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 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment.

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Balthazar Rowell

5ème année
Balthazar Rowell
Âge : 16 ans
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Message(# lien) Sujet: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty04.03.24 0:58

@Coline Cabot
Mention d' @Ackley Bridge

Fin de l'après-midi, et une scène similaire à celle qui avait eu lieu un mois avant se répétait. Balthazar était assis au centre de la table. A sa gauche, Oak. A sa droite, Claude. L'un comme l'autre faisaient mine de détendre l'atmosphère, parlant de la journée, blaguant sur leurs camarades ou sur les professeurs. Balthazar, lui, faisait mine, parfois, de s'intéresser à ce qu'il disait. Il leur accordait même un sourire, prétendant rire à une blague qu'il n'avait même pas entendu. Hormis ces brefs moments de retour à la réalité, son attitude était toute autre. Il était assis, les bras tendus, le bout des doigts les plus longs de chaque main se touchant les uns les autres. Sa mine était sérieuse, fixe, perdue dans le vide depuis un moment, avant que ses yeux ne se soient posés sans discontinuer sur une élève qui venait de pénétrer dans leur salle commune : Coline Cabot.

Balthazar avait été absent en matinée, le temps de quelques heures. Il avait reçu une autorisation spéciale, lui autorisant à quitter Poudlard en compagnie de son plus jeune frère : Oscar. La destination ? Sainte-Mangouste, où se trouvait le petit frère de l'un et le grand frère de l'autre : Edgar. Depuis l'accident, c'était la première fois qu'ils étaient autorisés à le voir. Deux jours, depuis l'accident qui avait eu lieu l'avant-dernier jour d'avril.

Durant tout le temps où ils le virent, Skylar, leur mère, n'avait pas bougé d'un iota, sa main tenant celle de son fils en pleine convalescence, qui continuait de se battre pour vivre. A entendre leur père, elle n'avait pas lâché la main d'Edgar un seul instant. Balthazar, lui, s'était approché, mais n'avait su dire mot. Edgar avait une allure difforme, relié ainsi à ces épaisses créatures immondes et grotesques, chargées depuis des heures à nettoyer son corps de l'intérieur. Pour une seule et rare fois, Oscar n'avait fait aucun trait d'esprit. Il était resté là, à observer celui dont il s'était tant moqué tout ce temps, ne comprenant pas comment il s'était retrouvé dans cette situation. Pour un gosse de onze ans, c'était difficile de comprendre. Il ignorait même quelle émotion avoir. Jamais il n'avait vu sa famille dans un tel état. Son père, émotif, sa mère, compatissante et attentionnée, bien que silencieuse, et Balthazar, qui semblait prêt à rompre ou à exploser si une parole en trop était prononcée. Et Edgar, lui, était au centre de l'attention, on ne voyait que lui. Le petit frère n'avait dit mot, restant immobile à côté de son père, n'osant pas s'approcher du lit, ni même s'adresser à Edgar. Il n'aurait su quoi lui dire d'ailleurs. Il l'admettait, il n'avait qu'une hâte, c'était de s'en aller. Balthazar, lui, avait pris le temps de la présence. Et s'il n'avait su que dire à Edgar, ni même si la moindre de ses paroles d'encouragement ne seraient entendues par son frère dans le coma, il posa sa main sur son épaule, respectant le quasi-silence de mort qui régnait dans la pièce.

Il serait resté plus longtemps, mais sa mère lui avait prié de retourner à Poudlard.

"Tu as tes cours, tes examens. Il te faut te concentrer là-dessus Balthazar. Laisse-nous le rôle de prendre soin de ton frère."

Lui avait-elle fait posément, étant toujours la voix de la sagesse, celle qui ne perdait jamais le nord. Balthazar et elle avait échangé un regard long, semblant capable de communiquer ainsi, par un langage télépathique qui était à eux seulement. Elle avait raison. Si ce n'était sa présence, il ne servait à rien en ces lieux. Il n'apportait rien à sa famille à attendre que son frère aille mieux, ou que son état se détériore. Il valait mieux qu'il s'en retourne au collège.

"Nous reviendrons bien vite."

Jura t'il à sa mère. Skylar lui répondit d'un mouvement du visage, toujours si fière du courage et l'abnégation de son ainé. Elle n'en posa aucun sur Oscar, qui était à cet instant le dernier de ses soucis. Edmond raccompagna ses fils, une main sur l'épaule de Balthazar, l'autre derrière le dos d'Oscar. Ils s'étaient alors rentrés, ignorant même combien de temps ils étaient restés à Sainte-Mangouste, pour s'en retourner à leur cours.

Pour Balthazar, le retour à la réalité scolaire avait été brusque, irréelle même. Il avait su faire mine de rien, restant cependant extrêmement évasif sur où il était allé. Un silence net et un regard appuyé avait fait comprendre à Oak qu'il ne dirait rien de l'état de son frère; Et dans ces moments, il remerciait le ciel qu'avec ses potes, il était malaisant de parler de ses soucis et autres problèmes personnels. Avec eux, Balthazar jouait le rôle d'un mec qui s'en fichait, dont même la mort possible et probable du frère ne valait pas un changement dans son comportement de tous les jours. Il s'était alors laissé porter par la journée, cependant moins causant que d'habitude, laissant les autres parler.

Jusqu'à cet instant, dans la grande salle. Coline Cabot était entrée, et le regard de Balthazar ne se retirer d'elle que lorsqu'il répondait à ses amis, prétendant les écouter. Puis aussitôt, il reposait ses yeux sur Coline. A un moment, sa concentration était telle qu'il ne prêtait presque plus attention aux remarques de ses camarades. Tout son être était tourné vers la petite troisième année de sa maison. Celle qui, un mois plus tôt, était venue le voir pour lui parler d'Edgar.

"Je reviens."

Fit-il d'un ton un peu sec, ou plutôt désintéressé de leur réaction. Il se leva, et enjamba Oak qui lui bloquait le passage. Une fois l'obstacle franchi, il s'approcha d'un pas calme vers Coline. Elle, devait avoir depuis un moment, remarqué le regard appuyé de Balthazar dans sa direction. Elle devait s'en douter qu'à n'importe quel moment, il finirait par agir, par se rapprocher d'elle.

"Coline."

Fit-il. Pas de "Miss Drama", pas de "Coline Cabot" sur son ton un peu prétentieux, parfois narquois, parfois complice. Le garçon qui se trouvait face à elle semblait être un tout autre homme, bien plus vieux que l'adolescent stupide et puéril que jouait habituellement Balthazar. A ce moment, il se comportait comme celui qu'il était vraiment : le futur chef de la famille Rowell, et l'ainé de la fratrie.

"J'ai à te parler un instant."

Fit-il d'un ton si calme et appuyé que sa demande ne semblait avoir qu'une seule réponse possible : oui.
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Coline Cabot

3ème année
Coline Cabot
Âge : 14 ans
Pronoms : elle
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Libre expression : Baguette : Bois d'Aulne, rigide, moustache de fléreur

Potions : Optimal
Botanique : Effort Exceptionnel
Sortilèges & Enchantements : Effort Exceptionnel
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty04.03.24 22:31

Depuis deux jours, Edgar Rowell n’était plus présent en classe. Et Coline savait pourquoi. C’était elle qui avait averti un professeur de l’état dans lequel elle avait trouvé Edgar. Une vision d’horreur. Une vision que malheureusement, elle n’avait pas vue grâce à ses pouvoirs. Elle en tremblait encore, mais grâce à sa réaction, Edgar fut envoyé à Ste Mangouste à temps. Entre la vie et la mort … mais pas mort dans un sombre couloir du château. Même Amalia semblait affectée par l’absence d’Edgar. Les professeurs avaient touchés quelques mots en classe et personne ne semblait rire de son absence. S’en était fini des moqueries sur le garçon « trop bizarre ».

Jade et Josie qui accompagnaient toujours Coline depuis quelques temps, remontèrent l’escalier menant à la salle commune de Gryffondor. Elles s’arrêtèrent toutes les trois devant le portrait de la Grosse Dame.

« Même si Edgar était un menteur … c’est trop triste ce qui lui arrive. » dit Jade la mine grave.
« Ouais, personne ne mérite ça. Ca fait bizarre de ne pas le voir en classe. C’est comme s’il manquait quelque chose. »

Coline trouvait ça bizarre la manière dont ses copines parlaient d’Edgar. Mais personne n’était ami avec lui. Il était tout le temps seul, au fond de la classe et il n’était pas rare d’entendre des élèves se moquer de lui. Coline était mal à l’aise avec cette situation, parce qu’elle avait pressentie que quelque chose n’allait pas et malheureusement, elle n’avait pas su trouver l’amitié d’Edgar, ni empêché le drame de se produire. Au fond, elle s’en voulait et pensait même qu’elle était la principale responsable.

Mais Coline était ainsi. Elle se mettait continuellement toutes les fautes sur le dos, même quand elle avait voulu bien faire. Qu’elle avait été l’unique élève à lui tendre la main. Les autres, tous les autres, auraient du se sentir coupables et honteux. Mais personne ne semblait accorder la moindre responsabilité dans ce qui était arrivé à Edgar. Coline en avait l’estomac retourné.

« Oui … il me manque. » avoua-t-elle la voix tremblante.
« Oh ne dit pas de sottise ! » intervint Amalia qui passait devant les filles en jetant ses boucles blondes en arrière. Accrochée à Thomas comme un bigorneau à son rocher, elle jugea Coline de la tête aux pieds. « C’est triste, mais de là à dire qu’il te manque … tu vas trop loin Coline ! Edgar était le weirdo de la classe … ça m’étonne même pas qu’il finisse comme ça ! »

Jade et Josie regardèrent Amalia choquées par ses propos. Cette fille était vraiment une sans cœur ! Amalia prononça le mot de passe et le portrait de la grosse dame pivota.

