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 1er mai 2010 - Interlude échaudée.

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Balthazar Rowell

5ème année
Balthazar Rowell
Âge : 16 ans
Nature du Sang et Ascendance : Sang-Pur, tolérant
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Message(# lien) Sujet: 1er mai 2010 - Interlude échaudée. 1er mai 2010 - Interlude échaudée. Empty10.03.24 15:15

@Ryland Beresford

Il avait failli lui en mettre une. Ou l'insulter, ou il ne savait quoi. Il était sorti, car sa morale et sa bienséance lui interdisant de réagir ainsi. Balthazar ne s'en prenait pas aux femmes, et encore moins aux gamines comme Coline Cabot, quand bien même elle venait de le faire sortir de ses gonds. Elle l'avait touché dans sa fierté, à avoir réussi cet exploit. Lui-même se décevait à cet instant. Il était le futur leader des Rowells, il se devait de garder son calme en toutes circonstances, à devoir balayer du revers de la main la moindre provocation à son égard. Dans le cas contraire, il aurait déjà enfoncé son poing bien profond dans la figure de ceux qui l'insultaient pour son nom, ou pour son rang. Mais non, il prenait ces choses avec distance habituellement, se targuant d'un petit sourire amusé et méprisant face à ceux qui l'insultaient. Et s'ils donnaient le premier coup, là, seulement là, il rendait la violence. Légitime défense après tout.

Alors pourquoi était-il dans un tel état, aussi échaudé par les propos naïfs de cette petite gamine de Cabot. Il redonna un coup dans le mur, avec sa jambe déjà endolorie, rien qu'à repenser à elle.

"MERDE !"

Il était frustré, et terriblement furieux. Lui cherchait à rendre justice à Edgar. Elle, avait osé lui mentir, et pire, avait osé insulter la mémoire de son frère. Comment pouvait-elle insinuer que l'état d'Edgar était autre qu'une attaque à son encontre. Certes, son frère était bizarre, lâche peut-être, sensible et discret. Mais jamais il ne se serait abaissé à cela, jamais il n'aurait voulu prendre la fuite ainsi. Ce n'était pas du genre d'Edgar, il était plus fort que beaucoup ne lui donnaient crédit. Balthazar le savait. Non, c'était simplement une réponse facile. Il était bizarre ... donc il méritait son sort ? Et bien sur, vu que c'était lui, personne ne pouvait être coupable, personne ne devait rendre des comptes. Mieux valait qu'il se soit infligé son sort seul ... voilà qui serait bien acceptable pour beaucoup, voilà la rumeur qui pouvait se répandre. Ainsi, personne n'aurait à se regarder dans la glace ...

Elle lui avait craché qu'il était complice. Un crachat dans la figure, ça aussi. Balthazar était-il coupable de ne pas se coller à son frère ? Non ... encore une fois, c'était là l'issue facile de la part de ces gens. De prétendre que le responsable était le frère ainé. Que croyait-elle ? Que Balthazar était collé aux basques de ses frères ? Etait-ce cela qu'il aurait dû faire, pour s'assurer que personne n'aille faire boire du poison à Edgar ? Peut-être ? Etait-ce ça que tous attendaient ? Que Balthazar Rowell ne surveille attentivement les actes de chacun, et réagisse à chaque attaque envers son clan ? C'était ce qui se présageait ... Emile Mac Raven y passerait ... c'était certain. Mais Balthazar n'avait pas abandonné l'idée de savoir qui poursuivre parmi les troisièmes années. S'il fallait, il mettrait la misère à chacun d'eux pour que justice soit rendue. Le feu flamboyait en lui, la hargne, la haine, la colère ... quelqu'un, ou plutôt, plusieurs paieraient le prix du sang. Il se le jurait.

Et il arriva. Quand était-il arrivé. Présent, l'observant. Il devait bien rire de le voir comme ça, le bras contre le mur, la tête baissée, touché, mais pas vaincu. Balthazar n'était pas dans toute sa splendeur, il savait qu'à cet instant, il avait été blessé par Coline, et parce qui arrivait à Edgar. Et bien sur, il était là. Lui.

"Toi."

Il avait fait un léger regard en coin, mais ils avaient été si proches que Balthazar aurait pu reconnaitre sa respiration, l'intensité de la présence que ce cobra royal pouvait provoquer autour de lui. Balthazar ne le regarda pas.

"Je te préviens ... si tu viens me chercher aujourd'hui, tu risques de me trouver très vite. Un conseil Ryland. Passe ton chemin, ça vaut mieux pour toi."

Car oui, Balthazar ne frappait pas la gente féminine. Il se contenait en face des inconnus qui le provoquaient quelque peu. Mais sa tolérance et ses principes avaient une exception, une seule : Ryland Beresford. Si c'était lui à qui il enfonçait son poing dans la face, il en dormirait mieux la nuit.
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Ryland Beresford

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Ryland Beresford
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Interlude échaudée. 1er mai 2010 - Interlude échaudée. Empty25.03.24 10:13

tw : suicide
@Balthazar Rowell

 Mai 2010
Il l’avait vu du coin de l’oeil, toujours. Puis l’insulte aboyé avait résonné dans le couloir et fini par détacher l’attention de Ryland de son frère, qui justement parlaient de ce qui se courraient comme dernier ragots, surtout autour d’Edgar. Le rictus de Ryland brulait toujours d’une perfidie sans nom dès qu’il était sujet du Serdaigle. River savait très bien ce qu’il avait fait, il a été là juste avant que son frère n’achève le pauvre élève. Dire qu’il était du même acabit pas vraiment mais… Ryland a toujours été comme ça et il a appris à cohabiter avec un monstre malveillant comme lui. Et là, il sentait cet intérêt cruel pour le jeu… Ryland observait Balthazar et ses doigts s’étaient légèrement resserré sur sa baguette, on le devinait à ses phalanges qui blanchirent légèrement autour de sa baguette au bois noble et un manche raffiné.

