Ils sont là depuis toujours, prêts à assouvir le moindre de nos besoin. Les elfes de maison sont à notre service, mais est-ce vraiment de gaieté de coeur ? Pour le savoir, notre equipe est partie a la rencontre d'elfes libres et d'un elfe au service de poudlard.

Rencontre avec Solmey et Warny, elfes libres

Erin Gibson

J'ai rencontré deux Elfes Libres habitant non loin de Pré-Au-Lard aux abords de la forêt. Ils vivent une petite maison rustique faite de bois, de terre et de paille. Solmey et Warny ont chacun une histoire différente et je suis là pour vous la raconter.

Bonjour Solmey. Vous avez travaillé à Poudlard il me semble. Quel genre de travail effectuez-vous là bas à l'époque ?

Oh bonjour Miss Gibson ! Je travaillais à Poudlard en effet ! Belle école de Magie. Mais sombre époque. Plus jamais Solmey n'y mettra les pieds. Plus jamais ! J'ai travaillé dur là bas ... le ménage, le repassage, vraiment, c'était de l'esclavage ! Je n'ai pas travaillé en cuisine ... brrr, terrible cuisinière que je suis ! Je nettoyais, je récurais les toilettes, de ramassais les déchets, je dormais peu ... c'était épuisant. Je suis cassé et fatiguée.

C'est triste en effet ... Comment avez vous fait pour devenir une Elfe Libre ?

C'est grâce à Dobby Madame. Un véritable héros. Mais tout le monde ne pense pas ça de lui. Vous savez, beaucoup de mes congénères ont peur de la liberté. Parce qu'on ne sait pas ce que c'est. On nait esclave et on a trop peur de l'inconnu. On croit que ça nous fait plaisir d'aider les sorciers, on ne se rend même plus compte de notre soumission. Mais Dobby a ouvert les yeux à Solmey. Et Solmey a décidée de quitter Poudlard pour une nouvelle vie. C'était juste après la Grande Bataille de Poudlard. Solmey est bien plus heureuse maintenant.

Et que faites vous depuis que vous êtes libre ?

Je vis avec Warny. Un Elfe Libre. On cultive notre jardin et on se repose quand on veut. J'aime l'idée d'avoir une vie simple et tranquille. Mes mains ne me font plus mal. Je ne me frappe plus la tête contre un mur dès que je dis du mal des sorciers !

Warny a une toute autre histoire. Bien plus sombre que Solmey. Racontez nous un peu d'où vous venez Warny.

Oh oui ! Oui c'était une sombre histoire ! Mes maitres étaient horribles. On était deux Elfes à la Maison des Maitres. Il fallait tout faire. Et ce n'était jamais assez bien pour eux. Alors on se prenait des coups sans arrêt. J'ai même eu le doigt coupé parce que j'avais refusé de jouer à un jeu qui pouvait mettre ma vie en péril. L'un des enfants des Maitres était particulièrement sadique avec nous. C'était horrible. Affreux.

Mon pauvre ... et comment t'es-tu échappé de cet horrible endroit ?

J'avais peur vous savez ... Un Elfe de Maison est libre seulement si le Maitre lui donne un vieux vêtement. Sauf que je n'ai pas attendu cela. J'en pouvais plus. Je ne supportais plus de me faire battre pour un rien et j'ai craqué. Je crois ... j'ai attendu que tout le monde dorme pour m'enfuir loin. Sans prévenir personne. Sauf que j'avais terriblement peur. Peur qu'on me retrouve, peur de l'inconnu et du monde extérieur.

Qu'avez vous fait une fois libre ?

Je me suis caché. Longtemps. J'avais peur de tous les sorciers, peur de ce que j'avais le droit de faire. J'étais complètement perdu. Et puis j'ai fini par rencontrer Solmey. On s'est tout de suite entendu elle et moi. C'était comme une évidence. Mais on était tout aussi perdu l'un que l'autre. Ca nous a pris du temps pour se reconstruire une vie, oublier notre passé et se sentir libres. On vit pauvrement, mais on se sent riche dans notre tête. Je ne comprends pas les Elfes qui n'osent pas briser leurs chaines. Mais je sais que ça peut faire peur et qu'il faut être fort pour se libérer de l'emprise des sorciers.

Que pensez vous faire à l'avenir ? Est-ce que participer à une sensibilisation des Elfes Libres vous ai déjà venu à l'esprit ?

J'aimerai continuer à vivre tranquillement. Sans avoir peur qu'on nous renvoie dans des familles à servir des sorciers. J'ai pensé à sensibiliser mes pairs, effectivement, mais vous savez, les Elfes de Maisons sont très têtus. Il faudrait que les sorciers changent. Mais moi et Solmey nous ne pouvons pas faire grand-chose. Nous sommes de vieux Elfes et nous sommes fatigués. On veut juste se reposer tranquillement. La plupart de nos congénères ne connaissent que le travail et le dur labeur jusqu'à la fin de leurs jours. Beaucoup meurent sans connaitre l'apaisement. Alors ils se complaisent dans l'idée que servir leurs maitres leur fait plaisir..

Rencontre avec Boopy, un elfe de poudlard

Violette Portel

L’elfe Boopy affirma travailler à Poudlard depuis cinq ans sans compter ses heures . Il évoqua la tolérance de dix minutes de pause de temps en temps sur des journées de dix heures.
Il reconnut ne pas avoir de vacances et considérait le plaisir d’avoir satisfait les bouches à nourrir comme un salaire.

Au sujet de son sentiment concernant l’association montée par Hermione Granger défendant les droits des elfes de maison il insista sur le fait qu’ils n’avaient rien demandé de tel et que comme ils n’avaient pas connu d’autre vie que celle de servitude ils avaient été beaucoup perturbés et qu’aujourd’hui encore en remarquant que les choses avaient évolué ils ne le vivaient pas si bien que ça .
Il nous raconta ce que pensaient certains camarades de Dobby qui était sorti de la servitude des Malfoy et que l’ancien directeur l’avait embauché. Ils l’avaient très mal vu et une autre elfe, Winky, avait sombré dans l’alcoolisme car elle ne supportait pas d’avoir , elle aussi, été traitée différemment.

Plusieurs fois , l’elfe chercha à se donner des coups avec des ustensiles de cuisine pour se punir d’avoir dit des choses qu’il ne devait selon lui pas dire. Nous lui avons à chaque fois pris les outils des mains .


Il confirma être heureux , dans une communauté auprès de camarades elfes, qu’il trouvait cela mieux que d’être tout seul dans une famille à tout faire tout seul sans pouvoir se défendre de leurs maltraitances parfois.

Nous lui avons répondu que ce genre de méfaits avait malheureusement toujours existé mais qu’avec sa participation, il allait peut-être aider ses confrères qui se trouvaient dans ce type de cas.