Beau, charismatique, force tranquille, Phinéas Dunthorn a tout pour plaire. Il possède probablement l'une des meilleures moyennes parmi les septièmes années, a été préfet, mais a laissé ce rôle à la nouvelle génération, bien qu'il se rend toujours disponible si nécessité. Il soutient de nombreux clubs, parfois même financièrement, tel que ceux portés sur l'art, le théâtre ou le tutorat scolaire. Il possède de nombreux contacts et son influence est certaine parmi les élèves. Tous et toutes voudraient se marier avec lui, ou du moins appartenir à son cercle très fermé, et très privé.
Et si ce n'est pas possible, beaucoup ne voudraient qu'une chose, au moins, c'est qu'il les reconnaisse. Toujours le bon mot, le sourire, la parole et la sagesse, Phinéas semble, à dix-sept ans, avoir tout compris. Il se révèlerait être un ami, voir un confident de confiance, le grand frère que tous rêveraient d'avoir. Respecté des élèves, et du corps enseignant. Phinéas semble promis à un grand avenir. Il incarne en quelque sorte l'élève idéal, l'exemple même, selon Mary Goldstein, que chaque élève de Poudlard devrait avoir.

Pourtant, la réalité est tout autre.

Phinéas vient d'une grande lignée de Sang Pur dont les parents ont toujours proclamé que la magie s'intensifiait au fil des ans par le lien d'un bon mariage. Il a été élevé dans des idées très conservatrice, où un homme et une femme doivent s'unir non pas forcément par amour, mais par obligation. Si amour il y a, c'est mieux. Phinéas vient d'une famille aisée, sans pour autant appartenir aux grandes familles bourgeoises ou ayant marqué l'Histoire de la Magie par quelconque intervention. Comme ses parents, il a de grandes ambitions. Son père est chef d'entreprise et sa mère travail comme rédactrice en cheffe à la Gazette du Sorcier. Il aime en parle avec modestie, vantant toujours le mérite de ses parents et le dur labeur qui les a mené jusqu'ici. Il ne le dit rarement tout haut, mais il n'hésite pas à cracher sur les nés-Moldus, qui selon lui, affaiblissent la magie au sein de la communauté sorcière.

Très étroit d'esprit à ce sujet, il ne supporte pas le monde Moldu. Il est très à cheval sur des vieux principes et s'oppose farouchement à tout ce qui peut s'apparenter à de l'évolution matériel ou sociale. Dans un monde idéal, les sorciers vivraient au grand jour et les moldus seraient contraints de se cacher. Oh, et s'il ne le dit pas tout haut, à ses yeux, la cause LGBT+, il n'y croit pas.

Esprit de leader, c'est tout naturellement qu'il a fondé un groupe élitiste et "secret" du nom des Oiseaux de proie principalement composé de Serdaigles. Une forme de société secrète qui se voit comme de purs Serdaigle, et se permettraient de décider du sort des "impurs" de leur maison. Il a tenté un moment de s'ouvrir à d'autres maisons, mais les a vite éjecté, ne trouvant pas les valeurs correspondant à la Fondatrice Rowena Serdaigle. A ses yeux, sa maison est la plus méritante car ce qui permet de réussir n'est ni la ruse, ni le courage, ni l'amitié, mais bien l'intelligence et la manière de s'en servir pour arriver à ses fins.
Il a un agacement certain envers les Gryffondor, notamment parce qu'ils sont considérés comme les "héros" de Poudlard, et ce depuis la dernière guerre. Beaucoup semblent oublier qu'à la bataille contre Voldemort, toutes les maisons ont répondu présentes.

Phinéas a une patience hors du commun et est un maitre de la joute verbale et des coups fourrés. Il sait dans quel monde il vit, et n'hésite pas à se servir de son charisme pour manipuler les autres. Il n'ordonne pas, il suggère. Son charisme fait le reste. Ses proches lui servent généralement d'instrument pour propager ses idées ou agir sans qu'il ne se salisse les mains. Car ce que Phinéas protège avant tout, c'est sa réputation et son image devant le corps enseignant. Si l'un de ses protégés agit mal, même en son nom, il se dédouanera de toute responsabilité mais assurera qu'il fera tout pour guider le coupable dans le "droit chemin".
Être le protégé de Phinéas est ainsi un privilège, mais aussi une dure responsabilité.

Le jeune homme est déjà un pur politicien. Il n'ira jamais insulter directement une cible, mais il fera toujours en sorte qu'elle se sente exclue. Il n'hésitera pas à manipuler l'opinion publique, comme il a tenté de le faire l'année précédente avec le journal de l'école. Il peut également compter sur son groupe pour répandre sa bonne parole.
Il fera toujours en sorte, si confronté, à ne jamais s'énerver ou se montrer violent. Au contraire, il fera en sorte que la violence vienne de l'interlocuteur, pour mieux le décrédibiliser, voir se poser comme une courageuse victime d'une attaque physique ou verbale qui, en rien, n'a sa place dans une école.

Il peut lui arriver de perdre son calme, lorsque nécessaire. Notamment avec les membres de son groupe, s'il considère qu'une calme explication ne suffira pas.
Cependant, si contredit et poussé à bout, il peut être particulièrement blessant et cassant quand on ne suit pas ses ordres ou ses idéaux. Ceux qui l'ont déjà vu à l’œuvre savent qu'il faut le craindre lorsqu'il en arrive à ce stade. Il n'agira pas directement, mais fera en sorte de mener la vie impossible à celui qui osera aller contre lui. Il a pour mission d'instruire plus que ne le propose le corps enseignant.

