fardeau.

Quand allait il revenir ? Je ne comprends pas. Il avait dit à son elfe de me trancher la gorge, son elfe m'a emmené loin de cette cave et me voilà ici, dans cette pièce. Elle est plus lumineuse, plus confortable, mais c'est un leurre de mon esprit, j'en suis certain. Il va faire cesser le mirage, ou mon esprit va tout simplement se réveiller et chasser ces images de vieilles personnes bienveillantes qui me rendent à manger, qui se penchent vers moi pour essayer de me mettre un pantalon, une chemise... Je les ai repoussé, en pleurant, en les suppliant de me laisser en paix. Ils ont obéi et sont partis. Ce n'est qu'une question de temps. IL va revenir et IL reprendra ce qu'il avait commencé. Je vais rester dans cette cave jusqu'à ma mort, j'en suis certain. Oh, Emily, oh, Aiden, oh petite dont je ne connais pas le prénom, qu'allez vous devenir ? Vous me manquez tellement, Dieu seul sait ce qui est advenu de vous. Êtes vous seulement encore en vie ? Le seigneur des ténèbres n'a pas dû se contenter de l'Angleterre pour régner. La France, et le domaine de Brocéliande notamment auraient été un met de choix pour lui... Oh Seigneur, toi qui sait ce que nous endurons ici, ne nous oublie pas dans tes prières ...

Une voix, des bruits de pas. Les mirages sont revenus. Un homme vint à moi et s'assit au bord du lit imaginaire. Je lève les yeux vers lui. Son regard me paraît flou, je ne parviens pas à le reconnaître. C'est LUI, j'en suis certain. Il se montre gentil et bienveillant dans le but de me déstabiliser et, après, il recommencera à me faire mal. J'en suis certain ! Je sens les larmes monter dans mes yeux et couler sur mes joues. Dépité par le fait de devoir souffrir à nouveau, épuisé, affamé, frigorifié, assis nu sur le sol, couverture entre les mains, je lui souffle : Par pitié, je ne sais rien, je vous l'ai dis... Je vous l'ai dis, je ne sais pas où ils sont, ni ce qu'ils préparent.... Laissez moi s'il vous plaît, ou tuez moi... S'il vous plaît... Je me mets à pleurer, pitoyablement mais c'est mon épuisement qui parle, je n'y peux rien hélas...


KoalaVolant


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