« Mais quelle grosse conne ! L’écoute pas Coline, tes sentiments sont sincères et même si Edgar était bizarre, nous on le trouvait intéressant. S’il n’avait pas fui l’autre jour, on aurait pu découvrir une âme d’artiste. » dit Jade en remontant ses lunettes rondes sur son nez.
« Oui, puis … Amalia va juste essayer de te faire mal parce que tu es de nouveau copine avec Zélie. C’est qu’une pouffiasse ! » surenchérie Josie en piochant un bonbons dans un paquet rose fluo.
« Merci les filles, vous êtes des amours. Et oui, je vais éviter d’écouter les paroles toxiques d’Amalia. »

Mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Les trois filles s’enlacèrent comme si elles étaient des sœurs de cœur. Mais à cet âge là, l’amitié est une notion bien fragile et tout pouvait basculer d’un moment à l’autre. Coline leur adressa un signe d’adieu et passa le portrait de la Grosse Dame. A peine arrivée dans la salle commune, elle sentit un regard insistant. Ce n’était pas Lukyan, ni Evan, mais bien Balthazar Rowell.

Coline fit mine de ne pas le remarquer et se dirigea vers une table libre où elle déposa son sac à dos, sa baguette et un manuel d’enchantement emprunté à la bibliothèque. Elle s’installa pour faire dos à Rowell, mais rapidement la présence se fit plus pesante. Il se trouvait juste derrière elle. Sa voix la fit blêmir. Coline se retourna et leva ses petits yeux de biche. La dernière conversation qu’elle avait eue avec Balthazar avait été sauvée par l’intervention d’Aaron Blackwell. Mais aujourd’hui, Aaron n’était pas là.

« Heu … oui ? De … de quoi … veux-tu parler ? »

Elle tremblait comme une feuille, les mains moites. Même si Balthazar n’avait pas une attitude menaçante, ni dénigrante, Coline se sentait terriblement mal à l’aise de lui faire face. Surtout que maintenant, elle revoyait les traits d’Edgar sur son visage et la vision du Serdaigle dans le couloir lui revenait en pleine face.

@Balthazar Rowell


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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty04.03.24 22:53

@Coline Cabot

Il l'aurait bousculée du bout du doigt, qu'il était certain qu'elle se serait brisée en mille morceaux. Balthazar savait l'effet qu'il provoquait chez certaines demoiselles, notamment les plus jeunes. Mais avec Coline, c'était particulier. Depuis la première fois où elle lui avait parlé, il avait compris qu'il ne la laissait pas insensible. Et depuis qu'elle et lui avaient eu cet échange, véhément, dans la salle commune, la demoiselle était mal à l'aise quand il s'adressait à elle. Peu étonnant qu'en ces jours sombres pour la famille Rowell, mais aussi pour les troisièmes années, l'ambiance était particulière entre ces deux-là.

Elle parvint à formuler une phrase, balbutiant, hésitante, et un instant, Balthazar crut voir Edgar en elle. Cette difficulté constante à s'exprimer, comme si la mauvaise parole risquait de déclencher une catastrophe. Cela avait toujours agacé Balthazar. Mais aujourd'hui, en le voyant en elle, Coline lui fit un peu pitié. Après tout, Coline avait été la seule à vouloir défendre Edgar, en venant le prévenir. Balthazar devait l'admettre. Il vint s'accroupir, se mettant à la hauteur de la jeune fille, et lui parla comme un adulte à une enfant :

"Il y a un mois, tu es venue me parler d'Edgar. Tu as dit pas mal de choses, mais je ne t'ai pas crue."

Il parlait calmement, et admettait avoir eu tort là-dessus. Bien sur, il ne s'excuserait pas. Car il n'oubliait pas que certaines de ces accusations portaient sur sa mère. Cela, il ne le prendrait jamais au sérieux.

"Tu as ... parlé de mauvais traitement ... en classe, si je me souviens bien ?"

Sa voix avait changé d'un ton calme et rassurant, à une pointe d'intérêt. Coline pouvait commencer à comprendre où il allait en venir.

"J'aimerais que tu m'en dises plus. Sur ce qu'il s'est passé, sur ce que tu sais. Pas des visions, mais la vérité. Ce que tu as vu et entendu sur qui s'en est pris à Edgar, et comment."

Sa voix restait calme, mais Coline pouvait deviner que derrière chaque mot, le Gryffondor bouillonnait au fond de lui. Il avait retrouvé son frère en sang, puis dévoré par des créatures sur un lit d'hôpital, afin de le guérir. Tout ça parce qu'un ou des petits cons avaient osé dépasser des limites, allant jusqu'à l'empoisonner. Car tous ignoraient la vérité, si ce n'était Ryland. Pour Balthazar, il était impossible qu'Edgar soit allé aussi loin. Ce poison, c'était quelqu'un qui s'était amusé à lui faire ingérer. Et cette personne allait payer.
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Coline Cabot

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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty07.03.24 18:09

Depuis leur dernière conversation, Coline avait peur de Balthazar. Elle se sentait très mal à l'aise face à lui. Peur qu'il se moque d'elle, qu'il la ridiculise ou qu'il la prenne de haut. Quand elle songeait à Edgar, elle se demandait comment ils faisaient pour être frères, pour s'entendre et avoir été élevé par les mêmes parents. Tout avait l'air de réussir pour Balthazar. Alors qu'Edgar ... En songeant au Serdaigle, Coline eut un petit pincement au coeur. Si seulement sa vision avait vu juste ? Si seulement elle avait pu protéger Edgar de ce qui était arrivé ...

Mais elle avait échoué. Visiblement, ses visions n'étaient pas aussi clairs et lisibles qu'elle le pensait. Et depuis que Balthazar lui avait clairement fait comprendre qu'elle mentait, la jeune fille remettait son pouvoir en doute. Oui, elle doutait même de la vision qu'elle avait eu d'Adrian. Et si elle s'était également trompé sur sa mort ? Sur le jour, l'heure, tout ... Son coeur battait la chamade.

- Heu ... oui ... enfin ...

Le bouche pincée, pas très sûre d'elle, Coline se demandait bien ce que venait chercher Balthazar auprès d'elle. Certainement des réponses qu'elle n'avait pas. Il l'avait traité de menteuse, de "Miss Drama" et aujourd'hui tous ses idiots de copains l'appelaient ainsi en riant ouvertement. Balthazar ne se rendait pas compte, mais ça blessait cruellement Coline. Elle se sentait continuellement rabaissée par ses ainés, pas du tout entendue ou soutenue. Heureusement, elle pouvait compter sur Zélie, Evan, Jade et Josie.

Elle fronça les sourcils lorsqu'il lui demanda la vérité et non pas des visions. Encore une fois, il la prenait de haut avec ses talents divinatoires. Clairement, Balthazar ne croyait pas au pouvoir du troisième oeil. Mais de toute manière, il n'était plus question de lui parler de vision ... elle avait bien trop peur de se ridiculiser.

- Bah je sais pas ...

Répondit-elle en haussant les épaules. La mine déconfite, Coline était très peinée par l'absence d'Edgar, mais elle ne savait pas trop quoi apporter comme réponses à Balthazar.

- Tout le monde se moquait un peu de lui ... il était toujours assis seul au fond de la classe et ... je crois qu'il subissait une pression à cause du groupe de Serdaigle qu'il fréquentait. Et y'avait cette histoire d'appareil photo ... il parait qu'il prenait les gens en photo dans les couloirs et ça n'a pas trop plus. Mais je ne pense pas que quelqu'un s'en soit pris à Edgar.

Coline savait pour l'histoire de la potion tue-loup et la mauvaise blague qu'Evan, Zélie et Milhouse lui avait faite. Elle savait aussi qui était rejeté par un grand nombre d'élèves dans la promo de 3ème année à cause de son attitude "bizarre".

- Quand je suis venue t'avertir de ce que j'ai vu dans le couloir ... j'ai simplement vu Edgar couvert de sang et Evan qui appelait à l'aide.

Jamais Coline ne dénoncerait ses amis. Elle savait que pour le coup, Evan n'y était pour rien. Du moins, cette fois-ci.

- Les médicomages ont dit que quelqu'un avait attaqué Edgar ?

Elle le considéra avec une petite bouille inquiète. Coline s'inquiétait beaucoup pour le garçon. Allait-il s'en sortir ? Personne ne savait ce qui s'était réellement passé. Et tout le monde attendait des nouvelles. Et visiblement, même Balthazar n'était pas au courant de ce qui était arrivé à son frère.

@Balthazar Rowell


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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty07.03.24 19:52

@Coline Cabot

Elle était mal à l'aise, elle avait peur, et à raison. Balthazar ne l'avait pas violenté, ou directement insulté, mais il avait su la rendre ridicule, usant quelque peu de son influence et de sa popularité pour distiller une trainée de honte sur Coline. Il suffisait parfois de deux mots : "Miss Drama", pour coller une réputation sur quelqu'un. Mais pour Balthazar, à ce moment, ce fut là un prix bien peu cher payé pour avoir tenté d'insulter sa mère et son nom, et d'autant plus, pour avoir autant insister. Une punition qui avait laissé ses marques chez cette jeune fille si sensible, que parfois, on se demandait pourquoi elle n'était pas chez les Poufsouffle peut-être. Balthazar savait qu'il allait devoir prendre des gants, lui parler calmement, chercher à la détendre un minimum, pour qu'elle arrive enfin à prononcer des phrases entières.

