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 And all that you did was make me fucking sad (erin&javier)

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Javier Stein

6ème année
Javier Stein
Âge : 18 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Son sang-mêlée (et sa mère est cracmole)
Libre expression : Astronomie (P)
Défense Contre les Forces du Mal : (A)
Métamorphose : (EE)
Potions : (A)
Sortilèges : (EE)
Étude des runes : (D)
Duel (O)

And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) Ed053210176b511038b16f9531ae4edb

Danse depuis son enfance, entrainé et coaché par sa mère ;; charismatique et sanguin ;; est né et a grandit en Corée, appelé Baek Hyun, Javier est son deuxième prénom ;; a étudié à Mahoutokoro, arrivé à Poudlard fin sept 2009 ;; parle coréen, japonais, espagnol et anglais (usa) ;; mère ancienne danseuse de ballet, désormais prof au Korea National Ballet et son père est un ancien chanteur de rock sorcier, désormais à la tête de sa propre marque de vêtement sorcier dit Stein // danses : classique, modern, contemporain, approche du hip-hop et danse magique et la kizomba mais c'est pour draguer ça. Bon en général avec les moldus dommage...


Messages : 610
Date d'inscription : 27/05/2023


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Message(# lien) Sujet: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptySam 27 Jan 2024 - 15:58

xanny — Billie Eilish
@Erin Gibson

 17 Avril 2010
Javier était arrivé d’un pas rapide et plutôt joyeux ce qui était… différent en ce moment. Erin avait entendu parlé de l’histoire de Min-Ho. Javier lui avait expliqué dans les grandes lignes, se résumant au besoin de Min-Ho… de s’éloigner. Il ne voulait plus être son pote, sortir de sa vie et il s’était effondré dans les bras de la brune. Il avait tenté de lui confier d’une voix calme même si on voyait à travers tout les traits de son visage, la douleur de cette nouvelle. C’était sûr que quelque chose n’allait pas mais il ne pensait pas non plus craquer à ce point.

Javier depuis lors plus froid, buvait pas mal… Plus agressif, moins patient, encore plus renfermé. Il n’a pas reparlé de Min-Ho et il coupait assez vite court à la conversation si Erin s’aventurait sur ce sujet. J’ai pas b’soin de lui qu’il répondait constamment mais quand on voyait comme il partait doucement en vrille, si… Et ça n’avait pas raté. Javier Stein, élève de 6ème chez Serpentard s’est fait renvoyé de l’école pour une semaine, celle juste avant les vacances. Il a été viré d’un cours car ivre… Le renvoie définitif était prévu mais son père a du plaider la cause de son incorrigible gamin, une bonne tarte à son fils et beaucoup d’argent pour finir de faire ployer la directrice. C’est revenu à deux semaines si on comptait celle des vacances. Son père lui avait proposé de retourner en Corée, mais il préférait rester ici. Il aurait aimé voir sa mère mais elle était sur la tournée d’un gala de danse avec la troupe de la grande école coréenne de ballet. Cela lui fera les pieds, il n’avait pas à se consoler avec sa mère chérie, qu’il comprenne un peu ses conneries — lui avait fait remarqué son père. Raquel, elle culpabilisait tellement de pas être là pour son petit trésor mais… Boris avait raison, ça ne lui ferait pas de mal et réfléchir peut-être.

Alors c’était peut-être ce petit weekend en tête à tête qui enjaillait notre cher rebelle… Oui en grande partie. Il avait tellement de chose à lui dire. Ras le bol de se voir en coup de vent après les cours à l'extérieur du château, ou les quelques lettres échangés quand la motivation le prenait.
Il avait courut pour la retrouver à la sortie du domaine du château et la pris dans ses bras pour la soulever du sol et l’embrasser. Les baisers n'en finissait pas mais il finit quand même par la reposer et la laisser respirer.

« Bon, en vrai j’ai dis un petit weekend tous les deux mais je suis désolé, c’est un peu compromis. » dit-il en la reposant, venant remettre ses cheveux en désordre alors qu’elle venait de se recoiffer à cause du vent.
« En fait, mon père m’a envoyé un hibou, il veut que je passe pour faire un petit shooting photo sur Londres. Et le soir, il veut qu’on dine ensemble… Je me dis ça peut être sympa et je pourrais te présenter à mon père. Enfin... on garde espoir. Je lui ai dis que tu serais là, il a dis que c'était une raison de plus pour aller diner. Après le diner on rentre ici et on va dormir chez ma Tia. »

Il lui prit son sac d’affaire et ils empruntèrent des cheminées pour se rendre à Londres vu qu'elle n'avait pas confiance à transplaner avec Javier. Il était jeune certes, mais il a eu une dérogation pour commencer la formation un an plus tôt pour lui laisser plus d'autonomie et de liberté, ses parents souvent en déplacement et devant les rejoindre ou voyager seul, puis aussi pour aider sa mère à se balader dans le monde magique. Une fois sur place, Javier la conduisait au siège de la marque Stein posté à Londres. Il en avait une en France, en Espagne, trois aux Etat-Unis et une en Corée bien sûr. Le bâtiment était bien gardé et surtout guindé, épurée. Ils montèrent aux studio photo où Javier à poser pour quelques nouveau modèle que son père venait de sortir. Cela lui arrivait de temps en temps de jouer les modèles. Il avait la bonne tête du caïd ou du rebelle pour aller avec sa marque. Il était bien son fils, à croire que les fringues étaient taillé pour lui. Il avait tellement d’allure et surtout… Javier avait réussi à convaincre et les photographes, et la com et même Erin de faire quelques essai avec elle. Au pire ça pouvait leur faire quelques souvenirs ? On a finit par habiller, coiffer et maquiller la demoiselle et la jeter sur le fond blanc dans les bras de Javier pour s’amuser à jouer les apprentis modèles. Javier avait bien ris et ça faisait longtemps. Le moment était si complice, il était content de faire ces photos avec elle. Erin n’était peut-être pas si à l’aise au début et c’est sa candeur qui faisait toute sa beauté, qu’elle ignorait à quel point elle était belle. Une petite photo de bisou et une autre pose et… Javier vit son père passer derrière, au téléphone, tirant le fil derrière lui et suivis de près par son assistante. Ou son petit chien-chien comme Javier l’appelait.

Il avait lâché Erin une minute pour tenter de l’approcher, le hélant, il avait tourné rapidement sa tête avec dédain en direction du bruit et lui fit signe d’attendre. Javier ne s’en offusquait plus, en tout cas il retenait cette forte envie de lui aboyer dessus. A la maison ou au boulot, il n'y avait que le boulot. Il soufflait et revint vers Erin.  
Après la séance, Javier s’était changé, ayant juste troqué le pantalon pour celui qu’il portait sur les photos, large en simili cuir, mat.

« Ils ont adoré les photos. Si tu signes un accord, ils veulent bien les utiliser et tu peux garder les fringues en échange si tu veux. » lui murmurait-il en se glissant derrière elle, venant lui voler un baiser dans le cou.
« Dépêche toi avant le diner, j’ai ton cadeau d’anniversaire à te donner. »

Ils sortirent en ville, se payant quelques snacks et boisson dans le Chemin de Traverse et il la trainait dans la grande librairie de l’allée marchande sorcière. Il lui jouait le grand jeu, exagérant avec une pointe d'ironie, lui ouvrant la porte et l'invitant à ouvrir avec une révérence qu'on ferait à une grande dame. Et il espérait l'agacer en jouant la galanterie dégoulinante de machisme.

« Bon je t’explique les règles. » lui dit-il une fois à l’intérieur, la débarrassant de la fin de sa viennoiserie et tirant sur sa manche d’un mouvement de bras pour regarder sa montre.

« Je te laisse dix minutes pour faire du repérage dans la boutique. Et après tu auras 5 minutes pour prendre le maximum de livre. Et on passe en caisse. » lui dit-il avec un petit sourire, ce rictus narquois qui faisait tout son charme, plein de malice et de défi.

Il attendit de voir si elle était prête avant de lui donner le top départ. Il la suivait tranquillement dans la boutique pendant qu’elle s’activait, tapant un peu dans ce qui lui restait de son encas. Au moment de remplir son panier, en voyant qu’elle hésitait parfois sur des livres, il passait derrière pour les prendre et les garder dans les bras.


Ici j'trouverai jamais la paix...
... donc j'ai filé comme une étoile. J'me suis fait la belle j'ai tout quitté, j'ai mis les voiles. T'as pleuré comme cent mille averses s'il te plaît faut pas m'en vouloir. Pardon si j'ai gâché la fête, j'voulais m'échapper du trou noir. Ici, je n'suis pas à ma place, pas à ma place, pas à ma place (Lujipeka)
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Erin Gibson

5ème année
Erin Gibson
Âge : 16 ans
Pronoms : elle
Nature du Sang et Ascendance : sang mêlé
Libre expression : Astronomie : Très bien
Botanique : Très bien
DCFM : Moyen
Métamorphose : Moyen faible
Potions : Bien
Sortilèges : Moyen faible
Arithmancie : Faible
Divination : Moyen faible
SCM : Excellent
Alchimie : Très bon
Littérature magique : Excellent
Survie en milieu hostile : Moyen
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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptyLun 29 Jan 2024 - 12:21

And all that you did was make me fucking sad
@Javier Stein & Erin Gibson




 17 Avril 2010

Elle avait promis à @Émile McRaven de faire un choix. Elle lui avait promis. Et Erin savait au fond d'elle qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. Le poids du mensonge devenait trop lourd à porter et pourtant elle n'avait toujours pas réussi à lui dire. Emile avait posé un ultimatum. Ca faisait maintenant 9 jours qu'ils s'étaient parlés dans la salle d'étude et qu'elle avait avoué ressentir pour lui, plus qu'une simple amitié. @Lana Wang et Sven avaient également demandé à Erin de faire un choix et le bon. De comprendre, une bonne fois pour toute, que Javier était le seul et unique responsable de l'état actuel dans lequel elle se trouvait aujourd'hui : paumée.

Car oui, depuis quelques semaines maintenant, Erin avait pris les pires décisions possibles. Elle avait joué deux fois avec la mort, affronté une malédiction et une armée de zombies, laissée de côté ses convictions profondes et ses combats d'adolescente, pour se mettre avec le pire macho de l'école toute entière. Beaucoup de ses camarades le lui reprochait, ou ne comprenait tout simplement ce qu'elle pouvait trouver à Javier Stein. C'était pourtant évident non ? Il était beau, charismatique, un brin rebelle et ténébreux. Elle succombait dès lors qu'il croisait son regard. Elle fondait, dès qu'il posait ses lèvres sur les siennes. Javier a été le premier et restera le premier. Même si en y réfléchissant, elle trouvait ça stupide et incompréhensible. Mais d'un point de vue extérieur, on aurait pu appeler ça un coup de foudre, malgré des caractères opposés et forts à la fois. Il n'était pas rare de les voir se prendre la tête, puis de les voir se rouler des patins juste après.