Enfin, si certains le verraient comme un être cruel, capable d'une rare violence psychologique, Phinéas ne se considère pas comme tel. A ses yeux, sa vérité est LA vérité. S'il punit un élève, ou le soumet à de mauvais traitements, c'est parce que cet élève l'a mérité. Parce qu'il n'est pas suffisamment bon. Il n'en tire aucun plaisir malsain. C'est parce que cela doit être. C'est tout. Où est la cruauté dans cela ? Au contraire, il ne fait que donner l'exemple.

Judith traine souvent en groupe. Elle n'aime pas la solitude et prendre des décisions seule. C'est une suiveuse.
Elle vient d'une famille de classe moyenne élevée. Elle a deux grandes soeurs qui sont toutes les deux allé à Poudlard.
Elle aime réfléchir, et notamment, elle adore les jeux d'échec version sorcier. Mais ce que Judith aime le plus, c'est la métamorphose. Elle passe son temps à changer de couleur quelques mèches de cheveux, ou à transformer des cailloux en bijoux. Elle est fasciné par cet art qu'elle maitrise plus ou moins bien.
Ce que Judith déteste le plus au monde, c'est l'injustice et les tricheurs. Elle ne pardonne pas aux tricheurs ou aux menteurs et elle peut se montrer particulièrement cruelle envers eux. Si elle apprend qu'on lui a menti, vous perdez sa confiance à jamais.

Judith est très investie dans la vie scolaire. Elle a fait partie du Journal de l'Ecole, suivant Phinéas aveuglement. Mais le journal s'est essoufflé à cause de l'esprit étroit et conservateur du 7ème année. Judith en est terriblement déçue, car elle adorait écrire, mais également pimper le journal. Elle s'occupait notamment de l'aspect graphique.

Les parents de Ross sont séparés. Sa mère est Moldu et n'a pas supporté la vie avec deux sorciers. Ayant été l'amante du père de Ross, elle a finalement confié Ross à la famille sorcière avant de prendre ses distances. Provoquant l'éclatement de la famille Baltimore.
C'est donc son père qui s'occupe de lui. Mais le père de Ross est fonctionnaire au Ministère de la Magie et n'a pas le temps de bien s'en occuper. Alors il laisse souvent Ross se débrouiller par lui même. Si le père traite Ross comme son fils, ce n'est pas le cas de son demi-frère, Claude. Reprochant à Ross la séparation de ses parents, le fait que sa mère l'ait abandonné, il l'a traité avec mépris depuis toujours. Quand bien même, les deux frères essaient de faire bonne figure devant le reste de l'aristocratie sorcière.

C'est dans la lecture que Ross s'est réfugié. Dans un monde qui lui est propre, il aime s'y évader, oubliant l'abandon de sa mère et la négligence de son père.

Il aime tout ce qui touche à la fantaisie, aux grands héros de l'Histoire. Il est particulièrement calé en Histoire de la Magie et rêve de devenir plus tard, archéologue magique. Il est fan de l'Egypte et porte un bracelet et un collier avec des hiéroglyphes gravés dans une pierre polie. Il aime également traduire des textes de runes anciennes.

Ross est particulièrement nul aux Jeux d'Echecs, mais pourtant il s'est inscrit dans ce club et tente chaque semaine de battre Judith.

Il faisait parti des élèves qui se moquaient ouvertement de Grant Malcolm et de Ikarus Crowley lorsque Adrian Goldwin les harcelait avec Lucinda. Il trouve ça dommage que le harcèlement ait cessé, car il rigolait plutôt bien. Pour autant, il n'a jamais harcelé aucun élève.

Il est difficile de réellement savoir qui est Boyle. Le jeune homme est probablement sujet à une forme d'autisme, le rendant souvent incapable de produire des formulations sociales d'usage. Certains l'appelent « Le robot ». Visage impassible, extrêmement calme, certains se demandent même s'il est capable de parler. Ce qui est certain, c'est qu'il économise chacune de ses syllabes. Bien peu se sentent à l'aise en sa présence, le seul en étant véritablement capable est son ami d'enfance : Ross.

Boyle vient d'une famille très pauvre, si bien qu'il a même été difficile d'envoyer le garçon à Poudlard vu les frais que cela occasione. Il a reçu une bourse spéciale, soutenu par les professeurs qui ont vu en lui un futur excellent étudiant. C'est peut-être pour cela que le plus important pour lui sont les études. Il ne parle jamais de ses origines. Non pas qu'il en a honte, mais cela ne concerne personne.

Le Choixpeau avait à peine approché son crâne qu'il fut immédiatement envoyé chez les Serdaigles. Car oui, Boyle est intelligent, peut-être même l'un des garçons les plus intelligents sur tous les élèves de sa maison. Et il n'en tire aucune fierté aucune. Il est intelligent, et c'est ainsi. Cependant, bien qu'il ne le formule pas, il attend de tous ses camarades la même excellence que lui. Il excècre particulièrement ceux qui entâchent le nom de sa maison ou ne semblent pas mériter d'y appartenir.