Connard — L'Auguste
@Ysée d'Argens

Elle avait juste besoin de lui demandé quelque chose et il continuait à l’ignorer… Il faisait littéralement comme si elle n’était pas là qu’elle le bouscule, lui crie dessus, au pire il se décalait un peu ou partait mais rien, pas un regard, un mot ou la moindre attention. Beth avait fini par lui voler ce carnet qui dépassait de son cartable en cuir, alors assis dans la bibliothèque tous les deux. Pour le coup, elle a eu son attention mais elle ne vit pas le regard d’effroi et haineux de son petit frère, captivée par les pages noircies de dessins aussi beaux que déchirant et terrifiant. Le trait était pas mal et elle n’eut pas vraiment le temps de comprendre ou vraiment voir car il lui arrachait des mains. Un sort et il était rentré direct dans son sac, le rabats se fermant dans le même mouvement.

« J'savais pas que tu dess-… » ne finit-elle pas sa phrase avec un petit cri de surprise.
« P’tain tu l’as cherché. Tu veux que je fasse attention à toi ?! » la coupait-il la voix sifflante, le regard noir lui claquant son manuel sous le nez.
« Tu veux avoir la même attention que je porte à River, car même lui y a droit alors que je le déteste ! » citait-il ses plaintes depuis des années, lui attrapant sèchement le visage venant lui pointer la baguette sur la tempe.
« T’es vraiment sûr… Tu veux connaitre sa place juste l’espace de quelques minutes ? Tu souhaites vraiment que j’fasse attention à toi pauvre petite elfe de maison insignifiante ? »
Il se penchait vers elle et la tirait un peu plus en travers de la table en même temps, venant lui chuchoter à l’oreille les dents serrés :
« Si tu savais seulement ce qu’il subissait crois moi que t’arrêterais de te plaindre de ne pas exister à mes yeux pauvre merde… »

Il la repoussait et elle tombait en arrière, la chaise renversée. Lorsqu’elle s’était relevée, la tête dépassant de la table, elle s’était pris une pile de bouquin en pleine tête et Ryland déjà bien loin. Il n’allait pas jusque là avec elle, mais elle avait violé son intimité, mis à nu un de ses petits secrets. Elle n’avait pas intérêt à l’ouvrir, si River le savait… Elle allait comprendre qu’il était préférable d’être ignoré et méprisé par son frère que d’avoir son intérêt. Et River mangerait deux fois plus, vu qu’elle l’appréciait un minimum, histoire de faire d’une pierre deux coups.

Ysée avait alors récupéré Beth, morose et finir par pleurer alors qu’elle se plaignait de l’un des deux jumeaux, toujours la même chose mais cette fois, il avait réagis… Elle ne dit pas pour quelles raisons, comprenant bien que ça le touchait particulièrement et que de toutes façons quelques furent les raisons, elles n’était pas légitime. Pas venant de lui.

Posé dans une des cours, faisant trop froid pour certain c’était assez calme ici. Il était caché dans le coin de verdure cohabitant avec la pierre, florissant et donnant quelques zones tranquilles et isolée. Un des endroits qu’il préférait pour flirter avec quelques garçons en toutes intimité et secret mais là… Il cherchait le calme, son livre en main pris par sa lecture. En général, il aimait bien aller dans la serre, il y faisait déjà moins froid mais le soucis c’est qu’il n’était pas le seul à s’y réfugier. Avery y était, comme s’il était une de ces plantes tant il passait son temps et était en communion avec elles — même si les vénéneuses étaient plus les amies de Ryland. Il avait envie d’être seul.

