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 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit

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Loup Emrys

Londres
Loup Emrys
Âge : 40 ans
Pronoms : Il
Nature du Sang et Ascendance : Pur, adore les moldus
Messages : 148
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Message(# lien) Sujet: 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit  Empty31.10.23 13:20



Confessions au pied du lit


Feat Loup & Mikko & Maëlys


Monsieur Emrys, allez, levez la tête s'il vous plaît

Le regard rivé vers le drap blanc, je secoue la tête, las et maussade. Non, je ne veux pas prendre cette maudite potion tranquilisante, elle me fait dormir à chaque fois et j'ai trop dormi.
L'infirmière essaya, tout doucement, de me faire lever le menton et je détourne la tête en lui lançant un regard noir. Je lui dis, très clairement : Pas de potion, pas aujourd'hui. Elle me sourit et me répondit : Allons, monsieur Emrys, ne me faites pas cette tête de centaure buté, c'est pour votre bien !   Je reste quelques secondes, le regard rivé sur elle, l'expression revêche, puis je finis par accepter la potion. Elle plaça la fiole contre mes lèvres et me la fit boire jusqu'à la dernière goutte. Je ferme les yeux, dégouté par le goût amer de la potion tranquilisante.

Peu à peu, je sens les battements de mon cœur ralentir et je me laisse retomber sur l'oreiller. L'infirmière finit par détacher mes poignets et mes chevilles. Elle nota sur son carnet l'heure de la dernière crise de panique et de ma dernière prise de potion puis s'en alla. Complètement sonné par le médicament. Bon sang, cette chose peut assommer un dragon, ils pourraient me donner quelque chose de moins fort.  Je ferme les yeux et, lentement, sombre dans un sommeil sans rêve.
Je reprends conscience quelques heures plus tard, la bouche pâteuse, le corps encore lourd de sommeil. J'ai soif, j'ai envie d'uriner, j'ai envie de pleurer. Bon sang, que quelqu'un vienne me chercher... J'en ai marre d'être ici, tout seul, à être traité comme un petit enfant pas sage... Je suis malade, je le sais, mais je me sens mieux !

Le médecin passa me voir une demi heure après mon réveil. Il m'aida à boire un verre d'eau et fit bouger mes bras et mes jambes pour stimuler mes muscles encore endormis. Il me dit ensuite qu'il était confiant, que mes crises se faisaient plus rares. Je le regarde, silencieux, et il ajouta qu'elles étaient plus rares certes, mais plus violentes, ce qui signifie que je vais devoir prendre un traitement à vie. Je lui souffle : Quel genre de traitement ? Il me dit : A base de potions comme celle que vous venez de prendre, mais le dosage sera moins conséquent. Vous devrez les prendre à chaque début de crise. Vous prendrez également des anti dépresseurs et des vitamines. J'hoche la tête et lâche un soupir. Il ajouta : Ah et j'ai pensé à vous ! Voilà de nouveaux casses têtes ! Il me mit entre les mains une petite boîte en bois. Je l'ouvre et découvre des petits jouets en bois ou en métal, destinés à occuper mon esprit et à l'éloigner de toute inquiétude. Je prends un premier casse tête et souris au médecin. Je lui souffle : Merci.

Il me tendit mon sourire et s'en alla. J'ai encore l'esprit pâteux, le corps engourdi, mais au moins, j'ai de quoi m'occuper. Je sens ma lassitude s'envoler lentement, tandis que j'occupe mes mains et ma tête. Mes inquiétudes, ma peur constante, mes larmes se cachent à nouveau dans les tréfonds de mon inconscience. Le casse tête me donnait du fil à retordre. Il ne cessait de s'emmêler à nouveau quand je pensais trouver la solution. Décidément les casses tête magiques sont de vraies plaies. J'adore.

J'entends alors des bruits de pas. Je lève la tête, les paupières encore lourdes, à moitié allongé sur le lit, vêtu de cette blouse d'hôpital que je trouvais immonde. J'étais propre de ce matin, mais mes cheveux étaient en bataille à cause de la dernière crise de panique. Lorsque je me suis regardé devant le miroir, j'ai remarqué que mon visage mortellement pâle contrastait à merveille avec mes grands yeux gris cernés et rougis par les crises à répétition. Je souris en reconnaissant le visage de ma nièce et de mon neveu. Je leur dis, d'une voix rauque  : Oh, Dieu tout puissant, je suis tellement content de vous voir... C'est sincère, ils m'avaient manqué. Je lance un regard vers Mikko tout en tendant la main à ma nièce. Mikko paraît... Je ne saurais le décrire. Son oreille n'est pas belle à voir, je m'en veux pour ce qu'il s'est passé.
KoalaVolant


7 mars 2010 -Confessions au pied du lit  Pqnp
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Maëlys D. Emrys

5ème année
Maëlys D. Emrys
Âge : 15 ans
Pronoms : elle
Nature du Sang et Ascendance : sang pur, tolérante
Messages : 75
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Message(# lien) Sujet: Re: 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit  Empty12.11.23 23:10


