Revenir en haut Aller en bas
AccueilAccueil  CalendrierCalendrier  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  




Partagez
 

 à l'horizontale - Ruka & Gus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
à l'horizontale - Ruka & Gus 058h
de kiwi
à l'horizontale - Ruka & Gus Ari8rc


Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée.
Messages : 284
Date d'inscription : 19/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptySam 23 Mar 2024 - 11:33

à l'horizontale
english spring break - tw : sexe  @Ruka Visconti  
Une claque en pleine gueule, voilà l’effet d’Alwyn par son départ. Oengus s’était faufilé avec son habituel sourire, avec son habituelle lâcheté, avec le peu d’honneur qui lui restait dans son sillage. Le sorcier avait abandonné sa fierté, et toute sa confiance en lui en quittant la cuisine. Maintenant il ne lui restait plus grand chose : plus de père, plus de mère, plus de compagnon. L’empreinte de sa chaleur s’efface et laisse un vide glacial, un creux que Gus n’arrive plus à combler. Un trou béant qui laisse répandre ses entrailles au sol, là où tout le monde pouvait les écraser. C’est le regard éteint qu’il quitte les lieux, en proie à la lassitude. Pas de larmes qui s’écrasent sur ses joues, juste le silence de son esprit. Pas de combat intérieur, juste le bruit insonore d’une terreur plus profonde : juste la brutalité de ce retour à la solitude qui l’étouffait peu à peu. Béqueter un peu d’affection par-ci et par-là n’était pas suffisant, ce n’était pas assez intense ni suffisamment brûlant pour qu’il ait l’impression d’être entier.

Il ne sait pas combien de verres il a bu. Mais la frénésie apportée par l’alcool l’amène à oublier sa tristesse, l’amène à délier sa langue, son esprit trop souvent bridé. La soirée se poursuit, les verres s’enchaînent, la joie est intempestive, presque surnaturelle. Il joue, danse, rit : il rencontre de nouvelles personnes, glisse beaucoup d’âneries aux futurs étudiants. Gus s’entend sans mal avec la plupart : il est ainsi après tout. Il a le contact facile, donne rapidement l’impression d’être intégré et compris. Tout s’enchaîne si vite. La musique tue ses différents sens, il baigne dans cette frénésie envoûtante, grandissante. Puis y a cette présence qui s’impose devant lui.

Glorieux, luxuriant. Sa peau délicieuse, sa mâchoire affinée. Sa tenue est indécente, une invitation au péché, aux mains curieuses : tentation à la luxure qui foudroie Gus à mesure qu’il l’observe. Les chaînes sur sa peau chatoient au gré de la lumière, se mouvant à mesure qu’il danse sur la musique. Oengus mentirait en disant qu’il n’a jamais été attiré par Ruka : physiquement il était difficile de dire qu’il n’était pas à son goût. Le sorcier était simplement divin, d’une prestance gracile, d’une élégance alléchante et indocile. Ruka était une bête abrupte qu’on pouvait maîtriser une soirée uniquement. L’esprit de Gus s’évade sans mal alors que son regard se glisse sur sa peau à la vue de tous, que ses muscles roulent sous son épiderme, dans une danse frôlant tellement la sensualité que l’estomac de l’ancien poufsouffle en est retourné. Même sa salive est asséchée : en se redressant, il tangue un brin : envenimé par l’alcool.

Le premier contact se fait sur la hanche. Il y a tellement de danseurs et de gens qui passent que Ruka ne sera pas surpris qu’un curieux vienne tenter ses chances. Gus a glissé une main : la peau de Ruka est chaude sous ses doigts. Son propre bassin se rapproche : il devient cette présence frôlant le danseur, mêlant ses pas aux siens… mais il n’a jamais été bon danseur. Mais Ruka devra se retourner pour croiser son visage. « On va ailleurs ? » Qu’il glisse d’une voix rauque un peu hébétée, étrangement direct sur ses intentions. Il n’y a d’ailleurs aucune délicatesse dans son regard, aucune douceur dans ses gestes brutaux par l’alcool. Juste un désir véhément causé par son besoin lamentable d’affection, et par l’idée cupide qu’au moins, Ruka ne refuserait pas.




A golden cage is still a cage.
Revenir en haut Aller en bas
Ruka Visconti

9ème année
Ruka Visconti
Âge : 21 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Né-moldu et peu lui importe le sang des autres.
Libre expression : Diva à la langue de p... et aux mots crus, motif léopard.

à l'horizontale - Ruka & Gus C3f44738b63a3575f4b4e1ba100a617c
Messages : 127
Date d'inscription : 27/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptySam 23 Mar 2024 - 20:57

tw : langage, terme sexuel, nudité, alcool, drogue, SEXE

FRIENDS — Marshmello
@Oengus Crowley

 Avril 2010
L’ambiance était enivrante. La chaleur tropicale, tout ces corps qui ondulaient sur le rythme de la musique, l’odeur du clore de la piscine. L’alcool dansaient dans ses veines, les basses faisait vibrer tout son corps et les chaines sur son corps tréssautait à chacune de ses mouvements, lui chatouillant la peau. Ruka avait mis le paquet, il resplendissait. Il en passé des heures pour se préparer. Ses chaines brillaient sous les stroboscope, tout comme son maquillage, ou ce qu’il en restait. Des heures des préparation pour avoir déjà fini dans l’une des piscines à bien profiter de sa soirée. Son far doré et métallisé s’était étalé sur ses tempes et persistait quelques brillants surmontant le blush pailleté de ses pommettes. Il se laissait porter, tanguant légèrement sur ses talons aiguilles. Il était comme possédé par la musique, il se lâchait totalement, espérant que rapidement quelqu’un viendrait. Il attendait du sale, du sexe pur, des désirs condamnable, il avait envie qu’on ne voit que lui, qu’on brule à poser les yeux sur lui.

Et rapidement une main se posait sur sa hanche. Le corps de Ruka réagit dans sa façon de se tortionner, traversé d’un agréable frisson et cherchant le contact, curieux de voir jusqu’où glisserait cette main désireuse. L’homme s’était collé à lui au même moment où il reculait et ce parfum… Malgré la bière, la sueur et le chlore… Ce parfum. Ruka avait fermé les yeux et passer un bras autour de son cou, se frottant à lui sans un petit étonnement. Une surprise agréable. Il pensait même que son imagination lui jouait des tours et peu importe si ce n’était pas lui, c’était agréable de l’imaginer. Ses doigts s’entrelaçaient aux siens, sur son ventre.

