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 Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus

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Ysée d'Argens

10ème année
Ysée d'Argens
Âge : 22 ans
Pronoms : elle (she/her)
Nature du Sang et Ascendance : sang-mêlée
Messages : 50
Date d'inscription : 04/07/2023


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Message(# lien) Sujet: Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  Empty10.08.23 21:49

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My shoulders are small, but you can cry on them too.
@Oengus Crowley  


La neige tombait doucement, ajoutant un aspect féérique à l’école de sorcellerie écossaise. Ysée était à l’extérieur, sur le campus entre deux cours, ne pouvant s’empêcher de se demander comment allaient ses frères. Au moins, elle avait maintenant Madeline avec elle à son appartement de Pré-au-lard. C’était un soulagement de savoir qu’au moins une autre de sa fratrie était maintenant indépendante du joug de leurs parents. Il ne restait que quelques années avant que tous puissent enfin être libérés. Mais le soudain attachement de leur paternel pour le benjamin, Valentin, ne faisait qu’inquiéter Ysée un peu plus chaque jour. Il y avait là de sombres signes d’une possible catastrophe. Une autre. Une de plus qui laissait croire à la jeune femme qu’il serait de plus en plus difficile de se relever. Elle soupira, remplaçant une fois de plus son foulard pour empêcher la neige de tomber dans son cou. Décision prise, elle enverrait une lettre aux deux garçons pour qu’ils viennent à l’appartement ce week-end, elle avait envie d’un petit moment en famille (ô si elle savait qu’elle ne serait plus en état de les recevoir dans quelques jours, mais cette autre histoire était encore inconnue de la brunette).

Perdue dans ses pensées, elle attendait patiemment son meilleur ami. Ils s’étaient donnés rendez-vous après les cours et si Oengus ne lui avait pas dit, quand ils s’étaient croisés le matin même, la raison de cette rencontre, Ysée avait tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. Elle avait donc donné rendez-vous à son ami tout de suite après son dernier cours. Or celui-ci s’était terminé à l’avance et Ysée avait donc choisi d’attendre dans la cour de l’Université. Perdue dans ses pensées et dans la féérie de l’hiver, elle en oubliait presque la pression familiale et le regard pesant de son père (qui ne la quittait jamais en temps normal), ou encore l’attitude de son ami le matin même. En fermant les yeux, le vent léger faisant danser les mèches noires de ses cheveux, elle se sentait apaisée. Ailleurs. Ysée avait toujours aimé l’hiver. Peut-être était-ce que leurs anniversaires, à Madeline et elle, tombaient dans cette saison, ce qui donnait un peu de joie à leur quotidien enfantin, ou était-ce seulement le côté réconfortant de cette couverture blanche qui enveloppait le monde, comme si la neige avait ce pouvoir de les protéger de la noirceur, elle ne savait pas. Elle s’était racontée tellement d’histoires à travers les années, encore plus qu’elle n’avait pu en raconter à sa fratrie pour apaiser leurs esprits, qu’elle ne se questionne plus sur l’origine de ce sentiment réconfortant. Elle se contentait de le vivre.

Le crissement de pas dans la neige attira son attention. Elle ouvrit donc les yeux et se retourna, tout sourire, pour accueillir son meilleur ami - la cadence de ses pas et le bruit de sa démarche n’avait plus de secrets pour Ysée, qui le reconnaissait à tout coups.

« Gus ! Je pensais que ton cours ne finirait jamais. Alors, comment ça c’est passé ? »

Elle ne se souvenait plus exactement d’horaire de cours de son meilleur ami. Avait-il droit magique ? Ou alors c’était métamorphose avancée qui se donnait en fin de journée comme ça ? Affichant un grand sourire, Ysée décida que ça n’avait pas d’importance. Et son sourire s’effaça une seconde plus tard, quand les traits tirés de son meilleur ami lui indiquèrent que cette fin d’après-midi n’allait pas être une balade de détente. Elle n’allait pas non plus passer par quatre chemins. Visiblement inquiète, elle fronça les sourcils.

