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Lion

poirier avec un coeur de licorne et mesure 25 centimètres,souple

Elle verrait une maison isolée où elle serait en compagnie de son épouse et de ses filles, sous le soleil couchant.

Un homme violent qui l’agresse

Pseudo-Pronom: Kathleen - elle. Es-tu majeur? OuiComment nous as-tu trouvé ?: Je viens du melting pot de base. PL, scénario ou inventé ? : Inventé. Est-ce un DC ? Je veux que ce soit mon compte principal pour le MP de masse ici. Un dernier mot? Une suggestion? autre? Et de trois.

1978 -1982 : Naissance d’une petite sorcière.

Alice Cooper est née à Londres le 4 mars 1978, à trois heures du matin, réveillant donc ses pauvres parents au milieu de la nuit. Mais tous deux étaient tellement ravis d’accueillir leur petite fille nouveau-née que l’heure importait peu. Le père d’Alice était un Né-Moldu, appelé Christopher Snow qui avait découvert la magie en arrivant à Poudlard. Fasciné par cet univers qu’il découvrait, il avait fini par tomber amoureux d’une Sang-Pure dont la famille se divisait entre l’Angleterre et la Bulgarie, Natalia. Natalia était venue en Angleterre pour son travail en tant que membre du personnel de la banque de Gringotts, mais avait fait ses études à Durmstrang. Le couple fit donc connaissance en Angleterre, par hasard, au cours d’une promenade. Très vite, les rencontres ne furent plus accidentelles. Très conformiste, la famille de Natalia condamna leur mariage et coupa les ponts avec le couple. Après leurs noces, celui-ci vécut donc dans la ville de Londres, dans une maison qui mêlait l’univers des moldus et des sorciers de façon harmonieuse. Alice grandit donc entre la télévision et les livres magiques animés, câlinant son ours en peluche tout en apprenant à faire ses puzzles magiques.

Quand Alice eut deux ans, sa maman lui annonça le jour de son anniversaire qu’elle allait bientôt avoir un petit frère ou une petite sœur. Elle naquit en Septembre et pour Alice, ce fut le plus beau jour de sa vie. Elle passa du temps à faire des bisous à sa petite sœur et à lui montrer tous ses jouets, ce que le bébé eut l’air de trouver relativement peu intéressant, mais ça ne l’empêchait pas de gazouiller dès lors qu’elle apercevait sa grande sœur, pour le plus grand plaisir d’Alice. La fillette eut même le droit de l’avoir de temps en temps sur les genoux, mais seulement quelques secondes et sous la surveillance de sa mère.

Quatre ans passèrent encore avant l’attaque qui devait changer la vie d’Alice. Durant l’année 1982, alors que tout semblait calme depuis si longtemps dans le monde des sorciers, certains mauvais sorciers encore en circulation et reprochant à la mère d'Alice d'avoir trahi son sang décidèrent de leur faire payer.

Âgée de seulement six ans, quand Alice entendit les cris de ses parents, quand elle entraperçut dans la fente d’une porte, les sorciers en train de s’amuser avec eux, sa seule réaction fut la terreur. Une terreur qui la fuit fuir le plus loin possible. Elle eut beau trébucher et se cogner, elle eut beau glisser en courant dans ses jolis chaussons roses, elle ne s’arrêta pas avant plusieurs minutes, avant d’avoir tourné et retourné dans les ruelles de Londres, avant de ne plus du tout savoir où elle se trouvait. La peur au ventre, elle ne put que se terrer dans un coin, en pyjama, serrant son ours contre elle. Elle finit par s’endormir d’épuisement.

Le choc de l’attaque eut un impact fort sur la petite Alice qui, à son réveil, ne se rappelait plus grand-chose d’elle-même. Elle retrouvait confusément son prénom, Alice, dans son esprit, et celui de son ourson Teddy. Mais elle ne parvint pas à se rappeler son nom de famille ni à se souvenir de sa petite sœur. Les visages de ses parents se brouillaient dans son esprit, et les bribes de l’attaque par la même occasion. Alice ne savait plus vraiment qui elle était, elle savait seulement qu’elle avait peur, toute seule, dans la rue.

1982 -1989 : Une nouvelle maman.