Confessions au pied du lit

@Mikko Mathéo Emrys, @Loup Emrys & Maëlys D. Emrys


Loup, l’oncle et parrain de Maëlys était interné à Sainte-Mangouste. Si cela l’attristait, elle n’en était pas plus surprise que cela, ayant assisté à sa descente aux enfers et perçu ses faiblesses, bien plus qu’il n’avait bien voulu lui en parler. Et Mikko était très en colère contre lui. La jeune fille était parvenue à ce qu’il se fût ouvert à elle de ce qu’il sentait et de ce qu’il s’était passé. Elle pensait donc qu’il était indispensable que Loup et Mikko eûssent une conversation et elle s’attendait à devoir jouer les intermédiaires. En outre, elle pensait que son parrain avait besoin de soutien et qu’on lui manifestât de l’affection. De sorte qu’elle avait travaillé son grand-frère au corps pour le convaincre de rendre visite à leur oncle à deux, se montrant douce et ferme à la fois, comme elle savait si bien le faire. Elle savait que son grand-frère y allait à reculons et avait donc surveillé à chaque pas qu’il ne prît pas la tangente. Enfin, ils parvinrent à la porte de la chambre de Loup. Ils le trouvèrent donc en train de résoudre un casse-tête. Maëlys referma doucement la porte derrière Mikko et elle, avant d’aller auprès de Loup :

« Bonjour tonton. Comment vas-tu aujourd’hui ? » lui demanda-t-elle, tout en le gratifiant d’un câlin de salutations.

« J’ai enfin pu convaincre Mikko de venir et je pense que vous devriez parler tous les deux, si tu en as l’énergie, tonton » rajouta-t-elle.

Tout en parlant, elle surveillait son grand-frère du coin de l’œil.

Elle était disposée à le laisser dire ce qu’il avait besoin, mais si le ton devait trop monter ou si elle le voyait prêt à en venir aux mains, elle interviendrait ou s’interposerait. Mettre les choses à plat entre eux deux était une chose, mais cela ne devait pas dépasser un certain point.

Pour sa part, si elle trouvait des ressources insoupçonnables, en ce début de mois, elle était encore fatiguée, n’ayant pas réglé ses comptes avec ses cauchemars.

KoalaVolant
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Mikko Mathéo Emrys

6ème année
Mikko Mathéo Emrys
Âge : 16
Pronoms : Mikko Mathéo
Nature du Sang et Ascendance : Sang pur, ouvert d'esprit.
Libre expression : Sortilège : Optimal
Défense Contre les Forces du Mal : Optimal
Duel : Optimal
Études des Moldus : Optimal
Botanique : Effort Exceptionnel
Potion : Effort Exceptionnel
Astronomie : Effort Exceptionnel
Études des Runes : Effort Exceptionnel
Métamorphose : Effort Exceptionnel
Soin aux Créatures Magiques : Effort Exceptionnel
Divination : Acceptable
Arithmancie : Acceptable
Messages : 701
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Message(# lien) Sujet: Re: 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit  Empty03.12.23 8:38

Confessions au pied du lit


“Je n’irai pas.”

“Mais enfin frérot, il s’agit de notre oncle, il a besoin de nous.”

“M’en fout!!! Je n’irai pas!!!”

“Je comprends que tu sois en colère contre lui, mais ce n'est pas une raison pour ne pas être à son chevet. Il fait partie de notre famille et je le répète, il a besoin de notre soutien.”

“Notre famille… Tu parles!!! Il en fait quoi, lui, de notre famille???”

“Mikko Mathéo Emrys!!! Dois-je te rappeler que quand c’était toi qui était à l’infirmerie, toute la famille était présente pour toi, toute sans exception. Même oncle Loup c’est déplacer pour toi. Et qui était là pour nous quand… Quand nos parents sont morts? Qui, dis-moi???”

“C'est bon… C'est bon je vais t’accompagner. Pas la peine d’en faire tout un drame. Pfffff!!!”

Ronchonnant et pestant plus que jamais je suivi docilement ma petite sœur  @Maëlys D. Emrys jusqu'à Ste-Mangouste. Je n’étais guère enchanté d’aller voir mon oncle  @Loup Emrys , pas après ce qu'il a fait et je ne suis pas près de lui pardonner. Lui qui était mon mentor, mon idole… Il m’avait promis de prendre soin de la famille… De me prendre sous son aile afin de devenir un Auror tout aussi intègre et juste que lui… Intégrité et Justice!!! Mon cul oui!!! Je vais lui en foutre moi de l'intégrité et de la justice.

Il a souillé le nom de notre famille en se permettant de jeter un sort impardonnable, il devrait être mis en jugement pour cela… Il a volontairement mis la vie d'innocentes personnes en danger… Ikarus est grièvement blessé et je m’en suis tiré avec une oreille coupée, mais les dégâts auraient pu être plus grave encore… Le pire dans tout cela, c'est que j'ai tenté par tous les moyens de le raisonner, mais j’étais totalement dépassé par les évènements. Je ne fais rien de bon, tout ce que j’entreprends se résulte en un échec et cela m'enrage encore plus. Grrrrrrrrrrr!!!!!

