I- 608 End RoadC’est ici que commence cette histoire, au nord-est de l’Ecosse, sur ce chemin de terre qui ne mène nulle part, si ce n’est devant les restes d’un grand portail en fer cadenassé dominé par la rouille et les hautes herbes. Un panneau de fortune interdit l’accès au-delà de cette limite, car s’aventurer davantage pourrait entraîner une chute regrettable à la pointe de cette falaise que les vagues fragilisent avec le temps…on raconte alors qu’à l’époque, une maison se tenait là, bâtie au bord de ce précipice et puis, une nuit, une partie du sol s’est détaché, emportant avec elle la bâtisse, ainsi que la famille qu’elle abritait. Bien évidemment, les racontars n’oublient jamais de préciser que ni rien, ni personne ne survécu.
Mais, que serait une bonne histoire sans une part de mystère ? Un simple fait divers. Alors, après quelques minutes de silence, l’histoire se poursuit et s’achève ainsi:
“Bien qu’il n’y ait plus rien au-delà de ce portail, il arrive parfois d’entendre des bruits et d’apercevoir le fantôme du 608 End Road, ainsi que ceux de cette famille disparue si brutalement.”
Une histoire comme tant d'autres. C’est un peu la légende du coin que l’on aime transmettre à qui souhaite l’entendre pour diverses raisons: certains habitants parlent par expériences, d’autres par distraction afin de foutre les chocottes.
Toujours est-il que le 608 End Road existe et croyez-moi ou non, mais il n’est jamais tombé comme ils le disent si bien. Alors, oui, vous ne verrez rien de l’autre côté du portail, mais si vous sortez vos baguettes et que vous tapotez dans un ordre précis les barreaux de la grille, alors vous entendrez l’acier greloter et se dévêtir de sa couche oxydé, le cadenas s’ouvrira et résonnera le grincement des gonds. Une fois le portail ouvert, faites un pas et passer le seuil et vous découvrirez au loin une maison haute, dressée dangereusement sur la pointe de la falaise: alors, bienvenue au 608 End Road.
II- Famille CallumSi l’histoire parle d’une maison, elle mentionne également une famille.
Tout d’abord, il y a le père, Fergus Callum. Un sorcier, disons-le, assez particulier, déjà dès son plus jeune âge. En effet, Fergus Callum a fait de sa passion, son métier. Une passion préoccupante lorsqu’il était enfant, car Fergus adorait dénicher les cadavres d’animaux pour ensuite s’en occuper: il les ramassait, les ramenait chez-lui pour les nettoyer, parfois il les ouvrait et étudiait leur anatomie, avant de les recoudre et de les enterrer dans le fond du jardin. Une passion étrange qui le condamna à la solitude, au jugement et aux moqueries des autres enfants de son âge, mais aussi à l’inquiétude de ses parents.
Loin de se soucier des autres, Fergus préféra sacrifier le sens de l’amitié et de sa réputation, car personne ne pouvait comprendre, ni même se donner la peine de s’intéresser à ses actes “cruels et macabres”, alors que la nature de ses intentions étaient tout autres. Pour lui, il n’y avait rien de bizarre, tout allait bien dans sa tête, il ne faisait que donner un peu de dignité à ses dépouilles dont tout le monde se foutait éperdument. Les années passent et rien ne semble si différent ailleurs, tandis que ses camarades rêves de devenir Auror ou bien joueur de Quidditch réputé, lui s’imagine soigner la mort. C’est à la toute fin de ses études à Poudlard que les choses se concrétisent pour Fergus, une rencontre hasardeuse avec un homme dont la tâche était justement de “soigner les morts”.
Agatha Callum. Rayonnante mère de famille qui ne se laissa pas intimider par les premiers abords emplit de froideur de Fergus, son mari. Quant à elle, c’est une tout autre passion qui l’a nourrissait: les objets cassés.