C’est dans cet état, dans son petit pyjama bleu et blanc couvert de boue, avec quelques ecchymoses, recroquevillée dans un coin, son ours tout contre elle, que la découvrit Emily Cooper. La jeune femme était une bibliothécaire célibataire et fille unique qui, si elle avait toujours rêvé d’être mère, n’avait jamais trouvé la bonne personne avec qui avoir cet enfant. Par ailleurs, c’était une Moldue. Lorsqu’elle vit Alice dans cet état sordide, la jeune femme l’emmena immédiatement chez elle où elle lui fit prendre une douche et lui improvisa une robe un peu lâche avec un de ses propres t-shirts. Elle contacta aussitôt la police moldue qui lança des recherches, mais les parents d’Alice étaient morts et sa sœur avait été envoyée à l’étranger. Son père n’ayant plus de famille, il ne se trouva personne pour identifier la petite sorcière qui s’accrocha désespérément à sa sauveuse.

Emily obtint le droit de veiller sur Alice, dans un premier temps en tant que famille d’accueil. Elle prit soin de la fillette et l’initia au monde des livres. Alice s’y plongea d’autant plus que la lecture lui faisait oublier le traumatisme de s’être retrouvée dans la rue, seule, sans souvenirs de ce qui s’était passé mais avec l’impression que c’était grave. De ce jour-là, Alice en garda un dégoût profond pour toute forme de violence, ainsi que pour les armes. Emily l’inscrivit à l’école, lui parla, lui lut des histoires et l’entoura de son amour et de sa tendresse. Pour autant, la fillette resta plusieurs mois sans dire un seul mot.

Durant ces longs mois, le traumatisme ne fut revécu par Alice que sous la forme de cauchemars qu’elle oubliait aussitôt qu’elle s’éveillait. Emily passa plusieurs nuits à son chevet afin de la réconforter quand elle se réveillait, la peur au ventre, sans savoir ce dont elle avait rêvé. Une nuit, Alice trouva, comme à l’ordinaire, Emily à son chevet lorsqu’elle se réveilla en sursaut sous l’effet du cauchemar. Elle se jeta dans les bras de la jeune femme, en pleurs et tandis que la femme la serrait contre elle, l’appela Maman pour la toute première fois. Ce fut ainsi que la fillette retrouva l’usage de la parole.

Dans les jours qui suivirent, Emily, fortement touchée par l’aveu involontaire de la fillette, entama les démarches pour l’adopter. Comme elles vivaient ensemble depuis un an, les autorités ne lui firent pas de difficulté particulière. A partir de là, la vie fut vraiment belle pour la petite Alice, qui partagea avec sa mère adoptive sa tendresse naturelle et son amour de la lecture. A l’école, la fillette se fit quelques amis, et travailla toujours dur pour rendre sa maman fière d’elle. Elle vécut au cœur des histoires et des rêves. Et des mathématiques. En effet, les maths étaient la matière préférée de la fillette.

Dans l’année qui suivit son adoption, Alice vécut quelques phénomènes étranges et inexplicables auxquels Emily trouva des excuses rationnelles autant qu’elle le put. Quand la fillette attira une peluche à elle, une nuit de cauchemar, Emily se persuada que la peluche était tout près d’elle et qu’elle l’avait seulement saisie. Quand elle mit hors service la télévision parce que la scène montrée était trop violente à son goût, Emily pensa qu’il s’agissait d’un faux contact. Et aucune d’elles deux ne se rendit réellement compte de la véritable nature d’Alice avant l’été suivant son onzième anniversaire.

1989 -1993 : Premières années à Poudlard : un ami sans faille.

Cet été-là, un professeur de l’école Poudlard vint les trouver, elle et sa mère pour leur annoncer qu’Alice était une sorcière. Baignant dans les livres et les histoires, la mère comme la fille crurent à une plaisanterie imaginée par des amis connus par l’école d’Alice jusqu’à ce que le professeur change une tasse à thé en escargot devant leur nez. La première réaction d’Alice fut se s’émerveiller avec enthousiasme comme l’enfant qu’elle était et de demander quand elle serait capable d’en faire autant. Mais ce qui surprit le professeur, ce fut quand la mère, non contente de s’émerveiller tout autant, lui demanda si elle aussi pourrait apprendre à le faire. Le professeur, gêné, n’eut pas d’autre choix que de lui avouer qu’en tant que simple Moldue, elle ne le pourrait pas. La mère fut déçue, mais ravie pour sa fille.