Depuis peu, Javier et Min-Ho s'étaient pris la tête. Et Erin voyait bien que cet éloignement touchait tout particulièrement Javier. Elle était triste pour lui, mais se disait que c'était peut-être comme elle et Perry. Elles se prenaient souvent la tête pour des conneries, généralement en lien avec Javier, mais finissaient toujours par se pardonner et se rabibocher. Elles étaient toutes les deux têtues, mais s'aimaient profondément comme des soeurs. Du moins, Erin le voyait ainsi. Elle voulait rassurer Javier, lui dire que ça passerait et que Min-Ho reviendrait tout naturellement. Les querelles d'adolescents, ça fonctionnait souvent ainsi. Mais jamais Javier n'était rentré dans les détails et donc Erin ne savait pas ce qui s'était réellement dit entre les deux garçons.

Elle évitait d'en parler, car à chaque fois le visage de Javier sombrait dans de tristes expressions. Elle avait vu et su qu'il s'était mis à boire, sans réellement comprendre comment il pouvait se procurer de l'alcool à Poudlard. Mais ça, c'était une autre histoire. Elle avait espoir qu'il se reprenne en main, essayait d'être la plus présente possible, se prenant souvent des remarques de ses ami(e)s - Tu passes trop de temps avec Javier, On existe plus à tes yeux, Il va encore te faire souffrir, éloigne toi de lui !

Mais ils ne savaient pas que c'était Erin qui allait probablement faire souffrir Javier. Quand elle avait croisé Emile dans un couloir quelques jours avant le 17 Avril, et qu'il lui avait demandé si elle avait enfin rompu avec Javier, Erin lui avait simplement rétorqué que ce n'était pas le bon moment. Sauf que le jeune Poufsouffle avait atteint ses limites. Elle devait rompre avec Javier avant les vacances d'Avril, qu'importe l'état de Javier Stein. Bien sûr, Emile n'en avait rien à faire de Javier et de son esprit torturé. Mais pas Erin.

Elle pensait profiter de son renvoi pour le larguer par hibou. Mais c'était si nul ... si peu courageux. Et puis, pour elle, ça n'avait pas de sens d'agir ainsi après tout ce qu'ils avaient vécus ensemble. Alors elle se contentait de répondre par des banalités, en lui disant des "tu me manques", "je t'aime", "j'ai hâte de te revoir". Mais ça sonnait faux. Vraiment ? Erin aimait Javier, mais elle savait aussi que cette relation n'irait nulle part. Sven avait raison, elle finirait en morceaux avant la fin de l'année. Alors avant de souffrir, autant tout arrêter. Elle était bien décidée à mettre un terme à ce mensonge grossier qu'ils se construisaient, pour laisser la place à Emile.

Quand elle vit Javier à la sortie du château, son coeur ne fit qu'un bond. Il avait le sourire si particulier qui la faisait littéralement fondre. Elle sauta dans ses bras et ils s'embrassèrent comme deux amoureux fougueux, que le temps avait séparé trop longtemps. Elle lui adressa un large sourire, mais celui-ci s'effaça aussitôt dès lors que Javier ouvrit la bouche. Comment ça, week-end compromis ? Elle fronça les sourcils alors qu'il remettait une mèche de cheveux derrière son oreille.

Son coeur se mit à battre la chamade lorsqu'il lui exposa le plan. Diner avec le père de Javier ? Un shooting photo à Londres ? Elle déglutit passablement en observant Javier d'un air presque terrifié. Elle allait rencontrer le père de Javier ... mon dieu. Elle qui s'était apprêter à le larguer. Ses plans tombaient à l'eau. Elle se remit à sourire, puis à rire d'un air forcé.

- Oui, bah ... ha ha, ton père, rien que ça ... non, mais ça a l'air super Javier !

Dit-elle en lui tapant dans l'épaule comme s'il s'agissait d'un bon vieux camarade.

- Ca va être super, je n'en doute pas.

Elle lui prit le visage entre ses mains, puis posa ses lèvres sur sa joue. Javier prit son sac et ils partirent pour Londres via la poudre de cheminette. Ils arrivèrent dans un grand bâtiment en quelques minutes seulement, puis se préparèrent pour le shooting photo. Erin avait les yeux remplis d'étoiles. C'était la première fois de sa vie qu'elle se trouvait dans un tel endroit, entourée de maquilleuses, de vêtements de mode, de photographes, de gens attentionnés. Elle se sentait un peu perdue, pas trop à sa place. Parfois on lui donnait un coup d'épaule, elle disait pardon, puis se planquait dans un coin pour observer Javier. Il était son repère, sa boussole. Elle le voyait prendre des poses sur un fond blanc et un photographe exigeant, lui demandant d'être plus naturel, de sourire un peu plus, de sauter, de prendre telle ou telle pose. Ca amusait Erin qui se goinfrait de madeleines qu'elle avait trouvé sur un petit buffet.

Elle le trouvait tellement sexy dans ces vêtements. Puis soudain, Javier arriva vers elle, l'attrapant par la main pour la forcer à le rejoindre. Il avait su convaincre le photographe et des habilleuses vinrent apporter quelques vêtements pour Erin. Elle refusa d'abord, puis céda ensuite avec une gêne certaine. Elle mit un certain temps avant de décoincer, de rire à gorge déployée, de jouer au jeu, se décoiffant, prenant des poses osées. Le photographe savait la mettre à l'aise et avec Javier c'était d'autant plus facile. Erin se rendait compte de son pouvoir de séduction, de sa féminité, qu'elle n'était plus une gamine à présent, mais qu'elle possédait un corps de femme, un atout qui pouvait tourner bien des têtes. Elle en était presque effrayée, mais se trouvait terriblement belle.

Quand Javier la lâcher pour interpeler un homme au loin, qui semblait être son père, Erin fit une petite moue. Parce qu'elle voyait cette attitude d'ignorance et ce que Javier évitait tant d'évoquer quand ils étaient ensemble : ses parents.

- Oui, oui, avec plaisir !

Elle n'avait pas réfléchi. Ce qu'elle entendait, c'était d'avoir des habits stylés et de mode gratuitement en échange de quelques clichés. Qu'importe ce qu'ils feraient avec. Erin était poussée par l'excitation et l'euphorie du moment, ne pensant pas un seul instant que sa tête pouvait se retrouver dans des magazines ou des affiches publicitaires, en grand, dans les rues de Londres. Si sa mère tombait dessus, elle était sûre de s'en prendre plein la tête.

- Mon cadeau d'anniversaire ? Mais Javier ...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'il la transporta à travers Londres. Ville bruyante et mouvementée. Erin avait un peu le tournis, mais trouvait cette ville géniale. Aberdeen ressemblait à un village bien tranquille et mort à côté de toutes ces boutiques, de ces couleurs et de cette musique. C'était dingue. Ils passèrent finalement au chemin de Traverse qu'elle connaissait bien pour y venir tous les étés avant la rentrée scolaire. Et la librairie dans laquelle elle entra après que Javier lui ai ouvert la porte, Erin y avait acheté plusieurs livres. Elle eut un petit rire nerveux, puis se laissa guider par Javier. Il était si plein de fougue, la faisant tourner comme une danseuse étoile entre les étagères, sous le regard offusqués de certains clients et du libraire. Elle pouffa de rire, tombant dans les bras protecteurs de Javier.

Son coeur battait d'amour et de bonheur. Erin en oubliait Emile, comme à chaque fois et tous ses beaux principes.

- Humm ... tu es sûr de toi ? Ton porte monnaie risque de souffrir, sache le !

Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres, puis Erin passa dans les rayons. Elle savait déjà ce qu'elle voulait, connaissant la boutique et les dernières sorties. Polar, roman, fiction, ou même biographie. Erin lisait de tout, mais surtout d'énormes pavés parlant de romans d'aventure. Souvent des histoires d'explorateurs ... ça la faisait rêver, songer à son père, s'imaginant un tas d'histoires à son sujet. Ils arrivèrent en caisse. Elle avait prit une dizaine de livres, s'efforçant de ne pas trop abuser.

Quand ils sortirent de la boutique les bras chargés de sacs, Erin posa un bisou furtif sur les lèvres de Javier. Elle dut se dresser sur la pointe des pieds.

- Merci, avec tout ça, je serais bien occupée jusqu'aux vacances d'été ! On fait quoi maintenant ? On doit rejoindre ton père où et vers qu'elle heure ? Tu penses qu'on aurait le temps de passer à l'animalerie ? Je voudrais prendre quelques graines spéciales pour ma chouette.

Main dans la main, ils traversèrent la grande rue, assez peu bondée. Erin se collait à son bras, insouciante, profitant de l'instant. Profitant de ce moment et oubliant tous les tracas.

- Ton père ... je ne suis pas sûre qu'il m'ait remarqué. Tu penses que ... je suis assez bien ? Y'a-t-il des sujets qu'il faut éviter d'aborder ? Je ... je crois que je stresse de le rencontrer. Pfff ... c'est idiot, je sais ! Mais que veux-tu, je veux faire bonne impression !


★ She was two sides of the same coin ★
You don't know me well enough to label me, sick, or even disturbed when you break it down I'm just two girls : trying to blend, trying to vibe, trying to live just one life.
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Javier Stein

6ème année
Javier Stein
Âge : 18 ans
Pronoms : il, lui
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Danse depuis son enfance, entrainé et coaché par sa mère ;; charismatique et sanguin ;; est né et a grandit en Corée, appelé Baek Hyun, Javier est son deuxième prénom ;; a étudié à Mahoutokoro, arrivé à Poudlard fin sept 2009 ;; parle coréen, japonais, espagnol et anglais (usa) ;; mère ancienne danseuse de ballet, désormais prof au Korea National Ballet et son père est un ancien chanteur de rock sorcier, désormais à la tête de sa propre marque de vêtement sorcier dit Stein // danses : classique, modern, contemporain, approche du hip-hop et danse magique et la kizomba mais c'est pour draguer ça. Bon en général avec les moldus dommage...


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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptyVen 2 Fév 2024 - 16:39

xanny — Billie Eilish
@Erin Gibson

 17 Avril 2010
Cela se voyait à des kilomètres que la jeune sorcière n’était pas habituée à ce genre d’activité. La mode, le monde de la pub, de la photo, la célébrité et ses coulisses, Javier a toujours baigné dedans. Sa famille lui en font fait assez souvent profité, surtout par le privilèges, l’argent, les services et les photos, Javier lui a souvent posé pour certain ensemble. Ce n’était pas la première fois qu’il faisait ça pour la marque Stein. Son père rarement là comme toujours mais c’était comme une façon de lui dire qu’il pensait à lui — effet qui s’étiolait d’année en année… Il posait surtout pour les bijoux, les montres, les bracelets et bagues par ses mains aux doigts longs et fins, ça faisait bien ressortir les grosses chevalières.