« Qu’est-ce qui se passe ? »



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Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
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Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée.
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Message(# lien) Sujet: Re: Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  Empty16.08.23 15:35

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@Ysée d'Argens  


Parfois les mots souhaitent dépasser sa pensée. Ils fourmillent, s’agitent, se dévorent : son esprit s’échauffe tant tout s’emmêle. Gus est un silencieux : il a l’oreille fine, le sourire facile, mais rares sont les fois où il ressent le besoin de se confier. L’idiot enferme tout dans sa cage thoracique, il préfère étouffer sous le poids des résponsabilité et d’abandonner ses maux dans la brume de ses cigarettes magiques. Mais son petit monde s’était écroulé récemment : Gus a préféré sortir plutôt que d’affronter l’outrance vérité. Il s’est abîmé les tympans, les yeux, si bien qu’il a de lourdes cernes en marque sur la pâleur de son visage. Il est encore un brin embrumé, la soirée flotte encore dans ses esprit, et l’écho de la voix d’un camarade qui lui a demandé « T’es sûr que ça allait hier soir, t’as chialé dans la salle de bain pendant une heure ?» Il s’en souvenait pas. Souvenirs effacés par l’alcool qui avait coulé à flot, qui avait flatté son gosier, et avait réglé ses problèmes pour quelques heures à peine. Si bien qu’il s’est efforcé à réclamer un peu de temps à celle qu’il considérait comme sa meilleure amie : la bombe nécessite d’être lâché. Et Oengus n’a plus envie d’être seul dans le chaos ; il n’a pas envie de se faire avaler par la pénombre, même s’il mourrait parfois d’envie de se fondre dans les ténèbres. De s’y plonger pour s’oublier dans cette noirceur agréable, ténue, au rythme similaire de son coeur.

Il était trop tôt pour songer aux pires atrocités. S’il n’avait pas la situation en mains, et s’il était dévoré par le manque de solutions, il avait le bref espoir de pouvoir changer les choses. Et lorsqu’il voit Ysée à la sortie d’un cours auquel il n‘avait pas pris la peine de prendre des notes, ou d’y porter une quelconque attention, ses commissures se redressent en un mince sourire pondéré. L’ancien poufsouffle ne tarde pas à approcher sa carcasse assommée d’elle, emmitouflé dans une cape hivernale, et un bonnet qui couvrait son manque atroce de chevelure. Le nez rougi, un petit rire perfide quitte ses lèvres, parce qu’il n’a jamais été un grand écolier. Seules ses facilités avaient réussi à lui faire avoir ses BUSEs.

« Chiant à mourrir »

Il ne tarde pas à avoir une éternelle cigarette entre ses doigts, qu’il allume à l’aide de sa baguette. Une fumée légère s’envole, l’odeur les embaume : la braise rougoie dans ce spectacle trop blanc. Son regard glisse sur son visage, et il remarque bien vite qu’il est la cause d’une inquiétude qu’il n’aime pas voir sur ses traits.

« P’tite Ysée, tiens bouge pas. »

Ses bras viennent intuitivement la trouver : geste pas rare, parce que Gus est un fervent amateur des contacts et des attentions chaleureuses. L’étreinte est un peu abrupte, et maladroite : parce qu’il n’a jamais été dans la délicatesse et ni dans la demi-mesure. Il aime toujours pleinement, grossièrement, de manière brouillonne. Et l’avoir contre lui profite à sa peine ; mais il cède à la lâcher avant de l’étouffer.

« J’aime pas quand tu me regardes comme ça. Arrête de lire aussi facilement en moi, je déteste ça. »

Il râle machinalement, les mots sont un peu rugueux entre ses lèvres : sa voix est légèrement plus rauque : traces néfastes de sa fatigue. Les gens ont l’habitude d’ignorer les problèmes d’Oengus, parce que ce dernier leur intime silencieusement de ne pas le faire. Ou certains, même si les questions leur brûle les lèvres, voyaient en lui un compagnon de route à l’oreille attentive, qui n’avait jamais eu besoin de davantage que d’écouter.

