Avec @Azriel Velkhana ça collait bien. Il était un peu plus grand que moi, mais je voyais bien que parler de dragons ça le branchait bien. Il changeait carrément d'attitude et ça me plaisait. Il m'évoqua l'île d'où il venait en Norvège, mais ça ne me disait trop rien. Quand je lui parlais de ma collection et du dragon super rare de @Edgar Rowell, il fut animé par une excitation palpable. Peut-être était-ce une Kulve Taroth, j'en savais rien. J'expliquais alors qu'Edgar n'avait pas voulu que je m'en approche d'avantage et puis moi j'avais ma petite armée, donc ça m'intéressait pas plus que ça. Quoique ... en tant que collectionneur, j'étais bien tenté de m'emparer de sa pièce unique. Je balançais à Azriel l'espèce que j'aimais le plus : Le vert Galois.

On retourna finalement au cours, m'envolant après que @Rowena Emrys m'est rejoint pour me saluer. Elle n'arrivait jamais en retard en classe d'habitude. Je lui souris, mais ne pris pas le temps de trop échanger. Je n'avais pas envie de me faire réprimander dans un cours que j'adorais. En filant droit vers le ciel, je remarquais qu'un des dragons d'Azriel me suivit et il finit même par se poser sur mon épaule après m'être arrêté à une hauteur que je jugeais déjà très haute.

- Il m'aime bien je crois ! Lançais-je à Azriel en rigolant. Tu crois ? J'avais jamais pensé à devenir dragonnier un jour ... mais j'aimerai trop. Malheureusement ... mon visage s'assombrit. C'est impossible. Pas avec ma famille sur le dos.

Posé sur mon balai, je tendis mon bras droit en avant pour laisser Skullcrusher ramper jusqu'à ma main. Il s'aidait de ses ailes et de ses petites griffes pour avancer et s'accrocher au vêtement. Rowena arrive à son tour. Elle vit le dragon qu'elle trouvait mignon. Qui pouvait rester insensible face aux dragons miniature ? Personne. Je lui souris encore lorsqu'elle me fit remarquer qu'on était à la même hauteur.

- Ouaip ! Dis-je avec fierté. @Ikarus D. Crowley arriva également à notre hauteur. Quand il porta sa main vers le dragon et que ce dernier tenta de lui chiquer les doigts, je me mis à pouffer de rire. Fais gaffe, ces machins crachent de vraies flammes ! Mais ouais, mes dragons t'ont jamais mordus ...

Peut-être que nos figurines ressentaient nos émotions ? Non, c'était des objets enchantés, mais pas au point d'être aussi complexes. Enfin, je m'y connais pas assez dans le domaine des enchantements pour l'instant. Azriel balança une pique pas très sympa à Ikarus ... que je ne compris pas vraiment. Il redressa son manche à balai et remonta vers sa position. Dommage. Je lui fit un signe de la main en levant un pouce en l'air. @Zélie Twig passa devant nous et s'amusa à renchérir sur la pique d'Azriel. Mais je n'entendis pas très bien à cause du vent.

- Je m'en occupe comme si c'était l'un des miens ! Lui criais-je alors qu'il s'éloignait de plus en plus. Je l'aimais bien ce type.

A la remarque d'Ikarus sur la victoire de John, je haussais les épaules d'un air blasé.

- Boaf, si ça peut lui faire plaisir ... En vrai, j'avais un peu le seum que John soit monté si haut et que nous non. Mais j'étais entouré de mes amis et bizarrement, je n'avais plus aussi peur du vide maintenant. Je me pinçais les lèvres d'un air perplexe à la question d'Ikarus. Ch'ai pas ! C'est un peu chelou cet exercice non ?

Puis soudain, la voix du professeur résonna dans tout le terrain de Quidditch. Je grinçais des dents à l'annonce qu'il venait de faire. Nous jeter dans le vide ? Je me retournais vers Rowena qui me demanda si j'étais prêt.

- Attends !