Il lui laissa le temps, après avoir été clair sur ce qu'il voulait d'elle. Coline devait bien se douter qu'après un mois, la seule raison pour laquelle Balthazar viendrait la trouver, était lié à Edgar. La première réponse le fit tiquer, la regardant sans parler, attendant simplement qu'elle continue. Il ne se satisferait pas d'un "je ne sais pas" hasardeux, surtout après le manège qu'elle lui avait fait la dernière fois. Elle fit un effort, et révéla plus de choses. Des propos désagréables à entendre. Balthazar le savait, qu'Edgar n'était pas le genre de garçon à savoir se fondre dans la masse, à se faire des amis. Il était discret, timide, renfermé même dans son propre petit monde. Une attitude que Balthazar n'appréciait guère, ayant toujours cherché à sortir son frère de cet état, à l'encourager à l'imiter, à être un vainqueur. Mais à cet instant, les mots de Coline ne réveillait pas en Balthazar du mépris ou de la déception pour son frère, cela alimentait sa colère contenue, le feu qui brûlait en lui depuis qu'il avait vu Edgar sur ce lit d'hôpital. Ce dernier n'était peut-être pas le courageux, le plus intéressant des élèves de Poudlard, mais en rien il ne méritait ce qui lui avait été infligé.

Coline était peu précise, et cela déplaisait à Balthazar. Lui voulait des noms. Elle évoqua les oiseaux de proie, mais Balthazar avait déjà balayé cette théorie, ne l'envisageant pas un seul instant. Il avait confiance en Phinéas. Jamais il ne s'abaisserait à infliger cela à Edgar.

"Tu parles de Mac Raven, c'est ça ?"

Fit-il d'un ton tranchant, qui révélait combien Balthazar en avait assez de rallier ce type à tous les malheurs d'Edgar. C'était une piste, et peut-être devrait-il gratter dans ce sens. Emile avait tout du coupable idéal, et il avait clairement un motif pour s'en prendre à Edgar.

"Ne va pas croire de stupides rumeurs. Raven a failli être renvoyé pour avoir colporté ces mensonges. Pire, il s'est permis de faire justice lui-même."

Balthazar se doutait que la version d'Emile était plus véridique qu'admise, mais il s'évertuait à ne pas la croire. Pour lui, Edgar ne s'était rendu coupable que pour la photo d'Erin et Javier. Emile ayant violemment puni le Serdaigle pour ce cliché, et c'était pourquoi il avait été puni. Point, fin de l'histoire. Le Gryffondor ferait comme ses parents, niant bec et ongle toute autre version ou rumeurs à ce propos, profitant d'un système qui les avantageait grandement.

Coline évoqua ce moment où elle était venue le trouver, faisant fi de ses craintes pour l'ainé des Rowells pour faire ce qui devait être, l'avertir de la situation. En référant à ce simple souvenir, elle put voir qu'elle touchait un point sensible. Balthazar resta silencieux, son regard dans le sien, mais définitivement perdu dans le vide le temps de quelques instants. Cette scène, il se l'était repassée en boucle dans sa tête, sans réussir à trouver quoi que ce soit qui lui serait utile, et sans jamais savoir s'il aurait pu agir différemment pour changer la donne.

Elle lui posa une question qui le rappela à la réalité. Coline prenait conscience de ce qui était arrivé, ou du moins, ce que les questions de Balthazar laissaient supposer; Edgar avait été la cible d'un empoisonnement. La blague de trop, ou un règlement de comptes qui allait trop loin. Si c'était vrai, alors oui, c'était très grave. Balthazar était en droit d'être furieux, de lancer sa propre inquisition. Car cette fois, ce n'était pas des visions, c'était la réalité. Et il fallait cela pour faire bouger l'ainé. Il se redressa, ne répondant pas à la question. Coline n'avait pas à savoir, c'était lui qui cherchait des informations. Il se frotta la bouche et le menton, tournant un instant ses yeux autour de lui, en guise de réflexion à ce qui venait d'être dit. Puis, il se tourna vers la Gryffondor, et lui fit, répétant en exact termes.

"Tout le monde se moquait de lui "

Il eut un sourire, choqué car cette phrase révélait l'étendue de la situation. C'était apparemment un état de fait. Edgar Rowell pouvait être la cible de moqueries de tout Poudlard, c'était accordé. La cruauté naturelle des adolescents. Pour certains, il aurait ignoré. Mais là, il s'agissait de sa famille, et les conséquences étaient allées trop loin pour qu'il ne puisse fermer les yeux.

"... c'est vague. C'est très vague.. Tu t'inclues dans le lot toi aussi ?"

Lui fit-il d'un ton sec et un peu mesquin, la regardant d'un oeil inquisiteur, son sourire ayant totalement disparu, cherchant à la troubler. Il gratterait, et n'hésiterait pas à la secouer un peu si elle n'allait pas d'avantage dans le détail. Balthazar se doutait que Coline était probablement l'une des rares à ne pas s'en être pris à son frère. Au pire, une moquerie ou deux, mais il n'était pas parmi ses cibles. Il se pencha de nouveau vers la jeune fille, et lui fit d'un ton sérieux.

"Tu vois Coline, j'ai un peu de mal à te croire quand tu me dis que tu ne sais pas. Tu es dans la même classe qu'Edgar non. Tu as vu qui s'en prenait à lui, et comment. Ce que je veux, ce n'est pas un bête "tout le monde" ... mais des noms, des identités, tes camarades qui ont cru bon et amusant de croire qu'Edgar Rowell méritait d'être la cible de leurs petites blagues stupides."

Il restait calme, mais ses paroles retenaient la hargne d'un chien affamé de savoir vers qui planter ses crocs. Actuellement, la seule gorge dans laquelle il pouvait les planter, c'étaient celles de Coline. Et pour éviter cela, elle n'avait pas d'autres choix que de lui donner ce qu'elle voulait : des noms.
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty08.03.24 8:48

Bien évidemment elle aurait pu balancer les noms de Zélie ou d'Evan pour être tranquille. Mais il était hors de question pour Coline de trahir ses amis. Car elle ne les jugeait pas responsables de ce qui était arrivé à Edgar. Certes c'était tragique ce qui lui était arrivé, mais personne ne savait exactement pourquoi Evan l'avait trouvé dans un état pareil. Il avait raconté à Coline qu'Edgar avait attendu la fin des cours pour lui parler et s'excuser. Coline se rappelait encore de ce jour ... Edgar avait manqué l'appel, raté un cours et en sortant en compagnie de Jade et Josie, elle l'avait vu attendre Evan. Elle ne s'était pas mêlée à cette histoire, car ça ne la regardait pas. Après tout, Evan et Edgar étaient de bons amis avant qu'Edgar ne décide de tout faire foirer.

Evan avait expliqué à Coline et Zélie qu'il n'avait pas compris ce qui s'était passé. Tout était allé trop vite et il en était encore choqué. Et comme tout le monde, Coline attendait des nouvelles. Les professeurs disaient ne pas en savoir plus, mais qu'ils nous tiendraient informés de la situation. Certains élèves en avaient rien à faire. Edgar n'était pas leur ami et en plus de ça il venait d'une famille riche et de sang noble. Donc la compassion n'était pas de mise. Mais la grande majorité des élèves se questionnaient et attendaient un retour de Ste Mangouste sur l'état du jeune Serdaigle.

- McRaven ? Hein ? Mais non ... je n'ai jamais dit ça

Coline considéra Balthazar avec un air fuyant et terrorisé. Il cherchait à tout prix un coupable. Si elle prononçait une parole de travers, Balthazar pourrait s'en prendre à quelqu'un d'innocent. Et elle n'avait pas l'intention de balancer un nom quelconque juste pour s'en débarrasser. Surtout que selon elle, l'état d'Edgar était une ambiance globale. Probablement une accumulation de problèmes. Elle n'avait pas de noms à poser sur ce problème. Tremblante comme une feuille, Coline déglutissait péniblement. Balthazar avait tendance à faire des raccourcis, à croire ce qu'il voulait croire et à juger rapidement.

- Oui bah je ne savais pas ...

Pour ne pas dire qu'elle s'en fichait. Qu'@Émile McRaven fut puni, renvoyé ou qu'il ait payé le prix fort pour avoir fait justice lui même, ça ne la regardait pas. Elle avait simplement entendu des rumeurs sur Edgar et son appareil photo. Le surnom qu'on lui donnait "pervers" parce qu'il prenait des filles à leur insu. Mais Coline s'en fichait. Contrairement aux autres, elle avait essayé d'ouvrir le dialogue avec Edgar. Essayé d'être son amie. Mais il s'était braqué, l'avait envoyé paitre, quitte à la blesser avec des propos assassins.

Encore ce sourire si propre à Balthazar. Un sourire à la fois méprisant et charmeur. Mais ici, le charme ne fonctionnait pas. Coline avait peur de lui et voulait simplement s'extirper de cette situation. Rejoindre Evan et laisser Balthazar mener son enquête, sans l'inclure dans quoique ce soit. Coline était une gentille. Elle n'avait rien à voir avec tout ça. Du moins, c'est ce qu'elle se disait.

Il se pencha enfin vers elle et soudain, Coline se sentit encore plus petite qu'elle ne l'était. Une souris face à un lion. Il ne la croyait pas, voulait des noms.

- Non ! Non ! Rétorqua-t-elle vivement lorsqu'il lui demanda si elle se mettait dans le lot des élèves qui se moquaient d'Edgar. Je ne me moquais pas de lui.