Erin était venue toute pomponnée dans le style glam rock qu'on connaissait de la marque Stein. Javier était resté un moment à la regarder. Elle était carrément canon. C’était différent mais ce look un peu rock’n’roll lui allait tellement bien. Elle s’était fait tellement discrète et pourtant on ne voyait qu’elle — Javier ne voyait qu’elle —  peu confiante en elle et c’est arrivé doucement, lentement. Il ne lui suffisait que de croiser le regard de Javier pour qu’il tente de lui faire oublier les ordre du photographe ou les flash qui allaient finir par leur bruler la rétine. Il avait passé un moment tellement agréable avec elle, la voir prendre ses aises et même tenter des photos plus osés, ou farfelue. Javier avait bien trop hâte de recevoir les photos. Elle lui en avait fait oublier le manque d’attention de son paternel quelques minutes plus tôt.

Ce fut un peu long mais ils furent enfin libérés. Erin avait encore une madeleine dans la bouche au moment où il était venu lui dire qu’ils partaient en quête de son cadeau d’anniversaire. Il avait rejeté toute faute sur le moment mais au fond il s’en voulait. Il n’était pas très anniversaire mais au moins un petit cadeau. Il ne lui laissait pas le temps de se plaindre, de lui lancer des : tu n’es pas obligé qu’il lui collait la bouche sur la sienne pour la faire taire. Il lui donnerait quelque chose, pas besoin de débattre. C’était décidé et il pouvait se montrer aussi têtu qu’elle.

Dans la librairie Erin était tellement touchée par l’attention de Javier et certes c’était facile pour lui. Elle venait de voir le studio et le bâtiment Stein, il étaient carrément large question argent. Mais, les livres... Il aurait pu la couvrir de bijoux, de vêtements surtout que c’était plutôt le domaine de leur famille et il lui avait déjà filé des boucles d’oreilles mais c’était limite s’il ne se débarrassait pas seulement de ce que son père lui envoyait de temps en temp. Là, il avait fait un effort, cherché la petite attention. Il voulait quelque chose qui lui plairait vraiment et comme il ne se lassait jamais de s’en plaindre : elle aime les livres plus que lui. Pas toujours facile d’avoir son attention même avec sa gueule de bag-guy quand elle était prise dans ses romans d’aventures.
Il répondit alors que d’un c’lin d’oil et lui fit un rictus plein de défi. Il n’avait pas peur de la dépense, qu’elle se laisse porter.

Puis partageant ce sourire plein de malice tous les deux, elle parti au top départ. D’abord repérage, ensuite il fallait remplir le panier, ou éventuellement les bras de Javier. Les piles de livres, car il fallut en faire plusieurs pour que ce ne soit pas trop haut furent encaissé. Javier avait même payé un supplément pour les faire livré au château de Poudlard, en gardant une partie avec eux pour ceux qu’Erin voulait déjà lire pendant les vacances. Elle repartait quelques jours chez sa mère à Aberdeen, ils en avaient discuté un de ces soirs où il était passé à l’entrée du domaine, rien que pour la voir elle. Faut dire qu’en ce moment, il n’avait pas la tête à voir qui que ce soit d'autre ou se donner autant d'effort.

Javier penchait la tête pour recevoir son baiser, la retenant un peu pour lui en redonner un deuxième. C’était trop rapide, trop chaste. Elle n’avait plus qu’elle à qui se raccrocher, aussi instable que soit leur lien mais il était dans le besoin. Le besoin de se sentir important, apprécié et aimé par quelqu’un. Il avait besoin qu’elle l’entour de l’affection qu’elle lui a toujours (soit disant) plus porté que lui ne l’a fait avec elle. C’est juste différent…

Erin avait besoin de passer dans l’animalerie pour quelques graines pour sa chouette et ils avaient du temps devant eux. Javier hochait la tête et la main dans la sienne, ils se dirigeaient vers la petite échoppes à quelques mètres dans la ruelles marchandes. Javier eut un léger rire quand elle angoissait à l’idée de rencontrer le grand Boris Stein, même si pour elle il n’était que le père de Javier et c’était déjà beaucoup. Elle était tellement mignonne.

« Ouuhhlala, alors ouais… Surtout, évite de dire que ton frère est cracmol, de parler de lapin et surtout pas de son ancienne carrière de rockeur. Ni de sa marque si tu t’y connais pas en vêtement il va bien te faire savoir à quel point tu n'es qu'une néophytes pour avoir un avis sur ses vêtements, et la cause des animaux, il adore la fourrure… » lui répondit-il avec un petit sourire taquin. Dès le début, elle devait savoir qu’il se payait sa tête, puisque sa mère est cracmole et elle le savait, ce n’était pas non-plus un secret.

Ils entraient dans la boutique et Javier fronçait les sourcils à la chouette qui feulait presque, ouvrant les ailes avec l’air menaçant. Même les animaux ne pouvaient plus le voir en ce moment. La pauvre bête avait juste été surprise mais Javier l’avait pris pour lui.

« Y'a rien de vrai hein ! Mais te prends pas cette peine, crois moi il le mérite pas. » reprit-il part rapport à son père, un peu amer.
« Reste toi même. T’inquiète pas. On s’en fou de lui faire bonne impression, je veux qu’il voit la vraie nana qui me plait. »
Son sourire était rassurant et sincère, passant un bras autour de ses épaules pour venir lui embrasser la tempe.
« On verra déjà s’il vient… » finit-il par grommeler. Il essayait de se persuadé qu’il serait là cette fois, vu l’attention qu’il a porté à la mention de la copine de son fils dans les lettres. Mais l’angoisse était bien là, ce doute… Cette triste habitude d’être une énième fois déçu. Mais, il le sentait au fond de lui, cette fois ce sera différent !

Il avait relevé la tête de ses pensées, croisant le regard d’Erin et il lui sourit pour lui faire oublier ce qu’il venait de dire, secouant la tête pour qu’elle ne s’attarde pas sur sa mauvaise foi.

« Viens chez moi en Corée cet été … ? » lui proposait-il un peu venu de nulle part. Il y pensait juste. Il était prêt à la présenter à ses parents même si… Il aurait pu le faire depuis un moment, il voulait juste éviter que sa mère ne vienne mettre son nez dans ses histoires. Elle pouvait se montrer parfois très envahissante et avait peur pour la carrière de son fils qu’il se détourne pour les beaux yeux de quelqu’un. Et qu’on se le dise très franchement, elle ne voyait pas son fils avec quelqu’un d’autre que Min-Ho. Peut-être pas maintenant, mais plus tard, d’ici quelques années.
Il se projetait juste. Il se sentait capable de se projeter avec elle ouais… Peut-être parce que Min-Ho n’était plus vraiment là dans sa vie de tous les jours.

« Enfin si ça te dis… Si jamais tu te fais chier et que t'as rien d'autre à faire, se reprit-il se sentant un peu con. Je te montrerais un peu le pays et ses trésors.[/b] »  

Les graines spécifiques réccupérées, ils sortirent alors de la boutique et ils marchèrent tranquillement sur le chemin arrivant dans la partie la plus luxueuse  du Chemin de Traverse, il ralentit un peu le pas, perdant de son sourire, ses doigts serrant un peu plus fort ceux d’Erin.

« Au fait. Je… J’ai un demi-frère. Il est étudiant à Poudlard. » lui confiait-il comme une simple information du genre : mon père parle l’anglais américain donc il aura un accent. Il avait complètement oublier que Loukas serait présent, forcément… Ils avaient le même père et contrairement à lui, leur père pensait toujours à Loukas. La communication entre Boris et Loukas a toujours été bien plus facile qu’avec Javier, bien moins coopératif et patient, compréhensif.
Boris avait dérapé avec une groupie lors d’une tournée alors qu’il était déjà marié à la mère de Javier mais… Raquel a fait avec et apprécie au fond que son mari prenne ses responsabilité et reconnaisse son autre enfant et l’entretienne un minimum — mais ça Javier se passerait de le lui partager tous les détails. Il en voulait déjà terriblement à son père pour ça. Il n’en parlait jamais car il ne le considérait pas du tout comme son frère. Mais il était peut-être bon de lui dire là que ça tombe pas de nulle part quand l'autre crétin de Loukas va se présenter comme mon frère, comme il fait à chaque fois.

« Je l’aime pas. Je le considère pas de ma famille. » répondit-il un peu froidement mais il voulait juste éviter les questions du genre : mais pourquoi t’en as jamais parlé.
« On a tellement rien en commun, soupirait-il venant finalement à se confier mais juste un peu. Si ce n’est notre père mais même ça. Des fois j’ai l’impression qu’on n’a pas le même. Je… J’arrive juste pas. Tout m’énerves chez lui. »

Et tout ça n'était qu'une des brèches de la belle vitrine de sa famille. Elle allait vite le comprendre, un père absent, une mère possessive, un demi-frère qu'il ignorait volontairement et sa tante... Il ne la connaissait même pas, l'ayant croisé ou voire deux fois quand il était gamin et s'était retrouvé jeté un peu chez elle en débarquant en Europe. Sa famille n'était qu'une illusion, décousue, nombreuses et éparse. Qu'une explosion et il en était un dommage collatéral. Sa seule vraie famille, la chose la plus stable et saine qu'il a et sur lequel il se rattachait, c'était Min-Ho.



Ici j'trouverai jamais la paix...
... donc j'ai filé comme une étoile. J'me suis fait la belle j'ai tout quitté, j'ai mis les voiles. T'as pleuré comme cent mille averses s'il te plaît faut pas m'en vouloir. Pardon si j'ai gâché la fête, j'voulais m'échapper du trou noir. Ici, je n'suis pas à ma place, pas à ma place, pas à ma place (Lujipeka)
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Erin Gibson

5ème année
Erin Gibson
Âge : 16 ans
Pronoms : elle
Nature du Sang et Ascendance : sang mêlé
Libre expression : Astronomie : Très bien
Botanique : Très bien
DCFM : Moyen
Métamorphose : Moyen faible
Potions : Bien
Sortilèges : Moyen faible
Arithmancie : Faible
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SCM : Excellent
Alchimie : Très bon
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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptySam 3 Fév 2024 - 10:54

And all that you did was make me fucking sad
@Javier Stein & Erin Gibson




 17 Avril 2010


Elle appréhendait ce moment. La rencontre avec le père de Javier. Erin venait d'un milieu modeste. Une mère avocate qui travaillait beaucoup pour élever seule ses trois enfants. Pendant toute son enfance, ce fut Joren qui s'était occupé d'elle et de Nina. Les enfants Gibson étaient soudés, prenaient soin les uns des autres. Ils avaient vécu dans une petite maison en pierre grise, dans une ruelle calme aux maisons mitoyennes, collées les unes aux autres, non loin du centre d'Aberdeen. L'absence d'un père avait toujours posé questions. Que ce soit les enfants ou le voisinage. Mais la mère d'Erin refusait d'en parler. Pendant longtemps, Erin s'était imaginé un tas d'histoires autour de son père et c'était peut-être pour ça qu'elle s'était plongé dans des romans d'aventures. Représentant souvent des hommes, héros ou explorateurs, parcourant le monde en quête de vérité. Et elle imaginait que son père était un peu comme ça. Un homme parti en quête de vérité ...