Trop tard. Elle venait de sauter de son balai, sans la moindre peur, sans la moindre hésitation. Je voyais son corps tomber, tomber, tomber dans le vide. Mon estomac se serra, les mains tremblèrent et une peur tentaculaire l’envahie. Et si elle s'écrasait comme une crêpe au sol ? Et si le professeur manquait d'attention pour la rattraper ? C'était de la pure folie !!

- ROWENA !! C'est de la folie ! Le professeur est un gros malade !!

Je me retournais vers Ikarus et Azriel, les yeux ronds comme des balles de golfes. Je me doutais quand même que le professeur Rowell ne nous mettrait pas en danger de mort. A moins d'être complètement fou. Mais je n'avais pas assez confiance en lui pour me jeter dans le vide comme ça. Ne sachant pas quoi faire, je tournais à nouveau ma tête vers Ikarus qui finalement se jeta lui aussi dans le vide.

- IKARUS !!

Bordel, bordel, bordel ... quoi faire ? Sauter ? Ne pas sauter ? Je voyais que @Grant Malcolm n'avait pas bougé de sa position. Et John alors ? Son corps venait tout juste de passer à quelques mètres de moi. J'entendais le claquement de sa cape en quelques secondes seulement. Mon coeur battait la chamade et une sueur froide coulait dans mon dos. J'avais les mains moites, la vision trouble. J'étais soudain pris de vertige et mon balai commençait à tanguer dangereusement, comme si j'en perdais le contrôle.

Il était allé le plus loin, le plus haut. Alors forcément, c'était plus compliqué de lâcher la bride et de se laisser tomber dans le vide. Lucinda aurait dit que c'était complètement débile. John se sentait bien, loin de toutes ces voix. Personne n'était arrivé à sa hauteur. Pas même ces crétins de Malcolm, Crowley et Goldwin. Ils étaient tous regroupés en bas, à parler comme des gamins avec leurs putains de dragonnets en plastique. Ils étaient tellement débiles. John ne comprenait pas que Lucinda veuille laisser tomber cette guerre qui durait depuis deux ans. Ils méritaient tellement qu'on leur foute leurs têtes de petits cons dans des bombabouses géantes. Surtout Malcolm. John n'en avait pas fini avec lui. Ce mec était imbuvable. Prétentieux, orgueilleux et surtout insupportable avec ses leçons moralisatrices.

John n'était pas dans cette course aux notes que Lucinda mettait en avant à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. Il n'avait pas l'intelligence pour. John était un sorcier courageux qui fonçait dans le tas. Il n'avait peur de rien, car le danger n'était pas synonyme de danger. Il voulait juste la paix. Se débarrasser des nuisibles, des parasites qui bouffaient son cerveau.

Alors quand la voix du professeur Rowell s'éleva dans les airs, John se crispa sur le manche de son balai. Il voyait certain élèves sauter. Qu'ils sont cons putain ... Mais quand il remarqua que leurs têtes ne s'explosaient pas contre le sol, ce fut lui qui se sentit con. Mais sauter d'ici demander beaucoup plus de courage que tous les autres. John hésitait. Le professeur rappela les élèves qui n'avaient pas sauté, leur proposant une seconde chance.

Voyant qu'Adrian ne bougeait pas de son balai et qu'il faisait n'importe quoi avec, il décida de tenter le diable et de sauter. Il ne pouvait pas être un échec comme Goldwin. Mais dans sa chute, il vit Rowena remonter sur son balai miteux afin de rejoindre cet idiot d'Adrian. Que n'avait-elle pas compris ? Pourquoi s'inquiétait-elle pour un type qui en avait rien à faire d'elle, qui s'amusait d'elle ? John serra les poings et ferma les yeux. Le vent lui fouettait le visage et les voix restaient sourdes. Il vivait la chute, comme un rêve calme et serein, appréciant presque cette poésie suicidaire.