Ryland étirait un sourire de celui qui aimait jouer et prendre des risques. Il sentit la main de River le retenir, un regard échangé et sans avoir besoin de se parler, ils se comprirent.

« T’inquiète je contrôle… »
Ou il se brulera les ailes. River arrivait parfois à lui faire entendre qu’il allait trop loin, qu’il prenait trop de risques, enflammé dans son vice, il en devenait parfois aveugle. River ne pouvait pas toujours le sauver et ça devenait un peu fatiguant de soutenir cette image à blanchir constamment. Il pouvait être malin et raisonné, mais dès qu’il s’agissait de Balthazar, c’était… Comme avec Aymeric d'Argens… Ca finissait très mal et dans des éclats brutaux.
Mais je fais en sorte que l’autre soit le premier à frapper…

Il partit alors d’un pas lent et calme vers un Balthazar surement démuni. Il savait plus ou moins ce qui se passait, il savait ce qu’on avait dit sur Edgar, les rumeurs d’un empoisonnement par quelqu’un d’autre, et bien d’autre chose mais celle-ci particulièrement. Elle est ce qui lui permettrait peut-être de ferrer le poisson esseulé par les événements, dirigés par sa colère. Il y avait une petite brèche et Ryland se ferait un plaisir de s’y infiltrer.

Il ne fut même pas à la distance d’un bras que Balthazar, abattu et appuyé contre le mur le sentit venir et l’envoyait très clairement chier. Ryland retenait un rictus suffisant au coin de ses lèvres et s’appuyait sur le mur à côté de son ancien camarade, en miroir, mais la tête relevée alors que Balthazar l’avait bien basse. Avachi par la colère et la frustration, en quête d’un geste honorable pour son frère encore allié et inconscient à Sainte-Mangouste, Ryland le dépassait légèrement et le faisait le regarder de haut.

« Je ne suis pas venu te faire chier. » commençait-il, calmement, ses yeux courant le long des mains de Balthazar, à la posture de ses épaules et les muscles de sa mâchoire. Il cherchait à capturer les réactions de ses mots sur le Gryffondor.

« Qu’est-ce qui t’arrive ? … Comment il va ? » demandait-il pour le Serdaigle.

« Dire que j’ai de la peine pour Edgar, hm… C’est peut-être abusé mais… je sais pas. C’est bizarre. Ca ne me fais pas rien. » lui dit-il avec des airs de confession.
« Peut-être que c’est… une sorte d’attachement finalement, à force de passer du temps avec lui… Hm, non j’pense pas » dit-il en retroussant son nez et secouant la tête comme s’il ne voulait pas l’assumer.

« Mais je te comprends. J’aurais retourné ce château si on s’en était pris à mon frère… » balançait-il pour lui montrer son soutient, car si on avait tendu un minimum l’oreille, ça se savait que Balthazar cherchait des coupables à ce tragique événement. La force d’occultation de l’esprit pour ne pas admettre l’inacceptable, c’était beau. Sous son crâne, il jugeait si fort Balthazar. Comment ne rien voir, ça se lisait sur la gueule de son frère.
Ses paroles pouvaient détonner quand on connaissait la relation de Ryland et River, l’héritier passait son temps à ruiner et torturer son frère avec ses mauvaises blagues, même si moins maintenant qu’il a trouvé un plus grand terrain de jeu que l’école. Mais c’était quelque chose de connu : Ryland était le seul à pouvoir faire souffrir son frère. Et toute sincérité, c’était de la possessivité mais aussi la moindre des choses pour tout ce qu’il est prêt à prendre pour lui, il pouvait au moins défoncer les gens qui osaient s’attaquer à River. Puis, il l’aurait vu si son frère touchait le fond. Même Beth, mais il l’y pousserait. Ryland l’avait vu pour Edgar ce qui justement lui a donné l’envie sadique de s’occuper de son cas.

« Me regarde pas comme ça. Je te l’ai dis l’autre fois, et je l’ai dis à Edgar à l’infirmerie… » glissait-il le fait qu’il a été là pour Edgar après son accident dans la forêt. Histoire qu’il ne l’oublie pas. Il est de leur côté. Dernièrement en tout cas.
« Je vous estime bien plus que vous ne le pensez. Notre relation n’est plus la même mais tu peux pas cracher sur autant d’année d’amitié Balthazar. Les Rowell, vous aurez toujours une présence quelques parts dans mon environnement. Vous êtes un peu ces cousins éloigné agaçant qu’on aime pas mais au fond, c’est un peu la famille… »

Il se tournait légèrement, l’épaule contre le mur pour faire face à Balthazar. Et regarder par-dessus son épaule que Oak ne débarque pas pour venir ruiner cette occasion de se rapprocher de Balthazar… à nouveau. Même si ça restait froid, il fallait juste le ferrer et après remonter la ligne avec patience et endurance. Le laisser repartir pour mieux le ramener vers lui.