« Bon allez, choisis. » un petit sourire malicieux vient s’étaler sur ses lèvres, parce qu’il ne prenait jamais les choses au sérieux. Même si la gravité échappait à son contrôle. « La bonne nouvelle ou la mauvaise nouvelle en premier ? »



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Message(# lien) Sujet: Re: Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  Empty02.10.23 21:09

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Elle ne cessait de s’inquiéter. Pour Madeline, qui semblait vouloir de plus en plus en faire à sa tête et qui entrait dans le monde universitaire. Pour les petits frères, encore sous le joug d’un paternel imposant qui leur mettait la pression. Elle avait peur que l’un ou l’autre ne fasse une bêtise qui attise une nouvelle fois la colère de l’homme. Elle s’inquiétait pour Effedia, parce que c’était sans la nature de Ysée de s’inquiéter pour les gens auxquels elle tenait beaucoup. Et si Gus avait toujours été un pilier de soutien, cette personne forte qu’elle appréciait plus que tout, cet ami qui la supportait dans les moments difficiles, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour lui aussi. Surtout après avoir vu la tête qu’il avait quand il lui avait demandé de la voir après les cours. Ysée avait tenté de rester enjouée, de ne pas laisser transparaître cette inquiétude qui la rongeait de l’intérieur, d’autant plus depuis qu’elle avait entendu le bruit de ses pas dans la neige. Mais une telle amitié venait aussi avec cette idée d’être un livre ouvert pour l’autre. Et maintenant qu’il était là, devant elle - avec des cernes qui prouvaient qu’il n’avait pas dormi depuis un moment (ou alors très mal dormi), les traits tirés, le calme habituel de l’homme effacé par quelque chose qu’elle ne comprenait pas - Ysée n’avait pu retenir ce froncement de sourcils soucieux. Même si elle avait tenté de cacher cette anxiété qui commençait à la gagner alors qu’elle voyait cette mine affreuse, elle n’aurait pu le faire, il aurait deviné. Alors elle préférait être franche dès le départ, même si sa question était allée dans un tout autre sens.

Elle laissa cependant échapper un petit rire en entendant la réponse de Gus à sa première question. L’ancienne rouge et or secoua négativement la tête, reconnaissant bien là son meilleur ami malgré tout. Chiant à mourir. Aucune passion pour ces cours qu’il arrive tout de même à passer haut la main. La facilité d’apprentissage de son ami l’impressionne toujours. Elle le regarde s’allumer une cigarette magique et ne se gêne pas pour pousser un soupir réprobateur avant de rire de nouveau. Il ne changera jamais. Elle le reconnaissait bien dans ce comportement. Mais ce petit moment de “connu” ne fut pas suffisant pour effacer l’inquiétude et Oengus le remarqua bien rapidement. Elle accueille l’étreinte du jeune homme et ne tarde pas à la lui rendre. Mais elle se doute que ses petits bras et la délicatesse dont elle fait généralement preuve n’ont pas le même impact que les é.ans d’affections du jeune homme. Pourtant, le côté maladroit de son meilleur ami avait toujours eu ce côté rassurant. Cette fois encore, mais pas assez pour complètement faire taire la peur. Et quand il la relâcha, elle s’éloigna avec une certaine déception.

Elle le dévisage un instant de plus. Puis hausse les épaules d’un air résigné.

