En proie à une angoisse incroyable, je cours dans les couloirs en tenant mon sac à bandoulière sue mon épaule. Ce n’est pas possible. Il ne peut pas… Pourtant la matinée avait si bien commencé. J’avais reçu une lettre de mon père, comme tous les deux trois jours. Il allait bien, heureusement. Il avait rencontré quelqu’un apparemment, et ça me faisait plaisir de l’apprendre. Papa mérite le bonheur. Depuis la mort de maman, il n’est plus le même. Mais c’est vrai que je sens plus de joie dans ses lettres dernièrement. J’ai hâte de revoir un vrai sourire sur son visage. Il faut dire que l’un comme l’autre, on a eu du mal à se remettre de son décès… Mais ça va mieux. La douleur passe avec le temps.
Mais toutes ces émotions sont de nouveau présentes en moi. La peur de perdre quelqu’un. La peur de voir quelqu’un partir alors qu’on l’apprécie profondément. J’entre sans frapper à l’infirmerie, sans doute échevelée et rouge comme une pivoine.
Oulà, tout va bien, jeune fille ?
Le médicomage se retourne vers moi, inquiet. Je reprends mon souffle et secoue la tête.
Je… j’aimerais voir Mikko, s’il vous plaît…
Mikko. On venait de m’apprendre qu’il était à l’infirmerie et que c’était grave, sans autres explications. Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver de si grave ? J’espère qu’il n’est pas… Mais au signe de tête du jeune médicomage, je comprends qu’il se trouve dans l’infirmerie. Je m’avance derrière lui, silencieusement. Il m’emmène jusque derrière un rideau… Il est allongé là, inerte, pâle, il ne bouge pas. Seule sa respiration prouve qu’il est bien en vie.
Il n’est pas seule. Une jeune fille se trouve à ses côtés. Le médicomage s’en va. Je la regarde. Une copine peut-être ? Ou alors un membre de sa famille ? Ça expliquerait sa présence. Je lui adresse un sourire empli d’empathie et de compassion avant de m’installer près d’elle.
Que lui est-il arrivé ?
Quelle malpolie je fais ! Dans ma crainte, je ne me suis ni présentée ni lui ai demandé qui elle était.
Excuse-moi, je suis rude. Je m’appelle Laureen. Mikko et moi sommes en sixième et c’est… un ami.
Mon coeur se serre un peu. J’aimerais tellement qu’il se réveille, là, maintenant.
Quand Maëlys avait appris que son cher grand-frère était à l’infirmerie, elle avait tout abandonné séance tenante pour se ruer à son chevet. Depuis, peu d’instants – en dehors des heures de cours, repas ou urgences en tous genres – se passaient sans qu’elle ne fût à ses côtés, le cœur serré par la peur. Si elle devait le perdre… maintenant… Alors qu’elle n’arrivait pas à faire le deuil de leurs parents… Elle était à peu près certaine qu’elle n’y résisterait pas. C’était trop pour elle. Si elle pouvait se montrer solide, elle était aussi fragile et il y avait en tous cas des limites à ce qu’elle était actuellement capable d’endurer. Perdre un membre de sa famille… Ça non, elle n’était pas de taille à l’affronter une nouvelle fois.
« Mikko, réveille-toi, s’il-te-plait » lui disait-elle, d’une voix qu’elle s’efforçait de maîtriser.
Alors qu’elle venait de prononcer ces mots, elle entendit une jeune fille. Elle releva alors la tête, un visage aux traits tirés par l’angoisse. Elle vit alors le sourire de son interlocutrice.
*Mais, qui est-elle pour me poser cette question?* ne put-elle s’empêcher de se demander.
Elle n’eût ni le temps de se présenter, de lui demander qui elle était ni même encore d’essayer de lui expliquer ce qui était arrivé à Mikko que la poufsouffle lui donnait quelques explications.