« Tu cours après tout le monde… Mais t’es pas venu voir la seule personne qui a passé du temps avec lui dernièrement — je suis même étonné que tu ne me sois pas rentrer dedans pour ça, même là tu m’as pas donné ce plaisir. J’ai même pas pu me défendre en te disant que contrairement à ce que tu penses, j’étais là pour l’aider et le protéger… … …. Je… suis désolé. » avait-il murmuré les derniers mots avec une voix qui paraissait pas si assurée, presque tremblante. Il s’excusait rarement, donc forcément c’était très facile à le jouer. Il s’excusait de ne pas avoir réussi à le protéger cette fois. Ryland avait baissé les yeux pour parfaire sa culpabilité.


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Balthazar Rowell

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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Interlude échaudée. 1er mai 2010 - Interlude échaudée. Empty25.03.24 13:09

@Ryland Beresford

Le Balthazar le regarda en coin, encore adossé contre le mur, son oeil perçant à travers le visage de Ryland telle une flèche qui aurait pu le transpercer. Il n'était pas venu le faire chier ... voilà ce qu'il disait. Un nouvel orage commença à gronder dans les tripes du Gryffondor qui exprima un rictus mauvais à son ancien ami. Il eut envie de rire à cette remarque. Ryland le savait pourtant bien, sa seule présence était suffisante pour faire chier Balthazar. Combien de fois et comment devait-il le dire pour qu'il ne le comprenne. Et bien sur, il profitait d'un rare instant de faiblesse, d'une véritable crise, pour venir mettre son doigt dans la plaie. Car Ryland était comme ça, il n'avait aucune limite. Le Gryffondor le savait. Il pouvait torturer quelqu'un parce que cela l'amusait, parce qu'il se nourrissait du mal-être et de la souffrance d'autrui. L'état de Balthazar, à cet instant, cela devait être un met de choix.

Balthazar se redressa, fier, piqué par la pensée que sa posture pouvait faire du bien au Serpentard. Il fallait rester digne, conserver un tantinet de contenance. S'il y avait quelqu'un devant qui il ne pouvait sombrer, c'était bien Ryland. Balthazar le toisa d'un regard condescendant et défiant, signifiant clairement qu'il n'avait rien à lui dire. Si Ryland ne passait pas son chemin, lui le ferait, et ils échapperaient à une conversation qui n'avait d'autres choix que d'être désagréable. Le Serpentard jouait les idiots, faisant mine d'être surpris de l'état du Gryffondor, et de vouloir savoir comment allait Edgar. Balthazar le fusilla un instant du regard alors qu'il s'apprêtait à s'en aller.

"Qu'est-ce que tu t'en fous ?"

Lui fit-il d'un ton acéré, ne croyant pas un instant que Ryland pouvait être sincère. Même ces quelques mots d'inquiétude de la part du Serpentard dénotaient totalement avec le personnage. Si Ryland pouvait usurper tout le monde, Balthazar le connaissait assez pour ne pas s'y tromper. Mais déjà, le Gryffondor avait fauté. Il avait répondu. Et une réponse en appelait une autre. Même une remarque fermée pouvait être une fine faille où un serpent pouvait s'engouffrer. C'est ce que fit Ryland. Il devait savoir qu'il n'y entrerait pas si aisément qu'avec Edgar. Il lui faudrait forcer son passage.

"Ca ne te fait pas ... rien ?"

Fit Balthazar en le regardant, d'un air amusé tant le sujet lui semblait indélicat à ce moment. Son visage blanc de malaise laissait clairement voir que rien de tout ça ne l'amusait pourtant.

"Ca te fait quoi ? T'as la trique ?"

Lui lâcha t'il d'une pique agressive, se doutant bien que le seul sentiment que pouvait ressentir Ryland à la souffrance des autres était du plaisir. Toujours ce bon vieux combat de joute verbale. Sauf qu'ici, Balthazar ne se défendait plus avec grâce. Il frappait sévèrement, tel un sauvage pour se débarrasser de son adversaire avec violence. Ryland, lui, jouait parfaitement sa défensive. A ce jeu, c'était le plus calme et le plus habile qui gagnait.
Le Serpentard prétendait avoir développé une forme d'attachement pour Edgar. Balthazar le regarda, toujours incrédule, surpris, méfiant, se demandant où allait le Serpentard. Il n'attendait qu'une seule chose, la parole de trop, le moment où le Serpentard révèlerait son vrai visage, même le temps d'une seconde, pour lui refaire le portrait. Il rirait moins, avec ses dents dans la gorge. Ferré.

"Oh vraiment ... ?"

Fit-il d'un ton faussement compréhensif. Ryland prétendait qu'il pouvait comprendre, que lui aussi serait dans un état semblable si quelque chose était arrivé à River.

"...Ton frère que tu tortures à longueur de temps ? On parle bien de lui ?"

De quoi rappeler à Ryland qu'il n'était pas Balthazar, il ne serait jamais comme lui. Oui, sa relation avec Edgar pouvait être complexe, quelque peu dysfonctionnelle. Mais elle était à des lieux de celle qu'entretenait les frères Beresfords. Dire qu'elle était malaisante aurait été un euphémisme. A nouveau, Ryland sut gérer les mots, profitant de ces secondes de sursis qu'il obtenait à chaque fois que Balthazar lui offrait une réponse. Un jet délicat, où peut-être devrait-il accepter de s'exhiber un peu, de se prendre quelque coups. Mais cela valait le coup s'il parvenait à piéger l'ainé des Rowells.