« Trop tard pour ça, faut bien quelqu’un pour te faire sortir de cette coquille de joie intemporelle quand ça va pas. » Elle lui donne un coup amical sur l’épaule. Gus avait toujours été celui qui écoutait. Celui qui était présent pour les autres, peu importe les circonstances. Et Ysée l’appréciait pour ça. Mais elle s’était également promis de ne jamais le laisser se replier sur lui-même. Parce qu’à force d’écouter, il pourrait facilement ne plus vouloir parler. Et refouler n’était jamais la bonne solution. Son sourire s’effaça tranquillement et elle pinça les lèvres. « Par celle que tu veux ! Mais si tu insistes pour que je choisisse, commençons par la bonne ? » comme ça, ils auraient plus de temps pour discuter de la mauvaise par la suite et elle aurait plus d’informations pour tenter de lui remonter le moral. Au même moment, Ysée attrapa le bras de son ami et le tira un peu dans une direction aléatoire. « Par contre, je suis en train de me transformer en statue de glace, ça te va si on marche un peu ? »




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Message(# lien) Sujet: Re: Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  Empty07.10.23 16:09

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Sa simple présence était suffisante. C’était peut-être idiot, un brin benêt, mais à force de fuir les compromis et ses propres mots… il se contenter de la simplicité. Ysée était là, et pour rien au monde il n’aurait eu besoin de davantage que l’écrin de son sourire pour s’apaiser pour quelques instants. Oengus était un homme simple, qui ne réclamait que peu, s’accomodant parfaitement des minces filets d’affection qu’on pouvait lui donner. Petit rictus en coin, déblayant du regard la neige éparse qui s’étendait sous leur champ de vision, il ne s’avise pas de tenter d’imaginer ses pensées. Il la connaît suffisamment pour savoir ce qu’elle pense en cet instant face à la situation qu’il lui donne. Parce qu’il n’était qu'un déchet humain, dénue de vie, qui acculé ; tentait de survivre. Ce n’est pas pour rien qu’il détestait autant qu’elle ait raison. Son allure était simplement détestable dès qu’elle posait les mots là où la douleur était la plus vicieuse ; puisqu’il arrivait sans mal à berner soigneusement le reste de son monde. Malheureusement il n’était pas au bout de ses surprises, et tout ceci n’était que les prémices d’une chute inévitable vers les filets du diable qui l’étreignait davantage à mesure que le temps filait. Ysée lui rend son étreinte, et l’odeur de ses cheveux s’emmêle aux pensées aliénées de l’étudiant. Délice réconfortant, chaleureux, qui lui enserre la gorge. Il détestait qu’il puisse être quelconque source d’anxiété et d’inquiétude ; et il était la cause des soucis de sa meilleure amie. Laissant un petit soupir quitter ses lèvres, il porte un regard vers elle, les sourcils froncés.

« Ma coquille de joie intemporelle ? »


Il avait machinalement répété, faisant mine de ne pas comprendre, même s’il savait pertinemment de quoi elle parlait. Mais il préférait rester dans ce déni enfantin, presque candide, plutôt qu’affronter ses vieux démons. Parce que même si Ysée était l’une de celle qui le connaissait mieux, elle ne savait pas qu’il envoyait des lettres secrètement à sa mère dans l'espoir enfantin qu’elle puisse un jour lui répondre. La mine un peu triste, une moue sur le visage, il poursuit d’une voix plus légère, comme s’il croyait vraiment en les arguments qu’il avançait.

« Il faut bien quelqu’un pour empêcher les autres d’être malheureux. Sinon le monde s’écroulerait. »


Au final il y croyait. Il portait le fervent nom de psychologue amateur et non diplômé si certains le désirait. Il écoutait, conseillait, et donnait parfois simplement quelques sourires idiots. Oengus n’aimait pas que les autres soient malheureux, et il ne dirait pas qu’il s’abandonnait dans cette déchéance également…. puisque pour se sentir mieux il avait besoin d’aider. Se poser sur l’épaule de quelqu’un d’autre n’était pas son genre, et ça ne lui convenait pas. Alors, c’était donnant donnant. Une passation de joie en faisant ce qu’il savait faire de mieux. Voilà la bonne nouvelle, qui même so pouvait être réjouissante aux yeux des autres il avait du mal à l’accepter. La solitude n’avait jamais été une passion et il était de ceux qui peinaient à être seul.