« Enchantée Laureen. Je suis Maëlys Diana Emrys, la sœur cadette de Mikko. »
Ayant perçu toute l’inquiétude de sa camarade, elle ne put s’empêcher de demander :
« A ton attitude… Il a l’air d’être un peu plus qu’un simple ami pour toi… Au moins un ami très proche ? »
*Ou alors, elle est amoureuse de lui* pensa-t-elle, sans oser se montrer aussi directe avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas.
Elle respira profondément avant de donner les explications que son interlocutrice attendait.
« Mikko… a été attaqué par un loup garou. Il est dans le coma. L’équipe médicale est optimiste quant au fait qu’il se réveillera… Mais, ils sont incapables de dire quand ça aura lieu » finit-elle par dire, d’une voix prête à se briser à la première occasion. Ce n’était que parce que la jeune fille s’efforçait de tenir le coup, de faire un minimum bonne figure et de maîtriser sa voix que celle-ci ne s’altéra pas davantage.
Mikko… Le voir dans cet état me serre le cœur et je suis presque sur le point de pleurer. J’aimerais tellement lui dire à quel point je l’aime. Nous sommes amis depuis un moment, j'aurais aimé plus... Tout ça c’est passé tellement vite. J’aurais dû être avec lui… Bon, comme nous sommes dans des maisons différentes ça aurait été un peu compliqué et il ne me dit pas tout. Je déglutis. J’aurais aimé l’aider. Mais j’ai conscience que je serais dans le même était que lui si j’avais été là voire pire.
Je m’approche de la jeune femme… Maëlys… Ainsi, elle est la petite sœur de Mikko. La sœur que je n’ai pas encore rencontrer. Elle est … perspicace et pleine de discernement. Au point où j’en reste les bras ballants pendant quelques secondes. Puis, je prends une profonde inspiration. Je ne peux pas lui mentir. Pas comme si c’était dans mes habitudes déjà. Mais dans ces circonstances, Mikko ne peut pas me présenter de manière officielle, dirons nous.
Je… Je suis juste une amie, en fait… Même si... Bref... C’est un peu cavalier, mais… ça te dérange si je reste avec toi ?
Je regarde Mikko. Je ne suis pas bien. Elle non plus, je le sens. Mais quand elle m’explique ce qu’il se passe, mon monde s’ébranle. Un loup garou… Ma lèvre tremble, quelques secondes, puis, spontanément, je la prends dans mes bras.
Je… je suis désolée ! Ça doit être tellement dur à vivre pour toi et pour ta famille ! Je suis tellement désolée que ça vous arrive…
Je suis sincère. Mais, contre elle, alors qu’elle ne me voit pas, je laisse couler quelques larmes. Je ne dois pas flancher devant elle. Il en est hors de questions. Je dois apporter quelques couleurs dans la vie de cette demoiselle, quelque en soit le prix pour moi. Elle est sa famille… D’ailleurs, où sont leurs parents ? Sans doute en chemin.
Je dissimule mes larmes et les essuie avant qu’elle ne me voit en me détachant d’elle. Je prends doucement la main de Mikko avant de soupirer légèrement.
Ils… Ils ont donné des nouvelles ? Il va s’en sortir ?
Mon coeur s’emballe à mes mots… Et s’il ne s’en sortait pas, justement ? NON je dois rester positive. Pour lui… Et pour elle. Absolument.
Maëlys, sensible qu’elle était, avait perçu que le lien qui unissait Laureen et Mikko n’était pas de la nature d’une petite amitié passagère, mais bien plus profond. Elle soupçonnait même que la Poufsouffle fut amoureuse de son grand-frère. Même si elle ne pouvait savoir comment il la considérait, lui, puisqu’il était dans le coma.
« Même si ? » tenta-t-elle de la pousser à s’exprimer, avec un mélange de douceur et de sérieux.
« Oui, bien sûr, tu peux rester avec moi. Ça lui fera du bien d’avoir une personne de plus qui tient à lui à ses côtés. » lui répondit-elle.