Le regard du Gryffondor se renfrogna en entendant parler de l'infirmerie. Il avait pourtant interdit à Ryland d'aller voir Edgar ce jour-là. Visiblement, il ne lui avait pas obéi. Devrait-il lui enfoncer son poing maintenant ? Etait-ce une raison suffisante ? Non ... pas encore ... pas encore. Il se contint, se contentant juste de serrer ses doigts dans sa paume, prêt à décocher. Il écoutait les propos du Serpentard, qui parlait de famille éloignée, de cousinerie sans lien de sang. Ces mots avaient un goût d'huile de morue pour Balthazar. Lier les Rowells aux Beresfords, ce serait une sérieuse tâche à leur nom. Il le savait maintenant. Il le taisait, bien sur, parce que cela ne se disait pas. Mais il le pensait fermement.

"C'est un peu dans ta tête..."

Lui répondit-il méchamment, sans sourire, reprenant ses mots, juste pour que le Serpentard comprenne que c'était là un délire qui n'était que le sien. Il laissa un vague silence s'installer, se préparant à s'en aller. Mais il ne put s'empêcher d'être honnête sur un point :

"La seule chose pour lequel je suis d'accord, c'est que oui ... on ne vous apprécie pas."

C'était un peu généraliste, il parlait un peu pour toute sa famille, et englobait tous les Beresfords dans sa phrase. La bonne remarque aurait été de dire que oui, lui n'aimait pas Ryland. Mais Balthazar n'avait pas le coeur aux détails, aux savantes bravades verbales. Cela suffirait comme phrase de conclusion avant de s'en aller. Ce qu'il s'apprêtait enfin, à faire. Mais Ryland continua, et la nature de ses propos étaient trop sensibles pour être ignorées. Balthazar s'immobilisa, et se tourna vers lui, interprétant les premières phrases à sa sauce. Venir le trouver ? ... Et si ?

Il ne prit même pas la peine de demander la confirmation de ses doutes. Mais oui, bien sur que oui. Cela pouvait être lui ... ce malade mental de Ryland, ce psycopathe en puissance. Bien sur que c'était lui. Balthazar se rapprocha et l'agrippa fermement par le col, plaquant le Serpentard contre le mur. Une situation familière. Sauf que cette fois, Balthazar n'était pas dans la simple menace. Ses yeux trahissaient la violence avec laquelle il frapperait si, dans la seconde qui suivait, Ryland l'amenait à croire d'avantage qu'il était celui ayant empoisonné Edgar. Le Serpentard continua, ne se laissant pas déstabiliser. Il continua à parler, Balthazar le laisserait finir sa phrase, sa confirmation, puis le défoncerait pour ce qu'il avait fait. Il ignorait dans quel état il le laisserait, mais ça ne serait pas beau à voir. Peut-être même ne s'arrêterait-il qu'au moment où quelqu'un le sommerait d'arrêter.

Il était désolé ... de ne pas avoir protégé Edgar.

"Quoi ?"

Une intonation familière. A cet instant, Ryland aurait pu croire entendre Edgar dans la bouche de son ainé. Cette fameuse interrogation lorsque le Serpentard arrivait à surprendre un Rowell, à le prendre à contrepied, pour mieux le déstabiliser.

"Tu te fous de moi ? Le protéger ? Toi ? A qui tu vas faire croire ça !"

Il lui tira si fort sur le col qu'il manqua de lui arracher la chemise. Balthazar fit tomber Ryland au sol, le mettant à genoux. C'est qu'il avait de la force, le bougre, surtout quand il était en colère.

"Tu n'as jamais cessé de le torturer, de te moquer de lui. Même quand on trainait ensemble, tu n'arrêtais pas de t'acharner sur lui ! C'est à cause de ça que j'ai arrêté de trainer avec toi, parce que tu n'as aucune limite, aucun sentiment. Je me demande même si tu as une âme ! Tu n'es qu'un cinglé qui finira à Azkaban, ou pire, tué parce qu'il aura commis la faute de trop !"

Il lui parlait avec hargne, lui balançait ses quatre vérités dans la face. Protéger Edgar ? C'était la blague de l'année. Mais pour Ryland, même dans cette position, le jeu était toujours actif. Balthazar était toujours là, et il répondait.
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Ryland Beresford

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Ryland Beresford
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Interlude échaudée. 1er mai 2010 - Interlude échaudée. Empty01.04.24 11:10

tw : suicide
@Balthazar Rowell

 Mai 2010
Balthazar attaquaient avec des paroles tranchantes. Il ne laissait presque pas le temps à la réflexion, c’était des salves de sorts offensif qu’il balançait. Ryland était resté imperturbable, laissant échappé juste un peu d’émotion quand il fallait, par exemple à l’allusion du plaisir qu’il prenait au malheur des autres. En vrai, Balthazar avait vu juste. Pour réponse, le Serpentard claqua sa langue d’agacement et lui renvoyait un regard mauvais et cette faible lueur d’être « démasqué ». Trop facilement mais ils ont été proches…

« Arrêtes tes conneries, c’est pas ça… T’as très bien compris. » répondit-il d’une fausse pudeur et le petit éclat énervé dans la voix pour laisser imaginer une faiblesse, celle de reconnaitre son attachement pour cette famille.

