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 Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar]

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Amore Marcovaldo

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Amore Marcovaldo
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Message(# lien) Sujet: Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Empty22.04.24 2:32

Edgar avait survécu. Était-ce inquiétant ? Non, au contraire c'était même rassurant. Amore avait mal géré ses machinations et avait cette fois laissé une de ses victimes dépasser une limite qu'il tentait de leur éviter habituellement. Amore était un démon, ce qu'il faisait, pour son propre plaisir, était cruel. Et il ne nierait pas que ce qu'il faisait était au fond bien pire que si il levait la main sur eux pour se défouler. Cependant il avait toujours rattrapé ses victimes avant qu'elles ne commettent l'irréparable, tentant de les stabiliser avant de les oublier. Avec Edgar ? Il avait merdé, il l'avait laissé en pensant qu'il n'y avait pas de risque, qu'il aurait le temps, avant d'être pris dans d'autres problèmes qui lui avaient totalement fait oublier son existence. Alors oui, savoir qu'il avait survécu était une bonne chose, ça le rassurait et lui offrait la possibilité de rectifier le tir quand ce dernier reviendrait à Poudlard. Cependant le fait qu'il ait survécu le mettait à présent face à un problème... car si ce qui était arrivé à Edgar était le fruit de ses propres actions et de son environnement, une grenade qui de base n'attendait que d'exploser, il était celui qui avait retiré la goupille pour accélérer les choses et Edgar était à présent en état d'en parler. Mais pourquoi s'en soucier ? Quelle importance ? Amore avait toujours assumé ses actions et se fichait bien que quelqu'un puisse tenter de le dénoncer à qui que ce soit. Le soucis dans ce cas précis, c'est que celui à qui il risquait d'en parler était Balthazar et comment dire... ce dernier faisait partit des rares personne avec qui Amore n'avait pas forcément envie de merder. Alors autant le dire, il devait trouver une solution rapidement.

Cette solution en soit était simple, il lui suffisait d'aller voir Balthazar, de lui en parler. Car non, Amore ne comptait pas cacher la vérité, il ne désirait pas créer une toile de mensonges car si il avait bien apprit une chose avec toutes ses machinations c'est que tout secret, aussi caché soit-il, finissait un jour par éclater. Et même si Edgar ne parlait pas, que Amore décidait de juste ignorer l'affaire en espérant qu'elle ne revienne pas sur le tapis, qui pouvait prédire si un jour, prit d'un élan de courage, le mollusque qui servait de frère à son ami ne finirait pas par enfin raconter son histoire ? Encore une fois il assumait ses actions, il s'en fichait que ce soit révélé, mais tant qu'à faire... il aimerait que cela ne lui coûte pas son lien avec Balthazar, ce qui, malheureusement, semblant bien mal partit déjà. Car non, jamais ce ne serait bien prit, Amore s'en doutait bien, mais peut être qu'en lui en parlant le premier, en jouant franc jeu... il parviendrait à diminuer sa colère. Tout ça c'était de la faute de Erin, elle et ses grands principes, tentant de réveiller cette part de Amore qu'il pensait disparu, le poussant à tenter de faire... des efforts ? Oui, des efforts avec ceux qu'ils considérait, à priori, comme des proches. Alors il devait trouver Balthazar et lui parler, ceci contre tout instinct de survie, tout ça pour peut être sauver une amitié que les probabilités lui disait être condamnée. C'était absurde... et en même temps le rendait malsainement curieux, se demandant comment son ami réagirait à cette nouvelle, curieux de voir jusqu'où il pourrait aller dans sa colère si les choses dégénérait. Alors en réalité... ce qu'il s'apprêtait à faire lui apporterait quelque chose quoi qu'il arrive. Une manière de se rassurer en cas d'échec ? Peut être.

Après il fallait choisir le bon moment. Amore avait attendu que Balthazar se détende un peu, surtout maintenant qu'il savait que Edgar était tiré d'affaire, avant d'aller le voir. Il n'avait cependant pas attendu trop longtemps, quelques jours tout au plus après cette nouvelle, histoire que cette attente ne complique pas cette révélation. Il était donc allé retrouver Balthazar, passant notamment à sa table rapidement lors du repas pour lui proposer de passer du temps ensembles après les cours, rien d'anormal en soit par rapport à leurs habitudes et qui devrait lui épargner la présence de Oak et Claude. Amore l'avait donc attendu à la cour du Viaduc, pas le lieu préféré des gens mais où Amore aimait aller quand il avait envie de prendre l'air, un endroit où avec Balthazar ils avaient déjà eut l'occasion de passer du temps plus d'une fois.  Il était là, s'appuyant sur la rambarde, se penchant vers le vide qui, chaque fois, le fascinait. Il adorait voir tout ce paysage s'étendre sous ses pieds et se laisser absorber là où d'autres s'enfuiraient en courant. Et il riait aussi, se disant que ce n'était peut être pas le meilleur lieu pour avoir une telle conversation avec Balthazar, que tout pourrait si mal tourner... mais ça ne l'effrayait pas, ça ajoutait juste un élément en plus à prendre en compte dans ses suppositions sur comment ça allait se dérouler.