Après quoi, répondant aux questions de son interlocutrice, la jeune bleue et bronze lui avait expliqué comme elle le pouvait la situation, l’état de santé de Mikko. Elle vit parfaitement que le monde de Laureen s’effondrait, ses lèvres trembler comme si elle allait fondre en larmes. Elle n’eut pas le temps de réagir qu’elle se retrouva dans les bras de son aînée. Si elle en fut surprise, elle lui rendit son étreinte, sentant que Laureen en avait sûrement besoin aussi. Malgré la tentative de son interlocutrice de cacher ce qu’il en était, la jeune franco-italienne remarqua qu’elle pleurait, alors, elle la serra un peu plus fort. Cela la conforta dans l’idée que le lien qui unissait l’adolescente à son frère était particulièrement fort.
« Ce n’est pas facile… Surtout de me concentrer en cours. Mais, Mikko DOIT s’en sortir, il VA s’en sortir »
Elle ne voulait pas envisager une autre possibilité et n’était pas encore assez proche de son interlocutrice pour lui confier sa peur, ses doutes. D’autant qu’elle n’avait que peu de confidents… Son frère, Loup (son oncle, parrain et tuteur)… Elle arrivait aussi à se confier à sa tante Emily. Mais, même avec sa meilleure amie Elizabeth Saunders elle peinait à aborder les sujets douloureux.
« Comme je passe tout le temps que je peux auprès de Mikko, je ne peux pas soutenir notre petite sœur comme je le voudrais... »
Maëlys était du genre à tout donner pour sa famille, s’en oubliant elle-même et elle tirait d’autant plus sur la corde qu’elle voyait que ce n’était pas le moment de flancher, que c’était à elle d’assurer.
« Quelque part… même si je ne sais pas l’expliquer… J’ai l’impression… qu’entendre ma voix, sentir ma présence, peut aider mon grand-frère. Je suis sûre que ça sera pareil avec toi » confia-t-elle à la noire et jaune.
Du moins, si ce qu’elle percevait de leur lien était exact, alors la présence de Laureen ne pourrait qu’être bénéfique à Mikko.
« L’équipe médicale est confiante. Ils ne savent pas dire combien de temps le coma durera, mais ils pensent qu’il va s’en sortir. » lui répondit-elle, maîtrisant son envie de fondre en larmes.
Du peu qu’elle connaissait Laureen, elle l’appréciait déjà et elle devinait ce qui avait pu rapprocher Mikko d'elle. Curieuse et cherchant à nouer davantage connaissance – d’autant qu’elle avait bien repéré qu’elle était à Poufsouffle - :
« Tu as connu Mikko en cours du coup ? Ou dans un club ? » s’enquit-elle.
Elle a compris. Je le vois dans son regard. Et je suis sans doute trop lisible. On me le dit assez souvent. Je suis un livre ouvert pour beaucoup de personne. Sauf pour ceux qui sont un peu comme moi, j’ai l’impression. Heureusement, Mikko ne s’est jamais rendu compte de rien, il aurait sans doute fui loin de moi, comme tous les autres. Enfin, au moins comme le dernier… C’est pas comme s’il y en avait eu beaucoup d’autres en réalité. À coté de mes amies, je suis assez innocente en la matière. Quelques bisous avec Sky il y a deux ans, et … Globalement c’est tout. Mes amies cherchent forcément à me rassurer sur le sujet, en me disant que je suis jolie, que je n’ai rien à envier aux autres mais… Je ne sais pas. Peut être que je n’ose pas assez, en réalité. Bref, ce n’est pas le sujet.
Mon teint doit être cramoisi à présent. Elle me pousse à parler et sincèrement, je ne me vois pas lui dire que je suis amoureuse de son frère. Mais… Je n’ai pas pour habitude de mentir et peut-être que ça pourrait l’aider à comprendre pourquoi je suis là.