Rien ne se jette, tout se répare ! Agatha adorait remettre sur pieds les choses qu’elle trouvait, ou bien qu’on lui confiait, quitte à entasser un peu trop de choses, mais chaque chose à son tour, elle était capable de tout et avec tout. L’esprit un peu ailleurs, elle était le genre de femme à parler toute seule, ne laissant pas une seule de ses pensées se limiter à résonner dans sa tête. Sans doute un peu folle, mais une âme pure, généreuse, attentive qui savait aussi bien réparer les objets que le moral des gens. Malheureusement, vous n’en saurez pas davantage.
Charlie Callum, le premier enfant. Un jeune homme à qui tout aurait pu, sans doute, réussir dans la vie. L'obstination de son père et la logique de sa mère. Charlie était un jeune homme assez rêveur et plutôt doux, voire assez empathique, peut-être trop. Il avait ce don, celui de lire les autres comme s’ils étaient des livres ouverts, sans jamais en abuser. Et puis, il y eut un mauvais coup du sort, provoquant d'importants troubles mentaux chez Charlie. C’est un grand jeune homme maintenant, qui peut parfois faire peur, mais inoffensif dans le fond. Il passe ses journées à la maison, incapable de faire une quelconque occupation si ce n’est observer les papillons lorsqu’il y en a.
Elly Callum, la dernière de cette famille, survenue quatre ans après la naissance de Charlie. C’est cette fille au cheveux court, avec son allure de garçon manqué, un peu mal à l’aise où qu’elle soit, comme si le destin avait oublié de lui réserver une place quelconque après sa naissance.
Elle est née en Août 1994, alors que le monde des sorciers est chamboulé avec l’apparition de la Marque des Ténèbres lors de la Coupe du Monde de Quidditch.
III- Intra spiritusLa conjoncture du monde des sorciers, avec la recrudescence des Mangemorts et leur actes, notamment après l’évasion massive des Mangemorts à Azkaban en 1996, ne fut que bénéfique aux affaires de Fergus Callum. Des morts inexplicables, des familles endeuillées, autant dire que le 608 End Road n’avait jamais autant été sollicité.
-Pourquoi ils pleurent ? Demanda Elly à Charlie.
-Parce qu’ils sont tristes…enfin, sauf cette dame, là-bas. Elle ne pleure pas vraiment. Répondit Charlie, observant un groupe de personnes sortant de la maison.
-Si, elle pleure, t’es bête ou quoi ?
-Non, c’est faux…elle s’en fout, ce qu’elle veut c’est juste l’héritage. Ça fait trop longtemps qu’elle ne l’aime plus.
-Comment tu sais ?
-Je le sais, c’est tout…ça résonne dans ma tête.
Elly observa longuement cette dame pourtant si triste, essayant de voir quelque chose, mais il n’y avait que son frère pour percevoir ce genre de chose.
Et les jours suivants, Elly et Charlie recommencèrent leur commérage.
-Et lui, il pense quoi ? Résonna la voix d’Elly, observant un homme dans son impaire.
-Il est en colère…
-Je dirais plutôt qu’il est normal.
-Ne te fie pas aux apparences.
-Pourquoi ?
-Elles sont trompeuses.
Si Charlie savait parfaitement de quoi il parlait, l’idée qu’une personne ne soit pas ce qu’elle semble paraître était une théorie plus brumeuse dans la tête de la fillette. Cependant, il n’en dit guère plus, même si Elly ne cessait de poser des questions à la chaîne, elle était encore trop jeune pour savoir autant de choses. Quelque part, l’ignorance est une chance, c’est ce qui fait l’enfance, c’est ce qui permet d’avancer dans la vie sans appréhender les lendemains. Cette chance, Charlie ne l’a pas eu et ce n’était pas une raison pour qu’il en soit de même pour Elly.
Alors, lorsqu’elle lui demande pourquoi il est si distant envers leur mère, pourtant si attentionnée, il ne peut que répondre par le silence.