Malheureusement… Une ombre, il levait rapidement les yeux, les roulait vers le ciel en constatant de l’identité de sa cousine par alliance et reprenait sa lecture. Même sort que Beth, il l’ignorait. Elle n’en valait pas la peine. S’en prendre à ses frères suffisait pour la faire souffrir sans avoir à la subir en personne… Une fois de temps en temps peut-être. Simple petit dommage collatéral, un petit peu de beurre dans les épinards.  

j'en fais profiter les autres par peur de disparaitre
@Ryland Beresford  

Elle lui avait dit vouloir aller voir son frère à la bibliothèque, sachant qu’il allait être là. Ysée avait bien tenté de raisonner avec Beth, mais celle-ci ne voulait rien entendre, elle allait aller voir son frère. Et malheureusement, l’ancienne rouge et or n’avait rien pu faire pour empêcher sa cousine de tenter un contact avec un des jumeaux. Elle se doutait bien de comment cette histoire allait finir. Si c’était River, Beth allait se plaindre de l’attitude de ce dernier. Mais si c'était Ryland, les conséquences seraient sans doute bien pires. Mais sa cousine continuait de s'acharner à réparer un lien qui semblait rompu aux yeux des garçons. Et Ysée n’arrivait pas à lui en vouloir, elle aurait sans doute fait de même avec ses propres frères. Quoi que… Elle en avait voulu à Aymeric pendant tellement longtemps que si à présent elle ferait n’importe quoi pour son petit frère, Ysée savait bien que ce n’avait pas toujours été le cas. Sentiment de jalousie dont elle avait encore honte à ce jour. Comment avait-elle pu être si froide avec son propre sang ? Et les remords qu’elle ressentait face à sa propre situation ne rendait que plus difficile de voir Beth tenter d’arranger les choses dans la famille Beresford.

Elle n’avait pas pu l’empêcher de le faire. Elle savait que si elle s’interposait, elle n’allait que repousser le moment. Ce moment où Beth allait, malgré ses avertissements, tenter un contact. Ce moment où elle allait se faire envoyer balader par l’un des jumeaux. Alors, elle l’avait laissée aller, elle n’avait pas d’autre choix. Mais quand elle avait finalement réussi à retrouver Beth, celle-ci était agenouillée près d'une table, seule, des livres un peu partout autour d’elle. D’un coup de baguette, Ysée avait remis les livres en une pile sur la table, puis elle s’était agenouillée devant sa cousine. « Tu veux en parler ? » demanda-t’elle d’une voix douce, sachant qu’elle ne pouvait qu’écouter en cet instant.

Et comme de fait, Beth lui avait déballé l’élan de colère de son frère, mais même si Ysée tentait de savoir ce qu’elle lui avait dit pour déclencher une telle réaction, Ryland étant généralement de marbre dans son indifférence, elle n’arriva pas à obtenir une réponse. Alors elle avait raccompagnée Beth en dehors de la bibliothèque. Et lorsque celle-ci décréta quitter Poudlard pour rentrer chez elle pour le reste de la journée, Ysée la laissa faire. Pour sa part, elle avait encore quelques petites choses à faire avant de retourner à Pré-au-lard.

Furieuse, elle allait traverser la cours intérieure du château pour tenter d’aller vagabonder près de la salle commune des Serpentards lorsqu’une silhouette attira son attention. Trouvé !

Alors, d’un pas décidé, elle se dirigea vers son cousin et se planta juste à côté de lui, lui cachant du même coup le soleil.  Ysée le vit rouler des yeux et croisa les bras de frustration. Mais l’absence de mots de Ryland ne la surprit pas. « Tu sais, rouler les yeux c’est pas nécessairement ignorer quelqu'un. T’as déjà assimilé ma présence, alors autant me dire c’est quoi ton problème ? » Elle se doutait cependant qu’elle n’aurait pas de réponse. Elle donna donc un léger coup de botte sur le pied du jeune homme. « Pourquoi tu t’évertues à détester tout le monde ? »

Connard — L'Auguste
@Ysée d'Argens

Riley soupirait, claquant sèchement son livre. Il levait ses yeux vers l’étudiante avec un tel mépris qu’il en était palpable. Il montrait clairement son mécontentement d’avoir été dérangé en pleine lecture par une conne, à cause d’une autre conne pour des conneries. Voilà, son résumé de la situation alors ouais, il avait un visage aussi chaleureux qu’une porte de prison. Aucune âme n’avait l’air de passer dans son regard, aucun coeur n’avait l’air de batte dans sa poitrine et pourtant, sa veine frontale pulsait d’agacement, ni une once d’empathie dans ses sourires. Sourire apparaissant que devant le malheur des autres.