Mais, pas folle la guêpe, il se retournait à un moment pour s’assurer que celui qui portait le même parfum que Gus ne soit pas à vomir. Il fallait être beau ou très convaincant pour l’obtenir, même complètement ivre et en chien, il ne perdait pas toujours le nord. Pas toujours. Il lui est bien arrivé de se prélasser dans des draps dont le visage ne lui revenait pas et en le croisant au réveil après une bonne gueule de bois, de regretter de se rappeler ce visage.

Dans les bras de Gus, les mains gracieusement posé sur le torse du rouquin, Ruka resta un moment un peu choqué. L’instant parut s’arrêter. Jamais, il n’a pu s’amuser aussi longtemps avec lui. L’approcher autant, aussi longtemps… Se frotter à lui comme ça. Il lui refusait parfois certains de ses regards. Il finit par lui sourire rapidement, lui tapotant la joue avec tendresse et complicité.

« T’as bien bu toi… Fais gaffe, je pourrais en profiter pour en abuser… » dit-il, la voix plus rauque de désir qu’il ne l’aurait pensé. Cela lui avait donné un coup de chaud tout d’un coup. sa poigne brute sur son bras. Gus lui proposait d’aller ailleurs et Ruka hésitait, se détachant doucement de lui, sa main sur son épaule glissant lentement sur son bras. Il aurait aimé continuer à danser encore comme ça avec lui, c’était tellement incroyable. Puis finalement sa main se glissait à la sienne. Il le suivait, il était curieux. Le regard de Gus sur lui avait fini par le convaincre. Il avait un espoir étrange, il voulait le voir de ses propres yeux. Il était donc là ce moment.

« Ca y’est, tu ne tiens plus ! J’en étais sûr ! » gloussait-il en le suivant, se pendant à son bras qu’il étreignait avec une envie goguenarde et pour ne pas tomber aussi. Il avait l’habitude des talons mais la plante de ses pieds le brulait et il était bien éméché. Ils s’isolèrent. Ruka avait encore ces rires qui relevait ses lèvres teinté d’un rouge aux paillettes doré.

Il s’était retrouvé le dos contre une console, un peu maladroitement et brusquement.

« Qu’est-ce que t’arrive ? » lui demandait-il en levant ses yeux paraissant plus grand avec le maquillage, vers Gus. Ses cheveux étaient plaqués et gominés d’un côté et ses boucle tombait en cascade de l’autre côté, relevé de quelques feuilles dorée. Ses yeux étaient dilaté et embrumé, ivre…
Maintenant seul, le regard de Gus toujours posé sur lui avec un appétits vorace, la position de ses mains sur lui, il se sentait presque fébrile. Il était venu par pur curiosité, s’attendant à une certaine déception… Mais la tension était bien là. Cette façon de le dévorer des yeux, il en avait tellement rêvé… Sans espoir, comme là. Il n’y avait pas de déception. Il ne pensait pas une minute que cela pouvait arriver. Le Ruka sûr de lui, charmeur, incisif et intrusif n’était plus. Il ressemblait à un simple jeune-homme complètement inexpérimenté qui appréhendait son premier baiser. Il perdait totalement ses moyens face à ce Gus comme s’il ne savait plus comment faire. Il eut un doute que ce soit bien lui.

Il en avait alors retirer brusquement ses bras autour de ses épaules et se reculait en sentant Gus se pencher. Il avançait encore et Ruka finit par poser une main sur son torse pour l’arrêter. Il sentait son coeur battre la chamade juste sous ses doigts. Et le sien aussi était entrain d’exploser. Il avait l’impression d’avoir le vertige. Plus un mot. Lui qui parlait tout le temps, il était complètement muet. Pourquoi briser ce si surprenant instant… Ses yeux glissèrent sur les lèvres de Gus. Il en crevait d’envie. Clairement. Il relâchait alors doucement la pression de sa main, fermait les yeux et entrouvrit la bouche pour accueillir son baiser.

Leur bouche se touchèrent dans un premier temps timidement et au deuxième, Ruka s’était agrippé à lui avec une telle force et une envie si inattendu. Un gémissement lui avait échappé.  


I'm a bitch and boss I'ma shine like gloss
@crack in time
Revenir en haut Aller en bas
Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
à l'horizontale - Ruka & Gus 058h
de kiwi
à l'horizontale - Ruka & Gus Ari8rc


Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée.
Messages : 284
Date d'inscription : 19/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptySam 23 Mar 2024 - 22:02

à l'horizontale
english spring break - tw : sexe, rapports sexuels +++, alcool.  @Ruka Visconti  
Sa peau bourdonne à son contact, son coeur s’affole lorsque ses doigts s’emmêlent aux siens. La passion dévorante qui se glisse dans ses entrailles le fait suffoquer, au point qu’il soit obligé de reprendre une grande inspiration, fondant peu à peu à mesure de la tendresse de son contact. Ruka laisse des marques sur sa peau, les moindres contacts font flamboyer des éclats fugaces d’un bonheur oublié. Son épiderme se couvrent de frissons dévastateurs et d’appréhensions, sachant pertinemment qu’il préfèrerait le moment de ce jeu de séduction plutôt que l’acte en lui-même. Qu’il préférerait l’après où il profiterait du temps volé à Ruka pour voir s’il avait réussi à combler le creux dans sa poitrine. Pour savoir si une pièce cassée était capable de réparer le chaos laissé par Alwyn. Pupilles dilatées, il se noie dans l’ivresse de son image. De sa peau qui brillent aux moindres lueurs, de la manière dont il dégoulinait de sensualité.  

« Peut-être que c’est ce que j’veux. » qu’il lâche dans une voix rauque.

Gus était un séducteur abrupt. Il ne savait pas jouer de ses charmes, il ne savait pas se rendre autrement attrayant que par l’ivresse d’un regard incisif et des gestes assurés. Cette confiance débordante sortait de sa carapace uniquement par les verres liquoreux qui avait coulé dans sa gorge ; et Gus avait la maudite assurance qu’il avait besoin d’autre chose entre ses lèvres pour faire passer l’amertume de la vodka qui lui restait en bouche. Une étincelle, une connexion : voilà que leur lien prend feu, s’enflamme sous leurs yeux indécents et avides de l’autre. Un pas, un autre. C’était trop tard, l’ancien poufsouffle courrait à sa perte. Et même s’il le savait pertinemment, même s’il s’offrait enfin à l’interdit dans un élan de désespoir, il en avait besoin. C’était primitif et brutal : il croquait dans la pomme offerte par le serpent.