Ses yeux se brouillaient de larmes. Mais il était hors de question qu'elle se mette à pleurer une seconde fois devant Batlhazar. Il n'avait pas répondu à sa question. Pourquoi voulait-il des noms ? Personne n'avait dit qu'Edgar s'était fait agressé ...

- Mais de quelles blagues stupides tu parles ? Personne lui a fait de blague ...

Sa voix tremblait. Elle repensait au cours de Défense Contre les Forces du Mal où Edgar avait littéralement pété un câble contre Evan, Zélie et Milhouse. Mais ça n'avait rien à voir avec ce qui s'était passé quelques jours plus tôt. Ce n'était pas aussi grave ... ça ne pouvait pas avoir pris des proportions aussi extrêmes. Et puis comme l'avait dit Evan, il n'avait pas compris ce qui s'était passé.

- Tu veux des noms ? Mais si ça se trouve, Edgar s'est fait ça tout seul ... Je ne peux rien te dire, parce que je ne sais pas. Alors ... alors, va mener ton enquête ailleurs !

Maintenant elle le défiait du regard. Même si son coeur battait la chamade, même si tout son corps tremblait comme une feuille, Coline voulait que Balthazar s'en aille et la laisse tranquille. Elle tiendrait le coup, ne craquerait pas. Elle n'était pas une balance ou une faible. Et c'était toute sa force de Gryffondor qu'elle montrait là. Poufsouffle ... et puis quoi encore !

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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty08.03.24 12:14

@Coline Cabot

"Tu ne savais pas ? Arrête donc de colporter des rumeurs si tu ne savais pas alors."

Lui fit-il d'un ton froid, tranchant, jugeant, comme si lui était irréprochable. Mais à cet instant, voir Coline tenter d'échapper à son regard, à sa colère, à se dédouaner pour avoir écouté et probablement rapporté ces rumeurs, cela lui donnait la haine. Oh oui, il était si amusant de rire des autres, surtout lorsque les rumeurs avaient un certain piquant, au point qu'il était admis de se moquer continuellement de la cible. Mais lorsqu'il s'agissait d'être confronté, cela n'était plus si drôle apparemment. Peut-être qu'en cet instant, Coline retiendrait la leçon.

La Gryffondor se dédouanait, repoussait le moindre soupçon de suspicion de Balthazar à son attention. Elle clamait ne rien avoir avec ces histoires, de ne pas être complice. Elle jouait même sur les mots de son ainé, qui la regarda de travers.

"Tu préfères harcèlement ? ... ou agression ? ...Tu as l'air de savoir de quoi tu parles. "

Il la perçait de son regard. Osait-elle réellement faire de la rhétorique dans un moment pareil, alors que le Gryffondor était enfin enclin à s'intéresser à cette histoire. Coline avait laissé entendre qu'Edgar était maltraité, qu'on se moquait de lui. Il était aisé de conclure qu'il était victime de stupides plaisanteries. Et pour Balthazar, c'en était insultant de tourner autour du pot de la sorte sur comment référer à ce qu'avait subi Edgar.

"... peut-être même meurtre."

Fit-il, pour rappeler à la jeune fille le sérieux du sujet. Actuellement, le sort d'Edgar n'était pas encore décidé, tous ignoraient s'il allait survivre. Ainsi donc, ce qui lui était arrivé n'était pas encore une tentative. C'était un meurtre aux yeux du Gryffondor. Coline le regarda dans les yeux, et lui répondit avec courage, une certaine véhémence, s'armant de paroles dures. Elle évoqua la possibilité qu'Edgar s'était peut-être infligé seul cet empoisonnement. Et à cet instant, les yeux de Balthazar se fusèrent d'une rage, d'un feu. Il claqua sa main sur la table à coté d'eux, seule manière d'évacuer la violence qui venait de le traverser à ce moment. Le cinquième année resta silencieux un instant, observant Coline dans les yeux, lui faisant comprendre qu'avec ces mots, elle avait dépassé une limite. Ce silence dura quelques secondes, le temps que Balthazar, qui paraissait calme si ce n'était ses yeux fixes, ne retrouve son calme et la capacité de parler sans passer par la grossièreté. Combien de fois avait-il été provoqué de la sorte, amené à perdre son calme et sa contenance. Aujourd'hui était l'une des fois où cela lui fut ardu de ne pas réagir, de ne pas défendre avec hardiesse l'honneur de son frère.

"Tu sais ce que tu es, Coline Cabot ?"

La questionna t'elle alors calmement, bien que Coline savait très bien maintenant que le pire était à venir.

"Tu es une hypocrite."

Il ne lui avait pas laissé le temps de répondre, et lui avait asséné cette remarque, qu'il prenait pour un état de fait qu'il venait d'acquérir à cet instant. Balthazar laissa une ou deux secondes à la jeune fille pour qu'elle réalise ce qu'il venait de lui dire, avant de reprendre.

"Il y a un mois, tu étais littéralement en train de hurler dans la salle commune pour que je vienne en aide à Edgar, que j'intervienne car, je cite ... ses camarades le maltraitaient."

Un souvenir encore vif pour tous les deux. Lui non plus n'avait pas oublié la scène.

"Aujourd'hui qu'il est entre la vie et la mort, que je viens enfin à toi pour savoir ce que tu as à me dire, tu me réponds que ... tu ne sais pas ?"

Il la regardait dans les yeux, et continuait à parler d'un ton calme, mais dont chaque syllabe laissait entendre la colère qui l'animait et avec quel besoin il voulait des réponses.

"Je ne sais pas ... c'est ce que tu aurais dit à la directrice, si tu y étais allée, comme tu m'as menacé de le faire ? Je me demande ce qui me retiens de t'y trainer d'ailleurs, pour que nous continuons cette conversation entre adultes."

Il la laissait imaginer la scène, si l’interrogatoire qu'elle subissait à cet instant se répétait face à la direction. Peut-être que là, elle n'oserait pas le défier de la sorte. Il se redressa, et continua :

"A moins que tu ne saches vraiment rien ... et que dans ce cas ... tu me confirmes ce que je me disais tout ce temps ... que tu n'es qu'une petite menteuse ?"

Il la provoquait, et l'amenait à faire face à son âme, en cet instant. Si Coline persistait à ne rien dire, c'était comme admettre que la scène du mois dernier n'avait été, oui, qu'un moyen de se faire remarquer, telle la petite "Miss Drama" qu'elle était. Un coût bien lourd à payer, qui risquait de lui coller d'avantage à la peau, jouant sa crédibilité auprès de ses camarades de maison.

"Une menteuse ... ou une complice."

Le coup final, et ce n'était pas de la provocation cette fois. Balthazar lui fit savoir ce qu'il pensait d'elle, qui s'évertuait à ne rien dire. Si elle savait quoi que ce soit, mais gardait le silence, alors oui, elle se rendait complice des mauvais traitements infligés à Edgar, dont elle s'était tant prétendue contre et redresseuse de torts. Si elle croyait réellement en ses mots, le mois dernier, si elle avait été sincère, alors garder le silence serait admettre que Balthazar avait raison. Oui, elle était hypocrite.

"Je te le demande une dernière fois Coline Cabot. Qui, dans ta promo ... a fait subir ces mauvais traitements à mon frère. Je veux des noms, et je veux les actes."

Et à cet instant, ils ne le voyaient pas, mais des regards s'étaient tournés vers eux, happés par l'intensité de cette conversation.
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Coline Cabot

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Coline Cabot
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty08.03.24 15:17

Tw : suicide.

Coline écarquilla les yeux d'un air choqué. En quoi elle colportait des rumeurs ? C'était vrai, Edgar prenait les gens en photo. Elle le savait, elle n'avait pas besoin de preuves ou quoique ce soit d'autre. Mais il était impossible de raisonner Balthazar de toute façon.

- Meurtre ? Mais de quoi tu parles !

C'était un grand malade celui là ! Se disait Coline en posant un regard effrayé sur Balthazar. Il était évident qu'Edgar et Balthazar n'avaient rien en commun hormis la génétique. Et encore, elle leur trouvait des similitudes bien maigres. Coline se sentait terriblement mal et n'avait qu'une seule envie : fuir cette conversation. Mais elle était encore bien jeune et immature pour avoir la bonne répartie, casser Balthazar en mille morceaux et le remettre à sa place. Elle n'était pas Polianna Sullivan par exemple. Polly aurait renvoyé Balthazar en tout juste deux mois. Coline, elle, avait l'impression de s'enfoncer dans un sable mouvant et de ne plus réussir à en sortir.

Quand il la traita d'hypocrite, la jeune fille lui lança un regard noir. Elle, hypocrite ? Oui elle était venu y'a un mois pour tirer sur la sonnette d'alarme. Elle était venue parce qu'elle avait eu une vision terrifiante. Et parce qu'Edgar était au plus mal. Qu'il s'était fait tabasser par des braconniers et qu'il devait probablement se sentir très seul et isolé. Elle était venu vers Balthazar, parce qu'elle avait tendu une main amicale vers Edgar et qu'il l'avait rejeté. Elle n'était pas venue vers Balthazar pour lui parler d'un quelconque harcèlement scolaire. Il déraillait complètement.

- J'aurai dit à la directrice que j'avais eu une vision d'Edgar en lui touchant le bras. Que cette vision montrait votre mère le maltraiter. Qu'il s'est fait agresser par des braconniers et qu'il s'est jamais senti intégré dans la classe. Qu'il était toujours isolé, seul, parce que trop bizarre pour trainer avec les autres. J'aurai dit que j'avais préssentie que quelque chose n'allait pas, que j'étais venu voir son frère pour l'en avertir, mais qu'il a fait l'autruche. Voilà ce que j'aurai dit à la Directrice.