Amore avait fini par sentir la présence de Balthazar, se redressant en voyant cette silhouette s'approcher avant de lui faire un signe. Comment aborder la chose maintenant... son instinct le poussait à juste vouloir la lâcher, comme ça, sans préparation. Mais... ce n'était pas l'approche la plus stratégique, surtout si son but était en effet de sauver ce qui pouvait l'être entre eux, pas juste de tester sa réaction. Amore avait donc poussé un long soupir pendant que Balthazar arrivait à son niveau, ayant repris ses appuis contre la rambarde et observant le lointain. « ça se passe bien avec ton frère ? Tu as eut d'autres nouvelles ? » Autant commencer simplement, par ce qui travaillait sans doute l'esprit de Balthazar, ce qui semblait un sujet de conversation logique en plus de commencer l'approcher du sujet dont Amore voulait réellement lui parler.
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Balthazar Rowell

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Message(# lien) Sujet: Re: Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Empty22.04.24 23:56

@Amore Marcovaldo

"Il est à l'hôpital, à dégueuler du sang, voilà ce qu'il se passe." Lui avait-il d'abord balancé sauvagement.
"Il a été empoisonné apparemment ... quelqu'un de l'école, probablement." Avait-il plus tard révélé, en apparence calmé, mais sous le choc de cette nouvelle vérité.
"Il est encore dans le coma." Avait-il fait sans entrer dans les détails.
"Il a fait un arrêt. Mais les médecins l'ont ranimé. Je te tiens au jus." Avait-il confié, étrangement trop détendu après une si lourde nouvelle, après l'avoir croisé à l'entrée du château alors qu'il s'en revenait du parc. Certains l'avaient pourtant vu sortir en furie un peu plus tôt.
"Il a survécu à l'opération, mais toujours dans le coma." Pas plus d'informations, mais du soulagement dans la voix du jeune homme qui semblait ailleurs.
"Il s'est réveillé." Lui avait-il dit avec le sourire, tout récemment.

Si quelqu'un avait suivi l'affaire Edgar avec attention, c'était bien Amore. Jamais trop envahissant, tout en subtilité, il avait récolté les informations à chaque moment où il avait considéré comme adéquat, quitte à les dérober à la volée. Et Balthazar les lui avait donné. Parfois sèchement, parfois plus posément, parfois d'un ton qui trahissait la colère qui l'habitait avant de changer immédiatement le sujet. Mais Balthazar lui avait dit. Car Amore était son pote, un ami. Et il semblait réellement inquiet pour Edgar. Après tout, n'avait-il pas prévenu Balthazar un peu plus tôt ? Le Gryffondor n'avait pas oublié, bien qu'il aurait aimé. Il aurait voulu prendre le Serdaigle entre quatre yeux, lui criant pourquoi il n'était pas venu lui dire ce qu'il se passait. Car il avait dû savoir. Mais cela aurait été purement hypocrite, insultant même envers ce garçon qu'il estimait. Amore était venu lui dire qu'Edgar était aisément bousculé. Alors, la moindre des choses que pouvait faire Balthazar, c'était le tenir au courant.

De l'état d'Edgar, uniquement. Et c'était déjà un beau privilège, qu'il partageait à peine avec Oak. Peut-être parce que ce dernier n'osait pas demander, respectant un bro code soit-disant sacré, quand bien même dans ces circonstances, il aurait été d'usage de le trahir. Mais ce respect avait permis à Ackley de bénéficier d'une place de choix, qui lui collait mieux. Celui de bras droit dans la quête de vengeance, dans l'enquête personnelle de l'ainé des Rowell, et dans ses vengeances. Ou plutôt, ce qu'il appelait comme un moyen de rétablir l'honneur bafoué de son frère et de sa famille.

Amore n'en savait rien. C'était entre Balthazar et Oak, mais aussi Ryland à présent. Sans oublier les cibles qui étaient tenues de garder le secret. Evan, Emile, Javier. Mais quand bien même Balthazar estimait son ami, le savait machiavélique dans son genre, il ne voyait pas le Serdaigle le suivre dans sa démarche. Un certain dédain inconscient envers les Serdaigles, que beaucoup considéraient comme trop sages, trop gentils. Amore n'était en rien quelqu'un de sage, il était malicieux. Mais il restait un Serdaigle. Il n'avait probablement pas les tripes du Gryffondor, ou la vicissitude du Serpentard, nécessaire dans sa mission. Il se trompait tellement.

C'étaient les alentours du dix-neuf mai à peu près et aujourd'hui, les élèves parlaient encore et surtout de l'attaque des braconniers à l'école. Car au final, à Poudlard, chaque semaine portait son lot de nouveau drame. Une semaine, c'était un élève qui s'effondrait dans le parc, la suivante, un autre qui vomissait du sang, la suivante, on parlait plus du match de Quidditch qu'autre chose, et encore après, c'était une attaque massive de braconniers. On ne s'ennuyait jamais au final.