Oengus le mène vers l’une des premières chambres ouvertes qu’il trouve. L’amène contre une console, sous le regard incrédule et immense de Ruka. Il sourit un brin, exalté, lorsqu’il demande ce qui lui arrive. « Quoi, t’en rêvais pas ? » Il le nargue, poursuivant : « Est-ce que tu es réel ? » Qu’il souffle doucement contre lui, pas pour lui demander si tout ceci était réel. Même éméché, même s’il avait un peu le tournis et qu’il peinait à mettre de la délicatesse dans ses gestes indécis… il savait que c’était réel. Tout semblait plus intense, plus beau, plus irisé. Mais il avait l‘impression d’avoir une petite fée entre ses doigts. Divin, une splendeur nocturne et secrète… qu’il avait envie de goûter de ses lèvres, désirant déposer ses dents dans sa peau laiteuse puis l’entendre jouir contre lui. Entendre son prénom entre ses lèvres avec indécence ; Gus en tremblait déjà. Il en devenait pressé et hâtif, glissant son regard sur ses lèvres, avant de s’approcher timidement par crainte qu’il se brise.

Un premier refus. Quelques secondes uniquement avant que tout n’explose et que leurs lèvres se percutent presque doucement le temps de s’apprivoiser. C’est affamée qu’il réclame davantage, prenant l’intention du concerné comme une porte ouverte.

C'est la passion qui parle dans ses gestes, et l’alcool qui décuple son incapacité à ralentir le rythme. L’instant est trop vertigineux pour qu’il se contente de secondes lentes où ils tournent autour de l’essentiel, où ils se découvrent de leurs vêtements lentement pour se découvrir peu à peu. Oengus n’a pas la force d’être patient et contemplatif : Il glisse vers son cou, sur sa clavicule ; il trouve un passage entre les chaînes pour y déposer un baiser fugace. Proche de son nombril. Juste au dessus de son aine. Puis sur sa cuisse. Un sillage intense, un chemin dangereux et vertigineux. Le sorcier ne tarde pas à se mettre à genoux, l’oeil incisif, le souffle rauque. Il plante son regard vers les yeux boisés de Ruka, peut-être par défi : pour s’assurer qu’il se plaisait à ce jeu. Un dernier baiser sur la bosse.





A golden cage is still a cage.
Revenir en haut Aller en bas
Ruka Visconti

9ème année
Ruka Visconti
Âge : 21 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Né-moldu et peu lui importe le sang des autres.
Libre expression : Diva à la langue de p... et aux mots crus, motif léopard.

à l'horizontale - Ruka & Gus C3f44738b63a3575f4b4e1ba100a617c
Messages : 127
Date d'inscription : 27/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptySam 23 Mar 2024 - 23:13

tw : langage, terme sexuel, nudité, alcool, drogue, SEXE

FRIENDS — Marshmello
@Oengus Crowley

 Avril 2010
Il n’y avait plus de son dans la chambre, un léger brouhaha lointain mais qu’on entendait à peine à côté de leur souffle. Les yeux de Ruka ne savait plus où se poser. Il avait juste peur. C’était ça au fond de lui. Il avait peur. Cela faisait si longtemps que son coeur n’avait pas tambouriner dans sa poitrine comme ça. Il se sentait presque tremblé. Malgré la maladresse de Gus, et ses tremblements à lui, devant le fait accomplis, il ne savait plus quoi faire. Le Ruka qu’on connaissait si bien venait d’être souffler par ce regard plein d’ivresse du dernier homme qu’il pensait en avoir pour lui. Toutes ces années à l’emmerder et le chercher, trouver la faille, espérer ce désir dévorant… Il ne savait plus quoi en faire, comment le gérer. Il se sentait à nu et pourtant la pudeur ne faisait pas partie de lui. Vulnérable. Fébrile, vraiment.

Est-ce que c’était réelle… La question l’était. La situation, Ruka lui même en doutait, pendu à ses lèvres, à la chaleur de son souffle alors qu’il venait de lui susurrer ça. Si c’était un rêve, il espérait ne jamais se réveiller, pas trop vite. Ou si, peut-être…

Et les baisers s’apprivoisèrent, se rencontrèrent avec brutalité et passion, n’évitant même pas un petit cou de dent contre la lèvre. Leur langue s’emmêlèrent, le coeur de Ruka s’emballe. Il sent les muscles de Gus rouler sous ses mains alors qu’il resserre sa prise sur lui. Leur lèvres se détachèrent et un soupir fut étouffée quand Ruka essayait de reprendre son souffle. Il lui dévore le cou et Ruka se mordait la lèvre de plaisir. Ses ongles étaient planté dans son épaule. Lui d’habitude bien plus bruyant ne lâchait aucun sons, les dents serrés. C’était une explosion en lui, il ne comprenait pas. Le plaisir le tétanisait presque. Sa respiration est erratique et il a l’impression que son coeur va lui arracher la poitrine.

Gus est vif, affamé et imposant dans ses gestes. Il ne l’avait jamais vu comme ça, imaginer comme ça surtout si un jour cela devait arriver. Il le pensait plus timide, plus hésitant mais finalement c’était lui le pauvre jeune homme perdu entre les deux, se laissant totalement consumer par le plaisir qu’il lui provoquait. Chaque contact était brulant et le devenait un peu trop au fur et à mesure que ses lèvres descendent le long de son corps. Ruka se tendait à chaque caresse, chaque baiser plus suave et humide qui traçait un chemin déterminé beaucoup plus bas. Il portait le pouce à sa bouche pour le mordre et retenir un gémissement à faire trembler les murs. Il y avait presque de la bestialité chez lui. Il laissait d’abord une pulsion beaucoup trop agréable qui traversait son corps et après coup, ses lèvres lui donnait l’amère impression de laisser des coupure sur son passage.

Puis ce soupir, long, profond et rauque, presque un grognement alors que Gus, à genoux devant lui, posait sa bouche dans son short bien trop étroit depuis déjà leur premier baiser. Il eut un tremblement et avait roulé des yeux, pensant presque tourner de l’oeil face à l’allégresse qu’il lui injectait. C’était un autre homme, au delà des fantasmes qu’il se faisait de lui. Ce plaisait dévorant, c’était tout ce qu’il attendait des autres et de lui… C’était tellement improbable, le fantasme le plus fantasque de tous. Il était vraiment à deux doigts de jouir rien que là. Rien que d’y penser.
Son corps le désirait ardemment, douloureusement mais son esprit. Il ne voyait plus que Piotr à sa place et Gus à ses pieds. Ce qu'ils ont bien pu faire...