Et le joueur de Quidditch balayait chacune des répliques, de fausses confessions de Ryland. Il savait que ce ne serait pas une tâche facile, mais en attendant il n’était pas parti. En général c’est ce qu’ils faisaient, si Balthazar attaquait le premier, c’est Ryland qui l’ignorait et partait la tête haute et dans l’autre sens c’était pareil. Il ne le lâcherait pas, tant que Balthazar lui tendait une oreille ou crachait des flammes, il continuerait de laisser couler son doucereux venin camoufler dans du sucre. Et ne pas y arriver aussi facilement car l’adversaire le connaissait que trop bien, c’était encore plus excitant. Il aimait les défi et les Rowell lui donnait des parties de jeu d’enfer en ce moment. Il était venu le temps de sa vengeance.

« Oui, exactement… Mais personne ne le touche. Tu t’en rappelles pas ? » lui glissait-il avec un petit sourire mauvais. Ca datait de cette période où ils étaient encore amis, Ryland avait ruiné un élève pour ça et Balthazar l’avait tenu. Après, c’était souvent comme ça avec Ryland pour bien des raisons, de là à retenir qu’il ait venu venger l’honneur de son jumeau sur ce coup ci… Encore une élément à lui glisser, un petit fil qu’il accrochait discrètement dans les méandres de son crâne. Il serait alors temps de lui rendre la pareille… Il allait l’aider à trouver ce connard qui s’en était pris à son frère car Ryland allait soutenir cette idée de Batlhazar, incapable d’imaginer qu’Edgar ait pu faire ça lui-même.

Le vert continuait en vain de l’attendrir, de percer doucement ces murailles avec lesquelles Balth se protégeait. La main sur sa baguette d’instinct, prêt à répondre à l’attaque, il prit réellement sur lui pour ne pas réagir. Balthazar était le genre de personne qui lui faisait plus facilement perdre son sang-froid et son instinct. C’était subtil mais il y était bien plus sensible. Il s’était laissé faire, laissant Balthazar l’empoigner, sentir son col lui couper la peau délicate de son cou, le tissus grincer entre ses doigts, prêt à craquer. Ryland restait de marbre, le regardant de haut, la pression de l’intimidation de Balthazar se sentait sur sa respiration légèrement troublé. Les gravures sur le manches de sa baguette devaient être inscrit dans la paume de sa main tellement il la serrait fort et se contrôlait pour ne pas lui lancer un sort au coin de la gueule. De son regard froid, il baissait légèrement les yeux pour se contenir et repris son discours, s’obligeant à ne pas bouger pour montrer sa culpabilité et sa sincérité. Le jeu était dangereux. Le moindre mot risquait de transformer cette simple discussion en règlement de compte. Un règlement de compte avec une putain de fin. Pas la mort mais on risquait d’en virer un des deux car s’ils s’enflammaient, ils ne s’arrêteraient pas. Ryland eut un moment de doute, très fugace et se demandait si River était toujours dans le coin… Juste au cas où.

Et la surprise dans le regard de Balthazar, dans le ton de sa voix. Le Serpentard s’attendait à ce que l’autre le lâche enfin ou desserre la prise autour de son col. Mais non, il sentit ce puissant mouvement. Ryland avait fermé les yeux un instant pour encaisser un coup, mais ce fut plus une humiliation. Balthazar l’avait jeté au sol, l’obligeant à poser les genoux. Ryland inspirait avec force et agacement. Une vague de violence le brulait de tout son être pour avoir osé. Comment osait-il ! Il ne bougea pas malgré tout. Sa culpabilité devait être sincère et s’il avait le regard bas de honte, c’était plus pour leur position et sous son crâne défilait toutes les façons dont il aurait pu le tuer pour ça. Le dépecer, le vider de son sang comme son putain de frère, faire craquer un à un chacun de ses os, lui déchiqueté le visage… Balthazar le lapidait de ses reproches, de ce qu’il pensait de cet être abominable sans aucune empathie. Ryland ne cessait de serrer ses poings et sa respiration avait l’air douloureuse (pour son honneur).

« Mais merde ! Et tu t’es pas dis que quand tu m’a tourné le dos alors que justement j’avais besoin de toi, j’ai pas fini par comprendre !!! Que j’essaie en vain de me rattraper comme je peux et me rapprocher de toi ! Je reste ce que je suis mais je… putain… je fais à mon niveau et t’es si difficile à approcher… C’était plus facile avec ton frère et peut-être que ça finirait par …. » — le toucher — dit-il en relevant les yeux vers lui, légèrement plissé de colère. C’était difficile pour lui d’avouer ce genre de chose et qu’il n’est bon qu’à faire le mal et écraser les autres. Et au fond, il y avait du vrai dans son discours. Il en avait souffert et encore une fois à son niveau. Il s’en moquait maintenant, il était juste terriblement rancunier et voulait lui faire payer. Il affichait l’image de ce simple adolescent qui regrettait un ami et qui ne savait juste pas comment faire pour se faire pardonner, pour attirer l’attention en oubliant sa malveillance et sa putain de fierté.