Balthazar se rentrait de son entraînement de Quidditch, encore en uniforme, ne souhaitant qu'une chose, se retourner dans sa maison, se doucher, et se détendre. Mais il n'oubliait pas que "se détendre" signifiait s'installer à la table et révises ses examens de fin d'année à venir. Cela lui prenait du temps, beaucoup de temps, cherchant à ne surtout pas se tromper dans l'apprentissage de chaque terme. Blackwell lui avait fait remarquer ses nombreuses lacunes. Seul un travail acharné de mémoire, et une préparation minutieuse lui permettrait d'avoir une note suffisante pour passer en sixième année. Quand bien même, s'imaginer réviser après une intense session de sport était toujours fatiguant.

Il croisa Amore, balai en main. Cela sembla être une rencontre imprévue. Il s'approcha de lui, laissant les membres de son équipe partir dans leur direction, approchant avec un sourire. Balthazar était visiblement de bon humeur.

"Hey mec, ça va comme tu veux ?"

Il lui serra la main dans un check amical et complice. Balthazar appréciait réellement Amore. Ils étaient certes différent, mais c'était ce qu'il appréciait chez le Serdaigle. Sur le plan mental, il avait toujours plus, et sans difficultés, à offrir qu'Oak, il ne fallait pas se mentir. Et Amore dépassait de loin en intérêt toute conversation avec Claude, qui se résumait en "Moi, moi, moi, oh et avec machin, ça y est allé. Mais je vais pas la revoir." On s'en lassait. Balthazar aurait eu des choses à raconter d'ailleurs. Ca faisait déjà plus d'une semaine depuis ce moment inattendu, avec Nyx ... et cela s'était déjà reproduit ... trois fois. Et ni lui, ni elle, ne semblaient savoir ce qu'il se passait. Ils se promettaient que ça ne se reproduirait plus, et comme des drogués ayant besoin de leur dose, faisaient en sorte de se retrouver au même endroit, encore et encore. Etrange, troublant même ... mais bien moins grave que ce que Balthazar traversait début mai.

Amore lui demanda avec distance, avec tout le naturel du monde, comment allait Edgar. Balthazar eut une expression un peu interrogatrice. Il y avait tant à parler, et il imaginait mal Amore être si intéressé par son frère. Il s'était inquiété, certes, mais ils n'étaient pas non plus su proches. Mais le Gryffondor ne s'y attarda pas, considérant ces paroles comme une simple politesse, une conversation à avoir à la sauvette, juste pour s'assurer que tout allait bien.

"Oh ... aucun changement. Enfin si ... il va de mieux en mieux, mais il dort encore beaucoup. Et il ne parle pas ... beaucoup."

Voir pas du tout, mais c'était trop tôt pour en arriver à cette conclusion. Il y avait trop de joie ou de soulagement pour s'attarder sur ce détail.
Balthazar posa sa main dans ses cheveux trempés de sueur, de la boue recouvrant la moitié de son uniforme. L'entraînement avait dû être intense.

"Je vais aller le voir ce week-end, avec Oscar. Je lui passerai ton bonjour tiens."

Fit-il avec innocence, sincère même sur les bonnes intentions d'Amore. Cela ferait plaisir à Edgar, après toutes ses épreuves, de savoir que certains de sa maison s'inquiétaient pour lui. Bien peu, trop peu, et peu étonnant vu la manière dont Balthazar avait gardé toutes les informations pour lui, les filtrant et les offrant au compte-goutte à de très rares privilégiés. Amore ... et Ryland notamment.

"Et toi, tu fais quoi là ? Tu m'as quand même pas attendu là pour me demander ça ? Tu attends quelqu'un ?"

Il lui fit alors un sourire un peu plus marqué, et complice, puis répéta :

"Quel-qu'un ?"

C'était le printemps, et il y avait un vent de renouveau qui semblait, tel les bourgeons, éveiller les hormones de chacun. Amore ne faisait probablement pas exception.
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Amore Marcovaldo

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Message(# lien) Sujet: Re: Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Empty06.05.24 3:28

Ce que s'apprêtait à faire Amore était dangereux, il en avait parfaitement conscience. Sans même savoir ce dont Balthazar s'était rendu responsable ces derniers temps, même avec son regard d'aigle qui parvenait si aisément à voir ce que personne ne remarquait, il connaissait le tempérament de son ami et la rage qu'il libérerait certainement en lui faisant une telle révélation. Il serait si simple en plus d'enterrer cette vérité, de jouer de manipulation pour que jamais elle ne ressorte ou ne soit cru si un jour Edgar trouvait le courage de parler, mais il avait fait une promesse à Erin, celle de réellement faire des efforts, voir si il pouvait changer en bien. Il voulait tenter de... non pas se racheter... mais voir si il était capable de se reconnecter un peu avec cette humanité qu'il avait mis en sommeil. Elle était là en soit, il pouvait la sentir, notamment dans son désir de... garder ce lien qu'il avait avec Balthazar, au travers de cette affection qu'il semblait ressentir pour lui. Puis... une part de lui était désireux de savoir non seulement si il saurait s'y tenir, mais aussi quelle réaction pouvait provoquer un tel aveu dans de tel circonstance. Au final même dans ses élans de sincérité subsistait cette envie d'expérimenter, de voir, ne serait-ce que pour le fun, même et surtout si c'était pour partir dans le chaos et la destruction la plus totale.