Coline s'avança vers Balthazar pour lui faire tête, lui montrer qu'elle n'avait pas peur. Elle était bien plus petite que lui. Il avait pratiquement deux têtes de plus qu'elle. Au fond d'elle, Coline avait une trouille bleue. Son coeur battait la chamade. Mais elle ne voulait pas que Balthazar l'accable avec toute cette histoire. Qu'il la juge, ou la prenne de haut. Elle, la seule fille des troisième année qui s'était inquiétait pour Edgar, qui lui avait tendu la main à plusieurs reprises, se voyait cracher à la figure par le grand frère Rowell.

- Toi aussi t'es complice, vu que tu n'as rien fait pour empêcher cela. Tu n'as pas vouloir voir la souffrance de ton frère. Tu t'es caché derrière ... je ne sais quoi. Alors que je suis venue te dire qu'il allait mal. Mais tu préfères me traiter de menteuse, parce que c'est plus facile pour toi de ne pas assumer. Ou de ne pas assumer ce que votre famille lui a fait. Tu peux bien dire ce que tu veux sur mes visions, mais tu ne sèmeras plus le doute en moi ou mes capacités.

Elle lui tenait tête, les poings serrés. Là, tous les regards s'étaient braqués sur eux. Coline recula d'un pas, car elle sentait la colère monter en Balthazar. Elle n'avait pas besoin d'être voyante pour savoir que cette colère pouvait vite tourner en vinaigre.

- J'ai aucun nom à te donner. Il est fort probable qu'Edgar s'est fait ça tout seul ... parce qu'il était simplement à bout et qu'il ne voyait pas d'autres issus.

Coline parlait de tentative de suicide ... chose qu'elle avait redouté dès lors qu'elle avait touché la main d'Edgar. Elle avait ressenti toute sa peine, sa colère et sa solitude. Elle avait ressenti le sentiment d'échec profondément encré dans son âme. Et cette façon qu'il avait toujours de se comparer à Balthazar.

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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty08.03.24 15:43

@Coline Cabot

"Parce que tu crois que c'est normal de cracher du sang comme ça ?"

Répliqua t'il à la question de Coline, jouant la surprise à l'idée que ce pouvait être un meurtre. Etait-elle idiote, ne voyait-elle pas l'évidence ? Comment donc ce poison était arrivé dans le corps de son frère ? Pour Balthazar, il n'y avait qu'une seule explication : quelqu'un lui avait fait ingérer.

Coline répliqua alors, poussée à bout, décidée à ne pas se laisser enterrer par l'ainé des Rowells. Elle lui tint tête, lui scandant ce qu'elle aurait dit. Balthazar la regarda, presque bouche bée. Il lui tendit l'index, comme pour lui faire la leçon, sonné qu'elle s'en retourne à ses stupides visions et ses mensonges :

"Je-t'ai-dit ... de laisser ... ma mère ... en dehors de ça."

Il articulait, mais pas par moquerie, ou par effet de style. Balthazar se contenait. Il cherchait à trouver la vérité, et avait estimé que cette gamine pourrait l'y aider. Mais elle ne faisait que le mener en bateau, s'évertuant à parler de sujets qui n'avaient aucun rapport. A croire que pour elle, tout ça n'était qu'un jeu.

"Je me souviens clairement ... que tu huais qu'Edgar était maltraité. C'est de ça dont je te parle. De ça ! Pas de ma mère, mais de ça ! Est-ce que tu vas finir par comprendre ?"

Il s'effritait, commençait à lever la voix, à perdre son calme. Ses potes pouvaient le voir, eux, qui le connaissaient, ce n'était pas son genre de perdre le contrôle de son être. Non, Balthazar n'était pas dans son état normal. La façade qu'il leur avait présenté tout le long de cette journée avait été cela, une façade. Et à ce moment, Coline, qui ne voulait pas aller dans le sens de sa justice, rendait de plus en plus difficile de contenir la colère qui l'animait. Et Coline continuait, lançant à Balthazar qu'il était complice lui aussi, pour n'avoir rien fait, rien dit. Peut-être était-ce vrai, mais à cet instant, le jeune homme n'était pas dans un état d'entendre ça. Sa famille était en crise, et Coline osait lui reprocher d'être parmi ceux qui avaient conduit Edgar à l'hôpital.

Et elle le redit. Edgar s'était probablement infligé cela. Et à nouveau, le silence reprit Balthazar. Un instant, il crut que cela craquerait en lui, qu'il giflerait Coline pour ce qu'elle osait dire, pour insulter ainsi son frère, le croire capable d'être aussi lâche, pour se cacher derrière cette excuse afin de ne pas dire la vérité. Il abandonna, comprenant à quelle tête de mule il avait affaire. Il se recula, regarda autour de lui, le visage crispé par une exaspération soutenue. Puis il lui dit :

"Tu sais quoi ? Vas-y, ne me dis rien. Mais saches que je vais savoir. Je vais savoir ce qu'il s'est passé dans votre classe. Si toi tu ne parles pas, un autre parlera, je peux te l'assurer. Et à ce moment, je saurais vous faire tomber, tous, les uns après les autres. Et ne crois pas que tu y échapperas."

Il avait raison. Il suffisait qu'il trouve quelqu'un qui se moque bien d'Evan, Zélie, ou des autres, et il saurait. Amalia peut-être, ou quelqu'un d'autre. Mais la vérité de ce qu'il se passait chez les troisièmes années éclaterait. Mais Balthazar n'irait pas voir les autres immédiatement. Il avait besoin de sortir, de prendre l'air. Il s'éloigna de Coline, et alors qu'il passa à côté d'une chaise vide, il shoota dedans avec une violence à s'en broyer sa jambe. Le siège tomba à la renverse dans un fracas, sous le regard médusé des autres Gryffondors. Et sans un mot, le cinquième année sortit de la salle commune, toujours aussi furieux.
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty09.03.24 17:01


AMALIA MOORE
FEAT : ???
Nom Prénom:
Amalia Moore
âge :
13 ans
Maison ou Métier:
3e année Gryffondor
informations pertinentes sur le personnage :
Amalia est une jeune sorcière très égocentrique et superficielle. Elle ne pense qu'à son bien être, à être la plus jolie (elle se croit en tout cas la plus belle) et n'hésite pas à rabaisser les autres. Mais tout cela montre clairement un grand manque de confiance en soit. Amalia a besoin d'être admirée. Elle est issue de deux parents sorciers.
liens avec les personnages présents:
Très amie avec Coline en première année, elle s'est retournée contre elle dès lors que Coline s'est liée d'amitié avec Zélie. Depuis elle n'hésite pas un seul instant à rabaisser Coline, comme tous les camarades qu'elle juge disgracieux ou peu intéressant à ses yeux.
Joué par:
Tyler Halliwell


Amalia s'était installée dans un coin de la salle commune sur un fauteuil rouge, livre en mains. Elle était entourée de deux amies et bien entendu, de Thomas. Avait-il vraiment le choix ? Non. Tant qu'elle avait le grappin sur le plus beau garçon des troisièmes années, Amalia s'accrocherait à lui tel un bigorneau à son rocher. Elle papotait tranquillement, de choses futiles et d'autres, en compagnie de ses amis. Quand soudain, les éclats de voix. Immédiatement, boucles d'or tendit le cou. Elle adorait les dramas, les disputes, les colères qui éclates. Et un sourire torve se dessina sur ses lèvres couvertes de gloss, lorsqu'elle aperçut le beau Balthazar s'en prendre à Coline.

- Mais qu'est-ce qu'elle lui cherche encore Miss Drama ?

Dit Amalia en tournant sur ses talons telle un star de cinéma. Ses copines se mirent à pouffer de rire bêtement. Amalia entendit quelques mots de leur conversation. Ca parlait de cet idiot d'Edgar Rowell. Elle en oubliait presque que cette immonde goule était le frère de l'attrapeur des Gryffondor. Sérieusement ? Ils étaient de la même famille ?

- Ca parle d'Edgar je crois ... fit remarquer Thomas qui croquait dans une pomme. En même temps je le comprends, parait qu'Evan l'a trouvé dans un sale état. Et que Zélie l'a ramené à l'infirmerie sur son dos !
- Quoi ? Se faire porter par cette pouilleuse ? Même morte je ne voudrais pas qu'elle me touche.
- T'es dure Ama ... Edgar était vraiment en piteux état.
- Ah parce que tu te soucis des looseurs comme lui ? Franchement, j'en ai rien à faire de son sort. Il manquera à personne.

Soudain le calme revint. Balthazar shoota dans une chaise, la rage au visage. Amalia le suivi du regard avec un air malicieux. Elle se fichait vraiment d'Edgar et de la famille Rowell. Mais voir des tensions naitre entre le beau Balthazar et Coline, ça l'émoustillait. Oui, ça la faisait carrément vibrer.

L'après-midi passa tranquillement. Amalia avait fini tous ses devoirs, s'était baladée dans les couloirs avec Thomas, joué aux cartes avec ses copines, refait son maquillage et testé quelques nouveaux sortilèges sur ses boucles blondes. Après le souper, Amalia remonta à la salle commune, toujours accrochée au bras de Thomas. Il s'excusa et prétexta vouloir passer du temps avec ses copains. Amalia le laissa filer avec mépris, puis tapota son indexe sur ses lèvres en quête de quelque chose à faire. Elle passa devant un miroir, se regarda, replaça ses boucles blondes et réajusta la longueur de sa jupe qu'elle trouvait beaucoup trop longue.