« Mon père m’a offert une maison… et je vais emménager d’ici peu. Pour le moment je rénove, mais j’sais pas. J’pense que je vais tenter de trouver des colocs pour avoir un peu de vie. »


Il hausse les épaules : il avait déjà quelques idées en tête de prénoms. Il aurait adoré qu’Hannah puisse en faire partie. Mais ses parents ne la laisserait jamais faire. Quant à Andrès… sa simple présence était une pure mauvaise idée. Mais il finirait par trouver : des tas d’étudiants seraient bienheureux de pouvoir faire parti de sa délicieuse coloc. Il comptait préparer ça pour l’avenir… peut-être même qu’il attendrait la finalité de la scolarité des septièmes années pour ouvrir les portes de sa maison. Mais en l’entendant avoir froid, il la suit alors, acceptant docilement qu’ils marchent. Pourtant, il se retrouve avec accident - bien sûr- avec une boule de neige entre les mains qu’il lance sans faire exprès - bien évidemment - sur l’étudiante.

« Meeerde, ça a glissé de ma main ! » il fredonne avec un petit sourire moqueur.

Toute l’innocence du monde pouvait bien s’afficher sur son visage ; que le fautif n’aurait pas réussi à se disculper. Pourtant un grand sourire se grave sur ses lèvres avec déférence.




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Message(# lien) Sujet: Re: Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  Empty24.01.24 17:22

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Il était de ces gens qui finissent par faire partie de la famille. Ysée n’avait pas eu l’enfance la plus douce, constante pression à l’idée de ne pas décevoir ses parents. La volonté d’être à la hauteur n’avait d’égal que le mépris qu’elle ressentait alors que ses prunelles se posaient sur les plus jeunes. Avec le recul, elle avait réalisé que son comportement avait été hautement déplacé. Ils étaient une famille. Pourquoi avait-il fallu que tout dégénère à ce point pour qu’elle ne s’en rende compte. Et le fait qu’elle ait complètement changé d’approche. Qu’elle se donnait à présent corps et âme pour les plus jeunes. Tous les moments passés avec eux n'effaceront jamais les erreurs qu’elle avait commises étant plus jeune. Mais avec Gus, c’était différent. Il était comme un frère, un qu’elle avait voulu protéger et soutenir dès les premières paroles qu’ils avaient échangées. Après tout, il était son meilleur ami, c’était tout comme. Et c’est bien pour cette raison qu’elle détestait particulièrement les traits tirés et le regard éteint du jeune homme à cet instant. Cette situation ne faisait qu’attiser l’inquiétude. Mais elle ne craignait rien, elle savait qu’elle arriverait à lui faire cracher le morceau. Il avait toujours été honnête avec elle - du moins, elle en avait l’impression - et peut importe ce qui se passait à cet instant, elle allait faire de son mieux pour le soutenir. L’ancienne rouge et or savait que même si on ne pouvait pas nécessairement tout régler avec quelques mots, le fait de partager un fardeau faisait plus de bien que ce qu’on pouvait croire au premier abord. Présence rassurante. Soutien indéniable. Elle s’était fait un devoir de toujours être là pour son meilleur ami, comme il l’avait été pour elle. Ysée ne savait pas ce qui l’attendait - si elle avait su, elle aurait peut-être préféré une autre approche - mais elle était convaincue qu’elle resterait aux côtés de Gus contre vents et marées.

Elle lui sourit tout de même, alors qu’il pose une question, dubitatif des paroles de la lionne. Un sourire moqueur. Non pas pour rire de lui, bien loin de là. Mais simplement parce qu’elle a conscience que ses mots n’étaient peut-être pas les mieux choisis, même s’ils étaient ce qu’elle considérait être le plus près de la réalité. Le soupir du jeune homme trouva écho contraire dans le léger rire qui traversa la barrière des lippes de la demoiselle.