Le sol n'est pas tâché de sang. Les élèves finissent par s'arrêter avant de chuter complètement au sol. Ainsi, un sortilège les sauvait d'une mort certaine. La jeune sorcière prête un oeil vers le sol, puis un autre vers Azriel. Avec un petit rictus en coin, elle laisse l'adrénaline creuser ses entrailles à mesure qu'elle s'imagine se jeter dans le vide. Si peu avant elle n portait aucune confiance pour se jeter les yeux fermés, la jeune sorcière se décide enfin à relâcher la pression. Au fond, elle adore ce genre d'évènements excitants et grisants, son coeur bat à tout rompre dans sa cage thoracique en avance, par préméditation. Et enfin, elle se libère de ses craintes et se laisse aller, comme demandé par le professeur.

« Personne de mort ? J'y vais. » qu'elle salue le Gryffondor.

Son regard se ferme, préférant de loin les laisser fermé pour apprécier l'entièreté de l'évènements. Zélie libère le manche de ses mains, et les lève même bien haut... la sensation lui rappelant trop bien les montagnes russes qu'elle adorait faire étant gamines lorsqu'elle pouvait s'y faufiler en douce pour ne pas avoir à payer. Son ventre est tout tordu lorsque le sortilège l'arrête subitement. La jeune sorcière remet ses mèches derrière ses oreilles avant de défaire ses tresses définitivement détruites par le vent. Mais alors qu'elle atterrit avec douceur, encore euphorique par la chute, tous les visages sont tournés vers le haut. Qu'est-ce qu'ils regardent ?

« Que se passe-t'il ? »

Zélie se dirige vers uns de ses camarades qui est en bas, avant de porter son attention vers Adrian qui perdait le contrôle de son balais. Son regard s'écarquille de surprise, à la fois pas vraiment surprise, à la fois à se demander pourquoi c'était toujours lui qui se retrouvait dans des pétrins pareils.... Et puis Morrigan et Rowena qui allaient à son secours... ne pouvaient-ils pas sortir leurs baguettes ? Avec un simple Pétrificus Totalus, il serait tombé très simplement et serait tombé de son sortilège ? N'ayant pas les connaissances, elle laisse les bons soins de son professeur agir pour le sauver. Rester au sol lui donne un affreux pincement au coeur, Zélie se sent lourde et impuissante, priant secrètement qu'Adrian utilise sa magie sans baguettes pour s'en sortir.

Ils tombaient et tombaient et... oh... pas de splash ? Romeo qui avait été fait prisonnier par son balais avait observé la scène d'un air perplexe, penchant la tête sur le côté alors que ses yeux tentaient d’accommoder ce qui se passait si près du sol. Quand il compris que, via un petit tour de magie, ils avaient pu rejoindre le sol sans casse, il avait applaudit avec vivacité, toujours pendu par la ceinture à son balais. Vas y ça la saoulait si fort d'avoir raté ça, d'avoir raté la surprise de pouvoir découvrir ça en même temps que tous les autres ! Mais là, en entendant la voix du prof parvenir jusqu'à eux à nouveau, il était plus excité que jamais. Déjà il approuvait tellement l'exercice, ça lui rappelait le skate encore une fois. L'une des premières choses que l'on apprenait au skate, c'était tomber. Pourquoi ? Exactement pour les raisons que le prof venait d'expliquer, pour se débarrasser de la crainte de voir ça arriver tout en apprenant comment se réceptionner. Car une fois qu'on était tombé quelque fois et qu'on comprenait comment minimiser les dégâts : même si bon là on ne parlait pas de chutes très comparable vu l'altitude ; bah d'un coup on gagnait en assurance et finissait beaucoup moins crispé sur sa planche, permettant d'éliminer la panique et donc les erreurs. Donc ouais il approuvait, il adorait retrouver des concept qu'il connaissait.