Emily mit donc un point d’honneur à accompagner sa fille pour aller chercher toutes ses fournitures. Elle entama des pourparlers chez Fleury et Botts pour échanger des livres Moldus et des livres sorciers, insista pour tester quelques baguettes, sans aucun succès, chez Ollivanders et s’offrit une bonne glace de chez Florian Fortarôme. Alice ne fut pas en reste et s’acheta tout ce qui était nécessaire. Elle craqua aussi sur un manuel d’Arithmancie, une matière qu’elle n’étudierait pourtant pas en première année, et une grille arithmancienne. Elle s’acheta aussi un petit chaton noir, qu’elle baptisa Schrödinger, ayant vu une émission pour enfant qui expliquait de façon vulgarisée la théorie du chat de Schrödinger.

A Poudlard, elle fut aussitôt envoyée dans la maison Poufsouffle qui lui convenait parfaitement pour ses valeurs de travail, de justice, de loyauté. La plupart des Poufsouffle étaient peu enclins à la violence, ce qui plut à la jeune fille. Schrödinger commença dès le premier jour ce qui devait être les débuts d’une longue série de catastrophes en faisant perdre l’équilibre à un des camarades de Première Année d’Alice. Ce fut ainsi qu’Alice et lui se rencontrèrent. La jeune fille s’excusa piteusement pour les déboires de son chat, le jeune homme se prétendit seul responsable de la mésaventure et ils finirent par rire ensemble de la situation.

Le jeune homme étant assez timide, il profita de cette première rencontre pour se mettre en binôme avec Alice dès qu’il fallut en avoir un. La fillette apprit rapidement que son nouvel ami était à l’écoute de tout ce qu’elle ressentait le besoin de lui partager. Elle parvint rapidement à deviner les moments où son ami était moins bien, et lui rappelait en ces occasions qu’elle était là, s’il en avait besoin.

Les seules vraies difficultés auxquelles se confronta cette amitié naissante furent le mélange assez inopportun entre la maladresse et la stupidité de Schrödinger et l’affection qu’il semblait porter au meilleur ami d’Alice depuis leur première rencontre. Le pauvre garçon se retrouva un jour avec sa valise de vêtements entièrement vidée et le chaton en boule sur une de ses serviettes de toilette, seule restée au fond de la valise. Une autre fois, il eut la surprise de découvrir le visage du chat pile devant lui à son réveil, ce qui le fit sursauter et tomber du lit. Sans compter toutes les fois où le minou se fourra entre ses pattes, risquant de faire tomber l’enfant, assez enclin à trébucher de manière générale. Schrödinger tentait de se faire pardonner en venant ronronner sur ses genoux quand le soir, les deux amis dissertaient sur la science.

Car en effet, pendant les années qu’ils partagèrent à Poudlard, les deux amis passèrent énormément de temps à discuter de science. Cela eut pour conséquence des échanges qui parfois leur valurent d’avoir des difficultés avec les premiers cours de la journée parce qu’ils n’avaient pas vu l’heure passer. La passion naissante d’Alice pour l’Arithmancie, qu’elle avait commencé à découvrir avant sa troisième année, mais qu’elle avait étudié passionnément dès qu’elle put y accéder en cours, se faisait de plus en plus forte.

En plus de l’Arithmancie, la jeune femme avait étudié l’Etude des Runes et le Soins aux Créatures Magiques à-partir de sa dernière année, deux matières dans lesquelles, avec l’Astronomie, elle avait eu des facilités. Les matières plus générales avaient demandé à la jeune Poufsouffle plus de travail. Elle n’était vraiment mauvaise nulle part, mais pas excellente non plus. Tranquillement, au milieu de ses amis, et notamment aux côtés de son meilleur ami, Alice arriva à sa quatrième année d’étude.

1990 -1993 : Le retour de sa soeur.

En quatrième année, Alice fut la victime par hasard de la farce d’une première année qui passait son temps à faire des bêtises et des farces à la plupart des élèves. Quand elle s’était retrouvé la cible de cette petite fille, la bienveillante et douce Alice avait tenté de lui expliquer que ce n’était pas bien de faire ce genre de choses. La fillette l’avait toisé avec un air un peu méprisant comme si le simple fait qu’elle ose la sermonner était complètement hallucinant pour elle. Alice n’avait pas insisté. Elle n’avait pas de lien spécifique avec la petite et elle ne pouvait pas s’occuper de toutes les têtes brûlées de l’école, malgré toute sa bonne volonté.