Puis, elle vit Balthazar, plus calme, assis sur un fauteuil près de la cheminée. Ses jambes reposaient sur un repose pieds. Les mains derrière le dos, l'air malicieux, Amalia se dirigea vers lui.

- Le grand sportif s'est calmé ?

Ses doigts marchèrent sur le dos du fauteuil, puis elle passa au dessus de ses jambes en essayant de le charmer. Malgré son jeune âge, Amalia avait déjà des formes. Elle se prenait pour une femme qu'elle n'était pas. Puis elle s'assit dans le canapé rouge situé juste à côté de Balthazar. Assise en tailleur, elle attrapa un coussin qu'elle cala entre ses bras, puis observa de ses grands yeux bleus Balthazar.

- Je te comprends tu sais ... Coline Cabot est comme ça ... insupportable. C'est toi qui a rependu ce nouveau surnom de Miss Drama ?

Elle se mit à glousser méchamment, puis posa ses coudes sur l'accoudoir du canapé. Cette fois, elle était penchée dans la direction du sportif.

- Ca lui va comme un gant.

Il ne venait pas à l'esprit de la jeune blonde d'évoquer la peine de Balthazar ou même de l'état de santé de son frère. Elle s'en fichait comme une souche de Snargalouf. Ce qui comptait pour Amalia, c'était de se mettre en valeur ou semer le chaos.


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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty10.03.24 11:45

@Coline Cabot

Pouvait-on dire que Ryland avait réussi à le calmer ? Balthazar préfèrerait s'arracher la langue que de l'admettre. Mais après cette discussion qui, dès l'arrivée du Serpentard dans les couloirs, avait pris des airs de confrontation, le Gryffondor avait pu, au moins, relâcher la pression. Coline avait failli réussir à le faire sortir de ses gonds. C'était chose rare, surtout venant d'une troisième année. Ce qu'elle avait dit, osé répéter sur sa mère, mais surtout sur Edgar, avait mis Balthazar dans une colère noire. Il avait été pris par une envie de tout broyer de ses mains, afin de la faire taire, et qu'enfin, plutôt que ces mensonges, qu'elle passe enfin aux aveux. Qu'elle fasse les choses biens. Mais rien. Coline Cabot avait fait son choix. Elle avait choisi d'être complice. C'était toujours celles qui paraissaient les plus innocentes dont il fallait se méfier.

C'était à cette pensée que le garçon s'était raccroché. Balthazar était rentré depuis une bonne demi-heure maintenant. Fier et imperturbable, le jeune homme s'était installé dans un fauteuil près de la cheminée. Il ignora les regards curieux, et inquiets, certains se demandant s'il revenait pour un deuxième round. Il se contenta de rester silencieux, ne faisant rien d'autre si ce n'était laisser son regard plongé dans le feu de l'âtre. Il aurait bien dormi, mais impossible de trouver le sommeil. La journée avait été rude, peut-être l'une des plus rudes de son existence. Ce matin encore, il observait son frère dans un état plus mort que vivant.

Oak était venu le voir pour il ne savait déjà plus quelle raison. Balthazar lui avait répondu vaguement, par un "oui, oui" ou un "non, non" qui aurait pu s'adapter à n'importe quelle question. A cet instant, l'ainé des Rowells n'avait pas envie de rire, de s'amuser, de faire de l'exercice, ou quoi que ce soit. Il essayait de calmer ce feu qui rugissait en lui, ce feu qui réclamait justice. Et était-ce vraiment ce qu'il voulait ? Coline ne lui avait pas donné ce qu'il voulait, mais il avait réussi à glaner quelques informations intéressantes. Déjà, elle protégeait quelqu'un ... mais qui ? Des camarades de sa classe ? Balthazar pouvait commencer à observer la Gryffondor, voir avec qui elle était la plus proche. Et s'il le fallait, il interrogerait chacun d'eux pour savoir qui s'en était pris à Edgar. Qui avait fait en sorte de lui mener la vie dure. Et ensuite, il exercerait un lourd rappel sur cette personne, sur pourquoi on ne s'en prenait pas aux Rowells.
Il y avait Emile aussi ... Mac Raven ... suspect numéro un dans cette affaire d'empoisonnement. Il avait le profil parfait, un motif aussi. Cette raclure était-elle capable d'aller si loin ? Cette racaille qui se cachait derrière ses faux airs de garçon doux et gentil ? Des faux airs ... oui ... car il n'avait pas été le dernier pour brutaliser Edgar ... à plusieurs reprises. Le Poufsouffle aurait à surveiller ses arrières, Balthazar saurait le trouver au bon moment pour le faire parler. Le confronter.

Une voix féminine, hautaine, presque amusée le fit sortir de ses ruminations de haine et de vengeance. Balthazar était resté immobile tout ce temps, la tête sur son poing dont le coude était posé sur l'un des accoudoirs du fauteuil. Un vrai petit prince de la mafia qui préparait son prochain coup. Balthazar leva la tête, happé par l'approche d'Amalia. Immédiatement, les yeux du garçon se changèrent en un réel désintérêt. Que lui voulait cette fille ? Croyait-elle vraiment que s'il n'avait de temps à accorder à Oak, qu'il en aurait pour elle ?

Elle s'approcha de lui, Balthazar l'ignorant sans changer d'expression ou même de posture un seul instant. Seul ses yeux la suivaient alors qu'elle se dandinait quelque peu, et se rapprochait de lui. Qu'était-elle en train de faire ? Que croyait-elle seulement faire un instant ? Le charmer ? Le draguer ? Lui sortir le grand jeu ? Il la laissa faire, un peu curieux de voir jusqu'où cette gamine était capable d'aller. Certes, elle avait des formes, oui. Et il aurait été injurieux de la repousser aussitôt. Mais l'attitude d'Amalia prouvait qu'elle n'était qu'une gamine, bien loin des adolescentes en proie à devenir femme de sa classe.

Elle alla s'installer dans le canapé à coté de lui, en tailleur, attrapant le coussin. Une gamine ... pensa t'il encore, sans lui avoir décroché un seul mot encore, la regardant toujours caché derrière la façade d'un adulte préoccupé qu'il n'était pas encore. Comprendrait-elle le message ou devrait-il lui expliquer ? Apparemment, il allait devoir faire cet effort, quitte à briser son petit cœur d'ado plein d'admiration pour elle. Mais il n'eut qu'à peine le temps de bouger les lèvres qu'Amalia sortit enfin le grand jeu ... mais pas celui auquel Balthazar s'attendait. Amalia parla de Coline. Et immédiatement, les paroles de la gamine lui parurent soudainement dignes de son intérêt. Bien sur, à l'évocation du nom de la Gryffondor, Balthazar fut pris à nouveau d'une pulsion de haine. Il la revoyait encore, entendait de nouveau ses insultes sur sa mère, d'avoir osé dire qu'Edgar s'était infligé son mal lui-même. Il garda le silence, toisant la gamine qui semblait choisir ses mots avec soin, consciente qu'elle évoluait sur un terrain miné avec ce garçon. Peut-être n'était-elle pas si stupide. Bien que son rire de pimbêche lui ôtait toute crédibilité aux yeux de Balthazar. Elle lui rappelait les filles de sa classe, il y a quelques années, durant leurs premières année à Poudlard. Balthazar la toisait ... impossible qu'elle soit en première ou en deuxième année ... elle était plus âgée. Quatrième ? Ou ...

"Toi. Tu es dans la même promo que Cabot, c'est ça ?"

Pas Coline Cabot, comme il aimait prononcer d'un ton familier et complice, souvent pour mettre à l'aise ou pour charmer. Non. Quand Balthazar ne prononçait que le nom de famille, c'était souvent une marque de mépris venant de lui. C'était tout ce que Coline lui inspirait, du mépris. Et s'il n'était pas d'humeur à être complice avec cette nouvelle-venue, combien même elle était bon public aux mauvaises blagues de Balthazar, Amalia avait là, à cet instant, un intérêt grandissant.

"Peux-tu me rappeler ton nom ?"

Lui fit-il, avec une once de curiosité. Peut-être une insulte pour Amalia, de savoir qu'elle n'était pas connue de tous ses pairs parmi les Gryffondors. Mais Balthazar avait le droit. D'âge, de statut, et en tant que sportif, il était au-dessus d'elle dans la hiérarchie de la popularité. C'était à elle de faire la lèche, pas le contraire.

"Difficile à croire que tu sois dans la même classe que cette gamine ... tu sembles bien ... plus mûre qu'elle."

Lui fit-il d'un ton calme, lui offrant une attention qui paraissait sincère. Il la charmait, jouait de l'orgueil qui débordait de tous les pores de cette gamine. S'entendre dire de lui qu'elle était plus adulte que les autres filles, c'était probablement du miel pour ses oreilles.

"Peut-être que toi ... tu serais en mesure de comprendre ..."