« Hm, c’est plutôt à moi de te poser la question… » lui répondit-il froidement quant à son problème. Il n’en avait aucun lui, si ce n’était elle. Il fit mine de rouvrir son livre. Ysée enchainait, la voix forte et ferme, il sentait sa colère, elle débordait par tous ses pores. Puis par ce petit coup pour attirer l’attention. Elles avaient quoi toutes les deux.

« Hm, oui, je confirme c'est bien toi qui a un problème donc… Tu es même le problème là maintenant. » constatait-il en rangeas son livre sous son bras.
« Quel est ton problème, je t’écoute tu a toute mon attention. Je voudrais pas que tu continues à me frapper… » dit-il en miment l’expression de quelqu’un de craintif et appeuré, comme il aurait pu l’être il y a même pas un an ou deux face à elle.
« Tu viens pour ? Aymeric ? Valentin ? …. T’inquiète pas pour lui, je le laisse tranquille, je lui prépare une belle surprise pour son anniversaire… » balançait-il avec un regard plein de défi. Il disait ça seulement pour l’emmerder et pourquoi pas la pousser à s’en prendre à lui, il irait bien chialer auprès d’un préfet ou d’un professeur.
Il avait bien deviné qu’elle était là pour Beth, vu leur échange de ce matin, c’était pas étonnant.

« Et alors ? … Elle a eu besoin de s’en plaindre. Je comprends pas. Je lui ai donné ce qu’elle voulait au final, elle est jamais contente. Et toi t’es juste aussi idiote qu’elle. Tu viens m’ennuyer en sachant que tu vas le payer, d’une façon où d’une autre. Via l’un ou l’autre… » sous-entendait-il ses deux frères.

Il marquait une pause, lissant son pantalon du plat de ses mains avant de déposer sur ses jambes son livre avec une précision et une contenance dans ses gestes. Pas trop, ni pas assez. Tout ça n'était qu'une façade. Il avait envie d'exploser le livre contre le banc plutôt que de la poser sur ses genoux, il ne faisait que retenir l'envie de lui éclater le visage jusqu'à la rendre méconnaissable qui lui brulait le corps.

« Et qu’est-ce que ça peut te foutre que je déteste tout le monde ? Parce que je t’aime pas et que je fais pas attention à toi, t’es pas contente ? » dit-il avec une voix meilleure, imitant une nana fragile.
« Faudrait que je change et fasse un effort pour supporter des personnes aussi insignifiantes que Beth ou toi./b] » reprit-il plus froidement et méprisant.
« [b]Vous vous êtes bien trouvé. Et me sort pas le lien de sang, le soutient féodale de la fraternité, t’es très mal placée pour me faire la moindre réflexion. Je ne suis pas hypocrite comme toi moi, S’ils leur arriveraient quelque chose, je vais pas me mettre à être présent et aimant pour eux du jour au lendemain. » — parce qu’il serait surement l’auteur de leur malheur.

« Quelque chose à ajouter Karen ? »

j'en fais profiter les autres par peur de disparaitre
@Ryland Beresford  

Elle aurait aimé pouvoir dire qu’elle ne comprenait pas. Qu’elle était complètement dépassée par le comportement de son jeune cousin. Mais ce serait un mensonge, car au fond d’elle-même, elle comprenait la colère qu’on pouvait entretenir face à un membre de sa famille. Si longtemps, elle avait méprisé son petit frère, voilà maintenant qu’elle portait une haine viscérale envers ce géniteur qu’elle avait autrefois osé appeler père. Non, elle comprenait la situation. Ce qu’elle ne comprenait pas, toutefois, c’était les raisons derrière. Car il lui semblait invraisemblable qu’une personne soit aussi odieuse envers sa propre famille sans avoir une raison sous-jacente. Mais du côté de Ryland, elle ne savait pas. Il était un mystère aux yeux azurs de la jeune femme.

Il afficha un air mécontent. En réponse à quoi Ysée haussa un sourcil, attendant cette réponse à sa question. La froideur de son cousin l’avait toujours rendue mal à l’aise, mais elle était déterminée à mettre un terme à cette histoire une fois pour toute. L’armure de glace de ce garçon n’allait pas être ce qui allait l’empêcher d’obtenir justice pour toutes les souffrances de leur famille en raison de son comportement. Valentin. Aymeric. Beth. Ils avaient tous souffert en raison du comportement du jeune homme et elle en avait assez. La réponse ne la surprit toutefois pas. Elle leva les yeux au ciel à cette remarque. Ysée ne se laissa donc pas décontenancée et relança la conversation - les reproches - alors que son cousin faisait mine d’ouvrir son livre.