Et sa chaussure prit place contre son épaule, son talon aiguille s’enfonçant dans la chair de son thorax et l’écartait de lui. Sa propre poitrine se soulevait au rythme rapide de sa respiration, la bouche entrouverte, les lèvres endolories pour les baisers d’il y a quelques minutes.

« Arrête… » lui murmurait-il avec difficulté. Et il se mordit la lèvre alors que la bouche de Gus remontait le long de sa jambe. Il devait prendre ça pour un jeu et Ruka aimait ces petit jeux ou on le possédait avec un peu de force. Il jetait sa tête en arrière et roulait des yeux. Il crut un moment tourner de l’oeil. Puis les doigts de Gus commençaient à délier son short et avec maladresse et précipitation, Ruka y portait ses mains pour l’arrêter.

« Pas comme ça… Stop. » dit-il presque avec peine. Une torture pour son corps et ses pulsions, mais l’envie de pleurer lui chatouillait la gorge de quelques début de sanglot. Il ne voulait pas de ça, pas avec lui, pas comme ça. Il réalisait qu’il ne le pouvait pas. Il avait peur. Suffisait de voir l’effet qu’il lui faisait et… Cela gâcherait tout. Il ne serait plus rien à ses yeux. Il perdrait toute sa valeur. Il voulait qu’il le mérite, qu’il déplace des montagnes pour lui, qu’il rampe. Putain oui, s’il le voulait, depuis toutes ces années, il avait intérêt à ramper !
Il s’échappait alors et sentit Gus le retenir par le bras. Ruka avait finit contre la porte de la chambre alors qu’il tentait d’atteindre la sortie. Il ne l’avait pas franchement repoussé au contraire, leur corps s'étaient rencontré par la force des choses. Il en profitait encore un peu. Un nouveau choc et se retenant de ne pas jouir à ce simple contact de leur excitation flagrante l’une contre l’autre.

« Oh merde… » souffle t-il entre deux baisers, les mains serrées sur les fesses de son ami. Gus du le retenir car il ne sentait plus ses jambes et faillit s’effondrer. Il finit par détourner la tête.

« Non, Gus pas comme ça ! » fit-il le ton plus froid et sec qu'il ne l'aurait voulu et il fut bien claire. Le non avait doucement calmé Gus.
Ruka n’osait plus le regarder, une larme avait coulé sans qu’il ne réalise lui même.

« Je suis désolé, mais juste…. Pas comme ça. »
Ivre… Pas forcément de lui, mais d’alcool. Cela ne le gênait pas en général mais pas avec lui. Et pourtant que ce Gus là l’avait ébranlé. Branlé non, mais il n’aurait pas tenu jusque là en toute sincérité. Le premier effleurement peau contre peau, son souffle chaud sur son gland et il aurait tout lâché. Il le repoussait alors, juste assez pour se glisser de leur étreinte et quittait la chambre sans plus de cérémonie.  


I'm a bitch and boss I'ma shine like gloss
@crack in time
Revenir en haut Aller en bas
Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
à l'horizontale - Ruka & Gus 058h
de kiwi
à l'horizontale - Ruka & Gus Ari8rc


Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée.
Messages : 284
Date d'inscription : 19/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptyLun 1 Avr 2024 - 17:47

à l'horizontale
mi-mai - tw : sexe; alcool  @Ruka Visconti  
De la tentation naît une frustration qui creuse le vide de sa cage thoracique. Son souffle se défile à son premier rejet, l’observant avec des petits yeux craintifs. Pas comme ça ? Lui avait-il fait mal ? Est-ce qu’il était allé trop vite ? Sa confusion ne le laissait aucunement douter que les maux de Ruka puissent être tout autre.  Il est loin de se douter du chaos qu’il a créé par l’usure de ses lèvres. Faut dire que Ruka l’attendait depuis tellement longtemps, comment ne pouvait-il pas être heureux ? La nausée s’éprend de Gus. Mélange de l'alcool avec le refus brutal qu’il vient de se prendre : le second de la soirée. Sa carcasse ne tarde pas à trouver des toilettes pour se vider.

-

Tout le monde sait que Ruka est sous ses mauvais jours. Une bête en cage qui est énervé contre le monde entier. Même sobre, Gus avait du mal à comprendre la véhémence qui habitait l’étudiant. Ce soir-là, l’illustre nymphe qui avait failli croiser son lit, lui avait donné davantage l’impression de se venger plutôt que d’être blessé. Mais Riley avait déplacé ses réflexions, surtout que le concerné l’évitait comme la peste avec un air dédaigneux bien à lui, forçant à croire le jeune étudiant qu’il avait peut-être fait quelque chose de mal qui lui échappait. La réponse était sur sa langue, entre ses lèvres, prête à jaillir. Mais dès qu’il tentait une supposition, ses pensées fondaient à petit feu, craignant la vérité qui se cachait derrière le mépris de Ruka. Impossible d’acculer Ruka au milieu d’un cours : Gus savait pertinemment qu’en public le vexé finirait par l’humilier dans un discours de dramaqueen dont le Crowley en serait le fautif. Et si le jeune et futur auror tentait lui-même de repousser la discussion, il savait qu’elle en devenait inévitable. Parce que Ruka avait une petite place dans sa vie et il avait laissé un manque, un trou béant que personne ne pourrait remplir. car personne n’était suffisamment exubérant pour ça. Il ne restait plus qu’une seule solution : trouver un moment en soirée. Première soirée, impossible. Seconde ? Toujours pas. La troisième, il l’y trouve enfin.

Ses épaules chutées, son petit air penaud de diva : son coeur fredonne doucement à sa vision encore trop tentatrice. Ses doigts réclament sa peau, ses canines exigent à s’enfoncer dans sa chair juste pour l’entendre couiner. Sa peau d’or qu’il rêvait d’effleurer. Mais Gus était incapable de savoir si c’est la solitude qui l’amène à le considérer différemment, ou pire encore, si c’était son rejet qui avait réveillé une passion fébrile, qui vombrissait dès qu’il se tenait près de lui. Comme un animal en cage. Ruka a toujours été une bête de sexe à ses yeux : une créature lubrique et indocile. Un corps fabuleux sur lequel ses prunelles pouvaient s’échoir de temps en temps, sans éprouver la moindre gêne : mais c’était cette exubérance qui avait toujours arrêté Gus. Il préférait le calme, les instants silencieux, la fidélité au détriment de petites histoires sans avenir. Mais goûter au péché, à cette luxure inavouée, était-il une si mauvaise chose ? Pourquoi Ruka l’abandonnait au moment-même où il abandonnait ses principes -même si c’était surtout à cause de l’alcool ?”

