J'étais sûr d'avoir vu Artémis passer par là. C'était... un peu plus tôt, oui. Il était en train de marcher dans ce couloir et... mmmmh... j'aurais dû prendre des photos, j'aurais ainsi pu me remémorer plus efficacement. Mais il ne devait pas être loin... définitivement... car Artémis n'avait pas vraiment de raison de traîner par ici, sauf quand, vraiment, il cherchait une cachette. Je savais, j'avais remarqué. Alors, en théorie, il devrait encore être dans les parages. Mais pourquoi je le cherchais ? Oh pour rien... simplement car je me souvenais avoir croisé son regard, que j'avais passé trop de temps sur mes recherches, que j'avais besoin de me changer les idées. Je désirais juste profiter de cette présence un peu pour, peut être, tirer de cette inspiration artistique dont il faisait généralement preuve afin de moi même trouver l'inspiration et qui sait ? Trouver un nouvel angle d'attaque vis à vis des mes théories. Oui, ce serait agréable, même si déjà me poser avec lui serait très agréable.

J'avançais donc dans les couloirs, vérifiant chaque porte, chaque salle, espérant enfin tomber sur ce dernier. Ce ne fut qu'après un certain nombre d'essais ratés à parfois interrompre des moment qui me rappelait une jeunesse que je n'avais sans doute pas assez vécu qu'enfin je tombais sur lui, une œuvre de sa main présente dans un coin, lui dans un autre avec sa cigarette et de la peinture partout sur la peau. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, ramenant irrésistiblement mon appareil à mes yeux pour capturer ce moment avant qu'il n'ait eut le temps de dire quoi que ce soit « Parfaite. » avais-je commenté, baissant mon appareil et observant le résultat, ayant adapté un système de prévisualisation comme les appareils numériques moldu possédaient.

Laissant mon appareil pendouillé le long de sa lanière, je partageais un « J'espère que je ne te dérange pas. Je t'ai vu un peu plus tôt dans les parages et j'avais envie de me changer les idées... si tu le veux bien. » de cette voix très douce, presque monocorde et emprunte d'une timidité naturelle, entrant et fermant la porte derrière moi « Tu sais que tu représentes parfaitement le cliché de l'artiste ? Penché à la fenêtre, cet air qui donne l'impression d'avoir été coupé dans son imagination, la cigarette et la peau tâché de peinture. Je trouve cette image... magnifique. » ma voix s'étant faite plus douce sur la fin, regardant partout sauf dans le regard d'Artémis, ce sourire terriblement beau mais aussi terriblement timide sur les lèvres  « Sur quoi tu travailles ? » me rapprochant de son tableau, le scannant avec mes yeux dont les pupilles semblaient vraiment être marquée des symboles que l'on voit en regardant au travers d'un objectif.