♛ tensions et surtensions

Love, l-l-love, l-l-love How you love to hate me, Kinda sad that you always been like that, See me making waves and you don't like that, Driving through your puddles goin' splish splash (Splish, splash, splish, splash)

« C'est ainsi que tu peux arriver à un tel résultat. » conclut-il. Phinéas n'avait pas suffisamment de qualités. En plus d'être l'incarnation de l'étudiant parfait, possédant l'une des meilleures moyennes de son année, il fallait qu'il partage son savoir en étant tuteur au sein du club de tutorat. Il le faisait pour maintenir sa bonne image, car même s'il souriait, il ne supportait pas le manque d'intelligence dont son camarade pouvait faire preuve. Il avait pris tant de temps à comprendre des notions élémentaires qu'il allait être allait être en retard pour sa ronde, et il ne pouvait pas être en retard, ponctuel comme il l'était habituellement. « Je te laisse réviser tes notions d'arithmancie. Je ne peux malheureusement rester plus longtemps, mais nous nous reverrons la semaine prochaine. » Après avoir salué son camarade, Phinéas prend son sac sur son épaule et quitte la salle de classe. Le dos droit, le port altier, il marche dans les couloirs d'un air assuré, souriant aux élèves autour de lui, pour se diriger vers la salle commune où de nombreux élèves de première année attendaient, tentant de résoudre l'énigme qui leur permettrait l'accès à la salle commune. Phinéas passe devant eux et résout l'énigme. « Ne vous en faites pas, vous aurez l'occasion de vous pratiquer tout au long de votre scolarité. » Il se garde bien de dire que malheureusement, tout le monde ne peut pas être brillant et que dans cette foule de jeunes élèves, peu sont dignes de leur maison.

Ne leur portant pas plus d'attention que nécessaire, Phinéas se dirige vers les dortoirs de septième année et pose son sac sur son lit. Il se regarde dans le miroir, s'assure que sa chemise est bien boutonnée et d'un coup de baguette, fait briller son badge de préfet-en-chef. Une fois cela fait, il sort de la salle commune pour se diriger vers les couloirs du second étage afin de rejoiondre sa camarade de ronde. En effet, ce soir, il dit surveiller les couloirs de l'école en compagnie de Georgina, ce dont il se passerait bien. Depuis la première année, ils avaient eu des cours ensemble. Georgina incarnait tout ce qu'il détestait. En plus d'être une sorcière née de parents sans pouvoirs magiques, une Sang-de-Bourbe indigne d'étudier au sein de leur école, elle avait été répartie à Serpentard. Phinéas ne respectait personne d'autre que ceux qui avaient trouvé leur place parmi les Serdaigle et avait d'ailleurs été insulté, lorsque le Choixpeau lui avait dit que son ambition lui permettrait de trouver sa place parmi les Serpentard.

Le pire était arrivé en cinquième année, lorsqu'ils avaient été tous les deux stressés parmi les examens et que lors d'une soirée alcoolisée, ils avaient fini par s'embrasser. Cette erreur n'avait fait qu'accentuer leur compétition. Phinéas arrive dans les couloirs du second étage. Il est en avance uniquement de cinq minutes, autant dire qu'il est en retard. Georgina est adossée au mur, en train de manger une sucette à la framboise, non maquillée, autant dire les termes, pour Phinéas, elle est absolument non soignée. Ses paroles contrastent avec ses pensées. « Georgina, toujours un plaisir. » fait Phinéas en souriant. « Je serais toi, je ferais attention à la manière dont je me tiens en public. Accotée contre le mur, le dos non droit, ce n'est pas une attitude digne d'un préfet-en-chef. D'ailleurs... » Il sort sa baguette et la pointe en direction de la bouche de sa camarade. Il donne un coup de baguette et la sucette disparait. « Voilà qui est mieux. » sourit Phinéas. « Bien. » dit-il en rangeant sa baguette. « On commence cette ronde ? »