Mais après d'âpres recherches, elle finit par découvrir un sombre passé. Et que finalement, l'image qu'elle s'était faite de lui, n'était probablement pas la bonne. Alors oui, elle comprenait Javier. Lui avait un père, bien visible, mais qui pourtant ne lui prêtait aucune attention. Elle fit une moue dubitative, ne comprenant pas le second degré du Serpentard. Ok, donc elle ne parlerait ni de son frère, ne de la marque Stein, ni de la cause animale ...

Ils passèrent la porte de la boutique et une chouette se mit à s'agiter dès leur arrivée. Erin n'y prêta pas grande attention et se dirigea directement vers les sachets de graines spécial chouettes.

- D'accord. Mais ... j'avoue que je ne peux pas m'empêcher de stresser.

Répondit-elle en laissant échapper un petit rire. Elle n'avait vu Boris Stein que de loin et de dos. Mais il paraissait si snob. Elle sourit au contact de Javier et cala sa tête contre son épaule. Ils avaient l'air d'être un petit couple d'adolescents parfait. Mais rapidement, Javier se mit à grommeler et les traits de son visage se refermèrent. Erin lui attrapa la main et caressa son visage, histoire de l'apaiser.

- Il viendra, j'en suis sûre ...

Elle n'en savait rien. Elle n'aimait simplement pas voir Javier dans cet état. Il lui sourit et lui proposa soudainement de passer l'été en Corée dans sa famille. Erin ouvrit grands les yeux. C'était si ... soudain. Elle faillit lâcher ses paquets de graines, mais les posa un peu maladroitement à côté de la caisse enregistreuse. Le vendeur passa les articles, frappant d'un doigt lourd sur les touches de la caisse. Jamais Erin n'avait fait un si grand voyage. Avec un seul salaire, sa mère ne pouvait pas se permettre d'emmener trois enfants dans des pays aussi lointain, où le coût de la vie restait cher. Alors une partie d'elle avait envie de dire oui. Mais une autre partie savait que jamais elle n'y mettrait les pieds. Car Erin était sur le point de rompre avec Javier. Ca attristait son coeur, mais elle ne montra rien. Un sourire radieux, mais totalement faux, se dessina sur ses lèvres.

- En Corée ? Ce serait avec plaisir, mais ... Javier, je ne pense pas accepter ton offre. Enfin, c'est compliqué en ce moment, avec la disparition de mon frère ... je doute que ma mère soit vraiment ravie que je parte à l'autre bout du monde. Je ne peux pas te donner de réponse pour l'instant. Tu comprends ?

C'était vrai, mais aussi une bonne excuse pour ne pas s'engager et décevoir Javier à la fin du week-end. Il avait l'air si enthousiaste, si rayonnant. En vrai, elle aimait ce moment partagé avec lui. Loin de Poudlard et de tous les jugements qu'on faisait dans leurs dos. Ca en devenait lourd. En sortant de la boutique, Javier lui dévoila qu'il avait un demi frère étudiant à Poudlard. Erin considéra Javier avec étonnement. Il n'avait jamais été autant dans la confidence lorsqu'ils étaient à l'école. A croire qu'il se délivrait plus facilement lorsqu'il se trouvait dans des endroits neutres. Et même si ce n'était pas la première fois qu'ils se retrouvaient loin de l'école, c'était un moment agréable, qui menait à la découverte, l'un de l'autre. Enfin, c'était plus Javier qui parlait. Erin avait du mal. Parce qu'elle angoissait à la simple idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Dans son esprit, ça tournait en boucle. Des petites voix lui disaient de ne pas laisser tomber Javier, que c'était une mauvaise idée. Et une autre voix, lui disait de respecter Emile et la promesse qu'elle avait faite.

- Mais tu le vois souvent ton demi-frère ? Tu es obligé de le fréquenter ?

Elle ne comprenait pas trop pourquoi Javier parlait soudainement de son demi-frère. Ca sortait tellement de nulle part. Erin était prise au dépourvue. Mais en même temps, elle trouvait ça génial d'en savoir un peu plus sur Javier. De connaitre sa famille, sa vie ... il n'était pas quelqu'un qui s'épanchait facilement sur ses états d'âmes ou ses histoires personnelles.

- C'est la première fois que tu m'en parles ... je n'étais pas au courant. Je pensais que tu étais venu à Poudlard parce que tu t'étais fait virer de ton ancienne école. Mais finalement ta famille est à Londres ...

La vie de Javier avait l'air d'être bien compliquée. La vie d'enfant de stars ... Erin n'avait jamais essayé de comprendre ou de décortiquer. Elle avait simplement aimé Javier et les moments passés avec lui.

- Parle moi un peu de ta famille. Le parcours de tes parents ... tu m'en as jamais parlé, alors que tu sais tout de ma mère et du peu de choses que je sais de mon père.

Elle se blottit un peu contre son épaule, un sourire léger sur les lèvres. Ils marchaient collés l'un à l'autre, en direction du restaurant dans lequel ils avaient rendez-vous avec le père Stein.


★ She was two sides of the same coin ★
You don't know me well enough to label me, sick, or even disturbed when you break it down I'm just two girls : trying to blend, trying to vibe, trying to live just one life.
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Javier Stein

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Javier Stein
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Étude des runes : (D)
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Danse depuis son enfance, entrainé et coaché par sa mère ;; charismatique et sanguin ;; est né et a grandit en Corée, appelé Baek Hyun, Javier est son deuxième prénom ;; a étudié à Mahoutokoro, arrivé à Poudlard fin sept 2009 ;; parle coréen, japonais, espagnol et anglais (usa) ;; mère ancienne danseuse de ballet, désormais prof au Korea National Ballet et son père est un ancien chanteur de rock sorcier, désormais à la tête de sa propre marque de vêtement sorcier dit Stein // danses : classique, modern, contemporain, approche du hip-hop et danse magique et la kizomba mais c'est pour draguer ça. Bon en général avec les moldus dommage...


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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptyMer 21 Fév 2024 - 13:10

[quote="Javier Stein"]
xanny — Billie Eilish
@Erin Gibson

 17 Avril 2010
La douceur et tendresse de sa main sur sa joue avait réussi à appaiser sa colère et ses craintes et pourtant, il ne pouvait la croire sur parole. Il aurait aimé mais… Elle en avait quand même le pouvoir, juste assez pour lui dénouer les traits tendu qui avait figé son visage en une grimace songeuse et orageuse. Javier n’était pas quelqu’un qui aimait la solitude, c’est elle qui l’avait trouvé et il en avait simplement fait sa grande amie. Suffisait de voir les fêtes de Noël, il les passe en général chez Min-Ho, le temps que ses parents soient disponibles, en général vers la fin décembre — et se retrouve en attendant avec une famille qui était loin d’apprécier le fils Stein. Enfiant à problème d’un homme à problème. Rebelle et rockeur, et le fils… tellement de blâme et de conseil disciplinaire. Le contraire ça allait sa mère adorait Min-Ho. Son père… il ne faisait pas la différence entre Min-Ho et Samael de toutes façons vu comme il était investi dans la vie de son fils.

Il lui avait attrapé la main et la gardait dans la sienne. Il était terriblement bien avec elle malgré leur incessantes prises de bec… Après cela ne voulait pas dire que ça ne marcherait pas, sa mère passait son temps à houspiller son père même si elle se défendait en disant juste que c’est l’espagnole, c’est une langue passionné, elle ne s’énerve pas. Mais elle ne lui parle pas en espanol, c’est un mélange de coréen et d’anglais. Les seuls trucs en espagnol qu'elle lui balance c’est les insultes. Je sais très bien de qui je tire mon caractère de merde. Ma mère dit en vrai que je ressemble beaucoup à mon père plus jeune… Moi je sais pas, je n’ai eu droit qu’à l’homme froid, arrogant et surtout jamais là.

Javier lui avait alors proposé de venir en Corée, lancé dans un élan de sentiment qui avait envie de transporter chez lui, cette sensation agréable qu’elle lui procurait par un simple regard ou ses petits sourires timides aux coins des lèvres, surtout lorsqu’ils se prenaient la tête et qu’il venait se faire pardonner par des câlins et des baisers très bien placé. Erin se sentait coincée entre tous ces éléments qui ne lui donnaient pas la liberté de rêver d’aventure et partir à l’autre bout du monde avec lui sans réfléchir. Ses problèmes familiaux certes mais pas que… C’est vrai qu’il allait être difficile de savoir ce qu’il serait d’eux ne serai-ce que dans les jours à venir. Son besoin de réflexion lui avait fait un peu mal comme un refus au début mais il comprenait… Il se sentait même idiot d’avoir demandé ça alors qu'elle avait clairement d'autre chat à fouetter…

« Peut-être que tout ira mieux d'ici cet été ? ... Et sinon ça peut te permettre de t’aérer un peu mais… je te force pas hein ! et bien sûr que tu as le temps d’y réfléchir. Penses y vraiment. Et si besoin, amène ta famille avec toi. Aux frais des Stein, t’inquiète… » et à ses mots il lui fit un sourire confiant et sincère avant de venir relever la main qu’il avait dans la sienne et embrasser le bout de ses doigts. Elle avait tout le loisir d’y réfléchir et même de refuser. Il le prendrait un peu mal mais c’était juste un gros bébé boudeur. Cela serait aussitôt parti après quelques heures.

Dans la rue, il lui lâchait la main pour venir passer un bras autour de ses épaules. Approchant du restaurant, le pas calme car ils avaient encore un peu de temps et c’était plutôt bien tombé… Un détail lui était revenu et qui serait là au restaurant : Loukas. C’était même plus malin de lui faire les explications là maintenant malgré la forte envie de se défiler, histoire de ne pas dire clairement ce qu’il pensait de toutes cette histoire devant l’intéressé. Même si, Loukas a déjà surement tout entendu venant de son demi-frère.

Erin trouvait ça plaisant d’en apprendre un peu plus sur Javier, lui qui n’était pas vraiment du genre à s’étaler sur sa vie, sa famille, voire ses ressentis les plus profonds. Voilà quelques mois qu’ils étaient ensemble maintenant et elle apprenait l’existence d’un frère, et il n’y a pas si longtemps d’une tante qui travaillait à Poudlard même.
Javier secouait la tête et haussait une épaule dans un deuxième temps pour enclencher sa réponse :

« Pas vraiment. Enfin, surtout depuis que je suis en Angleterre. Forcément, on aura jamais été aussi proche géographiquement. On le voyait un peu l’été, puis de temps en temps quand on passe en Europe, on fait un crochet dans le coin mais rarement et… Je trouve toujours une excuse pour me défiler. Mais il sera là ce soir donc… Que tu sois pas surprise. »

S’il s’était confié, c’était juste pour une question pratique. Il aurait pu passer encore quelques semaines sans parler de ce demi-frère mais comme il lui disait : il ne l’aimait pas et n’arrivait pas avec lui. Puis son rire éclata franchement et un peu amer.

« Ah non, pas du tout ! C’est pas ma famille ça… Je les connais pas. J’suis venu ici pour… » commençait-il avec condescendance et sa voix s’était brusquement éteinte. Il avait déglutit et détourné le regard pour regarder droit devant lui. Une boule dans la gorge, les yeux qui picotent. Il avait mal.