IV-Le choix d’une mère.Elly aime sa mère, quoi de plus inné. Elle aime également son père, mais la manière est différente. Si Agatha verbalise plus facilement avec douceur, Fergus se contente de regard perçant, de soupire et de brève interjection qui laisse un sentiment d’incomplétude. Et puis, Elly a toujours aimé l’atelier de sa mère: une grande pièce sous verrière, où tout un tas d’objets s'accommode à vivre ensemble avant de passer sur le bureau d’Agatha. Des instruments en veux-tu en voilà, comme cette immense loupe avec différents degrés. Bref. Il fait toujours bon de venir fouiller cet endroit.
De plus, Agatha est si patiente, si pédagogue, qu’elle semble ne jamais se lasser de montrer, de faire apprendre, tout en gardant ce petit grain de folie qui la rend si lumineuse. Elly passe des journées entières, lorsqu’elle ne colle pas aux baskets de Charlie, à assister sa mère lorsqu’elle répare les objets trouvés, ou bien les objets qu’on lui apporte.
Et pourtant, cette mère si parfaite prendra une "décision" des plus inattendues au cours d’une nuit. Il lui suffit d’une visite impromptue, d'une conversation houleuse et de quelques heures pour confirmer, une fois de plus, à ses enfants, qu’effectivement; rien ne ressemble jamais à ce qui semble.
Ce lendemain matin fut étrange, comme si on venait de retirer une pièce d’un puzzle. Pas un mot, pas une trace. Agatha avait tout bonnement disparu de la maison, ne laissant que seule preuve des souvenirs et son atelier.
Elly fût inconsolable. Des pleurs du matin, au cauchemar dans la nuit, passant par de longues heures à attendre, les yeux rivés sur le portail, si ce n’était pas de s’endormir dans l’atelier. Pourtant, la vie continuait, même Fergus semblait passer à autre chose. Quant à Charlie, il tentait de jouer au pansement avec Elly, bien qu’il ressentait en plus de sa propre haine, la douleur de sa sœur et l’inquiétude enfouie de son père.
V- Correspondance :
Elly,
Poudlard est tout ce qu’on avait imaginé, si ce n’est mieux. Maintenant, je suis un Gryffondor et je suis certain que quand viendra ton tour, tu en feras aussi partie. Je suis impatient que tu puisses venir aussi, je suis certain que tu apprécieras cet endroit tout autant que moi. Et toi, comment ça va à la maison ? Est-ce que Papa t’a parlé de quelque chose ?
À très vite.
Charlie
—
:
Charogne,
Content que tu te blesses à Poux au lard. Moi aussi je suis dans l’impasse d’une fiente de te recourber dans cette colle. Papa est comme la biture, il pare plus à ses mots qu’à moite, mais rien de céréale pour le mont blanc. Après tout, c’est doigt qui sel tout, de neige quelque clause en particule liée ?
À bierre tôt.
Elite
-
:
Elly ?
Ravi de savoir que tu ais retrouvée la Plume à Papote de Maman, mais quelque chose me dit qu’elle ne fonctionne pas très bien…et j’imagine que tu n’as pas relu avant d’envoyer ton hiboux.
Passons.
Nous reparlerons à mon retour, en attendant, prends soin de toi.
Charlie.
—
Sur ce, Elly laissa la lettre de son frère en vrac sur son lit et donna quelques récompenses à l’hiboux de la famille: ce bon vieux Cornélius ne demandait qu’une chose: être ménagé. Il n’était plus si jeune, ses ailes plus aussi endurante et parait-il qu’il perdait un peu la mémoire selon Charlie qui avait dû relancer à plusieurs fois sa lettre lorsque le hiboux venait lui rapporter le lendemain matin comme un chien qui ramène une balle.
Fergus, en effet, se montrait encore plus mutique qu’à son habitude depuis le départ soudain d’Agatha. Il n’en parlait pas d’ailleurs, il allait travailler dans son sous-sol, revenait pour manger et faire un semblant d’attention auprès de ses enfants. Ses derniers restèrent donc le flou le plus total concernant l’absence de leur mère. Les pourquoi et les comment, ne semblaient pas être un sujet abordable, pour le moment.