« Certes, ça venait pas de moi. Il y a un groupe d’ami chez les Serdaigle qui tenaient à lui. » innocentait-il la bande de Phineas.
« On m’a demandé de veiller sur lui et… je t’avoue c’était égoïste, tu étais mon objectif et… Il fait tellement pitié mais merde… Je suis pas aussi cruel. Il était pas bien, je te jure… Il se renfermait complètement, il est harcelé par les autres… J’ai été horrible avec lui, mais je viens de te le dire, c’est comme avec River. Moi oui, les autres non. A le maltraiter toutes ces années… je me suis attaché à lui d’une certaine façon. Tout du moins, assez pour ne pas accepter ça, mais c’était à lui de t’en parler pas à moi. »

Il laissait un silence s’imposer, les informations entrer sous le crâne de Balthazar. Il était resté à genoux pour montrer sa culpabilité et sa sincérité mais au fond de lui, il ronger son freins en attendant patiemment ce moment où Balthazar sera à genoux devant lui. Il bouillonnait encore, c’en était douloureux d’être soumis à ce point mais il faut ce qu’il faut pour mieux lui lancer un maléfice dans le dos.

« Tu me crois pas… T’as remarqué aucun changement ? » — des choses toutes simples comme le fait qu’Edgar regardait moins derrière lui avec une angoisse sourde car Ryland à su éloigner les personnes qui l’emmerdait.
« Que ses notes se sont sensiblement améliorée ? Tu crois qu’il y est arrivé tout seul… ? Car c’est bien gentil de lui faire des remarques sur son niveau, mais t’étais où toi ? Tu l’as pas aidé alors que tu avais largement le temps et le niveau ! Et peut-être qu’il aurait trouvé le moment de te confier certaine chose. Il aurait préféré que ce soit toi ! » parce qu’il ne pouvait pas se montrer trop coupable et aimable. Ryland ne devait pas oublier de rester le personnage condescendant et plein de jugement qu’il est naturellement.
« Parce que oui, il m’a parlé de toi, il s’est confié et ce con… Il m’a presque fait douté de mon attitude envers River… Il était tellement désespéré et seule qu’il s’est confié à moi… Et c’est là que j’ai compris que ça n’allait pas. Puis, il était bien trop désespéré pour que ça me donne envie d’en remettre une couche. »

Nouveau silence.

« Laisse moi t’aider… A retrouver qui a fais ça. Je m’en fou que tu me déteste encore, mais au moins ça. Pour tenter de payer ma dette. Payer ce que j’ai failli lui faire prendre à l’époque. Juste ça. » s’exprimait-il le regard dans le vague avant de lever ses yeux vers Balthazar presque dans une supplication mais déterminé. L’envie de voir le sang couler… mais c’était celui de Balthazar qu’il voulait.


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Balthazar Rowell

5ème année
Balthazar Rowell
Âge : 16 ans
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Interlude échaudée. 1er mai 2010 - Interlude échaudée. Empty01.04.24 13:49

@Ryland Beresford

"T'es vraiment un malade ..."

Lui fit-il, s'étonnant lui-même de se surprendre à ressentir encore du mépris pour ce type. Il savait qui il était, comment il était, combien il était manipulateur. Mais Balthazar se rendait compte qu'avec l'âge, et pendant toute cette période où il avait cessé de trainer avec lui, ça n'allait pas en s'arrangeant. Se rapprocher d'Edgar pour l'atteindre lui ? C'était tordu, comme l'était Ryland, et pathétique. Et peut-être fut-ce ainsi que Ryland parvint d'avantage à tirer sa proie à lui. En convainquant Balthazar d'être pathétique, d'avoir fait tout ça pour lui. C'était vrai, bien entendu. Mais cette vérité pouvait être usée tel un mensonge de la part du Serpentard. Mais il y avait encore du chemin à faire, beaucoup de chemin. Car si Ryland avait su amadouer Edgar, le toucher, en lui faisant croire qu'ils avaient plus en commun qu'il ne le pensait, Balthazar n'était pas ainsi. Même si tout avait été fait pour lui, pour leur amitié, le garçon n'était pas touché. Il ne ressentait que mépris pour son ancien ami, voir une certaine supériorité, gonflée par la certitude que le Gryffondor poursuivait la voie des justes, contrairement à Ryland.

"Je devrais te crever ici ... pour avoir voulu te servir d'Edgar comme ça. Pour m'avoir désobéi quand je t'ai dit de ne pas t'approcher de lui."

Enchaîna t'il, hésitant à le faire, à lui infliger un sortilège qui lui laisserait une cicatrice physique et certainement mentale, afin qu'il se souvienne enfin, que Balthazar Rowell ne faisait pas de menaces en l'air. Mais Ryland décocha avant, par des informations qui retinrent suffisamment le Gryffondor. Juste assez pour qu'il ait envie d'écouter. Le visage toujours renfrogné par une suspicion constante, le garçon écouta Ryland quand il évoqua les oiseaux de proie. Selon Ryland, c'était Phinéas qui l'avait missionné pour se rapprocher d'Edgar.

"Depuis quand tu traines avec un mec comme Dunthorn toi ..."