« Je te connais Gus.. Tu souris. » Elle lui offre ce regard résigné - elle sait qu’elle ne pourrait jamais le changer, mais elle ne peut nier qu’elle aime beaucoup cette approche rassurante qu’il a envers tous les problèmes (ou du moins, une bonne partie) - mais compréhensif. L’approbation de ce comportement qu’elle apprécie malgré les défis. « Mais je sais aussi que ça peut être une carapace. » Elle hausse les épaules. Si elle le voit, si elle le sait, elle se fait un devoir de le sortir de cette joie. Le masque du sourire ne fait que refouler la réalité. Elle se refuse à le laisser seul avec ses démons. Si les autres sont dupés par ce sourire, par la blague qui sert à balayer les soucis, elle ne se laisse pas prendre au jeu.

Elle avait expliqué, même si elle savait qu’il l’avait comprise. Elle avait expliqué, parce que c’était selon elle la manière la plus simple de lui répéter qu’elle était là dans toutes circonstances. Qu’elle ne le jugerait pas. Qu’elle ne le laisserait pas tomber. Mais la réponse de Gus lui tira un nouveau rire. Léger. Acquiescement mitigé à ce qu’il disait.

« Certes, mais tu n’as pas à porter le poids du monde sur ton dos. »

Elle lui sourit de nouveau. Parce que cette joie, ces blagues, n'avaient comme pendant que la solitude qu’il devait ressentir. Du moins, c’est ce qu’elle imaginait. Car à force de remonter le moral des autres, qui lui était là pour lui, pour entendre ses soucis. Pour le voir pleurer. Elle. Elle allait toujours être là. Alors, elle attend qu’il lui en dise plus que cette situation qui a attisé l’inquiétude de l’étudiante. Sur cette situation qui - visiblement - empêche son meilleur ami de dormir la nuit. Cette bonne nouvelle - puisqu’il a décidé de prendre sa proposition - qui ne tarde pas à arriver. Elle écarquille les yeux.

« Une maison ? À Pré-au-lard ? » Sa voix oscille entre l’incrédulité et la joie. Elle est heureuse pour lui. C’était définitivement une nouvelle à laquelle elle ne s’attendait pas. C’était une chance en or, celle de pouvoir vivre sans se soucier du loyer. Même si une maison venait définitivement avec son lot de dépenses également. « Mais pourquoi tu ne m’as rien dit avant ? J’aurais pu t’aider ! »

Le ton léger. La voix rieuse. Ce n’était pas un reproche, loin de là.  Ils marchent lentement, alors qu’elle tente de comprendre comment cette nouvelle puisse être accompagnée d’une mauvaise. Parce que, pour le moment, elle est heureuse pour lui. Mais ça n’efface pas complètement l’inquiétude des derniers instants. Perdue dans ses réflexions, elle ne remarque pas Oengus qui ralentit la cadence - déjà lente - de leurs pas. Elle ne remarque pas non plus le froid projectile. Pas avant qu’il ne vienne s’écraser contre elle. Ysée se retourne d’un bloc, la surprise peinte sur son visage.

« Comment oses-tu ! » s’exclame t’elle avec un éclat de rire avant de prendre à son tour une boule de neige qu’elle tente de lancer sur son ami. Il l’évite. Tant pis, elle n’a jamais été une bonne lanceuse de toute manière, elle en a conscience. Alors sans prévenir, elle se jette sur lui dans le but de le faire tomber dans un monticule de neige qui se trouvait juste derrière le jeune homme. Succès mitigé, parce qu’elle le suit dans sa chute. Et le rire cristallin de la jeune fille s’envole dans l’air, lui faisant presque oublier qu’une mauvaise nouvelle projette toujours une ombre sur cette conversation. Presque…



HRP : Pardon pour le délai Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  484670844
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Oengus Crowley

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Message(# lien) Sujet: Re: Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus  Empty28.01.24 12:55