Il rangea son livre alors qu’elle croisait les bras. Elle ? Le problème ? Elle en doutait fortement, même si la logique de Ryland ne lui était pas inconnue. Elle laissa échapper un court souffle de frustration. « Ne joue pas les victimes, on sait tous les deux que je t’ai à peine touché. Tu fais bien pire à bien des gens. » Le ton froid. Ne laissait pas place à une once de sarcasme. Ô, elle était sérieuse. Et elle se doutait que bien qu’elle soit plus vieille que lui, la réputation du jeune homme jouerait en faveur de la rouge et or s’il tentait de la blâmer pour quelque chose qu’elle n'avait pas fait.

Ysée grinça des dents. Serra les poings. « Laisse. Valentin. Tranquille. Menacer mon frère ne te sortira pas du pétrin dans lequel t’es présentement. Mais fait bien attention, si tu t'en prends encore à mon frère, tu vas avoir affaire à moi et pas pas pour discuter. » Parce qu’aujourd’hui, elle lui laissait une chance. Elle lui laissait l’occasion de s’expliquer, parce qu’elle ne comprenait pas son penchant vers le fait de blesser les gens. Elle était furieuse oui, mais s’en prendre à ses frères la plongeait dans un tout autre type de colère.

Il faisait des menaces. Encore. Toujours. Mais elle était déterminée à ne pas le laisser gagner. Elle jouait un jeu dangereux, car elle savait qu’il se vengerait bel et bien sur ses petits frères. Mais elle ne pouvait se résoudre à le laisser gagner cette joute.

« T’inquiète, j’ai pas l’intention de te parler de famille, visiblement tu sais pas c’est quoi. » Elle le regarda, le dégoût s’imprimant doucement sur ses traits. « Tes paroles sont dégoûtantes. Tu tires vraiment du plaisir à détester les gens à ce point ? Tenter de te mettre sur un pied d’estale et que te remontrer en plaidant l’insignifiance des gens montre à quel point tu es aveuglé par ton propre égoïsme… » Elle marque une pause, se penche doucement vers lui et lui dit d’un ton colérique, mais laissant transparaître une pointe de moquerie. « À moins que ce ne soit le résultat d’une fragilité extrême ? T’as besoin de rabaisser les autres parce que t’as peur ? » Elle se redressa, un sourire narquois sur les lèvres. Imaginer que son cousin étaient si mesquin en raison d’un mécanisme de défense, parce qu’il a peur, parce qu’il se sent faible, ça ne la conforte pas. Mais ça pourrait être une explication. Une qui n’est pas plausible dans son esprit, toutefois… « La véritable hypocrisie est de prétendre être au-dessus des autres tout en déversant ton venin sans aucun remords. Tu as besoin de réfléchir sérieusement à tes paroles et à tes actions, car la façon dont tu te comportes n'est rien d'autre que lamentable et pathétique. » Elle secoua négativement la tête, découragée par cette situation. « Mais visiblement, t’as une dent contre moi. Tu peux m’expliquer ce qu’elle à fait, ta soeur, pour mériter cette colère par contre ? »

Connard — L'Auguste
@Ysée d'Argens

Ysée ne comprenait pas les raison d’une telle haine envers les autres, envers sa propre famille. C’est qu’il n’y en avait pas. C’était enfoui en lui, sous sa peau, dans toutes son âme. Cet enfant était comme sa mère, un psychopathe avec d’année en année de moins en moins d’empathie et de plus en plus de vice et de sadisme. Son plaisir, il le prenait en s’en prenant aux autres, les voir souffrir ou mourir de peur.
C’était viscéral.