Demanda t'il, incrédule. Pourtant, son cerveau s'était mis en marche. Phinéas était un mec intelligent. Et cela n'aurait guère étonné Balthazar de savoir qu'il pouvait avoir des alliés inattendus, tel que Ryland. Mais si c'était vrai, alors peut-être le septième année n'était pas si malin que ça. Quiconque avait de la jugeote garderait le fils Beresford loin de ses affaires. Mais malgré tout, il écouta ce fameux récit. Et ça pouvait se tenir. Balthazar avait demandé à Phinéas de prendre soin d'Edgar. Mais il admettait qu'en septième année, le Serdaigle ne pouvait peut-être pas s'accomplir de sa mission. Peut-être avait-il pu demander à Ryland de veiller à sa place, étant donné les liens entre les deux familles ... ou toute autre raison. Ca se pouvait. Et c'était crédible, car Ryland admettait ses propres torts, et d'avoir profité de cette situation pour traiter Edgar comme il le faisait avec son jumeau. Cela aurait été raison de le fracasser, vu le résultat. Mais en vérité, Balthazar admettait une chose. Contrairement au reste de Poudlard, il n'attendait pas moins ou plus de la part de Ryland que d'être un profond salaud, même avec ceux étant sous sa protection.

"J'imagine que tu en as profité ... tu me débectes."

Lui lâcha t'il, sans un sourire, uniquement du mépris. Rappelant que jamais, même s'il savait comment était Ryland, il ne validerait cette attitude. Oui, il voyait bien la scène comme s'il y était, il imaginait parfaitement son ancien ami torturer son frère alors qu'il était au plus mal. Mais Balthazar n'imaginait pas jusqu'où Ryland avait été capable d'aller, à quel niveau ses ambitions de cruauté s'étaient élevées aujourd'hui. Pour Balthazar, Ryland n'était encore qu'un bouffon de bas-niveau. Un fin manipulateur, certes, mais qui n'allait pas plus loin que certaines limites déjà repoussées. La naïveté d'un adolescent qui ne pouvait imaginer le mal dans toute sa splendeur, même quand il l'avait à ses pieds.

"Ce n'est pas de l'attachement. Ne vas pas imaginer que tu es capable de ressentir, ou même comprendre, ce que c'est."

Il continuait, car de la part de Ryland, l'entendre dire qu'il s'était attaché à Edgar le courroussait d'avantage. Il refusait que son frère ait un quelconque rapprochement, possible lien avec le Serpentard. Et imaginer que cela se fut, cette idée qui se formait dans son esprit, cela, quelque part, le décevait de la part d'Edgar. Balthazar en voulut à son frère. Et pour cela, pour cette émotion fugace et compréhensible, il se détesta intérieurement. Et il ne répondit pas lorsque Ryland évoqua les changements, s'engouffra dans une brèche que Balthazar venait d'ouvrir en silence. Bien sur qu'il n'avait pas remarqué si Edgar allait bien, allait mal, allait mieux. Car il n'y avait pas réellement fait attention. Pendant tous ces mois, la situation était ... normale. Edgar n'était pas le garçon le plus populaire de Poudlard, certes. Il n'était pas le plus expressif, le plus courageux, ou le plus épanoui, surement. Mais ça, ça avait toujours été. Balthazar n'avait pas imaginé que c'était allé aussi loin. Trop loin. Et même quand Coline Cabot était venue à lui, il ne l'avait pas prise au sérieux. Il avait cru à des chamailleries exagérées par une parfaite miss drama. Mais aujourd'hui, son frère était sur un lit d'hôpital, aux portes de la mort.

Et Ryland s'y engouffra d'avantage, prétextant avoir été là alors que cela aurait dû être Balthazar. Il le lui reprocha sans aucun gêne, touchant un point sensible, trop sensible.

"Tais-toi."

Il avait joué son rôle de frère, sans dépasser des limites qui lui avaient paru évidentes. Cela n'aurait jamais dû se passer comme ça. Edgar n'aurait jamais dû finir ainsi, et il n'aurait jamais dû croire que Ryland était le seul individu à pouvoir le protéger. N'importe qui aurait fait l'affaire. Mais pourquoi Ryland ? Le pire individu sur terre pour occuper cette place. A qui en vouloir au final ? A Ryland ? A Edgar ? A Phinéas ? A lui-même ? Et Ryland qui continuait, référant à des choses qu'Edgar lui aurait dit, sur lui-même.

"Tais-toi !"

Lui répéta t'il, perdant son calme. Ce n'étaient que des manipulations, une manière de lui retourner le cerveau, comme savait si bien le faire Ryland. Et sa jambe se souleva, cognant le ventre de Ryland, puis son flanc, à deux, trois reprises. De rage, pour qu'il se taise, qu'il arrête d'insulter la mémoire de son frère, de profiter de son absence pour l'user d'une arme comme Ryland le faisait. Balthazar frappa le Serpentard férocement, avant de se calmer enfin, réalisant ce qu'il était en train de faire, ayant le sentiment d'entrer dans le jeu de Ryland. Et lui continuait de parler au sol, à prétendre vouloir aider, à vouloir se repentir.

"Ne t'approche plus de moi, ne t'approche plus de ma famille espèce de salopard. C'est la dernière fois que je te le dis."

Dernier avertissement. Balthazar s'essuya le filet de bave qui avait coulé sur son menton, de rage. Il renifla un coup sec, trahissant un bref instant de faiblesse où Ryland avait failli le faire craquer, le faire pleurer. Mais l'ainé des Rowells ne pleurait pas, bien entendu. Il n'était pas si faible. Et jamais ses larmes ne couleraient pour un type comme Ryland. Il se retourna alors, abandonnant sans honte Ryland, affalé au sol sur le dos.