Mais voilà, il ne pouvait pas faire ça n'importe comment. Comme Amore avait réellement ce désir de, si possible, trouver une issue pacifique à cette situation, il devait amener ça de manière stratégique pour que la vérité soit dite mais sans créer la même casse ni le drame dont il était devenu habitué depuis le temps. Alors il fallait commencer par les banalités bien sûr « Bah écoute, tranquillement ! Et toi ? » avant de commencer à montrer de l'intérêt pour son état, un intérêt pas feinté mais bien dirigé cela dit pour lentement l'amener vers le sujet qu'il souhaitait réellement aborder avec lui. Mais aussi maître de ses émotions que pouvait l'être Amore, il avait froncé des sourcils en entendant la réponse de Balthazar, tiquant sur le fait que Edgar, bien que se remettant, ne parlait pas beaucoup. Cette information était si... spécifiquement liée aux tourments de Amore sur cette affaire... limite il se demandait si c'était réellement une coïncidence ou non. Il avait cependant chassé cette idée, reprenant cet air plus neutre qui était le siens « C'est une bonne nouvelle, je suis content qu'il se remette bien. » paroles dites sur un ton neutre, mais pourtant bien sincère. Outre son lien avec Balthazar, Amore n'avait jamais le désir de blesser qui que ce soit réellement. Quoi que là encore, les blessures psychologique qu'il infligeaient pouvaient être considérée comme bien plus grave encore mais ça... il y travaillait !

Un rire s'était cependant échappé des lèvres de Amore, un sourire se faisant au coin des lèvres « Je ne suis pas sûr que ça le rendra particulièrement heureux. Ton frère ne m'apprécie pas des masses. » le début de la vérité, un petit indice lancé sur ce que Amore comptait lui révéler, même si rien de concret encore, tant de raisons pouvant faire que le plus jeune n'apprécient pas l'italien. Ses yeux bleus s'étaient alors posé sur Balthazar. Oh si il savait... bien sûr qu'il l'avait attendu, que c'est lui qu'il désirait voir, mais le bleu se laissa tout de même aller à un sourire amusé au sous entendu de son ami « Attention à ce que tu sous entend, car c'était bien toi que j'attendais. Après qui sait... ce n'est pas forcément incompatible. » son sourire s'étendant, ne quittant pas du regard celui de Balthazar. Après tout pourquoi pas ? Car Amore ne connaissait pas l'amour, mais ça le rendait libre des attaches que les rapprochements plus physiques pouvaient provoquer. Et Balthazar était un beau garçon qui, il le savait, avait déjà expérimenté et expérimenterait peut être encore, après tout c'était de leur âge ! Alors... pourquoi pas ensembles ? Amore ne serait pas contre et ne changerait pas son regard sur Balthazar pas plus que son attitude après ça. Mais non, ses désirs envers Balthazar n'était actuellement pas si léger et superficiels, ce qui était bien dommage d'ailleurs... peut être si leur amitié survivait ! Si Amore survivait, toujours conscient d'avoir provoqué cette rencontre au meilleur endroit pour se faire tuer.

Mais avant de se faire jeter dans le vide, il fallait se jeter à l'eau. Amore reprit cet air plus sérieux « Il fallait que je te parle de quelque chose d'important. Et ça concerne ton frère. » cette fois il n'y aurait plus la possibilité de faire marche arrière ou même d'esquiver le sujet, il savait qu'il avait à présent capter son attention. Ce qui était important à présent, c'était de bien choisir ses mots et surtout l'ordre dans lesquels il allait les dire « Tu me connais, j'aime mettre le feu aux poudres. Quand je vois une situation possiblement explosive, j'aime jouer le rôle de l'allumette pour en accélérer l'explosion, observant ensuite de loin le spectacle. T'as même souvent eut le récit de mes exploits. » ayant partagé ses manipulations à Balthazar sans jamais avoir peur des conséquences, même si il se limitait aux affaire les plus douce, lui épargnant ses histoires les plus tordues « Je l'ai fait avec Edgar. Je voulais le secouer un peu, m'amuser. Je l'ai vu dans une situation impossible, qui menaçait d'exploser et j'ai allumé la mèche pour précipiter sa détonation. Il avait des secrets, je l'ai menacé de tout révéler si il ne remplissait pas un petit défi, il a humilié son meilleur ami dans la grande salle et... j'ai tout filé à Phinéas malgré tout. » la vérité pure et simple, Amore ne comptait pas l'enrober de quelconque mensonge ou déformation de la réalité « Bien qu'il était inévitable pour lui que toutes ces choses qu'il faisait en douce finisse par lui retomber dessus, j'ai accéléré la situation. Mais je n'ai pas été assez vigilant et... je n'ai pas fait ce qu'il fallait pour l'empêcher de finir à Sainte Mangouste, ne lui souhaitant à la base qu'une leçon. J'en suis sincèrement désolé Balthazar, j'ai une part de responsabilité dans tout ça. » Amore était surpris lui même d'être réellement désolé, de penser ses paroles. Mais est-ce que Balthazar serait capable de l'entendre ou d'accepter le fait que Amore n'avait fait que pousser un levier d'une machine qui se serait déclenchée de toute manière, sans réel rôle sur les tourments qu'avait attiré Edgar sur lui ? Là tout n'était pas si sûr.