Fit-il alors, ne finissant pas sa phrase, la regardant introspectivement pour l'amener à comprendre d'elle même ce qu'il induisait.
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty10.03.24 22:07


AMALIA MOORE
FEAT : ???
Nom Prénom:
Amalia Moore
âge :
13 ans
Maison ou Métier:
3e année Gryffondor
informations pertinentes sur le personnage :
Amalia est une jeune sorcière très égocentrique et superficielle. Elle ne pense qu'à son bien être, à être la plus jolie (elle se croit en tout cas la plus belle) et n'hésite pas à rabaisser les autres. Mais tout cela montre clairement un grand manque de confiance en soit. Amalia a besoin d'être admirée. Elle est issue de deux parents sorciers.
liens avec les personnages présents:
Très amie avec Coline en première année, elle s'est retournée contre elle dès lors que Coline s'est liée d'amitié avec Zélie. Depuis elle n'hésite pas un seul instant à rabaisser Coline, comme tous les camarades qu'elle juge disgracieux ou peu intéressant à ses yeux.
Joué par:
Tyler Halliwell


Elle le regardait avec admiration. Amalia n'avait pas cette subtilité de voir que Balthazar pouvait la mépriser. Non. Amalia avait ce truc que personne d'autre n'avait selon elle. Elle était haut dessus du panier. Elle brillait quoiqu'elle fasse, quoiqu'elle dise. Elle était convaincue d'elle même. De ses prouesses, de sa beauté, de son intelligence. Alors qu'elle n'était qu'une gamine. Rien qu'une gosse qui avait encore beaucoup de choses à apprendre de la vie. Mais n'était-ce pas le cas pour Balthazar Rowell ? Il avait quoi ? 15 ans ... encore bien immature. Il se précipitait dans la gueule du loup, boudait pour un rien, déformait la réalité pour la rendre plus avantageuse ou à son goût.

- Bah oui !

Dit-elle comme si c'était une évidence à la question de Balthazar. Elle leva les yeux en ciel, puis se cala à nouveau dans le canapé, toujours le coussin calé entre les bras. Ses doigts s'enroulèrent dans ses boucles blondes qu'elle trouvait parfaites. Elle avait passé un temps fou à tester de nouvelles lotions achetées dans les boutiques de Pré-Au-Lard.

- Amalia Moore ... rappelle toi en bien ! Je suis une fervente supportrice de l'équipe de Gryffondor. Même si pour le coup, tu n'as pas fait forte impression face aux Serpentards. Ce nabot de Crowley a attrapé le vif d'or. Incroyable non ? Qui pouvait miser sur lui ? J'avais parié plusieurs gallions d'or sur toi. Mais bon, je sais qu'un garçon bien bâti dans ton genre amènera un jour notre équipe à la victoire. Je suis une optimiste.

Amalia battit des cils. Essayait-elle de séduire Balthazar ? Probable. Ca faisait bien de parler à un joueur de Quidditch. Et pas n'importe lequel. Il s'agissait d'un attrapeur et d'un sang pur. Puis Balthazar jouait tellement des mécaniques dans la salle commune, qu'il se donnait plus d'importance qu'il en avait. Lukyan, par exemple, qui était également un joueur de Quidditch, paraissait bien fade aux côtés de Balthazar. Simplement parce qu'il était plus humble et qu'il n'en faisait pas des caisses.

A sa réflexion, Amalia se mit à rire un peu trop fort. De façon presque théâtrale. Voulait-elle qu'on la remarque aux côtés de Balthazar ? Peut-être. Il la faisait rire. Quel séducteur ! Elle se pencha sur l'accoudoir, sourire torve sur les lèvres.

- Il en faut pas beaucoup pour être plus mûre que cette naine. Elle ressemble encore à une 1ère année. Avec sa tête de bébé ... et dire qu'elle a eu le béguin sur cet idiot de Lukyan ! Elle a vraiment misé sur le mauvais cheval.

Dit-elle avec désinvolture.

- Puis elle traine avec les pires personnes de notre promo. Evan Wheeler, Zélie Twig et Milhouse Treelawney ... non mais tu verrais ce groupe de cotorep. Ils font peine à voir ! En plus de ça, ils font des blagues tellement nulles. Ton pauvre frère en a même fait les frais plus d'une fois.

Elle se tenait comme une élève qui n'avait rien à se reprocher. Assise droite dans le fond du canapé, les deux mains sur sa jupe parfaitement ajustée, elle fit une petite moue avec ses grands yeux bleus. Dénoncer ces looseurs ne lui faisait absolument pas froid aux yeux. Même, Amalia prenait un malin plaisir à les détruire.

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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty10.03.24 22:26

@Coline Cabot

Elle le provoquait, ou le titillait juste, pour voir comment il réagirait. Mais si Balthazar aimait la victoire, il était un garçon fair-play, son père lui avait inculqué cela. Il avait félicité sincèrement Ikarus pour avoir réussi à lui dérober le vif d'or sous le nez. Une victoire méritée, car lui, avait tout donné de son coté. Frustrant, certes, car cela avait amené son équipe à sa perte. Mais il fallait accepter. Balthazar regarda alors Amalia d'un œil creux à ce moment, se demandant pourquoi il l'écoutait, pourquoi il ne lui disait pas de dégager, qu'il n'avait pas de temps à perdre avec une gamine en son genre. Il avait mieux à faire, comme ruminer dans son coin, à se demander encore et encore pourquoi son frère était au bord de la mort à cet instant.

Il esquissa malgré tout un sourire quand il l'écouta se moquer ainsi de Coline. Il l'admettait, c'était agréable, presque libérateur. Cette gamine l'avait retourné, avait osé lui résister dans son désir juste de venger Edgar. Elle aurait pu être son alliée, mais Coline avait choisi le mauvais camp. Celui des complices. Et entendre Amalia casser ainsi du sucre derrière le dos de la Gryffondor lui fit grand bien. Utiliserait-il ces infos contre elle ? Peut-être ... si elle se trouvait dans son chemin, et qu'elle venait encore le provoquer avec ses histoires sur sa mère, ou sur le fait qu'Edgar aurait pu s'être suicidé. Cette seule pensée le remit en rage. Mais il le garda en lui, n'offrant à Amalia qu'un regard un peu désintéressé, comme celui du joueur de Quidditch qu'il était devant cette fan trop jeune pour lui. Agréable, certes, mais trop jeune, et bien naïve. Il avait fallu qu'il lui parle d'une voix un peu douce, qu'il lui donne ce qu'elle était venue chercher, et déjà, Amalia lui mangeait dans la main. D'abord Coline, mais voilà qu'enfin, elle lui donnait des noms.

Zélie. Milhouse ... et Evan. Wheeler ? Ce geek ? Vraiment ? Il faisait parti du lot ... Oak avait quelques affections pour ce gosse de leur maison, mais Balthazar ne l'avait jamais vraiment calculé. Mais à présent, il commençait à être au centre de son attention. Notamment lorsqu'Amalia évoqua son frère, avec une nonchalance qui rendit mauvais l'ainé. Sa main se resserra sur l'accoudoir, quand bien même le reste de son corps faisait mine de garder un intérêt pour la troisième année si bavarde. Des blagues sur Edgar ... il avait beau le savoir, ça le mettait en rage. Il le revoyait encore, dans son lit d'hôpital, et la contenance était difficile. Mais il ne pouvait éclater, il obtenait enfin ce qu'il voulait.

"Tu ... m'en dirais plus ... Amalia ?"

Il l'appelait par son nom, signe qu'il avait bien retenu l'identité de la jeune fille. Il marchait dans le jeu de la semeuse d'embrouilles. Elle avait envie de provoquer le chaos, et Balthazar ne demandait que ça, qu'elle le nourrisse de ses révélations. Il plongeait son regard dans ses yeux, faisant mine qu'à cet instant, il n'y avait plus qu'elle qui comptait.

"Tu me raconterais ... quel genre de blagues ... cette petite ... plèbe ... s'est amusée à faire à Edgar ? Ca m'intéresse."

Il lui fit alors un sourire, toujours sans la quitter des yeux. Ca m'intéresse ... ou tu m'intéresses ... pouvait-il vouloir lui dire. Lui, était assis, comme le futur chef de famille qu'il serait, et Amalia, à ses côtés, venaient lui offrir son offrande pour s'octroyer une place dans son horizon. Cela faisait peine à voir, mais Amalia ne s'en rendait pas compte.
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty10.03.24 22:50


AMALIA MOORE
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Amalia est une jeune sorcière très égocentrique et superficielle. Elle ne pense qu'à son bien être, à être la plus jolie (elle se croit en tout cas la plus belle) et n'hésite pas à rabaisser les autres. Mais tout cela montre clairement un grand manque de confiance en soit. Amalia a besoin d'être admirée. Elle est issue de deux parents sorciers.
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Très amie avec Coline en première année, elle s'est retournée contre elle dès lors que Coline s'est liée d'amitié avec Zélie. Depuis elle n'hésite pas un seul instant à rabaisser Coline, comme tous les camarades qu'elle juge disgracieux ou peu intéressant à ses yeux.
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Elle voyait bien l'intérêt soudain qu'il avait pour elle. Amalia jubilait à l'intérieur. C'était excitant l'idée de créer des histoires et regarder de loin des élèves se déchirer. Ainsi, elle pourrait juger de toute sa hauteur et de tout son dédain. Parce que même si elle admirait Balthazar, elle n'hésiterait pas à le critiquer dans son dos. Elle était ainsi. Amalia se sentait au dessus de tout le monde. Même de ses parents. Il fallait voir comment elle leur tenait tête, toujours à négocier pendant des heures, jusqu'à ce qu'ils finissent par craquer. Elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. Et aujourd'hui, elle n'aurait pas besoin de beaucoup d'efforts pour faire éclater le trio impossible qu'elle ne pouvait voir en peinture. Zélie était une pouilleuse aux yeux d'Amalia. Milhouse était un idiot fini qui n'avait pas sa place à Poudlard et Evan était un ringard de seconde zone, toujours fourré dans ses films débiles. Ces trois élèves n'avaient aucune classe. Et c'était peut-être pour cette raison qu'Amalia en voulait tant à Coline. Comment Coline avait-elle pu abandonner une fille aussi sublime comme Amalia Moore pour cette bande de kasos ?