Hrp : Si ça te va, pour moi, je peux m'arrêter là (pour qu'on reprenne encore mieux pour l'épisode suivant ;)).
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Ryland Beresford

6ème année
Ryland Beresford
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Nature du Sang et Ascendance : Sang pur et fier, élitiste et intolérant.
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Message(# lien) Sujet: Re: 1er mai 2010 - Interlude échaudée. 1er mai 2010 - Interlude échaudée. Empty01.04.24 15:02

tw : suicide
@Balthazar Rowell

 Mai 2010
Ryland avait levé les yeux au ciel comme si la réflexion sur le fait qu’il avait des problèmes sous son crâne n’était pas une grande nouvelle…

« Je traine pas avec… » le reprit-il d’un grognement par rapport à Phineas.
« Pour faire simple, on va dire que je lui en dois une… » ce qui sous-entendait que Phineas devaient avoir des informations pour le faire chanter. Quelque chose capable de le faire choir de son petit trône doré. Assez pour mettre à genoux Ryland sans avoir a utiliser la force comme Balthazar. C’était plausible vu comme Phineas était malin. Et c’était surtout vrai. Phineas avait les moyens de le descendre et le ruiner alors il se tenait avec lui.
« Et comme personne n’avait envie de s’occuper de lui… » ce qui expliquait le pourquoi, d’une question non-dite, il a été choisi lui. Il avait eu une expression de dédain à ce moment.
« Je voulais pas au début mais j’ai pas vraiment eu le choix et j’y ai juste trouvé mon propre intérêt… » et son regard se levait sur le Gryffondor, soit lui. Balthazar.

Il finit par relever les épaules aux autres remarques de son ancien camarade. Qu’il en ait profité, peut-être bien ou pas… Il ne cherchait pas à se justifier, il n’était pas là… Encore une fois, de retenir ses justifications était un pion de déplacer sur l’échiquier et aussi son naturel. Mais d’autre paroles lui firent… mal ? Ou le touchèrent. Ebranlèrent un peu cette maitrise froide dont il faisait toujours preuve. Incapable de ressentir quoi que ce soit… Ouais… Il était tiraillé entre l’envie de lui rentrer dedans parce qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait vivre ou pire encore qu’il n’avait aucune empathie car Balthazar était le mieux placé pour savoir la pression de la place de l’héritier de la famille. Et encore, il l’a eu par sa naissance cette place, Ryland a du se battre et montrer ses capacités même si, très rapidement River a laissé volontiers cette place à son jumeau. Trop de responsabilité, de pression et qu’on se le dise, entre les deux Ryland était fait pour ça. Il était la copie de leur mère et c’était elle qui gérait la famille. Et au fond, Balthazar avait raison, il était incapable de ressentir quoi que ce soit, c’était une force pour lui. Parce que justement, il voulait être comme sa mère qu’il voyait comme un modèle. C’était le parfait contrôle, son besoin de faire le mal sans aucune culpabilité… Le vrai pouvoir c’était d’être capable de sacrifier ce qui compte et prêt à tout et les sentiments, l’empathie et la compassion n’en faisait pas partie… Pourtant quand il a vu son frère s’effondrer sur son balai et plonger au sol, son coeur s’était arrêté de peur… Et Avery… Bordel Avery, qu’un simple petit jeu de manipulation qui se retournait contre lui. Ce préfet lui faisait un peu trop d’effet. Il perdait le contrôle dès qu’il était en contact avec lui, dès que leur main s’effleuraient ou qu’il arrivait à lui arracher un baiser. Tout ça ce n’était que de la faiblesse pour lui.

Tout ce qu’on pu voir à cet instant, c’est le léger froncement de sourcil de la part de Ryland et avant de laisser voir cette faille, il avait enchainé. Il a voulu piqué un peu, lui montrer comme il a été un meilleur frère pour Edgar que Balthazar lui même et pourtant il devait être le pire de tous, ce mec sans aucun sentiment. Ce monstre fourbe et vil.

Il avait réussi à faire mouche. Ryland s’y attendait… Cela pouvait arriver mais quand… ? La surprise du choc et de la violence. Le Serpentard se fit violence pour ne pas répondre alors qu’il avait tellement envie de le crever ici lui aussi. Il fallait qu’il le laisse faire… Mais c’était terrible comme ça le révoltait. Le sort que lui infligeait Balthazar le dégoutait. D’instinct, les bras devant le visage pour se protéger, un coup dans la hanche alors qu’il retenait cette envie de vomir au premier reçu au ventre. Un râle rauque lui échappait à chaque fois, sauf au dernier coup. Il était resté sur le sol, continuant de scander ce que l’autre ne voulait pas entendre, cherchant à le faire taire avec la brutalité de ses coups.

« Va te faire voir ! Crois moi que j’vous approcherai plus. » lui avait-il cracher la rancoeur de son offense, en position foetal sur le sol avant de rouler mollement sur le dos, la respiration légèrement erratique. Son corps le lançait, les coups répandaient encore leur douleur. Personne n’était intervenu et personne ne viendrait le relever. Ryland le savait et il n’attendait pas l’attention de qui que ce soit. Balthazar s’éloignait alors qu’il se relevait lentement, les mains sur le sol, accusant l’humiliation, ramassant sa dignité… Enfin. Ca en valait la peine. Il avait, derrière la difficulté et la peine de la situation pour le sorcier qu’il était de se relever, un sourire. Satisfait.



I'm the best of the both
@cr
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