@Balthazar Rowell
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Balthazar Rowell

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Message(# lien) Sujet: Re: Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Empty06.05.24 12:46

@Amore Marcovaldo

TW en spoil pour ceux voulant se garder la surprise.:

Comment il allait ? Plutôt bien. Mieux, même. Bien que jamais il n'userait de cette formulation. Car jamais Balthazar Rowell ne laisserait entendre qu'il n'allait pas bien, ou n'avait pas été bien. Rien ne l'ébranlait, lui, l'ainé des Rowells. Il fit un sourire complice à Amore, et précisa :

"Comment quelqu'un qui vient de passer des heures sur un balai à bloquer des balles."

En tant que gardien de l'équipe de Quidditch, Balthazar s'entrainait dur à sa défense, faisant en sorte de la rendre impénétrable. Il avait dû faire l'interim au dernier match en prenant le rôle d'attrapeur, celui qu'il avait tenu dans ses premières années. Mais il avait rouillé à cette position qui n'était plus la sienne. Il offrait cependant ses bons conseils à leur nouvelle attrapeuse si prometteuse : Morrigan Crowley.
Il s'essuya le front et les cheveux en sueur. Cela se voyait qu'il avait tout donné. Et le petit soleil qui donnait rendait les entrainements plus ardents encore. Mais malgré son besoin d'aller se rafraichir, Balthazar avait toujours du temps et de l'énergie pour Amore.

Le sujet dévia très vite sur Edgar, et Amore se réjouissait de savoir qu'il allait bien. Balthazar détourna le regard un instant, regardant sur le côté avant de relever ses yeux vers Amore, un sourire presque timide s'affichant, et reconnaissant. Il était rare d'avoir des personnes qui s'inquiétaient sincèrement pour son frère. Un instant de sincérité de la part du garçon, très bref, mais qui prouvait que devant le Serdaigle, Balthazar laissait quelques barrières tomber.

"Ouais il revient de loin. Mais c'est un Rowell. On est robuste."

Reprit-il d'un air immédiatement plus confiant, plein de fierté pour son nom, reprenant son attitude habituelle. De l'esbrouffe pour certains, mais une croyance sincère de la part de Balthazar. Mais cet air confiant et détendu laissa place à un instant de surprise, Balthazar fut interloqué par la réaction d'Amore, ne comprenant pas le sous-entendu.

"Bah pourquoi ? Okay, vous êtes peut-être pas les plus proches ... mais de là à dire qu'il ne serait pas content ..."

Edgar donnait parfois ce sentiment aux autres, qu'il les détestait, ou qu'il ne voulait pas qu'ils s'approchent d'eux. Il avait toujours l'air renfermé, méfiant que beaucoup avaient l'impression de le gêner simplement en étant là. Il était parfois si mal à l'aise avec les autres qu'il en devenait contagieux. Amore semblait être l'une de ses dernières victimes en date apparemment. Balthazar posa sa main sur l'épaule de son ami pour le rassurer, et lui fit avec un air rassurant et son sourire confiant :

"Je lui passerai ton bonjour. Il en sera ravi, je te l'assure."

Balthazar devrait-il nettoyer ça aussi ? Cette mauvaise impression que laissait son frère dans le coeur des autres ? Leur assurer qu'il était juste mauvais socialement mais qu'il n'était pas si bizarre, juste ... timide. Le Gryffondor n'espérait pas avoir à en arriver là. C'était une chose de venger l'honneur de son frère, c'en était une autre que de nettoyer toute sa porcherie qu'était devenue sa vie.

Balthazar changea alors le sujet, taquina quelque peu Amore qui lui rendit le compliment, d'un air complice. Le Gryffondor lui fit un sourire charmeur, mais vint lui rappeler ce que son ami savait pertinemment :

"Mauvais cheval mec, mauvais cheval."

Laissant entendre qu'il s'en allait droit à la déception si Amore était sincère. Balthazar, lui, avait déjà l'esprit bien occupé avec Nyx actuellement. Et s'il la croisait dans le couloir dans les minutes qui suivaient ? L'idée fugace le fit sourire, imaginant où tout cela irait à nouveau. Balthazar commençait à ne plus se leurrer. Une fois, deux fois, trois fois à se dire qu'ils ne remettraient pas le couvert. Maintenant, cette prétendue dernière fois n'était que le petit sentiment de l'interdit que lui et Nyx s'amusaient à bafouer encore et encore à chaque fois qu'ils en avaient l'occasion. En parler avec Amore ? C'était tentant d'ailleurs. Peut-être qu'avec son cerveau supérieur de Serdaigle, il saurait mettre quelques doigts de raison sur cette relation aussi étrange que plaisante.

"Au fait ..."