Mais voilà, maintenant il était temps de décrocher et de tomber, il était hors de question qu'il continue à faire le cochon pendu sans en profiter avec les autres. Donc aux grand mots les grands moyens ! C'était sa ceinture qui bloquait ? Bah c'était simple, suffisait de s'en défaire. Il défit donc la boucle, commença à la laisser glisser puis, d'un coup, boom ! Il commençait à tomber comme une pierre, riant comme un gosse et lâchant un « Wouuuuuuuuuuh ! » digne d'un ado faisant une super descente dans des montagne russe. Finalement, arrivant proche du sol, il se stoppa net, arrêtant de respirer l'espace d'un instant, avant de toucher le sol. Il avait alors commencé à se marrer, se redressant sur ses genoux en levant ses bras « Wouuuuuh ! C'était trop génial, j'adore ! Je jure il faut ça dans un parc d'attraction sorcier, ça ferait un malheur ! » Puis se redressant, tenant son pantalon qui était descendu légèrement sous ses fesses, montrant son merveilleux caleçon ananas, Romeo fit un bon en arrière alors que son balais venait se planter tête la première juste devant lui « Oh bordel ! » si il était resté au sol, il aurait été empalé. Romeo avait regardé vers le ciel avant d'observer son balais, le retirant du sol. Il était intact encore, Romeo ayant réussit à vraiment le renforcer, gonflant un peu sa fierté face à ce balais bricolé qu'il avait créé. Il embrassa alors le manche de ce dernier avant d'aller retrouver le groupe.

Ok, ils étaient arrivé au sol sans casse, c'était intéressant. Décevant aussi, la petit princesse qui roucoulait qu'avec Adrian n'avait pas fait splash ! Non bien sûr je rigolais, jamais je n'aurais voulu ça, surtout qu'en vrai je l'appréciait bien aussi la Rowena, en temps normal du moins. Non je me permettait ce genre de pensée moqueuse car je savais dès le départ qu'il y aurait quelque chose qui arriverait, contrairement à Adrian qui lui semblait en total panique. Non franchement en temps normal je me serais autant amuser qu'elle, j'avais juste été frustré au point de bouder quand on m'avait volé la vedette dans ma tentative de me faire des amis.

Maintenant sauter ou pas ? Boarf... pourquoi pas. Ce n'était pas quelque chose de totalement nouveau pour moi, ma mère me tuerait si elle le savait mais... j'avais fait ce genre de test de confiance... avec certains dragons qui avaient bien voulu voler avec moi pour vérifier si ils me rattraperaient au vol... alors là savoir que j'avais réellement un filet ? Aucun soucis ! Mon regard s'était cependant de nouveau porté vers Adrian. Merde... il se passait quoi ? Il semblait plus agité que jamais, Rowena était remonté à toute vitesse vers lui avant que Morrigan ne se jette sur le blondinet en se rendant compte qu'il était en train de basculer. Bordel ! « Stormfly, suit moi ! » Je m'étais alors redressé sur mon balais avant de sauter de ce dernier comme dans un plongeant, descendant en piquet en gardant mes bras bien le long de mon corps pour tenter de les rattraper. Je fusais tel un dragon en piquet jusqu'à réussir à les rattraper dans leur chute.

Je tendais alors les bras pour les attraper, tous tête en bas, avant de tenter de faire balancier avec mon corps pour qu'on se retrouve à l'horizontal et ainsi ralentir notre vitesse et surtout me permettre d'encaisser pour eux si besoin, moi en dessous, eux au dessus « Cramponnez vous ! » ce qui était totalement débile ! Car en vrai on ne risquait rien et même si on avait risqué quelque chose aucun de nous ne s'en serait sortit, j'aurais fait aucune différence. Mais l'instinct avait parlé, ayant même sortit ma baguette pour tenter de lancer un sort qui pourrait possiblement nous sauver (si tant est que je connaisse un sort capable de ça et le réussisse... en gros on était morts !), avant de me rappeler le filet magique que le prof avait installé, me ravisant avec ma baguette et attendant juste que le choc arrive. Finalement on se stoppa net juste avant de toucher le sol, avant que nos corps ne se pose après une seconde de latence, lâchant un soupir en sentant les deux autres s'écraser sur moi « Putain... vous m'avez fait peur ! Faut pas faire des trucs comme ça ! Tout le monde va bien ? Adrian ? » Je demandais pour lui en premier non pas car je venais de m'enticher de lui, nop ! Enfin pas seulement... mais car il avait semblé au bord du malaise et que Morrigan semblait pas en danger non plus, ayant juste eut ce même réflexe de sauvetage avant moi. Skullcrusher en tout cas qui était resté agrippé à Adrian toute la chute donnait des coups de tête dans sa joue pour vérifier qu'il était encore bien réactif tandis que Stormfly arrivait tout juste au dessus de nous, continuant à voler un peu plus haut.