Elly passait alors ses journées à faire ce qu’elle faisait de mieux pour son âge, mais en moins bien selon elle. Son frère lui manquait et même si quelques lettres de sa part maintenait ce lien si solide, ça ne valait aucunement sa présence.
VI- Poudlard: La répartitionC’est le cœur battant que Elly Callum se dirigea vers le Choixpeau. Même s’il y avait foule dans cette immense salle au plafond étoilé et ses bougies flottantes au-dessus de leur tête, elle pouvait sentir le regard de son frère trépigner d’impatience.
“C’est sûr, tu seras aussi une Gryffondor” lui avait encore une fois assuré Charlie quelques heures plus tôt dans le train.
Si Charlie le disait, alors elle le crut, comme toujours et c’est avec une certaine assurance qu’elle attendit le verdict tant attendu et c’est sans surprise que le Choixpeau prononça: “Serpentard !”
Elle resta un instant sans exprimer quoi que ce soit, si ce n’est regarder Charlie comme si elle s’attendait à ce qu’il vienne démentir la décision du Choixpeau, mais il n’en fit rien, bien évidemment et se contenta d’un sourire qui se voulait rassurant.
Plus tard, dans les couloirs, Charlie retrouva Elly à la sortie de la Grande Salle, l’extirpant de la foule et devançant la gamine qui s’apprêtait à lui reprocher la décision du Choixpeau.
-Et bien, c’est assez surprenant, mais tu t’en sors bien. Lui confia Charlie, toujours ce sourire aux lèvres.
-Mais tu avais dit que je serais une Gryffondor…
-Oui, oui, je sais…ce pourquoi le Choixpeau est épatant, n’est-ce pas ?
-Épatant ? Je ne vois pas vraiment en quoi c’est épatant…je suis à Serpentard. Et toi, tu es à Gryffondor…c’est…
-C’est sans aucune importance. Tout ira bien…je serais là, quoi qu’il arrive. On se verra dans les couloirs, dans la Grande Salle, c’est pas comme si tu étais dans une autre école. Hein ? Elly…
-Okay…c’est juste que…je serais toute seule avec les…les autres. Et c’est tellement grand là-dedans…j’me souviens même plus de comment on fait pour sortir d’ici.
-Arrête de paniquer pour rien. Tu verras, ça ne changera rien…
-Si ce n’est qu’elle va devoir accepter de faire partie des perdants de la Coupe des Quatres Maisons. Ricana un autre sorcier.
-Ne l’écoutes pas…c’est un ami. Il dit ça pour t’embêter…bon, on se reverra demain matin. Je crois que ton groupe est en train de se rendre à votre Salle Commune. Allez, file avant que tu les perdes de vue.
VII- Poudlard: les premières années.
“T’es nul Callum !” Vociféra une première année de Serpentard en sortant d’un cour Défense Contre les Forces du Mal.
L’apprentissage de la magie n’est pas si simple que cela en avait l’air. Elly n’avait vu jusqu’à présent que ses aînés agiter leur baguette et tout allait bien. En réalité, c’était plus complexe et elle ne donna pas la meilleures des impressions lorsqu’elle dû jeter son premier sort au sein de ce premier cours.
Très vite, elle ne se considéra pas comme légitime envers les autres qui semblaient prendre cet exercice comme une partie de plaisir.
La baguette encore fumante par l’échec du sortilège, elle se contenta de raser les murs pour le reste de la journée, car ce ne fut pas le seul échec malheureusement.
En enchantement, la plume servant à léviter prit feu; en métamorphose, l’allumette qui était censé de se transformer en aiguille, se contenta de faire trois saut périlleux avant d’éclater; en cour de potion, le chaudron cracha une épaisse fumée étrangement gluante; en cour de vol, le balais refusa tout simplement de se lever…ainsi de suite jusqu’à la fin d’une semaine compliquée.