Il profite d’un instant où Ruka va chercher un truc dans la maison étudiante labyrinthique : l’endroit est tellement aléatoire que c’est toujours pénible de trouver la cuisine, ou plus simplement les toilettes. Oengus rentre à sa suite dans la pièce, glissant son regard vers sa silhouette.

« Hey… est-ce que… on peut discuter un peu ? »

Gus savait intuitivement qu’il y aurait une dispute. C’était toujours de cette manière qu’ils se façonnaient : se heurtant avec brutalité pour mieux s’y retrouver. Même si bien souvent c’était unilatéral : les reproches de Ruka, et les soupirs embêtés de Gus qui savait jamais où se mettre.

« Est-ce que je t’ai fait mal l’autre soir ? » qu’il demandait en se grattant le crâne, la moue gênée, l’oeil qui divague ailleurs que dans son regard pour s’éviter les flashs de leurs corps réunis. C’était gênant un peu.

Il demandait particulièrement premier degré, encore perturbé par cet arrêt brutal alors que l’envie semblait partagée à ce moment-là. Il ne s'en souvenait pas bien, l'avait-il mordu ?





A golden cage is still a cage.
Revenir en haut Aller en bas
Ruka Visconti

9ème année
Ruka Visconti
Âge : 21 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Né-moldu et peu lui importe le sang des autres.
Libre expression : Diva à la langue de p... et aux mots crus, motif léopard.

à l'horizontale - Ruka & Gus C3f44738b63a3575f4b4e1ba100a617c
Messages : 127
Date d'inscription : 27/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptyLun 1 Avr 2024 - 19:21

tw : langage, terme sexuel, nudité, alcool, drogue, SEXE

FRIENDS — Marshmello
@Oengus Crowley

 Fin Avril 2010
Oh que oui, Ruka n’était pas d’humeur… Vraiment pas. Pour effacer l’offense de Gus, la frustration d’avoir arrêté ce qu’il espéré avoir depuis des années… Il est allé se souillé auprès d’autre. Crue, trash, sale, sans préliminaire, sans douceur… Il fallait noyer tout ça. Il les voulait à ses pieds, c’est lui qui exigeait, qui choisissait et pourtant… Peu importe la façon, les jeux, ce n’était pas aussi fort… Il lui arrivait encore d’y repenser simplement et des frissons lui parcourraient le corps. Une fois même, un petit couinement (ou gémissement étouffé) lui avait échappé. Il ne voulait pas le voir. Il n’en avait pas la force et avait peur de ce qui risquait d’exploser s’ils se mettaient à parler. C’était trop fort et pourtant, il ne voulait pas le voir, pas le comprendre… Riley avait bien tenté de savoir ce qui se passait, même Loukas mais… Ruka se défilait, se taisait ou finissait par se mettre à genoux pour détourner la conversation parce que pour une fois… Ruka n’était pas si en colère. Il était le premier à scander ses malheurs, à les crier haut et fort mais pas cette fois… Riley savait qu’il y avait quelque chose de bizarre, mais par deux fois, il s’était fait avoir par le grand talent de cet étudiant là.

Il avait bien sûr envie de retourner vers lui, mais il en perdait la faculté de marché dès qu’il voyait sa silhouette au loin et se rappelait de ses baiser sur sa peau, sur son short… Et puis l’image de son beau-père de la façon aussi voire plus goulue dont il a du bien en profiter. Et si Gus osait poser ses yeux sur lui, Ruka le fusillait du regard dans un premier temps avant de le toiser et détourner la tête avec dédain. Les minuscules tentative d’approche, Ruka était resté de marbre et continuait son chemin comme si la bave du crapaud ne pouvait pas atteindre la gracile colombe. C’était dégueulasse mais il ne savait comment faire car Gus lui manquait. Qui il pouvait emmerder, ou se cacher derrière ses excuses pour juste passer du temps avec lui. C’était son meilleur pote. Toujours là pour subir tout les détails sordide de ses plans culs même s’il ne voulait rien savoir… Déjà qu’il avait gâché le fait de pouvoir se plaindre de Piotr… Il était très rancunier et abordé ce sujet le ramenait toujours à la grande trahison de Gus.

Il quittait une douce soirée pour se rendre dans une des chambre de la maison étudiante qui était comparable à un labyrinthe magiques. Déjà les grands escaliers à Poudlard c’était une plaie, pourquoi ne pas faire une maison entièrement comme ça ? … Mais il n’avait pas le choix, il devait récupérer un de ses manuscrits qu’il avait oublié chez l’un des dernier gars avec qui il avait couché. Enfin avec qui il avait tenté. A force de trouver ces aventures un peu trop fades, il n’en avait plus vraiment envie et… terrible honte chez les Visconti, mais il avait fui de honte après sa demi-molle. Et il fallait affronter le gars maintenant, mort de honte, sa fierté … ramollie ! Mais il avait besoin de son texte. Celui là était si parfait…

Ruka se concentrait au mieux pour suivre les bons couloirs et les bonnes portes, attendre les changement de pièce, de couloir qui s’allonge ou se referme pour s’ouvrir ailleurs et il entrait dans une pièce, Gus le talonnant. En entendant sa voix, un frisson le parcourut… aussi chaud que glacé et il se retournait pour lui lancer un regard froid.

« Laisse moi. Je comprends pas, tu d’vrais être heureux, je te pourrie plus la vie à te tripoter et faire trop de bruit, non ! » était-il prêt à lui balancer la liste de reproche qu’il lui avait fait depuis qu’ils se connaissait.
« Mon indélicatesse, mon manque de décence, … » continuait-il en le contournant pour ouvrir la porte et quitter la pièce mais il fit face à un sas d’un mètre carré. Le couloir s’était refermé sur eux. Ruka refermait la porte en la claquant si fort d’agacement qu’un des tableau sur le même mur chut. Il était coincé.