« Pour Min-Ho. C’était... C'est... Ma famille, c'est ma mère et lui, c'est tout. » finit-il alors sa phrase plus maitre de lui même après un court silence.
« Et crois moi que Loukas, si je pouvais je t’en aurais jamais parlé. Je t’ai dis je… le considère même pas. C’est peut-être horrible et cruel mais… Tu peux pas comprendre et j’ai juste jamais réussi, j’essaie mais c’est comme avec mon père, j’arrive pas. Enfin, je suis désolé mais là, je t’en parle juste parce que tu vas le voir sinon… » préférait-il s’arrêter là, soufflant avec puissance et haussant les épaules. Il n’était qu’un sale con, ce n’était pas nouveau. Et il réalisait alors son discours face à Erin qui elle, désespérait et était prête à déplacer la terre pour retrouver le sien. Il avait commencé à ouvrir la bouche pour se reprendre et s’excuser mais il se trouvait ridicule… Rien ne sortit, serrant juste un peu plus sa main sur la sienne. Erin courrait après son père et son frère et Javier cherchait constamment à les fuir d’une certaine façon.

Erin lui demandait alors plus de détail. Il lui avait lu un extrait de son histoire, elle voulait le reste du livre. Javier avait tourné la tête, la dardant d’un regard perplexe et réprobateur, comme si dans ses yeux il allaient trouver un indice annonçant une blague ou juste un moyen de lui faire passer à autre chose et abandonner le sujet.

« Sérieux … ? » soupirait-il cédant en se rappelant à quel point Erin pouvait être butée. Puis, il était lancé, pourquoi ne pas continuer. Cela ne pouvait pas lui faire de mal. Juste pour une fois. Depuis le temps, il pouvait lui faire confiance, non ?

« Alors, ma mère petite danseuse de conservatoire, durant un concert en Espagne, là où elle est née et a grandit, le chanteur d’un groupe de rock sorcier tombe littéralement sous son charme. Et ils ne se sont plus jamais lâché. Bon tu connais tous de ma mère, je pense… Ancienne danseuse de ballet, cracmol, a grandit avec son père et a vite été autonome et fait son petit bout de vie parce qu’elle était un peu rejetée par la famille de mon abuelo. » lui fit-il un rappel mais en bon fils à maman qu’il était, elle en avait entendu beaucoup sur elle. Il tenait énormément à elle et c’était réciproque. Erin lui avait demandé une fois : pourquoi la danse et il lui avait alors expliqué qu’il a dansé avec sa mère dans son ventre puis a passé son enfance à la regarder danser. C’était des moments suspendu dans le temps ou plus rien ne peu l’atteindre ou au contraire de plein fouet mais c’était… suspendu dans le temps.

Il lui parlait alors de son père, le chanteur des Dawn’s Inferi, ayant fait quelques tournées avec lui alors qu’il était encore tout petit, sa mère suivant énormément son père sur les routes au début. D’origine américaine, ils sont tombés amoureux de la Corée et y ont acheter un bel appartement. Sa mère s’est fait naturalisé mais pas son père à cause de son casier judiciaire. Il lui glissait alors :

« Et Loukas… C’est le fils d’une groupie. Mon père était marié à ma mère depuis déjà un an et… il lui a fait un gosse dans le dos. Elle a dis qu’elle s’en doutait en vrai, elle connaissait les risques mais… Je comprends pas qu’elle accepte et qu’elle est aussi gentille avec Loukas. Il n’est que la preuve d’un adultère… Tu… Enfin, je sais pas. Elle me dis toujours qu’elle préfère qu’il assume et reconnaisse cet enfant et l’entretienne. C’est noble, mais je pense qu’elle fait juste ça par fierté. Et mon père est plus proche de Loukas que de moi, m’enfin… » et il secouait la tête, signe qu’il ne voulait plus s’étaler plus sur ce sujet mais ce fut comme un besoin de le lui dire. Voilà pourquoi il avait tant de mal avec Loukas, il était la trahison et l’humiliation que l’homme avec qui il n’avait aucune affinité avait fait à la femme à qui il devait tout : sa mère. Et cette terrible impression qu'il préférait Loukas à lui mais c'est juste... Boris aime son fils et il est fier de Javier, ils n'ont juste jamais trouver les meilleurs outils pour communiquer et se complaise mutuellement dans l'idée qu'ils ne s'aimaient pas et ne font plus d'effort.

Il enchainait alors sur les détails, du genre qu’il a du demander sa nationalité coréenne à ses 17 ans, et amena la tante dans l'histoire en parlant de la mère de sa mère qui s’est remariée et a donc eu d’autres filles, dont Astrée Herrera, la professeure de médicomagie chez les étudiants. Une partie de la famille qu'il a du croiser que deux fois et si jeune, sinon en dehors de ça il ne les connaissait pas et ne les voyait pas plus.

« Rien de terriblement croustillant… Après ouais, j’ai… vu beaucoup de paysage, de pays, de route… C’est presque pas si perturbant de devoir me rendre à l’autre bout du monde du jour au lendemain. J’ai cette sale habitude. » et il lui fit une liste de tous les pays qu’il avait vu et n’en finissait pas, entre les tournées de son père sur la fin de sa carrière, puis après avec son boulot dans la mode et même sa mère avec sa troupe de danse. Les soirées mondaines, les rencontres entre star, les photos, les projecteurs, les carrés VIP, les traitements privilégiés… Mais surtout, c’est qu’il n’avait pas de racine. Que de l’argent et des paillettes… Pas étonnant qu’ils se sente nulle part chez lui. Et encore, il n’était pas entré dans les détails. Ces vacances en famille, son père, il le voyait rarement et il préférait quand ils partaient avec sa mère car elle était là, sinon il se tapait l’assistante de son père comme chaperon. Sa mère faisait un maximum d’effort pour le voir, incapable de passer trop de temps loin de son fils. Son père, s’il venait le voir ici, en général c’est à cause d’une convocation de l’école.

Ils étaient devant le restaurant. Un dernier échange de regard et il lui fit un regard confiant, presque rieur avant de lui donner un petit coup d’épaule complice.

« Détends toi, t’es très bien comme t'es. Je veux pas lui présenter la bonne petite élève parfaite, je veux qu’il voit la fille que j’ai… » et il se pinçait les lèvres l'une contre l'autre, retenant ses mots. Il ne l’avait jamais réellement dit comme ça, c’était… ça lui donnait le vertige et d’un autre coté ça perdait comme tous son sens quand il le disait, enfin il trouvait. C’était… Ridicule. Les mots sont magnifiques dans leur symbolique mais à dire, il les trouvait… Bof. Il préférait les chuchoter à son oreille, le mimer du bout des lèvres quand des fois ça lui échappait.
« Enfin t’as compris. » et il se penchait pour l’embrasser et lui empêcher de dire quoi que ce soit. Et il y retournerait si elle osait émettre le moindre son.

Ils entèrent dans le restaurant où ils étaient accueillis par un sorcier, le maitre d’hôtel du restaurant plutôt guindé. Son regard sévère s’attardait sur les tenues des deux jeunes sorciers avec un certaine dédain. Javier donnait alors son nom et tout d’un coup, l’homme à l’allure autère, se tenant beaucoup trop droit pour que ce soit naturel leur offrit un grand sourire, dévoilant des dents impeccables et relevant sa moustache taillée au poil près. Un elfe vint alors prendre le relais pour les installer à leur table, les menus sous le bras.

Loukas était déjà là, installé à table, grignotant les gressins posés au milieu de la table. Au moins, il avait prévu Erin, c’était déjà ça vu la table pour six et non pour trois ou quatre. L’étudiant s’était levé de son sourire tendre pour les saluer… tout du moins Erin car Javier l’ignorait clairement, ne lui jetant même pas un regard avant de s’installer à table. Loukas était alors venu tirer la chaise d’Erin, assise à ses côtés et face à Javier. Les politesses échangé, Loukas avait l’air bien au courant qu’elle était la copine de Javier mais il ne l’avait pas su par ce dernier. Oh bien sûr que non. Suffisaient de voir les couleur qui entourait son aura quand il était avec elle, et de les voir et de juste se renseigner. Un peu comme sa mère, son demi-frère devait passer par Min-Ho pour l’atteindre, lui parler ou avoir seulement des nouvelles de lui. Enfin Raquel avait quand même plus d’influence sur son fils que Loukas malheureusement. Rien. Il était pire qu’un mur face à lui et ce n'était pas faute d'essayer en vain de créer quelque chose avec son petit frère. Les seules paroles que le plus jeune des Stein daignait lui accorder c’était des reproches ou des commentaires cinglants. Il avait déjà soupirer trois fois depuis qu’ils étaient à table. On proposait un apéritif pour commencer et Javier se jetait sur une pinte de bière sorcière ambrée. Et les heures filent. Loukas était plutôt bavard et avait au moins le mérite de faire la discussion avec Erin, Javier dans son coin, la tête dans sa main, barrant son visage et lui donnant un air encore plus bourru que d’habitude. Plus le temps s’égrainait, les apéritifs s’enchainaient en attendant et plus il se fermait.

« Vas y, t’as pas fini d’la faire chier ?! » avait pesté Javier en coréen. Pas besoin de parler la même langue pour le comprendre. Loukas essuyait encore une de ses nombreuses remarques avec un sourire un peu attristé mais pas pour lui-même, pour son frère. Javier n’était intervenu que deux fois depuis le début et il a été abjecte.
« Tu parles trop… J’ai mal au crâne. »
« Peut-être que si tu buvais moins… » avait-il marmonné et Javier lui lançait un regard si froid qu’il avait plombé l’ambiance à table avant de finir son fond de Whisky pur feu. Oui, il lui fallait plus fort que de la bière. Un elfe de maison était arrivé pour leur dire de commencer à commander, son père aurait du retard.

Le visage de Javier se décomposait pour se figer dans une expression tellement… inquiétante. Cela devait être la première fois qu’elle le voyait comme ça, ou peut-être après la discussion avec Min-Ho. C’était de la douleur et de la colère qu’il retenait, qu’il cherchait en vain à tout contenir au fond de lui. Je voulais que Min-Ho soit là que d'un seul de ses regard je comprenne que j’ai pas besoin de connard là. De son putain de respect, de sa considération et de son amour de père !

Javier tentait de prendre sur lui et de conseiller Erin sur les plats, mais il n’était déjà plus là depuis un moment. Cette sensation de vertige. De chute éternelle avec personne pour le retenir, ni même de fond où atterrir.

On venait de servir l’entrée que l’elfe de maison s’occupant de leur table revenait, accompagné d’Allison. Une jolie petite femme, assez menue et pas très grande, le visage d’une poupée avec sa frange épaisse et brune et ses lunettes à grosse montures rondes, d'une trentaine d'année bien tassée. L’assistante de son père.