Mais Amore prit la parole au même moment, lançant qu'il avait un sujet important à aborder, à propos d'Edgar. Balthazar se tut immédiatement, son sourire amical disparaissait pour une attitude plus renfermée, plus sérieuse, et circonspect. Après tout, le Gryffondor avait envoyé son ami en observation durant plusieurs mois, pour surveiller son frère. Qu'avait-il donc à lui rapporter si soudainement ? Le gryffondor regarda à gauche, et à droite, s'assurant qu'il n'y avait personne dans les alentours. Il voulait être tranquille pour discuter d'un tel sujet, sans oreilles indiscrètes ou de regards curieux. Il se retourna alors vers son ami, et lui parla d'un ton devenu plus sérieux, plus adulte, et plus dur :

"Je t'écoute."

Amore commença son discours, le ponctuant d'une introduction qui, à ses yeux, lui permettrait de rendre la bombe qu'il voulait lancer moins douloureuse. Il se clamait être un roi de la manipulation, comme le savait si bien Balthazar qui lui répondit d'un ton fugace, d'un trait léger sourire complice, presque impatient de savoir la suite :

"Ouais je sais ... mais je ne vois pas ce que ça a à voir avec Edgar ?"

Faire tourner les profs en bourrique. Ou ses propres camarades. Même Oak, à un moment. Bien que Balthazar lui avait subtilement fait entendre qu'il n'y avait aucun mérite à faire tourner Oak en bourrique, parce que c'était justement trop facile. De quoi désamorcer l'intérêt d'Amore vers son ami, et protéger ainsi ce dernier de tourments qu'il ne comprendrait guère. Mais lorsqu'il s'agissait d'élèves dont Balthazar n'avait rien à faire, il admettait observer la scène avec un certain plaisir. Celui de l'observateur extérieur, qui riait vivement de comment le maitre-marionnettiste Amore savait se jouer de ses victimes. Et Balthazar n'avait jamais cru un seul instant que le Serdaigle ait usé de ses fils pour le manipuler lui. Là était tout l'art d'Amore, de faire croire à sa victime qu'elle était trop intelligente pour se faire prendre, alors que cela faisait un moment qu'elle était dirigée.

Puis la bombe tomba. Et l'introduction d'Amore prit sens, Balthazar comprenant instantanément pourquoi le Serdaigle avait enjolivé son récit avec. La mine du Gryffondor se ferma aussitôt, perdant alors le sourire qu'il avait eu jusqu'ici. Il en resta figé un instant, alors que les mots s'assimilaient dans sa cervelle de Gryffondor, et ajoutait ces éléments dans tout le récit déconstruit qu'il avait sur le parcours d'Edgar. Wheeler ... Phinéas ... le pervers ... Javier ... Emile ... Gibson ... Amore faisait parti de ce puzzle. Non pas en tant que spectateur, mais en tant qu'acteur. Pire, en tant qu'instigateur. Cette réflexion se faisait alors qu'Amore continuait de parler, se dédouanant de toute la responsabilité qu'il pouvait avoir dans cette affaire. Il prétendait que ce qui était arrivé serait arrivé selon lui. Il n'avait été là que pour ... donner une petite poussée en quelque sorte. Mais que jamais, il n'avait cru que cela irait aussi loin. L'effet boule de neige en quelque sorte, avec Edgar se trouvant tout en bas de la colline.

Il put sentir une pulsion lui traverser tout le visage jusqu'à l'arrière du crâne. Elle ne dura qu'un instant, pas même une seconde. Mais Amore aurait pu décomposer chaque instant, de son noyau où avait eu l'impact, de son déploiement, jusqu'à ce qu'elle vienne lui hérisser les cheveux, le dessous des oreilles, jusqu'aux os de son cou. Et il put sentir son corps vaciller en arrière alors que la douleur ne s'était pas encore réveillée. L'impact avait été si fort, si fugace que le corps du Serdaigle n'avait eu comme réaction de défense, que de se laisser s'écrouler au sol.

"Oh non Amore !"

Fit la voix de Balthazar, faussement alertée. Le Serdaigle put sentir des doigts agrippés son vêtement, au niveau du col et du dos, puis le hisser pour le relever de force. Amore put sentir son corps, dépourvu de toutes forces tant il était sonné, se retrouver soutenu par les bras de Balthazar.

"Mais que ... comment t'as fait pour trébucher comme ça !"

Fit le Gryffondor avec une voix, toujours faussement choquée. Il lui asséna quelques claques, comme pour aider Amore à reprendre ses esprits. Mais le Serdaigle put sentir la comédie dans le jeu du Gryffondor. Les claques étaient assénées avec de la force au niveau des doigts, comme pour insister lourdement sur chacune d'elles.

"Oh putain, tes dents de devant !"

Il faisait mine de regarder autour de lui, au sol, continuant de maintenir le Serdaigle dont le sang dégoulinait de ses narines et de sa bouche. Là où avait eu l'impact. La douleur se réveillait, de quoi donner envie de retourner au sol, et dormir. Une douleur qui donnait envie de pleurer tellement elle était si intense. Elle fulminait du nez probablement cassé du garçon, ou de sa mâchoire et lèvre supérieure.

"Attends, je te les ramasse."

Il se pencha, maintenant Amore d'un bras, le tenant fermement et se releva, montrant les dents du Serdaigle qui se trouvaient dans la paume de main du Gryffondor à présent.