Il était toujours face à la porte et dos à Gus. Il se mordit l’intérieur de la joue dans un long silence avant de hausser les épaules et se retourner enfin. Il s’appuyait contre la porte, les mains dans le dos et le regard fuyant mais la tête haute.

« Non… et oui… » finit-il par soupirer, comme s’il s’était forcé à parler. Etrangement calme mais on sentait la tension dans tout le reste de son corps.
Gus se méprenait sur la façon de lui avoir fait mal. S’il avait seulement osé poser ses dents sur lui pour le mordre, Ruka aurait exulté de plaisir. Il aurait touché l’orgasme rien qu’avec ça. La proximité des deux étaient déjà de trop. Gus ne pouvait-il pas seulement reculer d’un ou deux pas.

« Pourquoi t’as fais ça ? Dis moi la vérité… Pourquoi t’es venu me voir ? » lui demandait-il, le ton toujours aussi froid et sans poser ses yeux sur lui. Son coeur battait la chamade. Il avait envie de pleurer encore et qu’il le prenne comme l’autre jour, avec la même ardeur et fermeté contre cette porte. Son corps l’appelait, mais son coeur aussi. Il attendit que Gus comprenne sa question, qu’il cherche ses mots pour enfin le darder de ses yeux sombre. Il n'en avait que faire de sa réponse, il la connaissait. Par pur frustration parce qu'il s'est fait jeté ! Il avait juste besoin d'un lot de consolation et il avait visé facile... Vraiment. Il couchait facilement mais c'était mal le connaitre... Pas avec n'importe qui et pas n'importe comment. Enfin, ça dépendait des gens ça. Et qu'il devait être aussi fiable qu'une girouette, il voulait tout ou rien.

« Oui, c’est là que tu m’as fais mal… Même si je l’ai su qu’après… » avait-il vaguement entendu que Gus était sorti d’une pièce à la soirée en tête à tête avec un garçon. Il n’a jamais réussi à savoir qui. Ou si c’était bien ça, mais ça se répétait seulement… Il a juste eu le tact de ne pas courir voir son parâtre cette fois ci. S’il a fui de base c’était bien à cause de l’effet qu’il lui avait fait, et un peu par vengeance et… qu’il était tellement ivre… Savait-il seulement à qui il faisait des avances ce soir là. Les autres, il s’en moquait mais pas Gus. C’est pas comme ça qu’il l’aurait.  


I'm a bitch and boss I'ma shine like gloss
@crack in time
Revenir en haut Aller en bas
Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
à l'horizontale - Ruka & Gus 058h
de kiwi
à l'horizontale - Ruka & Gus Ari8rc


Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée.
Messages : 284
Date d'inscription : 19/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptySam 13 Avr 2024 - 16:18

à l'horizontale
mi-mai - tw : sexe; alcool  @Ruka Visconti  
Le froid qui l’accule dans ses prunelles est prévisible, ce n’est pas pour autant qu'ils ne sont pas douloureux lorsque Gus y fait lamentablement face. La morsure glaciale de ce regard ciselé… Ruka empoignait un poignard pour l’enfoncer dans ses entrailles. Un bref soupir quitte les lèvres du sorcier lorsque la créature libidineuse revient sur un sujet déjà traité que Gus pensait avoir enterré depuis quelques bonnes semaines. Le brun tente de s’échapper : mais les voilà retenus dans une prison  à devoir supporter leurs présences respectives.
Même en cherchant dans sa mémoire, le jeune Crowley était incapable de trouver pourquoi il s’accrochait autant. Il savait Ruka profondément nocif, il était même conscient qu’il se laissait bercer à ses attentes en y laissant un peu de sa peau au passage. Sa présence si proche lui rappelle sans mal le débordement quelques jours auparavant : Ruka a l’attrait du péché, de ce dérapage inassouvi qui lui laisse une profonde frustration entre les lèvres. Oengus regrette de ne pas avoir bu un peu plus aujourd’hui, au moins il aurait pu se cacher derrière l’alcool à nouveau face à ses pensées qui apparaissent avec violence sous ses yeux. Là, il avait du mal à s’en détacher et à ne pas sentir ses joues se colorer d’un léger liseret rouge. Son souffle s’amenuise, mais toute l’excitation s’effrite dès qu’il revient sur un sentier glissant. La passion fane presque aussitôt : petite étincelle qui disparaît au milieu de la nuit, s'essouffle dans un soupir lassé.  Gus détourne le regard de ses petits yeux accusateurs.

« Est-ce qu’on a besoin d’arguments spécifiques pour avoir envie de coucher avec quelqu’un ? »

Ruka mettait son nez là où il n’avait pas à être : leur relation avait toujours été ainsi. Basé sur les apparences, avec rarement la vérité entre les lèvres. Glisser dans ses draps parce qu’il se sentait seul n’était en rien une fierté. Quant à Alwyn, Oengus ne sentait plus son absence, mais avouer qu’il s’était pris un râteau à Ruka ? Jamais. Roulant sobrement des yeux, la rancoeur grignote Gus, défait la douceur qui émane souvent de sa présence.  Le vaurien est profondément rancunier, et son enfance d’enfant gâté fait qu’il a du mal à digérer qu’on puisse lui dire non. Et puis quand il avait une idée en tête auquel il s’attachait, il restait profondément buté. Alors sa pseudo-douleur émotionnelle ? Il avait du mal à y croire, ne voyant qu’en Ruka une dramaqueen à la langue de vipère.

« T’avais besoin de te venger pour toutes les fois où je t’ai dit non ? »

Qu’il lâche dans un nouveau soupir, avant d’attraper une clope pour se la mettre au bec. Il ne tarde pas à l'allumer, la fumée commençant à envelopper leurs silhouettes. L’odeur de nicotine : les reproches sonnaient avec tellement de douceur dans sa voix calme, dans son petit air pathétique habituel de chiot.

« Est-ce que ça t’a fait plaisir de me mettre un stop et de m’en vouloir ? »

Gus était la victime dans l’histoire. Celui qui avait été bafoué ; celui qui s‘était pris deux râteaux dans une même soirée. Celui dont on se moquait encore… et alors qu’il avait eu le plus besoin de Ruka, celui-ci s’était échappé par pur esprit de vengeance. Le Crowley espérait qu’il avait suffisamment pris de plaisir à l’humiliation qu’il s’était pris ce soir-là. Il se gratte le crâne, avant de poursuivre de sa voix de velours et de son air apathique.