En fait…. J’ai des sentiments pour… Pour ton frère. Et… Voilà… Mais… Il n’est pas au courant. Alors…
Si elle pouvait ne pas lui dire, ça m’arrangerait grandement. Je prends place près d’elle et regarde Mikko quelques secondes avant de reporter mon attention sur elle. Elle n’est pas bien. Ça se sent. Elle tient à son frère et elle s’accroche pour lui, en lui insufflant du positif et la force de se battre. Le pauvre… Attaqué par un loup garou, je… Soudain, une idée me traverse l’esprit et me serre le coeur.
Il… Il a été mordu ?
Ma question peut sembler stupide ou indélicate, mais je réalise seulement ce qu’il se passe. Et si morsure il y a eu, il vivra avec le lourd poids d’être un loup-garou lui-même. Je n’ai jamais vraiment parlé à des personnes qui le sont mais ont les a étudiés en troisième années et je me doute du poids que ça représente. J’espère que ça va aller quand même et quand il sera réveillé, nous serons toutes les deux là pour le soutenir.
J’espère qu’il en sortira vite alors…
Si l’équipe médicale est confiante, alors moi aussi. Puis, elle s’intéresse à mon « amitié » avec Mikko. Oui, je suis son amie mais pour moi il est bien plus, même si je n’ose rien lui dire.
On est de la même année, donc techniquement, je le connais depuis ma première année. Ça aide à créer des liens, le fait de partager les mêmes cours. Et on a commencé à parler, à se rapprocher et voilà. Maintenant, nous sommes proches. Enfin, je l’espère.
Oui, je l’espère vraiment. À défaut d’être sa petite amie, j’espère être assez proche de lui pour qu’il puisse se confier si besoin.
Alors comme ça, vous avez une autre sœur ? Elle est à Poudlard ?
Je me rends compte qu’il ne m’a pas parlé tant que ça de sa famille… Mais ça viendra, je ne l’ai pas fait non plus d’ailleurs. Mais, je suis certaine qu’on en parlera un jour, lui et moi. Là, je soutiens sa sœur et je m’intéresse à elle, c’est le plus important à faire, pour l’instant.
Maëlys avait remarqué que Laureen avait rougi, alors, elle lui fit un sourire, pour l’aider à se détendre. Elle n’allait ni la mordre ni la manger. Du moins, pas tant qu’elle ne ferait pas de mal à Mikko. Et elle eut bientôt la confirmation de ce qu’elle pensait de vive voix.
« Cette confirmation restera entre nous. Et tu en parleras avec lui quand il se sera réveillé. Je ne veux que le bonheur de Mikko et s’il peut le trouver avec toi, j’en serai ravie » fit-elle simplement, toujours encourageante et toujours avec douceur également.
Après quoi, elle lui avait dit ce qu’elle savait de l’attaque que Mikko avait subie.
« C’est ce qu’on craint. Apparemment, si j’ai bien compris, on en saura plus quand il se sera réveillé… » répondit-elle.
Elle fit un petit sourire lorsque son interlocutrice exprima le souhait que le jeune homme se réveillât vite.
« Je l’espère aussi »
Après lui avoir raconté ce qu’elle savait, la bleue et bronze avait tentée de savoir comment le Gryffondor et la Poufsouffle s’étaient connus.
« C’est vrai que les cours aident à se rapprocher » acquiesça-t-elle.
Après tout, elle-même s’était trouvé une meilleure amie en la personne d’Elizabeth Saunders, aidée par le fait d’être dans la même année qu’elle. Et évidemment, si Laureen ne s’était pas ouverte de ses sentiments à Mikko, elle ne pouvait pas avoir de certitude sur sa position exacte dans le cœur du jeune homme.
« Le meilleur moyen que tu saches est que tu en parles avec lui. Je suis sûre qu’il te répondra dans la mesure du possible »
Elle connaissait son frère comme sa poche et elle le voyait mal ne pas répondre à une question de ce style, à moins peut-être de ne pas savoir où il en était lui-même…
« Oui, on a une petite sœur de douze ans. Elle est aussi à Poudlard, oui » acquiesça-t-elle.