- Tu n'es pas au courant ?

Elle laissa planer un petit silence qui semblait être une véritable torture pour Balthazar. Elle voyait bien ses muscles contractés, sa mâchoire se resserrer et son regard beaucoup plus soutenu. Il n'attendait qu'une chose : qu'elle crache la vérité qu'il voulait entendre. Et Amalia allait la lui offrir sur un plateau d'argent. Elle se retourna vers lui, adoptant une attitude toute nouvelle. Comme si elle était prête à lui avouer les secrets les plus croustillants de Poudlard. Ceux que nulle autre personne qu'elle ne connaissait. Un sourire malveillant se dessina sur ses lèvres couvertes de gloss.

- Ca s'est passé pendant un cours de Défense Contre les Forces du Mal. Sous les yeux du professeur Riopse. Je te laisse imaginer la scène. Je crois que le sujet qu'on traitait était ... les loup-garou il me semble. Edgar avait dit des trucs vraiment très bizarres pendant le cours. Du genre, les loup-garous parlent aux arbres. Alors bien sûr, tout le monde s'est moqué de lui. Mais tout particulièrement Zélie Twig. J'étais certaine qu'elle avait un rapport avec tout ça. Elle lui a fait croire ça, d'une certaine manière, pour le ridiculiser. Twig ne ressemble pas à une sauvageonne pour rien, elle est loup-garou. Faut se méfier des pouilleuses comme elle.

Elle mima un brin de frisson. Parler de Zélie lui donnait toujours la nausée. Cette fille la répugnait.

- Mais le pire, ce fut après. Pendant la partie pratique le professeur Riopse nous a demandé d'aller nous entrainer à un parcours dans le parc. A ce moment là, Edgar a complètement pété les plombs ! Il a jeté une sorte de liquide immonde sur Evan, Zélie et Milhouse. Et devine quoi ? C'était une potion faite d'immondices qu'il buvait quotidiennement pour ne pas se transformer en loup ! Ces trois nazes lui on fait croire qu'il allait devenir loup-garou et lui on fait boire un truc infâme pendant des jours ! Il pensait certainement que c'était une potion tue-loup.

Elle se mit à lever les yeux au ciel d'un air dramatique, puis secoua la tête pour faire sautiller ses boucles blondes sur ses épaules.

- Je pense que tout ça est une histoire de vengeance. Edgar a été la cible de moquerie dès le jour où il a annoncé à tout le monde qu'Evan Wheeler n'était qu'un sale ... enfin tu vois ... il aime les garçons.

Avait-elle insisté de manière un peu scandalisée par cette information. Dans la tête d'Amalia, l'homosexualité ça n'avait pas lieu d'exister.

- Je ne sais pas ce qu'ils ont fait d'autres, mais Edgar tirait la tronche de jour en jour. Il avait l'air si ... malheureux le pauvre ! Mais bon, il a toujours eu cet air triste.

Elle se pencha vers Balthazar, l'air plus sérieuse que jamais, telle une inspectrice faisant son enquête, prête à donner sa conclusion. Ses yeux plissés.

- Si tu veux mon avis, Zélie, Evan et Milhouse sont les responsables de ce qui est arrivé à ton frère. Mais bon, je ne suis pas voyante hein ! Je ne te donne que des faits ! Ce que j'ai vu ... avec mes yeux de biches.

Puis elle posa sa tête sur la paume de sa main, le coude sur l'accoudoir et détendit son visage. Amalia rayonnait de maléfice.

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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. 1er mai 2010 - Qui. Quand. Comment. Empty10.03.24 23:16

@Coline Cabot

Bien sur qu'il n'était pas au courant, espèce de petite sotte. Devait penser Balthazar bien fort, vu son silence et sa mine figée, n'attendant qu'une chose. Qu'elle parle. Il savait qu'elle allait tout lui dire, il le voyait, Amalia n'attendait que ça. Mais cette gosse s'amusait à le faire lambiner, à jouer avec lui. Un jeu ... voilà tout ce que c'était pour ces gosses. Ils ne se rendaient pas compte de combien c'était grave, de combien leurs jeux stupides avaient dégénéré. Peut-être devrait-il les prendre un par un, et les amener à Sainte-Mangouste, pour qu'ils comprennent. Non. Ce serait trop bon pour eux. Ils ne méritaient pas de voir son frère.

Et enfin, elle parla, et elle ne s'arrêta plus. Elle parla d'abord de Riopse, d'un cours de DFCM bien étrange. Cela lui rappelait quelque chose ... ce n'était pas si vieux cette histoire, début avril. Il savait qu'Edgar avait quelque peu fait du grabuge en cours, que Riopse comptait appeler les parents, et coller le Serdaigle. Balthazar était intervenu. Il avait convaincu sa professeure de ne pas prévenir les parents. Mais pour ce qui était de la retenue, il l'avait vivement encouragée. Edgar méritait de recevoir un peu de discipline. Et qui était mieux que cette grande perche de Riopse pour ça ? Mais était-ce la même histoire ? Pour le moment, il n'entendait que des histoires étranges comme quoi Edgar avait raconté n'importe quoi sur les loups-garous. Soit, c'était bizarre ... mais il ne voyait pas le rapport. Et puis, Edgar pouvait être bizarre ou à coté de la plaque des fois, lui-même l'admettait.

Puis après, Amalia lui confirma. Oui, il s'agissait bien de ce cours précis. Il n'avait pas su ce qu'il s'était passé, il n'avait pas voulu savoir. Il avait pris pour argent comptant le fait qu'Edgar avait fait du grabuge de la part de Riopse. Mais les détails, il s'en était moqué. Amalia lui raconta, vivement totalement son récit, répugnant au souvenir de la mixture balancée par Edgar sur plusieurs élèves, Evan en premier. Enfin, il en savait assez. Il comprenait mieux. Et il était un peu fier. Fier de son frère pour avoir su tenir tête à ses oppresseurs. C'était maladroit, il s'était fait prendre et punir à raison, mais malgré tout, il avait défendu sa fierté. Mais pourquoi ... pour quelle raison ? Et la vérité éclata. Balthazar se passa la main sur son visage :

"Edgaar ..."

Fit-il, comme s'il imaginait parfaitement la scène. Quel idiot que son frère ! Mais il était parfois si naïf. Il se souvenait des mauvaises blagues de Ryland, ou même de celle qu'il avait pu lui faire, étant gosse. Son frère roulait en plein dedans. Bien sur qu'il avait été une cible de choix pour cette Zélie. La fierté s'en était allée, remplacée par une gêne, pour son frère, et un peu pour sa famille. Sa mère aurait été furieuse d'entendre cette histoire, quand bien même Edgar en était la victime.

Amalia précisa les raisons, et les liens qu'Evan avec cette histoire. Cette histoire avait fait du bruit un peu partout dans l'école. Balthazar savait qu'Edgar s'était battu, il y a quelques mois, contre quelqu'un, dans la grande salle. Une histoire de moqueries ... mais à ce qu'il avait cru entendre, il n'avait pas été seul. Bref, il n'y avait pas fait grand cas. Edgar vivait ses propres histoires après tout, et Balthazar admettait ne pas avoir été le dernier à se moquer de certains de ses camarades. Mac Raven le premier. Mais à l'allusion homophobe d'Amalia, Balthazar la regarda d'un air blasé, faisant mine de ne pas tout à fait comprendre là où elle voulait en venir :

"On s'en fout un peu ... non ?"

Tout ça pour une histoire que machin aimait un tel ? Vraiment ? Certes, il n'avait pas les détails, ignorait qu'Edgar avait réellement eu un comportement cruel envers Evan, à l'outer ainsi. Mais il se moquait un peu de tout ça. Après tout, Claude aimait les mecs lui aussi ... parfois. Et Balthazar pouvait admettre avoir déjà fait un petit kissou à des mecs, pour rigoler. Cela lui semblait tellement, anti-climatique, contrairement à la réaction d'Amalia. C'était cela qui pesait dans la balance ? Pour cela que Wheeler s'était ainsi acharné sur Edgar ? Dans la balance de Balthazar, cela ne valait pas, mais alors pas du tout.

Amalia enfonçait un peu le clou, dépeignant un portrait bien triste de son frère. Balthazar l'admettait, il n'avait rien vu. Il s'en était moqué après tout. Il vivait sa vie, Edgar vivait la sienne, et Oscar apprenait la vie à Poudlard seul, chez les Serpentards. Mais cela était allé loin, trop loin. Une bien mauvaise blague que lui avait fait ces gosses. Et qui sait ... si par revanche, ils n'étaient pas allés plus loin. Enfin, Balthazar avait une piste. Amalia, elle, les accusait. Sans l'affirmer à 100%, mais le suggérait lourdement. Balthazar la regarda, et à la dernière remarque d'Amalia, il comprit qu'elle voulait sa friandise :

"Des yeux de biche bien perçants, à ce que j'entends. Je te remercie bien là, Amalia."

Son sourire devint un peu cruel, et ajouta, se redressant vers elle, et posant ses doigts sur sa chevelure blonde qu'il caressa, doucement, frôlant presque la joue de l'adolescente :

"Tu pourras dire à ta copine Cabot, que toi au moins, tu n'es pas une menteuse ... tu ne prétends pas ... VOIR l'avenir. J'apprécie les filles comme toi ... honnêtes. Je ne l'oublierai pas."

Amalia avait réussi à le ragaillardir. Enfin, son feu avait une cible. Evan Wheeler, notamment. La tête pensante de toute cette histoire. Balthazar allait avoir une charmante petite conversation avec lui.
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