« Vraiment, j’comprends pas. T’as tout fait pour m’éviter, alors que si y a bien quelqu'un qui doit en vouloir à l’autre pour l’humiliation, c’est moi. »

Il se racle la gorge, plus incisif, peinant à comprendre la distance qu’il avait placé. Ce mur abject qui n’avait pas lieu, les conseils de Riley étant tombé dans l’oreille d’un sourd : Ruka ne devrait-il pas être heureux d’avoir obtenu ce qu’il avait toujours espéré ? Accusateur, il redresse enfin le regard, des petits yeux peinés sur son visage.

« Et c’est bon, j’ai compris ma leçon. Je te toucherais plus… mais arrête de me regarder comme si j’avais fait l’pire truc possible. »

Il supportait par une telle aigreur, une distance aussi marginale et incisive qui lui trouait le coeur. Ruka… avait son importance malgré la hauteur de sa trahison. Malgré ses émotions toujours aussi changeantes et incertaines… il avait toujours du mal à suivre son rythme. Et là, il n'avait jamais eu autant de mal à suivre la créature lubrique.


A golden cage is still a cage.
Revenir en haut Aller en bas
Ruka Visconti

9ème année
Ruka Visconti
Âge : 21 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Né-moldu et peu lui importe le sang des autres.
Libre expression : Diva à la langue de p... et aux mots crus, motif léopard.

à l'horizontale - Ruka & Gus C3f44738b63a3575f4b4e1ba100a617c
Messages : 127
Date d'inscription : 27/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptyLun 15 Avr 2024 - 20:38

tw : langage, terme sexuel, nudité, alcool, drogue, SEXE

FRIENDS — Marshmello
@Oengus Crowley

 Fin Avril 2010
Le regard de Ruka vint brusquement fusiller Gus. Non bien sûr qu’il n’y avait pas besoin d’argument mais comment il osait… A lui. Il ne comprenait donc pas son geste après toutes ses années à le repousser, le traiter d’obsédé et le menacer de porter plainte pour harcèlement sexuel.

« Certes mais pas juste parce que tu te sentais seul… Parce que t’avais pas mieux, pour coucher avec moi, faut en avoir envie connard. Tu m’as pris pour quoi ? Tu crois vraiment que je saute sur tout ce qui bouge. Tsss… » avait-il sifflé, son regard encore plus accusateur. Il n’était que ça au final, une subtistution, un moins bien pour combler. La facilité. Il y repensait mais l’autre soir, il était venu c’était encore la même histoire… Il avait eu le temps d’y penser et ça lui avait fait encore plus mal. Plus que de savoir que Piotr en avait profité et avait eu le droit de coucher avec lui… Il était venu le voir lui, pour combler encore une fois le rejet d’un.e autre. C’était ce qu’il était venu chercher, c’est ce qu’il lui avait dit. Il le cherchait lui, mais Piotr… Un arbre cache une forêt. Il était prêt à détruire la vie de ceux qui lui briserait son petit coeur d’artichaut mais… pas ça. Pas comme ça. Et même jamais ! Cela gâcherait tout.

Gus ne cherchait pas à comprendre et il ne voyait rien, peut-être parce que Ruka ne lui disait rien. Incapable de lui afficher la profondeur de ses sentiments… C’est seulement parce que lui même étaient incapable de les atteindre. C’était difficile de comprendre pourquoi il l’avait pris ainsi, pourquoi… Pourquoi c’était si brulant quand il avait posé ses mains sur lui. Comme tous, Gus ne voyait que la fierté et le côté peste de Ruka… La faute à ce dernier. L’étudiant libertin levait les yeux au ciel et secouait la tête avec un sourire nerveux, toujours adossé contre la porte, ses mains sous ses fesses comme pour les retenir. Les retenir de lui coller un paquet de gifle ou de seulement le ramener contre lui et gouter à la délicieuse et vertigineuse sensation de l’avoir si proche de lui. Pour Ruka, c’était lui la victime de l’histoire malgré les arguments criant de vérité de ce qu’il a façonné de sa réputation depuis toutes ces années.

« PAR-DON ? Parce que moi tu m’humilies pas toutes les fois où tu m’as repousser ?! » s’offusquait-il de ses paroles, ce regard toujours aussi étonné et en colère.

« Mais oui, surtout ne me touche plus jamais ! Crois moi que j’ai compris aussi ! T’façon, t’étais à chier et tu t’es regardé !? T’as vu les mecs que je me tape de base ! No way ! » lui aboyait-il pour seulement lui faire mal, c’est tout ce qu’il cherchait. Et il le pensait, Gus étaient loin des canons de beauté qu’il se tapait en général. Il y avait quelques exception parce qu’il était trop saoul, parce qu’il avait dit non à la base, parce que la personne était incroyable ou était très très bien monté, …

« AAAAAH ! » finit-il par exploser.
« C’est pas ce que je voulais dire… Je… Tu m’énerves Gus. » se reprit-il, s’en voulant un peu de lui avoir balancé ça.
« Oui, je me suis vengé ! T’as cru quoi ! Que je me tapais tout ce qui bouge ! T’es qu’un crétin qui ne voit rien. Tu me vois que comme un putain de garage à bite ! Alors t’as cru qu’en me montrant enfin gentiment la tienne, j’allais me l’enfoncer au fond de la gorge avec envie, alors que t’avais seulement besoin de fourré quelque chose par frustration !? C’est ça ?! Parce que je te racole depuis des années, alors y’a qu’à claquer des doigts et je me mets a genoux devant le petit Gus coincé du cul ! Mais bien sûr. Si tu veux coucher avec moi, je veux que tu rampes, que dans tes yeux, il n’y ait que moi qui existe, que ton désir pour moi soit une souffrance tellement il est dur à contrôler. Je veux que tu me montres que t’es dingue de moi, que c’est moi et pas quelqu’un d’autre que tu veux parce que y’a pas mieux. Tu comprends ça. Toi… Plus que tous les autres, pour avoir couché avec mon connard de beau-père, pour vouloir me baiser juste parce que les autres non pas voulu, tu dois être à mes pieds. » lui dit-il, la voix forte, froide et écrasante, arrogante. Son regard était dur.