"Va falloir que t'ailles à l'infirmerie mec ... ça va faire un mal de chien, mais les infirmières devraient t'aider à faire repousser tout ça, t'en fais pas."

Son ton était amical, tous y auraient cru. Mais Amore connaissait Balthazar. Le garçon qui parlait à cet instant, ce n'était pas son ami. C'était quelqu'un qui prétendait. Car Amore connaissait le ton, les mimiques, les faibles balbutiements dans la voix que pouvait avoir le Gryffondor quand il s'adressait sincèrement à un ami, quand il s'adressait à lui.
Balthazar l'aida à marcher, sans oublier de préciser dans son oreille :

"Oublie pas de prétendre, espèce de sal**ard."
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Amore Marcovaldo

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Amore Marcovaldo
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Message(# lien) Sujet: Re: Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Empty06.05.24 16:50

Leur discussion était si légère, c'était difficile de croire que tout allait si mal tourner pourtant. Amore aurait presque rit d'ailleurs à la réponse de Balthazar à son sous entendu, pas vexé le moins du monde par une telle réponse, pas vraiment attaché à cette idée, l'ayant juste trouvé intéressante et plausible dans leurs expérimentation d'ados mais ayant utilisé ça surtout à des fins comiques. Et il avait sentit que Balthazar avait envie de lui parler de certaines choses, des sujets bien loin de tout ce que le bleu avait à raconter, entendant même ce début de phrase qui ne trouva jamais de fin. Mais malheureusement il fallait que Amore aille au bout, qu'il fasse sa révélation avant que... avant quoi en fait ? Non, c'était juste qu'il était lancé, il n'avait pas envie de dévier de son programme, voilà tout, car le courage de lui dire il l'aurait toujours, ayant une très légère crainte certes car il tenait sincèrement à Balthazar, mais son détachement de ces dernières années et sa curiosité sur les réactions des gens le protégeant de la lâcheté dont d'autres auraient fait preuve dans ce genre de situation.

Et Amore avait lâché sa bombe, racontant les faits tels qu'ils avaient eut lieu. Et Balthazar avait réagit... une réaction à laquelle Amore s'attendait pleinement mais contre laquelle, même avec ses réflexe, il n'eut pas le temps de réagir. Une vive douleur, voilà ce dont il se souvenait le plus, une vive douleur à l'avant du visage, sentant son nez craquer et même plus que ça, se diffusant ensuite à travers son crâne, avant de juste se sentir s'écrouler dans ce qui était devenu un grand flou. Amore l'avait prévu, il n'était pas non plus à ses premiers coups suite à ses manipulations, il en avait irrité certains au delà des limites du pacifisme et n'avait donc pas peur de la violence ni ne se sentait plus affecté que ça par l'idée de recevoir un coup. Il n'empêche que cela n'atténuait en rien la violence et la souffrance d'en recevoir un, surtout un aussi fort, poussé par toute la haine que Balthazar devait ressentir vis à vis de lui en cet instant précis, mais aussi aussi bien placé.

Amore était sonné tant et si bien que c'était à peine si il pouvait sentir les dents qui lui manquaient, le sang qui coulait ou surtout Balthazar qui enchaînait les claque sur son visage, ayant surtout conscience qu'on le soulevait et reprenant lentement ses esprit, la douleur revenant elle aussi malheureusement et de bien trop d'endroit différent pour son propre bien, son visage se déformant et fronçant des sourcils en voyant bien que Balthazar s'en donnait à cœur joie sur son visage mais ne se défendant pas pour autant. Là, de toute manière, il n'était pas en position de pouvoir reprendre le dessus, donc autant encaisser. Sa tête... sa tête le lançait tellement... il aurait tellement préféré qu'il tente de l'étrangler ou se jette sur lui mais en lui laissant le temps de se détendre, quitte à se battre comme des chiffonniers ensuite. Amore détestait être sonné, ça faisait partit de ces pertes de contrôle qu'il ne supportait pas et lui coupait l'accès à de quelconques solutions pour se tirer d'une situation.

C'est à peine si Amore avait accordé de l'importance aux dents que lui montrait Balthazar. Il s'en fichait en soit, rien d'irréparable. Si il avait été moldu peut être là oui il aurait été plus touché par cette idée mais là... il se laissa ensuite soulevé par Balthazar, s'accrochant à lui même si il savait, il sentait, que tout ce que faisait ce dernier n'était en rien amical. Pour le moment Amore avait détruit cette affection que son ami avait pu lui porter, cette voix qu'il avait, cette inquiétude, était celle qu'il offrait à ces personne à qui il s'en prenait et pour qui il n'avait que du mépris. Mais ce n'était pas grave, Amore s'y attendait et là il savait que de toute manière Balthazar protégerais son image et l'emmènerait vraiment se faire soigner. Est-ce que Amore aurait préféré que cette conversation aille contre toute prédiction, que Balthazar ne lui en veuille pas et prenne ça avec la même légèreté qu'il avait eut en excusant toutes les persécutions qu'avait fait subir Phinéas et sa bande avec son petit frère ? Qu'il voit cela comme quelque chose pour le renforcer ? Bien entendu. Mais les chances étaient tellement infimes, Amore n'était pas du genre à se bercer d'illusion. Ce qui l'intéressait était de savoir à quel point les fondations de leur amitié étaient fragilisé et si il pourrait réparer tout ça ou si c'était vouer à s'écrouler.