En cinquième année, Alice obtint la faveur d’être préfète de sa maison. Travailleuse, responsable, prenant soin des plus jeunes autant qu’elle le pouvait, elle avait toutes les qualités requises pour ce poste. Malheureusement, elle fut rapidement confrontée à la jeune élève, maintenant en Deuxième Année, qui avait un sens du respect de l’autorité assez personnel. La première fois qu’Alice la retrouva en dehors de son dortoir après le couvre-feu, elle la sermonna gentiment, mais très rapidement, l'enfant mit sa patience à rude épreuve.

Elle semblait familière à Alice qui n’avait pourtant pas retrouvé les souvenirs de sa petite enfance, mais plus elle la voyait, plus elle se sentait confusément responsable de la petite fille. Pour une raison qui lui paraissait bien mystérieuse, elle estimait qu’il était de son devoir de ramener cette fillette particulière dans le droit chemin. Cette obsession avait tendance à agacer la jeune demoiselle qui n’appréciait pas particulièrement le fait que ses camarades les plus proches, à qui elle avait confié avoir perdu sa sœur, lui disent que cette préfète lui ressemblait étrangement. De fait, elle lui menait encore plus la vie dure.

Cette cinquième année fut l’occasion d’une autre découverte de la part de la jeune Poufsouffle. En effet, un jour, elle eut la surprise d’apercevoir une de ses camarades dans une jolie robe que sa mère lui avait envoyée pour d’éventuelles soirées ou bal à l’école et la jeune fille avait profité d’une sortie à Pré-au-Lard pour l’essayer. Alice, qui était amie avec elle, passa la journée en sa compagnie et se rendit compte que quelque chose en elle changeait à la voir si joliment habillée.

Alice éprouvait les premiers émois de l’amour, découvrant que son cœur préférait se tourner vers les femmes. Elle finit par s’en ouvrir à son amie et découvrit qu’elle lui plaisait aussi. Les deux jeunes filles se mirent alors en couple et passèrent les dernières années à Poudlard toutes les deux. Cette relation restait toutefois une amourette d’adolescente et ne survécut pas au départ de l’école, mais les deux jeunes femmes restèrent bonnes amies.

La sixième année de la jeune Poufsouffle fut un tournant dans sa vie. Un soir, alors qu’elle faisait sa ronde de préfète, elle tomba sur la petite si rebelle, dans un coin, qui, comme à son habitude, était sortie de son dortoir au-delà du couvre-feu. Alice soupira, déterminée à la gronder une énième fois sans grand espoir de résultat, mais elle s’aperçut soudain que la fillette pleurait. Profondément émue devant le chagrin de l’enfant, la jeune fille se pencha vers elle et tenta de la réconforter. Elle se détacha d’elle, par fierté, dissimulant quelque chose au fond d’elle. Mais Alice était plus forte, et elle parvint à lui prendre ce qu’elle dissimulait.

Il s’agissait d’une photo représentant deux petites filles de six et trois ans. La plus grande enlaçait la plus petite avec tendresse et toutes deux souriaient à l’objectif. Devant cette image, le cerveau d’Alice réagit brutalement, des souvenirs affluant dans sa tête, le souvenir d’un bébé de trois ans, sa petite sœur. Les visages de ses parents défunts revécurent un peu dans sa tête. Elle avoua aussitôt à l'enfant le secret qu’elle venait de découvrir, mais elle refusa de la croire, persuadée qu’Alice se moquait d’elle. Par chance, Alice avait sur elle une de ses photos préférées avec sa mère, Emily, quand elle n’avait que six ou sept ans dans l’année qui avait suivi sa découverte par la jeune libraire. Force fut pour la petite soeur de constater la vérité. Les deux sœurs passèrent un long moment à retracer leurs parcours respectifs, la plus jeune comprenant enfin l’absence forcée de sa sœur durant ces neuf ans. Dès le lendemain, quand la fillette vint rendre à Alice sa photo qu’elle avait gardé, ce qui initia leur nouvelle relation.