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L’amour qu’elle lui portait était tendre, et Gus voyait bien qu’elle se sentait impuissante face à la situation. Mais il n’avait pas envie de l’impliquer dans tout le merdier de sa famille, c’était un chaos sans nom qui manquait de s’écrouler. Et ce qu’il avait appris pouvait tout aussi bien la mettre en danger. Et c'est dans cet espoir de protection, tout en la gardant auprès de lui, qu’il comptait ne pas évoquer davantage. Nez froncé, il la rassure de son petit sourire : il sait bien que son petit sourire est vain. Il ne se rend pas compte cependant qu’il peut la blesser par ce simple choix, et qu’elle puisse remettre en cause leur amitié. C’est sa meilleure amie, il s’avise pas qu’il puisse la vexer pas son rejet. Leur amitié est un brin acquise. Il la ramène cependant contre lui bien déterminé à s’excuser.

« Tu sais que je gère m’a p’tite Ysée. »

Ses lèvres viennent trouver l’usure de sa tempe en un baiser rapide et mêlé de tendresse. Il est toujours ainsi. Baigné de chaleur, toujours rassurant, avec le don pour trouver les mots adéquats, tellement que c’en était parfois agaçant. Il lui secoue les cheveux d’un air taquin avant de s’éloigner, rivant son regard dans le sien pour lui promette avec ferveur :

« J’viendrais t’voir quand ça sera trop. »

C’était des mots usés pour l’apaiser, pour diminuer son anxiété face à la situation. Des mots qui ne tarderaient pas à s’envole,r parce que le vaurien ne connaissait pas sa propre limite, il ne savait pas quand c’était trop. Il préférait faire le benêt et regarder ailleurs jusqu’à se rendre compte qu’au final c’était trop tard. C’est à ce moment-là qu’il allait s’éteindre à petit feu, glissant vers des troubles profonds. Il hoche la tête en sachant qu’il aurait dû en parler, mais faut dire que c’était tellement le bordel qu’il avait du mal à prendre le temps dernièrement. Même cette petite aventure à l’orée de Poudlard avait eu du mal à s'organiser avec tous les travaux et le temps passé à piétiner sa maison à l’aide de sa peinture.

« Ouais, ouais. Tu parles ça date de décembre et c’était inattendu t’vois ? J’pensais finir l’université à la maison étudiante… »

Oengus n’aimait pas être seul, ni vivre seul. Il avait besoin d’un peu de compagnie et ce n’était pas son elfe de maison qui allait lui offrir la compagnie qu’il désirait même s’il l’adorait. Ce n’était pas non plus sa tortue et son petit avorton de salamandre. C’était une bête humaine qui avait besoin de contacts humains. Se retrouver seul dans sa grande maison ? Okay, c’était vraiment des craintes de riches ça,  se plaindre de trucs qu’il avait en trop. Mais bon, il avait toujours grandis dans la richesse et l'opulence et même si la plupart du temps il était résolument simple… il avait pas tellement une vraie valeur de l’argent.

« J’dis pas que ça me fait pas plaisir, c’est juste… tellement tape à l’oeil ? Puis il m’en a pas parlé, j’suis pas prêt à vivre seul, ça risque d’être le bordel. »

Ouais, un bon gros bordel. Il voyait déjà le nombre de ses potes qui viendraient squatter et dont ils pourraient pas se débarrasser parce qu’il est trop gentil. Genre Ruka qu’était trop collant. La boule de neige est lancée et Gus ne tarde pas à foncer sur elle, pour la faire basculer en arrière dans la neige de Poudlard.

« J’vais te faire bouffer de la neige ! »

Il la menace dans un petit rire, perdant son bonnet au passage, alors qu’il la menace de lui foutre une énorme boule de neige à peine récupérée dans la bouche.Face à cet assaut, et la menaçant toujours avec la boule, il a un grand sourire presque cruel, profitant de son ascendance.

« Oh putain, d’ailleurs… Effy, t’en penses quoi ?»

Proche également de l’asiatique, il voyait bien que dès qu’il évoquait sa meilleure amie, elle devenait étrangement rouge vif.





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Tell me what's wrong ✤ Ft. Oengus

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