Mais là dans l'immédiat il n'avait pas la tête à réfléchir, à tenter des choses, ni même à parler. Il s'était simplement accroché à Balthazar, suivant ce dernier alors qu'il l'aidait à marcher. Et un sourire s'était presque dessiné sur le visage de Amore, il s'était même fait sur le coin des lèvres que Balthaza ne pouvait voir du côté où il le soutenait, alors que ce dernier lui rappelait de ne pas oublier de prétendre. Que d'ironie... lui demander ça à lui, juste après ce qu'il venait de dire. Il aurait bien eut à répondre, mais encore une fois son idée n'était pas la provocation ni même d'augmenter le brasier de haine qu'il avait créé en Balthazar, même si c'était terriblement tentant et qu'une partie de lui avait envie de voir si il pouvait le faire éclater encore plus. Mais non, il garda le silence jusqu'à l'infirmerie où en effet il comptait bien faire croire que tout son état n'était le résultat que d'un terrible accident.

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Balthazar Rowell

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Balthazar Rowell
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Message(# lien) Sujet: Re: Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Will you push me off the cliff as I did with your brother ? [Balthazar] Empty06.05.24 17:16

@Amore Marcovaldo

Un coup de poing, voilà tout ce que s'autorisa Balthazar. Le coup était sorti tout seul, chargé par une émotion si vive, si brûlante qu'il n'avait pas pu se contrôler. Comment aurait-il réagi si un autre lui avait dit la vérité ? Impossible de le savoir. Mais en un très court instant, Balthazar avait vu Amore sous son vrai jour, l'être qui se cachait derrière un masque qu'il lui avait tenu tout ce temps. Ces dernières semaines, cette conversation la dernière fois, mais aussi les à-côtés, combien son frère avait souffert pour ce que Balthazar savait ce qu'il était pour Amore : Un jeu. Parce que monsieur s'ennuyait.

Et le coup avait donc fusé avec la même violence que cette trahison. Les claques qui suivirent n'étaient qu'un petit bonus, mais Balthazar en avait déjà fini de sa vengeance. Il n'y aurait pas de torture mentale ou physique avec ce type. Non. Un coup de poing, voilà tout ce qu'Amore recevrait.

Pourtant, dans les couloirs, Balthazar avait été tenté. Attraper le crâne du Serdaigle, et le cogner à répétitions contre une table. Et lui rappelant ce qu'il en coûtant de s'en prendre ainsi à l'un des siens. Mais il ne le fit pas, malgré la colère et la haine qui l'habitait. Il ne s'emporta pas d'avantage dans la violence. Il devait se contenir, comme toujours. Il n'était pas un sauvage, et il ne gagnerait rien de plus à faire plus de mal au Serdaigle. Pire, c'était le Gryffondor qui risquait de s'attirer les foudres des élèves. Car les profs fermaient bien les yeux sur les sévices mentaux que leurs élèves étaient sujets. Cela ne se voyait pas, ce n'étaient souvent que des mots, et l'on n'en voyait pas les traces. Mais un élève en fracassant un autre à coups de poings, aussi direct et franc que cela pouvait être, ça, ce n'était pas toléré.

Il ne prononça pas un seul mot, se contentant de trainer d'un pas vif le corps d'Amore qui marchait à peine, se laissait porter. Balthazar n'y alla pas doucement, se moquant bien de se montrer brusque en le guidant à travers les couloirs. Et ce duo silencieux et brisé arriva alors à l'infirmerie. En voyant l'état d'Amore soutenu par Balthazar, l'une des infirmières s'approcha immédiatement :

"Oh mon dieu, mais qu'est-ce qui lui est arrivé ?"

"Une mauvaise chute. Il est tombé en avant en plein sur le bitume."

L'infirmière examina le visage du garçon, constatant qu'il lui manquait toutes les dents du haut, sous la lèvre.

"C'est qu'il ne s'est pas raté ! Décidément, dès que le soleil revient, les élèves font n'importe quoi."

"J'ai ses dents, si vous voulez ..."

"Jetez-les ... nous allons les faire repousser. Plus douloureux, mais moins de risque d'infection, et moins de risque qu'elles retombent."

"Dans ce cas, je vous le confie."

Il lâcha enfin Amore, laissant l'infirmière le maintenir. Elle se tourna alors vers le Gryffondor :

"Vous ne restez pas avec lui ?"

Le gryffondor se retourna, ses yeux se posant sur un Amore encore dans les vapes, et fit alors :

"C'est juste un mec de ma classe. Je ne le connais pas."

Le plus naturellement possible, sans une once d'émotion. Ni de la colère, ni du mépris.

"Je verrais si je trouve l'un de ses amis, pour les prévenir. Mais je ne sais pas si ce type en a en vrai."

Conclus t'il alors, avant de partir, abandonnant Amore aux soins de l'infirmière.
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