Javier boudait toujours dans son coin de la table et il levait les yeux au ciel en la voyant arriver. Un rire nerveux lui échappait. Il avait compris, surtout en voyant le sac à son bras. Il savait exactement ce qu’elle allait dire et comment ça allait se passer. Elle avait posé une main sur l’épaule de Javier avec une étrange tendresse et complicité. Elle s’est tellement occupé de lui quand il devait être sous la tutelle de son père. Elle était comme une sorte de nounou. Javier avait posé sa main sur la sienne et la tapotait avant de se lever brusquement. Sa chaise avait grincé avec la force de son amertume.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Tu t’en vas ? » demandait Loukas, si innocent.
« Il viendra pas. T'es con ou tu l'fais exprès ? » lui aboyait-il comme si c’était évident, agacé par son attitude si candide.
« Il a dis de profiter de la table et vous faire plaisir, c’est pour lui. Il est désolé. »
« Oh, il est cool de nous payer le repas quand même… » répliquait l’étudiant avec un sourire sincèrement touché.

Javier n’écoutait même pas, commençant à enfiler sa veste et attendant simplement Erin. Allison avait reposé une main sur son bras et lui fit signe de rester, et qu’elle pouvait manger avec eux s’il voulait. Le regard de Javier était voilé et scrutait le sol. Rien que d'avaler cette nourriture gracieusement offerte par son père lui donnait la nausée.

« Tu vois, il est là mon père ! » s’adressait-il à Erin en désignant Allison d'un geste tellement brusque qu'elle eut un petit mouvement de sursaut.  
« Je te présente Allison, son assistante. Mais vraiment. C’est elle mon père. Quand j’ai besoin de le voir, c’est elle que j’me tape ! Scuse moi Ally, mais je… »
Elle ne s’en offusquait pas, haussant les épaules avec un sourire contrit et compatissant.

Elle tendit alors les cadeaux que leur père avait fait envoyé pour ses fils et se faire pardonner. Il dédaignait le geste en voyant qu’il n’avait pas pensé à sa copine… Il avait déjà oublié en vrai. Il prit la boite sans conviction alors qu’encore une fois, avec la plus grande des simplicités Loukas s’enjaillait d’un rien. Il était touché par la moindre attention, aussi impersonnel que ça pouvait être. Il avait ouvert la boite. C’était un beau bijoux de sa collection. Un bracelet dans un ouvrage très fins et sobre. Il refermait la boite et la jetait sur la table comme il aurait jeté un reste de repas à un chien et le chien dans l’histoire c’était Loukas.

« Cadeau ! Allez, on y va. » avait-il sommé d’un ton froid à Erin.
« Tu pourrais au moins la laisser profiter du repas… »
« Ecrase. Je t’ai rien demander. Empiffre toi de l’amour pourri d’papa, moi je m’en fou. » avait-il commencé à grogner avec agressivité les dents serré.
« J’ai dis on bouge ! » fit-il plus fermement à Erin.
Il ne fallait pas qu’elle le prenne pour elle. Il était juste à deux doigts d’exploser et il ne voulait pas faire d’esclandre ici. Il a été un minimum éduqué et… il avait l'impression d'étouffer par le vide que son père lui laissait constamment. C’était une des raisons pour lesquelles il n'aimait pas vraiment les fêtes d'anniversaire et avait arrêter d'y prêter la moindre attention en général.
Il fallait qu’il sorte… Il n’arrivait plus à attendre et quittait le restaurant.
Il avait attendu Erin devant, se grillant une cigarette.  



approuvé par le joueur de Loukas


Ici j'trouverai jamais la paix...
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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptyVen 1 Mar 2024 - 22:53

And all that you did was make me fucking sad
@Javier Stein & Erin Gibson




 17 Avril 2010

Le diner avait été … étrange. Tendu. Erin avait à peine pu faire la connaissance de Loukas. Il n’avait pas l’air méchant, mais elle n’osait lui adresser le moindre mot et évitait autant que possible de le regarder. Elle avait trop peur que Javier le prenne mal. Vu ce qu’il avait craché sur son dos, elle préférait rester neutre dans cette histoire. Elle était tout de même déçue de la tournure des évènements. Surtout que la situation devenait beaucoup plus compliquée que prévue. Mais si le père de Javier avait été présent, n’aurait-il pas été tout aussi difficile de franchir le cap ?

Erin repensait aux paroles de Lana. Pourquoi avait-elle peur de Javier ? De sa réaction ? Elle le regardait un peu gênée et offusqué par sa colère complètement disproportionnée. Il parlait vraiment mal à cette femme … elle n’avait pas à subir sa colère ou sa déception. Et encore, il avait l’air de se contenir car ils se trouvaient dans un lieu public et chic. Erin

L’ordre froid et autoritaire de Javier traversa Erin tel un frisson désagréable. Elle avait eu l’impression de s’être pris un maléfice en pleine face. Elle posa un regard déçu et renfrogné à la fois. Erin finit par se lever doucement, posa sa serviette blanche sur la nappe et adressa un sourire contrit à Loukas.

« Désolée …  heureuse d’avoir pu te rencontrer. »

En poussant la chaise maladroitement, elle se cogna à la table, puis percuta de l’épaule Allison. Elle s’excusa auprès de l’assistante du père de Javier, s’excusa encore une fois auprès de Loukas et sortit du restaurant sous le regard offusqué de certains clients. Erin était vraiment mal à l’aise. Quand elle sortit du bâtiment, elle vit Javier qui se tenait de l’autre côté de la rue, dos au mur d’un immeuble, une cigarette entre les dents. Toute son allure montrait qu’il était tendu, prêt à exploser. Et Erin ne savait pas comment réagir. Elle hésita un instant à le planter là. Bifurquer dans une rue perpendiculaire, se noyer dans la foule du Chemin de Traverse et disparaître des radars. Elle laisserait ainsi Javier ruminer, la chercher, pester et il finirait bien par se calmer.

Mais elle était plus courageuse que ça ! Sauf qu’une part d’elle ne voulait pas détruire tout ce qu’ils avaient construit. Une part d’elle ne voulait pas décevoir Javier, ni affronter l’inévitable. En traversant la rue, elle entendait la voix de Lana, de Sven et même celle d’Emile. Elles disaient toutes la même chose : largue Javier avant qu’il ne te fasse souffrir. Car de toute évidence, c’était vers ça que tendait leur relation. Javier était le premier petit ami d’Erin. Lui avait du en avoir une centaine de petites copines … ou d’aventures … elle n’en savait rien, car ils n’en avaient jamais parlé. Il était le premier qui avait fait d’elle une femme. Et elle pouvait tout lui pardonner, lui donner une seconde chance et vivre une idylle. Sauf qu’Erin avait fait une promesse à Emile. Elle ne voulait pas le perdre et savait qu’en n’osant pas affronter son destin, elle perdrait Emile. Et probablement Javier. Alors quitte à perdre quelqu’un, autant perdre celui qui la ferait le plus souffrir.

Elle s’arrêta à ses côtés, se mordant les lèvres inférieures, les mains dans les poches de son jeans. Son cœur battait la chamade sous son pull. Erin lâcha finalement un lourd soupire avant de rompre le silence devenu trop pesant.

« Sacré repas … »

Bon sang … n’avait-elle pas mieux à dire ? Elle baissa son regard vers ses baskets et l’intérêt pour ses lacets était devenu surprenant. Elle passa une mèche rebelle derrière son oreille, puis remonta son regard vers le visage de Javier. Il regardait ailleurs, soufflant la fumée toxique de sa cigarette d’un air agacé et colérique. Elle pouvait voir dans les traits de son visage toute la fureur qui l’animait.

« Javier je … »

Sa gorge se bloqua et aucun autre son n’en sorti. Elle avait l’impression que le sol se dérobait sous ses jambes. Son cœur battait si fort qu’elle pensait exploser à tout moment. C’était si difficile. Elle ne voulait pas se mettre à pleurer, car elle était forte et que c’était elle qui allait mettre fin à leur histoire. Elle ne voulait pas pleurer, parce qu’elle voulait se prouver à elle-même qu’elle était libre de choisir. Et elle se disait que l’amour c’était vraiment trop con. Que ça faisait beaucoup trop mal … faisait-elle le bon choix ? Mais Lana avait raison. Elle n’aimait pas Javier … elle le trouvait sexy, attirant. Mais elle ne l’aimait pas. Du moins, pas comme Emile.

Pourtant, quand elle repensait à leurs premiers regards, ce fut évident pour Erin. Javier l’agaçait. Mais un agacement qui avait tendu à aller vers lui. Toujours un peu plus. C’était elle, finalement, qui avait provoqué leur accrochage. Ils s’aimaient dans la fouge et la colère. Dans un amour volcanique et tempétueux. Javier la faisait se sentir vivante. Elle aimait l’idée de le voir sourire, fantasmait sur son corps parfait, sa boucle d’oreille qui lui donnait un air rebelle et son visage aux traits anguleux. Elle aimait tout chez lui. Alors pourquoi mettre un terme à tout ça ?

Erin tergiversait trop et Javier allait perdre patience. Alors avant qu’il ne rompe ce nouveau silence d’une phrase cinglante comme il savait si bien le faire, elle reprit la parole. Un peu plus assurée cette fois.

« Il faut que je te dise un truc. En fait … ça fait un moment que je voulais te le dire, mais je ne trouvais jamais la bonne occasion. Et je pense qu’il n’y en aura jamais de bonne de toute façon … »

Elle se positionna face à lui pour qu’il l’affronte du regard. Elle avait peur et à la fois, elle voulait l’affronter. Car elle aurait trouvé ça tellement lâche de ne pas le dire sans le regarder droit dans les yeux.

« Je pense que … nous deux … ça ne peut pas fonctionner. Enfin, plus vraiment comme avant. Parce que je n’ai pas été totalement honnête avec toi et je pense que tu mérites quelqu’un de … mieux. Tu as besoin d’attention, ça se voit à mille kilomètres et moi … je ne peux pas te donner ce que tu recherches. Et … je crois que j’aime Emile. Vraiment. On se connaît depuis notre première année à Poudlard et … il m’aime depuis longtemps. Et j’ai peur de le perdre, comme j’ai peur de te perdre. Je … je m’embrouille, mais ce que je veux dire c’est que … »

Elle leva les yeux au ciel pour contenir les larmes qui commençaient à brouiller sa vue. C’était si douloureux, si pénible. Son cœur se serrait.

« C’est fini entre nous. Désolée … »

Ses mains étaient moites et bizarrement, elle avait l’impression qui lourd poids venait de s’enlever de ses épaules. C’était une étrange sensation. Dans un sens, elle se sentait terriblement mal et à la fois, légère. Elle déglutit péniblement.

« Je t’apprécie énormément et … j’espère qu’on pourra rester amis ? Mais, j’aurai du te le dire plus tôt … sauf que tu t’es fait renvoyé de Poudlard et je ne voulais pas te dire ça par hibou. Javier je … je suis vraiment désolée. »

Tout son corps voulait se réfugier dans ses bras. Sentir une dernière fois son odeur. Erin regrettait déjà ses paroles. Elle avait l’impression de perdre quelque chose de précieux, parce qu’elle ne savait absolument pas à quoi s’attendre avec @Émile McRaven . Allait-elle vers quelque chose de mieux comme tout le monde ne cessait de lui dire ?