« Nos cousins et notre tante sont aussi à Poudlard » ajouta-t-elle.
Bon techniquement, Emily était une tante par alliance, mais ce n’était qu’un détail, qu’un très vague détail, qui n’avait pas tant d’importance que ça aux yeux de l’adolescente.
« Et toi, tu es fille unique ou tu as des frères et sœurs ? » lui demanda-t-elle, continuant à saisir l’occasion de mieux apprendre à connaître son aînée. D’autant que si Laureen était proche de Mikko, elles seraient toutes deux amenées à se revoir, alors, autant faire connaissance en veillant sur le rouge et or.
Je lui adresse un sourire tendre, pleins de remerciements. Elle est si douce et si compréhensive. Je suis contente qu’elle ne lui en parle pas. Je ne me vois pas face à lui si jamais elle lui disait que je l’aimais. J’aurais du mal à lui dire, c’est certain, mais je préfère encore que ça vienne de moi et pas de quelqu’un d’autre, encore moins de sa sœur. Ce serait tellement gênant.
Merci… C’est vraiment gentil de ta part. Je veux qu’il soit heureux aussi… Je ne demande que ça.
Même s’il ne veut pas de moi… Je ne le dis pas, mais je le pense fortement. Habituée à être rejetée depuis la dernière fois, je ne m’ouvre que peu sur mes sentiments amoureux. Être rembarrée une fois, ça vaccine pas mal, en réalité. Et j’ai peur que ce rejet vienne également de Mikko.
Sa phrase me fait froid dans le dos. A voir quand il sera réveillé. J’espère que ce ne sera pas si grave, mais avec ses blessures, rien n’est moins sûr. Je ne m’étale pas sur le sujet. Je ne veux pas me faire de faux espoirs, ou au contraire forcer dans le négatif. Alors je force la neutralité, même si la peur m’étreint peu à peu l’estomac. Oui je l’aime, ça ne fait aucun doute et je n’ai pas envie de le perdre. C’est égoïste, je sais… Je ne le suis pas en général mais là… je veux juste qu’il aille bien.
Les cours aident à se rapprocher oui. C’est là que j’ai rencontré la plupart de mes amis aussi. Mikko c’est… un peu plus particulier maintenant. Je rosis et secoue légèrement la tête.
Je ne sais pas si j’arriverai à lui en parler. Mais je vais essayer.
Je ne sais pas si j’y arriverai, mais il le faut. Mes sentiments pour lui commencent à déborder un tantinet et si je ne fais pas attention, tout le monde sera au courant avant lui. Mais… Comment aborder ça avec lui ? Surtout avec ce qu’il vient de lui arriver, il n’aura clairement pas la tête à ça. Alors… je ne sais pas. Et vu l’angoisse que ça me provoque, je ne sais vraiment pas si j’y arriverai.
Une petite sœur de douze ans… Emrys… Oui, ce nom me dit quelque chose, maintenant que j’y pense.
Elle n’est pas dans ma maison ? Une petite blonde, toute mignonne ?
Pas moyen de mettre de prénom sur son visage, par contre. Pour les cousins, je ne vois pas du tout de qui elle parle, mais il me semble qu’il y a aussi une professeur avec ce nom de famille. Je ne connais pas tout le monde dans l’école donc mon ignorance est un peu logique. Je souris légèrement à sa question.
Je suis fille unique. Je vis avec papa à Londres quand je ne suis pas ici.
Penser à mon père seul me rend un peu mélancolique, en réalité. Je sais qu’il a trouvé une nouvelle compagne qu’il me présentera cet été. Depuis la mort de maman, il n’avait jamais chercher quelqu’un et je suis heureuse qu’il puisse trouver le bonheur avec quelqu’un d’autre. Il a beaucoup aimé ma mère, mais vivre dans le passé, ce n’était pas bon pour lui et je suis contente qu’il en sorte enfin.
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