Alice prit aussitôt sa soeur sous sa protection et elle acquit une certaine tendance à surprotéger sa petite sœur, au grand désarroi de celle-ci, qui râlait beaucoup mais n’hésitait pas à venir la voir dès qu’elle avait besoin d’être réconfortée. L’année s’acheva avec les sœurs qui avaient retrouvé une certaine complicité, mais les évènements qui avaient conduits à la mort de leurs parents restaient obscurs dans la mémoire d’Alice.

Optimistes et pourvue d’un sens aigu de la famille, Alice désira rencontrer l’été suivant son oncle et sa tante, qui avaient élevé sa soeur. Ils rejetèrent Alice, qui coupa les ponts et décida de laisser de côté cette partie de sa famille. En revanche, elle continua de voir sa sœur qu’elle répugnait à laisser dans une telle famille.

1993-2008 : Après Poudlard

A sa sortie de l’école, Alice proposa à sa sœur de venir vivre avec elle et Emily à la librairie. Comme son oncle et sa tante devaient repartir et que l'enfant avait commencé ses études à Poudlard, ils acceptèrent de la laisser à sa sœur en recommandant cependant à la fillette de ne pas oublier d’où elle venait. Les deux sœurs furent heureuses de vivre toutes les deux durant les trois derniers étés d’étude de la jeune fille, qui entrait en quatrième année. Emily, elle, fut ravie d’avoir deux filles à gâter et à cajoler.

Alice commença alors des études supérieures d’Arithmancie, gardant un contact avec son meilleur ami par une correspondance régulière. Elle-même demeura à Londres et alterna entre l’université sorcière, en présentielle, où elle étudia l’art de l’arithmancie et l’université moldue où elle s’inscrivit à des cours de mathématiques, mais à distance. Elle ne passa aucun diplôme, mais les mathématiques avancées l’aidèrent à comprendre mieux les subtilités de son apprentissage sorcier. Elle acquit un savoir important et un niveau de compétences dans cette matière qu’elle aimait qui lui valut plusieurs propositions de chercheurs sorciers dans ce domaine.

Elle suivit de loin les évènements qui rythmèrent le monde des sorciers. Sa soeur et elle assistèrent à la Coupe du Monde de Quidditch, en 1994, et Alice fut paralysée et tétanisée par la violence des Mangemorts et de tout ce qui se passa cette nuit là. L’année suivante, les deux jeunes femmes retrouvèrent le chemin de l'école pendant que le monde magique se divisait entre ceux qui croyaient Harry et Dumbledore et ceux qui ne le croyait pas. Lucide sur Voldemort, Alice crut le directeur de Poudlard et par extension, Harry Potter.

En 1998, Alice suivit de loin les évènements de l’école, mais avec sa tendance à se paralyser face à la violence, elle n’osa pas aller combattre au cœur du conflit. Néanmoins, elle participa à la reconstruction de l’école autant qu’elle le put par la suite. Les années passèrent pendant lesquelles elle réfléchit beaucoup à son avenir et à la vie qu’elle comptait mener. Elle songea que le seul moyen pour éradiquer la violence était de montrer à la jeune génération qu’on pouvait agir autrement. La jeune femme postula donc pour être professeur d’Arithmancie dans l’école.

Sa première année d’enseignement ne fut pas de tout repos. En plus de devoir s’adapter à un travail qu’elle ne maitrisait pas, Alice connut l’émoi d’un amour auquel elle ne s’était pas attendue. Forte, puissante, pleine de vivacité et pas effrayée par le fait de manifester les choses avec violence, Thunder ne semblait pas la personne idéale pour Alice. Pourtant, ce fut elle que son cœur avait choisi. Pour son malheur, cela lui valut d’être la cible d’une organisation qui voulait faire plier sa bien-aimée.


Avec ce soutien, les mois de travail pour achever l’année lui parurent moins lourds à porter et grâce à sa femme, à sa famille, à ses proches tous là pour elle, Alice retrouva un équilibre et surmonta cette épreuve en devenant plus forte. Son mariage en été couronna ce succès et elle était fière de pouvoir reprendre son métier la tête haute, et plus solide de cette épreuve qu’elle avait surmontée. Une nouvelle aventure l’attendait pourtant, auprès des élèves de la maison Poufsouffle dont elle était devenue la directrice de Maison. Désormais sereine et paisible, maintenant que tout danger était écarté, mariée et heureuse, Alice était prête pour démarrer une nouvelle vie au sein de l’école.