« Va te faire voir ! Je suis la pire des langues de putes mais t’as pas conscience à quel point t’es capable de me faire mal !! » lui reprochait-il, venant se recroquevillé légèrement, se passant ses bras en travers de la poitrine pour se contenir, les larmes aux yeux.
« De tous ceux que j’ai croisé, t’as la palme du connard ! » se lâchait-il, incapable de s’arrêter. Il lui en voulait de l’atteindre aussi facilement et d’avoir un tel effet sur lui. C’était quoi ça ! Ces affreuses sensations qui le faisait souffrir et l’appel de son corps à le sentir plus proche de lui.  


I'm a bitch and boss I'ma shine like gloss
@crack in time
Revenir en haut Aller en bas
Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
à l'horizontale - Ruka & Gus 058h
de kiwi
à l'horizontale - Ruka & Gus Ari8rc


Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée.
Messages : 284
Date d'inscription : 19/05/2023


à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus EmptyHier à 19:15

à l'horizontale
mi-mai - tw : sexe; alcool  @Ruka Visconti  
Gus détourne brièvement des yeux, acculé par les tas de reproches qui remontaient à petit feu. sa colère s’efface presque aussitôt pour se transformer en une tristesse profonde : c’est un sensible petit oiseau, une petite éponge qui se nourrit de tout ce qu’on peut lui dire. Il n’est pas capable d’essuyer la colère de Ruka malgré son agacement : sa mâchoire se serre, ses muscles sont noués. Son souffle raréfié, ses pupilles dilatées… Oengus a l’impression d’être minable, d’être un petit rat qui doit se terrer dans la terre. Il reprend une longue taffe, la fumée entourant sa silhouette alors qu’il écrase le mégot contre un cendrier qui traîne dans le coin. Un nouveau soupir peiné, Ruka n’y comprenait rien. Et en tentant de le récupérer, l’étudiant émiette le peu qui lui reste de coeur. Un nouveau coup de poignard : les entrailles du vaurien sont sur le sol. Il se vide peu à peu de son sang : pourtant il est toujours là. Accroché à sa peau, à sa personne, à ce qu’il représentait. Qu’est-ce qu’il trouvait à Ruka au fond ? Rien. Strictement rien. Et tout à la fois. Ruka était la lumière, et Gus un pauvre petit papillon.

« Je t’ai sauté dessus parce que je voulais pas finir la soirée seul après m’être pris le plus gros râteau de ma vie. » qu’il s’offusque aussitôt

Non, il lui avait sauté dessus parce qu’il était magnifique. Petite étoile dans la pénombre, créature divine qu’il aurait aimé entouré de ses bras pour l’étreindre. La solitude avait joué, mais il l’avait dit entre ses propres lèvres : il avait besoin d’un peu d’étincelles pour coucher. Même s’il était bourré, Ruka avait réveillé une flamme longuement éteinte ce soir-là.  Les doigts de Gus tremble : mélange de dépit, de tristesse et d’une frustration presque grandissante. Il en avait assez d’être vide, d’être un vase troué qu’on ne pouvait plus remplir. Le chiot relève brièvement son regard vers lui ; s’attarde à peine. Les émotions s’accumulent, s’abat avec une telle lourdeur qu’il a du mal à en choisir une.

« Je passe mon temps à me prendre des stops, à échouer tout ce que j’entreprends, alors oui… pour une fois je voulais que ça soit facile. Je voulais une baise simple parce que tout le monde fait comme si j’existais pas. J’voulais.. j’sais pas… Être un peu comme toi et briller un peu. »

Il aurait aimé grandir, sentir ses ailes se déployer. Il comprenait rien à sa colère, et comment le pourrait-il ? Ruka ne parlait pas de ce qu’il ressentait vraiment. Il parlait avec aigreur, l’accusant de tous les maux du monde. Roulant des yeux, il ne voyait pas LE problème, et il n’avait aucunement envie de se faire désirer, d’être le petit cabot qui aboyait pour attirer l’attention. Le jeu auquel voulait jouer Ruka était humiliant… pourquoi les choses pouvaient pas simplement être simple ? Pourquoi il pouvait pas goûter au bonheur ? Ou plus simple encore, à l’idée fugace de se sentir désiré ? Son regard se nappe d’un léger brouillard peiné, tentant de réveiller la culpabilité de Ruka :

« Je passe mes journées à entendre “je voudrais avoir un mec comme toi”, sans qu’on me choisisse vraiment. Parce que ouais, je suis pas les vampires parfaits que tu te tapes, et certainement encore moins un dieu du sexe. Je sais que j’suis moche, j’sais que j’suis pas le meilleur pour faire des pipes et je sais que je suis pas le plan a, ni b, mais plutôt le z. »

Ruka n’avait pas besoin de dire qu’il n’était pas à son goût : il le savait déjà. Gus n’était qu’un trophée pour lui. Un nom qu’il pourrait mettre dans son carnet et dont il finirait par se désintéresser petit à petit, surtout une fois la flamme essoufflée. Pourquoi est-ce qu’ils fonçaient inlassablement droit dans le mur ?

« Tu peux pas m’en vouloir pour ça… Juste t’aurais dû me dire non et on passe à autre chose. Puis c’est la même chose pour toi, la seule raison de pourquoi tu veux me sauter… c’est parce que j’ai toujours dit non. Et au fond, c’est ce qui t’excite… quelqu’un qui ose te dire non. C’est quoi le pire des deux ? L’envie de briser sa solitude ou d’harceler quelqu’un juste parce qu’on te résiste enfin ? » qu’il aboie à son tour, dans l’espoir illusoire de lui faire aussi mal.

Donnant donnant. Mais au fond, il n’était qu’un chiot : il n’avait pas les griffes ni la mâchoire suffisante pour faire mal. Au lieu de ça, il cherchait à le faire culpabiliser inconsciemment, s'apitoyant sur son sort comme s’il était le plus malheureux. Un moyen inconscient de ramener les choses à son avantage.

« Tu vois, on est deux parfaits connards. Alors arrête tes putains d’enfantillage…et on passe à autre chose ne faisant mine que rien s’est passé. J’étais bourré, t’étais sur le chemin… ça a dérapé, ça s’est pas fait… et voilà. C’est pas grave. »

Il tentait de se convaincre lui-même. De toute manière, il avait l’habitude de garder ce goût d’insatisfaction en bouche. Il était habitué aux regrets.






A golden cage is still a cage.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



à l'horizontale - Ruka & Gus Empty
Message(# lien) Sujet: Re: à l'horizontale - Ruka & Gus à l'horizontale - Ruka & Gus Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

à l'horizontale - Ruka & Gus

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Crach'limace :: Vallée de Poudlard :: Campolard-En-Bas :: Campus universitaire-