★ She was two sides of the same coin ★
You don't know me well enough to label me, sick, or even disturbed when you break it down I'm just two girls : trying to blend, trying to vibe, trying to live just one life.
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Javier Stein

6ème année
Javier Stein
Âge : 18 ans
Pronoms : il, lui
Nature du Sang et Ascendance : Son sang-mêlée (et sa mère est cracmole)
Libre expression : Astronomie (P)
Défense Contre les Forces du Mal : (A)
Métamorphose : (EE)
Potions : (A)
Sortilèges : (EE)
Étude des runes : (D)
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Danse depuis son enfance, entrainé et coaché par sa mère ;; charismatique et sanguin ;; est né et a grandit en Corée, appelé Baek Hyun, Javier est son deuxième prénom ;; a étudié à Mahoutokoro, arrivé à Poudlard fin sept 2009 ;; parle coréen, japonais, espagnol et anglais (usa) ;; mère ancienne danseuse de ballet, désormais prof au Korea National Ballet et son père est un ancien chanteur de rock sorcier, désormais à la tête de sa propre marque de vêtement sorcier dit Stein // danses : classique, modern, contemporain, approche du hip-hop et danse magique et la kizomba mais c'est pour draguer ça. Bon en général avec les moldus dommage...


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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptySam 16 Mar 2024 - 18:55

tw : langage, père absent, suicide, langage, alcool, harcèlement

xanny — Billie Eilish
@Erin Gibson

 17 Avril 2010
Erin se précipitait pour retrouver Javier, se levant avec maladresse et bousculant au passage l’assistante de Boris Stein. Allison lui offrit un sourire pour dire que ce n’était rien et s’excusait  aussi, désolée pour la petite et l’attitude de Javier. Ce dernier était dur avec Ally mais elle connaissait bien le sale caractère de ce gamin et elle ne lui en voulait jamais… au contraire. Elle avait même beaucoup de peine pour lui. Elle compatissait à chaque remarque acerbe. Boris n’était pas quelqu’un de facile. Assez mégalomane, égocentrique et narcissique mais pas mauvais. Il avait un bon fond, très généreux mais il est vrai qu’il a toujours été plus facile pour lui de montrer son amour pour sa femme que ses enfants. Peu présent, c’est forcément difficile de créer des liens… Il n’y a pas de doute sur le fait qu’il les aime, il ne sait juste pas comment faire et que Baek Hyun a tendance à oublier ces premières années. Son père lui faisait toujours un petit check, frappant son poing tatouée et plein de bague tête de mort, alors que le nourrisson dormait contre le sein de sa mère juste avant de monter sur scène. Il était son rituel de chance avant de faire le show. Ce temps à la maison, entre la fin de sa carrière de chanteur et le projet en construction de sa marque de fringue. Javier devait à peine avoir trois ou quatre ans et c’est son père qui s’est occupé de lui. Or ça, il l’oubliait vite.

Erin arrivait dans la rue et retrouvait Javier de l’autre côté, le regard dans le vide, tourmenté par ses pensée, son visage fermé, les muscles de la mâchoire contracté. Tout de noir vêtu, il se détachait des murs gris mais rendait son allure encore plus sombre et triste. Il contenait sa colère parce que ce n’était pas l’endroit et parce qu’il y avait Erin. Il en aurait fait plus, du genre une liste d’insulte à communiquer à son père. Ou degrader la table et mettre ça sur la note de son père. Il ne voulait juste pas lui montrer ça. Il s’était emballé. Il ne comprenait même pas pourquoi, pourquoi il a tenté. Il savait que son père ne viendrait pas. Déjà de lui présenter sa famille, ou cette facette familiale c’était difficile mais à quel point elle pouvait être inexistante c’était pire. Il n’était pas prêt pour ça et dans le fond…

En la voyant approcher, il lui lançait une oeillade froide mais qu’il lui en lance une était déjà une bonne chose. Elle lui faisait du bien. Il avait cette envie réelle de s’adonner à elle tout entier, de lui ouvrir une porte sur ce qu’il était vraiment, sur ses peurs et ses blessures. Oui, au fond, il aurait aimé avoir quelqu’un avec qui pouvoir partager tout ça… Surtout que Min-Ho avait besoin de sa liberté car il l’étouffait avec son égoïsme.
Certes, ça s’est seulement accélérer depuis que son ami ne le supportait plus mais Erin devait être la deuxième personne qu’il a pu aimer aussi fort après Min-Ho. Elle a su voir au delà de son image, de son sale caractère, elle est venue gratter sa carapace et elle a su l’apprécier. Son mauvais caractère le faisait craquer aussi, ses causes, elle n’avait tellement pas besoin de ressembler à des Misty, Nyx ou même Lana… Son charme, il était en elle et dans tout ce qu’elle faisait, dans la rigueur de ses cours, dans la dévotion et la loyauté pour sa famille et pour les causes qu’elle défendait comme une lionne.

La tension redescendait déjà un peu, honteux de ce qu’elle venait de voir, de sa petite crise de nerf. Loukas avait raison, ils auraient pu en profiter un peu, même si M. Stein ne leur fit pas l’honneur de sa présence… Il n’y retournerait pas, trop de fierté mais il culpabilisait un peu. Après avec Baek Hyun ça toujours été lui d’abord. Il a toujours été cet enfant capricieux et égocentrée, enfant unique et sur protéger et gâté par ses parents (surtout sa mère)

« Ouais… Désolé. » avait-il marmonné au commentaire sur l’ambiance du restaurant. Il allait se lancer après un long silence partager, aussi lourd que l’ambiance relaté à l’instant qu’il a sur-réagis et se confier un peu sur son père qui arrivait à le blesser sans rien faire mais Erin prit la parole la première. Javier s’était alors refermé comme une huitre, perdant l’élan et elle ne lui donnerait plus l’occasion de la saisir et s’épancher.

Elle peinait à trouver ses mots, puisant son courage au fond d’elle. Javier avait laisser glisser ses yeux sur elle et il le sentait mal. Son coeur se mit à battre la chamade aussi mais son souffle s’était arrêté. Son expression, sa façon de se tenir… Bien sûr que dans une relation ça ne peut pas être fusionnelle et fort tout du long, avec le temps ça s’apaisait sans forcément que les sentiments ne s’effrite car leur relation n’était plus la même ces derniers jours. Il n’aurait pas dit plate mais… Ce n’était plus aussi fort, faut dire qu’il n’a pas été tellement là depuis le mois d’Avril et elle avec ses histoires de famille. Puis il a commencé à boire et même se faire jeter de l’école. C’était rien et il avait hâte qu’il parle, qu’il se sente soulagé d’un poids car il se faisait des idées, c’était sûr.

D’un simple mouvement de tête insolent, il l’intimait à balancer ce qu’elle avait commencé à dire et son coeur se fendait. Rien qu’à ses premiers mots… Il faut que je te dise quelque chose ; il faut que je te parle ; ces deux phrases n’annonçaient rien de bon. C’était des phrases de rupture.
Sérieusement… Là maintenant.

Au je pense que nous deux ça ne peut plus fonctionnner, Javier avait arrêté de l’écouter. C’était beaucoup trop dur et si on pensait qu’il ne pouvait pas plus se fermer et dégager un air glacial autour de lui tellement son regard froid, bah si. C’était le cas. Il regardait de côté, vers le sol. La voix d’Erin lui paraissait lointaine, sa vue se troublait, les yeux légèrement humides et c’est limite si on ne l’entendait pas grincer des dents. Ses phalanges blanchissaient à vue d’oeil tant il serrait les poings avec puissance. Il avait envie qu’elle se taise, lui hurler même de se la fermer, de la noyer d’insulte, de lui dire de disparaitre avec son putain de frère. La colère lui brulait les vines et lui nouait la gorge. Il avait l’impression d’étouffer. Il en avait mal à la poitrine à chaque inspiration. Il la trouvait injuste, mauvaise, qu’un salope qui en a bien profité alors qu’il était prêt à lui donner énormément et d’un autre côté il se disait que ce n’était pas si étonnant. Ils finissent tous par partir. Le problème, c’est lui. Son père lui disait si souvent, la dernière fois quand il s’est fait viré même. Il avait sûrement raison. Il en a toujours été persuadé. Ca a commencé avec ces élèves qui lui ont mené la vie dur à l’école juste parce qu’il n’était pas comme eux, et qu’il dansait un truc de fille.

Il attendit qu’elle finisse de parler. Elle avait l’air d’attendre une commentaire, une réaction, quelque chose mais rien ne transparaissait chez Javier. Son coeur venait d’exploser dans sa poitrine. Elle n’eut même pas un regard. Il fouillait dans ses poches, sortant un galion et lui tendit. Il fallait juste qu'il parte. C'était trop dur. Il n'était pas prêt à encaisser ça. Pas elle aussi.

« Pour les cheminées… » grognait-il seulement avant de jeter sa cigarette par terre et commencer à partir. Il sentit la main d’Erin le rattraper et il l’avait retiré avec froideur et sècheresse.

« M’touche pas. » lui avait sifflé avec tellement de rage contenu.
Il fit alors volte-face pour l’attraper avec brutalité par les épaules mais pas un geste de plus.
« Ne me parle plus, oublie moi ! Sort moi de ta vie !!! J’veux plus te voir. » lui avait-il craché en coréen mais vu le ton ce n'était pas difficile de comprendre. Il était tellement envahi par ses émotions qu'il ne trouvait même plus la force de parler en anglais. Il la relâchait en la bousculant légèrement pour la faire reculer et garder ses distances sur les derniers mots et transplanait après trois pas.

@Astrée Herrera



Il était arrivé juste devant chez sa tia. Il prit un moment avant d’ouvrir la porte, après s’être rageusement essuyer les larmes qui avaient ravager son visage du revers de sa manche en cuir. Il finit par entrer et sur la table de la cuisine, alors qu’il était parti en quête d’une bouteille d’alcool, un mot de sa tante pour lui dire de bien se protéger si jamais il prenait du bon temps et quelques capotes posé à côté du mot. Cela aurait pu le faire rire mais sur le coup, ça lui avait fait mal. Il avait explosé et dans son explosion, c’est l’appartement d’Astrée qu’il avait retourné. Les meubles étaient sans dessus-dessous, en miette sous les bombarda. Il avait hurlé tout son soul, sa rage. Il n’arrivait plus à l’arrêter, ça sortait sans aucun contrôle. Un tsunami de souffrance qui se déversait sans se sentir pleinement satisfait, ni même exténué. Rien n’arrivait à calmer cette douleur en lui. Erin venait de l’achever. Il pleurait mais sans larmes car il avait épuisée les ressources. C’est de Min-Ho dont il aurait eu besoin pour affronter ça, pour survivre à ce qu’elle venait de lui faire mais il n’était plus là non plus. Il a été qu’un gros con ! A quoi il s’attendait…

Et dans ses éclats, il avait surtout libérer une vieille bêtise bien cachée dans le labo de sa tante. Cette brume malicieuse qui faisait revivre ses souvenirs. Et les démons qui vinrent le hanter, c’était ces enfants qui l’avait bully à l’école. La réponse était là depuis le début, il était de trop, il emmerdait et dérangeait tout le monde. En boule au sol, en pleine crise de panique, il ne voyait que la mort pour le soulager. Cela faisait tellement longtemps que ça ne l’avait pas dévorer à ces points, ces terribles pensées. C’est Min-Ho qui a su lui redonner confiance en la vie, de la voir sous la lumière et pas les ténèbres, de lui montrer qu’il avait sa place et qu’il la trouverait bien triste s’il n’était pas là. C’est sûrement à ce moment que Javier a senti que c’était plus que de l’amitié qu’il lui portait… Mais il gâchait tout. Il n’était pas fait pour ça.