Ryland se montrait d’un glacial, son yeux clairs comme des cristaux de glace ou ne passait aucune émotion si ce n’est la colère et la malveillance. Le calme et la maitrise de ses gestes n’étaient pas bon. On pouvait voir à ce coté bien trop guindé qu’il se retenait seulement de ne pas lui sauter au visage et lui faire comprendre sa douleur. Il avait envie qu’elle paie mais ce n’est pas en la frappant et la torturant qu’il aurait gain de cause. Pas ici, pas maintenant.

« Je ne vois pas de quoi tu parles. On a rien sur moi. Bon okay… Quelques disputes avec Aimeric, mais sinon ? J’crois pas. C’était pas moi. » fit-il fier car en général c’est River qui portait le chapeau pour laisser le bon rôle à son frère. Enfin ça c’était avec les professeurs et les préfets… même si les préfets étant eux aussi élève commençaient à connaitre le monstre qui vivait dans l’âme de ce Serpentard. Et encore, ils ne savaient pas tout. Juste qu’il avait tendance à malmener et terrorisé certain autre élève mais pas le vice profond qui se cachait derrière cet être ignoble et sadique.

Tout comme le courage et ce besoin de faire fermer son clapet à ce jeune effronté, Ryland n’était tellement pas touché par ses paroles. Il écoutait ans rien dire, continuait de souligner les contours de la couverture de son livre, levant seulement les yeux sur elle. Et soudain, un éclat de rire. Un ricanement mauvais et sardonique.

« Peur ? Tu pense que j’ai peur… Que je suis fragile… Encore peut-être, mais peur… De quoi ? » lui renvoyait-il avec un défi dans le regard. Vraiment, il attendait… De quoi aurait-il peur, ce n’était pas une chose qui le touchait non plus. En vrai, l’amour plus que la peur. Il avait beau faire et dire, il découvrirait bien vite qu’au final, il tenait à son frère… Encore un peu et pas encore prêt à le voir mourir de ses mains. Un jour peut-être mais il avait encore besoin de son jumeau. Au final, c’est le seul qui lui montre une sorte de loyauté inconditionnel — car parler d’affection serait trop gros. Malgré ce qu’il était, ce qu’il lui avait fait endurer, il était toujours là pour lui et s’acceptaient ainsi l’un et l’autre.

Rien ne faillit sur son corps, son visage. Il affrontait ses paroles tel un mur de glace. Il finit par esquisser lentement un sourire. Qu’avait-il contre Beth… Bonne question. Son rictus fendait son visage d’un air démoniaque.

« Elle existe. » lui répondit-il avec une telle froideur avant de poser son livre sur le banc et se lever face à Ysée, baguette en main. Il s’approchait, l’affrontant sans hésiter un seul instant, l’assurance dans son pas.

« Et c’est toi qui est pathétique. Tu joues les héros pour ? Te rattraper d’avoir laisser tes frères à la merci de ton père jusqu’au geste impardonnable alors que t’aurais pu éviter ça. T’essaie seulement de panser cette culpabilité mais au final, tu le fais pas pour eux, tu le fais pour toi. Mais tu le vois tout les jours avec ton pauvre frère qui se prends tout les murs à l’école, tu vois sa blessure et ce que t’as raté chaque jour en posant tes yeux sur lui. Et c’est tellement pas assez que tu te sens obligé d’en faire de même avec ta cousine. Super. C’est tout ce qu’elle est pour toi, une … bonne action. » dit-il les deux derniers mots d’un ton moqueur et chantant.
«  Tu es pathéthique. Tu es faible avec ta culpabilité lamentable. Tu fais semblant de considérer les gens mais c'est seulement pour toi et ton putain d'ego. Mais pourquoi tu prends à moi en fait ? … Ah parce que je suis plus jeune et que t’es incapable d’en faire de même avec ton père. C’est plus facile. Mais le problème ne vient pas de moi au fond… » lui lançait-il ses mots tranchant. Il voulait la briser mais cherchait aussi à la pousser à bout pour qu’elle ait le geste de trop. Il voulait qu’elle frappe le premier, qu’elle se laisse aller à sa rage et qu’elle le paie. Devant les professeur et la directrice, Ryland était un élève modèle et sa mère le défendrait. Et quand bien même, il n’aurait pas gain de cause, il finirait par l’avoir not ou tard. Vivement le prochain repas de famille. Reste pas sans surveillance connasse.