Nul, c’est ainsi qu’elle fut catégorisée et sa confiance en elle prit un sacré coup. Et puis, il y a eu cette fille de chez Poufsouffle qui profita du fait de s’être fait asperger de terreau par une mauvaise manipulation de la part d’Elly, pour s’en prendre à cette dernière.
Les moqueries, les insultes, les coups bas, les humiliations, Elly pouvait compter sur son frère, mais si l’idée paraissait assez bonne dans un premier temps, elle se rendit compte que cela ne faisait qu’encourager ses agresseurs à chercher des moyens plus subtils.
IIX - Une année clarifiéeUne troisième année qui s’annonçait d’ores et déjà différente des deux précédentes, alors qu’Elly voyageait seule dans sa cabine à bord du PoudlardExpress, elle se retourna soudainement lorsqu’elle eut la surprise de voir une Poufsouffle au visage familier.
-Callum ! Rends-moi mon crapaud ! Immédiatement ! Dit-elle, essayant de camoufler sa tristesse en prenant un ton des plus agressif.
Elly l’observa attentivement, silencieuse, son regard la détaillant des pieds à la tête.
-Un crapaud ? Désolé…mais je n’ai aucun crapaud à ma connaissance. Dit-elle avec calme.
-Menteuse…Nancy t’a vu dans le compartiment des bagages. Je sais que c’est toi ! Rends le, sinon…
-Sinon, quoi…tu vas me jeter un sort ? M’insulter ? Me ruer de coup peut-être ? Où sont tes copines, d’ailleurs ?
-Tu ne devrais pas jouer à ce petit jeu là…surtout que ton frère n’est plus là pour venir à ta rescousse. Et oui, je sais, il paraît qu’il est aussi débile qu’un Troll désormais…on verra si tu tiens aussi bien que les autres années.
-Oui, c’est vrai…Charlie n’est pas dans le meilleur de sa forme. Reprit Elly, un semblant de réflexion. Néanmoins, je peux te dire une chose, Patty. Quoi qu’il arrive, une chose est sûre, cette année je tiendrais beaucoup plus longtemps que ton crapaud…au fait, vu que tu me parles de mon frère. Comment va ton père et sa petite affaire de détournement de fonds ? Ça n’a pas dû être de tout repos tes vacances… j’imagine qu’une vie sans papa, ça doit pas être facile…tu veux en parler ?
À la seconde, la Poufsouffle ne put s'empêcher de pleurnicher en tournant les talons. Elly soupira, avec une certaine satisfaction, même si elle savait que cette petite guerre n’était pas encore terminée, mais une chose est sûre, elle était prête à la risposte. Elle se devait au moins ça.
IX - À l’aube du sixième passage.Encore quelques jours. Elly vient de fêter son seizième anniversaire. En seize ans de temps, le 608 End Road n’a pas vraiment changé, si ce n’est ceux qui l'occupent.
Comme un rituel depuis des années, Elly et Charlie se réunissent au pied d’un vieux chêne, dans le fond du jardin. Elly tient la conversation, même si Charlie passe plus de temps à observer dans les aires et à sourire béatement.
-Qu’est-ce qui te fait marrer… Elle lui demande, son regard porté sur Charlie qui se balance de droite à gauche, toujours à fixer l’invisible. Bien évidemment, elle ne saura jamais ce qu’il voit, ni même ce qu’il pense. Faudrait-il encore qu’il pense. Elle l’observe alors, essayant de se convaincre qu’il y a encore quelque chose de Charlie chez ce jeune homme, mais ce n'est pas facile, car rien de cette personne, à part l’apparence, ne ressemble à son frère et pourtant.
Alors, elle ravale douloureusement, faisant comme s’il était encore comme dans ses souvenirs, allant presque imaginer et supposer ses réactions et ses paroles.
-Quoi…j’ai le droit d’être assez fière de mes BUSES…bon, okay, la note en Astronomie, c’est pas folichon, mais je compte pas faire carrière dans les étoiles. Dit-elle, avant de trouver ça, stupide. Elle se tut alors, silencieuse, elle aussi son regard porté dans le vide.
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