Je suis désolé maman… J’aurais aimé te parler. Te dire comme je t’aime et que je m’en veux de la peine que je vais te faire mais j’arrive plus. Je peux plus respirer… J'ai envie de crever. — comme s’il se préparait à l’irrémédiable. Ces quelques secondes d’un courage iraisonné pour passer à l’acte.

« Laissez moi... je vous ... en prie ! LAISSEZ MOI !!! » répondait-il avec difficulté dans ses suffocations à ces voix et ces silhouettes illusoires autour de lui, le rendant à néant dans le lui un peu plus jeune de quelques années, harcelé par ses camarades de classes.   



Ici j'trouverai jamais la paix...
... donc j'ai filé comme une étoile. J'me suis fait la belle j'ai tout quitté, j'ai mis les voiles. T'as pleuré comme cent mille averses s'il te plaît faut pas m'en vouloir. Pardon si j'ai gâché la fête, j'voulais m'échapper du trou noir. Ici, je n'suis pas à ma place, pas à ma place, pas à ma place (Lujipeka)
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Astrée Herrera

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Astrée Herrera
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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptySam 30 Mar 2024 - 16:22

tw : langage, père absent, suicide, langage, alcool, harcèlement, mort, poisons.


@Javier Stein

Lorsqu’elle met sa main sur la poignet, elle fait volontairement énormément de bruits : elle ouvre la porte dans un fracas, laisse ses talons claquer sur le sol, par crainte de retrouver deux élèves à poil dans son salon. Là, au moins, ils auraient le temps de se rhabiller et de trouver les excuses les plus idiotes possibles même si elle savait intuitivement le pourquoi Javier lui avait demandé de venir ici. Ils étaient jeunes, et elle était une tante progressiste. Et sincèrement, connaissant les dérives de son jeune neveu, elle préférait de loin qu’il s’amuse à le faire ici plutôt que de se retrouver dans un endroit louche. Sauf que ce n'est pas ce qu'elle retrouve en ouvrant la porte. Loin de là : elle fait face à un chaos qui lui rappelle sans mal une attaque sorcière. L’incompréhension et l'inquiétude vient enivrer ses traits alors qu’elle attrape sa baguette.

« Mi burro ?»

Son âne, littéralement. Un surnom presque affectueux qu’elle lui avait méchamment donné à l’époque et qui était resté malgré les années. Son petit âne. Ils n‘avaient pas un lien profond, il faut dire que sa soeur avait passé une bonne partie de sa vie dans des pays différents du sien. Astrée n’avait de cesse de voir en elle une traîtresse qui avait abandonné le reste de la famille : elle ne serait jamais intégrée à elles, et n’avaient pas connu toutes les galères qu’ils avaient rencontrées.
Son pas s’arrête soudainement en voyant la brume… le brouillard était beaucoup trop familier, elle l’avait affronté avec Marcus et ils étaient partis pour leur bien après avoir scellé l’endroit. En s’approchant, elle remarque la silhouette de son jeune neveu entouré de personnes qui semblent lui vouloir du mal. Astrée sait que c’est un brouillard, si bien qu’elle passe à travers de leurs silhouettes, avant de se mettre à la hauteur. Ses doigts viennent se saisir de ses poignets, le forçant à établir un contact visuel : l’oeil incisif, elle force l’échange.

« On se réveille. »

Astrée doit le tirer le plus vite possible de ses rêveries : la brume s’en est pris à lui. Depuis combien de temps ? Les moindres minutes étaient importantes, il leur fallait partir au plus vite possible avant que la brume ne se décide à fouiller dans l’esprit d’Astrée pour en faire ressurgir toutes ses pensées négatives. Avant que Bane n'apparaisse et saccage tout. Avant que les potions n’explosent sur sa petite sœur, avant que le chaos prenne place sur le reste.

« Il va falloir qu’on sorte au plus vite. Elle est où ta nana ? »

Dans son dos, on voyait déjà la silhouette plus jeune de la médicomage apparaître. Adolescente, encore très ressemblant. Mais avec une fougue de lionne… elle ne tarde pas à jeter sur les harceleurs une des fameuses potions qu’elle gardait déjà à l’époque sur son bracelet avec des petites capsules en verre. Un poison qui érode la peau des gamins, qui hurlent alors. La jeune Astrée est inébranlable, son petit sourire délicat aux lèvres, avant d’envoyer un baiser vers Javier.

« Tu m’entends ? »

Astrée a presque envie de le secouer.




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Javier Stein

6ème année
Javier Stein
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Nature du Sang et Ascendance : Son sang-mêlée (et sa mère est cracmole)
Libre expression : Astronomie (P)
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Métamorphose : (EE)
Potions : (A)
Sortilèges : (EE)
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Danse depuis son enfance, entrainé et coaché par sa mère ;; charismatique et sanguin ;; est né et a grandit en Corée, appelé Baek Hyun, Javier est son deuxième prénom ;; a étudié à Mahoutokoro, arrivé à Poudlard fin sept 2009 ;; parle coréen, japonais, espagnol et anglais (usa) ;; mère ancienne danseuse de ballet, désormais prof au Korea National Ballet et son père est un ancien chanteur de rock sorcier, désormais à la tête de sa propre marque de vêtement sorcier dit Stein // danses : classique, modern, contemporain, approche du hip-hop et danse magique et la kizomba mais c'est pour draguer ça. Bon en général avec les moldus dommage...


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Message(# lien) Sujet: Re: And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) And all that you did was make me fucking sad (erin&javier) EmptyMar 16 Avr 2024 - 14:21

tw : langage, père absent, suicide, langage, alcool, harcèlement

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@Astrée Herrera


Javier était au sol lorsqu’elle entrait dans l’appartement, elle qui s’attendait à voir la tête de cette fameuse petite-amie, elle ne fit face qu’au chaos. Le chaos d’un coeur brisé, d’un enfant intérieur en souffrance, hanté par ses démons. Il était sur le côté, en position foetale, les bras autour de sa tête et son visage, secoué de sanglot et de douleur. Comme à l’époque, il attendait seulement que les élèves se lassent, finissent leur jeu malsain de leur mauvais traitement et que les railleries s’estompent.

Les élèves autour de lui, d’un jeune âge entre 10 et 13 ans lui reprochait ses traits européen ; parlait de sa mère cracmole ; qu’il n’était qu’un pauvre gamin pleurnichard pourri et gâté, qu’il n’avait pas sa place ici et devrait partir ; ce n’était pas parce qu’il parlait leur langue qu’il était des leurs ; le fils à sa maman qu’il appelait toujours dans ce genre de situation ; qu'une fille qui portait des tutus…

Et c’est ce qu’il fit en sentant les mains lui prendre les poignets. Il eut un petit mouvement de sursaut mais sentit la douceur et le soutient. Il avait gémit un mama comme s’il lançait une bouteille à la mer, encore trop enveloppé par ces terribles souvenirs.

La voix douce et ferme digne du caractère d’Astrée lui fit se détendre un peu, laissant finalement ces fines mains lui dégager le visage en tirant sur ses poignets et il portait des yeux rougis par les larmes vers un visage… presque inattendu. Il y avait vu les traits de sa mère durant un instant mais ce n’était que sa tia. Ils n’ont jamais été vraiment proche, une étrange complicité qui se rapprochait plus de la tolérance depuis qu’il faisait ses études ici. Elle faisait avec le sale caractère de Javier et lui, derrière son air toujours insolent et arrogant, trouvait sa tante plutôt… cool. Disons qu’elle le faisait un peu moins chier que sa mère ou pas pour les mêmes choses.

Astrée lui soufflait de partir, au plus vite. Javier se relevait mollement, encore assis au sol alors qu’elle s’inquiétait pour Erin qui aurait du être là. Le Serpentard avait demandé l’appartement à sa tante tout le weekend pour ça… Il ne lui répondit pas de suite, regardant juste ces élèves qui continuaient de rire, de lui lancer leur déjeuner, de l’insulter et cette personne venu le sortir de là. Il avait levé les yeux et en constatant d’un visage presque inconnu… Les larmes lui remontèrent aux yeux. Nouvelle déception. Il s’attendait à Min-Ho, puis ne voyant ces longs cheveux bruns, peut-être Erin mais encore une fois, c’était sa tante, beaucoup plus jeune.
Il était seul.

Il finit par tourner la tête vivement vers Astrée et sans lui même comprendre si ça venait de lui ou d’elle, il s’était rapidement levé pour quitter l’appartement. Dans le couloir du petit immeuble elle lui redemandait où était sa copine s’inquiétant qu’elle soit resté dans cette brume dévastatrice et Javier secouait seulement la tête, appuyé contre le mur du corridor sombre et étroit qui sentaient l’humidité.

« Je suis désolé tia. … C’est moi. » voulait-il lui parler de l’appartement, mais au final c’était toujours lui et de sa faute. Il détruisait tout. Il se détachait brusquement du mur, le visage déformé par une nouvelle envie de chialer toutes ses larmes et se barrait tout simplement.

Dans la rue, il fut rattrapé et il a tenté de se débattre mais pas longtemps, pas si vivement, il avait beaucoup trop besoin de quelqu’un car il se sentait tomber. Une chute longue, presque éternelle mais il y avait un fond sur lequel il risquait de s’écraser avec violence. Il se jetait alors sur elle pour se réfugier dans ses bras, déversant ce qui lui restait de peine, des pleurs et des grognements de rage douloureux, s’étouffant parfois avec ses sanglots. Ses mains étaient agrippés à son dos avec un tel desespoir, la serrant avec force comme s’il se cachait et ne voulait pas lui montrer ce visage, comme s’il avait peur de tomber.

Javier finit par se calmer, toujours dans les bras de sa tia. Un verre ce serait peut-être bien. De toutes façons, ils ne pouvaient pas retourner dans l’appartement. Pas dans cet état. La tête de sanglier… Bane était justement devant le pub à fumer une clope à discuter avec un autre sorcier, son fidèle Ashes sous la forme d’un berger allemand non loin, levant déjà son museaux en direction d’Astrée, les oreilles dressées. Les Trois Balais fera largement l’affaire.   



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