Je ne répondais de plus rien. Mon balai ne semblait plus vouloir obéir aux ordres, allant de droite à gauche brusquement. J'avais peur de tomber et cette peur troublait ma vision. Je serrais les doigts, j'avais presque envie de me pisser dessus. Pourquoi ça m'arrivait ? Pourquoi à moi ENCORE ? Je me sentais nauséeux, faible, j'avais peur que mes bras lâchent à force de tenir le manche trop crispés.

Mais avant que je ne comprenne ce qui m'arrive, je sens quelque chose, ou plutôt quelqu'un me percuter. C'est @Morrigan Crowley. Je sens son parfum, ses cheveux châtains qui me fouettent le visage. Elle s'accroche à moi et nos deux corps tombent dans le vide. J'ai à peine le temps de lui adresser un regard, que je tombe dans les pommes. La chute et longue, mais je n'en ai aucun souvenir. Seule la voix de @Rowena Emrys résonne en échos dans mes oreilles.

Quand je me réveille au sol, je me redresse péniblement. Mon corps est tout endoloris. Mais je suis vivant. @Azriel Velkhana , Rowena, Morrigan, @Ikarus D. Crowley , @Zélie Twig, @Grant Malcolm ... ils sont tous autour de moi à me fixer de leurs yeux inquiets. Azriel se penche alors vers moi pour me demander si je vais bien. Je lui souris maladroitement, tandis que son dragon sort de ma capuche pour grimper sur ma tête. Et je lève un pouce en l'air.

- Ouais ... ça va, je crois. Rien de cassé !

Ikarus m'aide à me redresser. J'ai l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur. Je me retourne vers Morrigan, l'air un peu honteux. La bouche pincé, je sais qu'elle m'a sauvé la vie. Sans elle, je serais peut-être encore là-haut en train de luter, ou bien peut-être que mon balai serait aller se planter contre un des anneaux d'or.

- M... merci, dis-je à Morrigan le rouge aux joues.

Parce que je savais que j'aurai du venir vers elle beaucoup plus tôt pour m'excuser. Je doutais que cet incident passe inaperçu aux yeux du professeur Rowell. Allait-on se faire réprimander ? Soudain, un élève de Poufsouffle leva un doigt en l'air.

- Regardez ! Le balai d'Adrian !

Je levais mon regard en l'air, comme tout le monde. On suivit le balai qui tournait sur lui même, faisant quelques loopings, puis finit sa course pour s'écraser dans les gradins. On entendit un gros CRAC, et je vis même des brindilles voler en éclat. Je serrais les dents, dépité à l'idée de retrouver mon balai en mille morceaux.

- MON BALAI !!

Je voulus courir dans sa direction, mais mes jambes flanchèrent et je tombais maladroitement sur l'herbe rase du terrain de Quidditch. Je vis John ricaner. Mon corps était trop faible. Un liquide noir coula de mon nez. C'était la malédiction qui prenait le dessus, encore. Je pestais contre moi même. Contre cette foutue maladie qui ne guérissait pas. Il fallait vraiment que je trouve un moyen pour m'en débarrasser ... car je sentais que mon corps ne tiendrait pas.

Je repensais avec horreur à la vision de Coline. C'était pour cette année ou au maximum, l'année prochaine.