Serrant les poings, fermant les yeux afin de respirer calmement, je tentais par tous les moyens de me calmer. Si je ne le fais pas pour oncle Loup, je dois le faire au moins pour ma petite sœur et pour la famille, mais je ne pouvais chasser de ma tête le duel… Les propos de mon oncle… Son regard… Sa soudaine folie!! Plus nous nous rapprochions de la chambre, plus je sentais mon loup intérieur profiter de ma mauvaise gestion de mes émotions pour s'éveiller et venir ajouter un peu plus de fureur à ma colère si bien qu’aussitôt que mon regard croisa celui de mon oncle j’explosa totalement ne pouvant contenir plus longtemps ce que j’avais sur le cœur. Profitant du fait que ma petite sœur saluait notre oncle, je la contourna aisément grâce à l’effet de surprise et à mon agilité accru pour venir frapper mon oncle avec un direct en pleine poire.

“ÇA C'EST POUR AVOIR DÉSHONORÉ NOTRE FAMILLE… GRRRRRR”

Ma petite sœur avait bien tenté de parer le coup, mais ma fureur était telle que je la pris de vitesse, sauf que son geste m’irrita encore plus et l’espace d’un bref instant je me surprends à la fusiller du regard dardant sur elle deux yeux des plus mauvais qui soit. Le loup faisant brièvement irruption, mes iris devinrent rapidement d’un bleu des plus pénétrant et glacial qui soit. Accusant le choc, je me rendis compte que je perdais momentanément le contrôle de moi-même, libérant du même coup l'animal en moi. Devant ce phénomène nouveau, je sentis la peur s’immiscer dans mes entrailles et me barbouillé l’estomac…

Me retournant vivement, je vis une commode derrière moi et m’y agrippa fortement. Les yeux rivés sur celle-ci, je tenais fermement les deux côtés de la commode enfonçant avec férocité mes oncles dans le bois. J’étais dans un tel état que je m’effrayais moi-même et je n’osais plus jeter un seul regard vers ma petite sœur, ni vers mon oncle. Dos à eux, je garda longuement le silence, haletant et respirant de façon irrégulière et saccadé… Foutue malédiction… Je la déteste… Je me déteste… Tout comme je déteste mon oncle… GRRRRRRRR.


Un élan de rage me submergea soudainement et sous l’effet de celui-ci je renversa tout ce qui se trouvait sur la commode envoyant valser au sol pichet d’eau, verres, pots de chambre, diverses petites fioles… Tout fût projeté au sol avec une force inouïe et toute nouvelle pour moi. M’agrippant de nouveau au meuble, les oncles ancrés au bois, je ferma les yeux et essaya d’étouffer ma rage et ma fureur par tous les moyens. Je devais impérativement garder le contrôle sur l'animal et pour ce faire il me faut à tout prix me calmer… Respirer… Profondément et calmement.

Après de très longues minutes, ce qui me parut une éternité tellement j’angoissais, je parvins à finalement apaiser la bête et à reprendre le contrôle de mes émotions. Toutefois j’avais beaucoup trop honte pour affronter le regard de ma petite sœur et encore moins celui de Loup. Si j’étais beaucoup plus calme, ma rancœur contre mon oncle était toujours très palpable en mon fort intérieur et un simple regard sur sa personne suffirait pour me donner l’envie de l'étriper. Les yeux toujours fermés, j’osais finalement briser le silence afin de poser une question qui me brûlait les lèvres et l’âme depuis des jours déjà.

“Pourquoi??? Pourquoi avoir fait cela??? Je veux savoir.”

Les mots furent très secs, froids et cassants, probablement à l’image de ce que j’étais moi-même intérieurement. Une statue de verre, prête à exploser à tout moment sous le coup des émotions, mais surtout d’une profonde tristesse. La déchéance de mon oncle ayant profondément aggravé ma propre fragilité psychologique

KoalaVolant



Le loup protecteur


Il faut être comme les loups : fort dans la solitude et solidaire en meute.

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Loup Emrys

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Message(# lien) Sujet: Re: 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit 7 mars 2010 -Confessions au pied du lit  Empty03.12.23 21:54



Confessions au pied du lit


Feat Loup & Mikko & Maëlys


Maëlys me salue d'un câlin qui apaise mon cœur meurtri.

Je lui en suis reconnaissant. Ma nièce est, comme tout le reste de mes enfants, tout pour moi, et je serais capable d'aller jusqu'au sacrifice ultime pour ma famille, même s'ils pensent que je les abandonne. Tout ce que je fais, tout ce que j'entreprends, c'est pour leur offrir un avenir meilleur... Enfin... Sauf si on commence à évoquer les évènements des derniers jours. Je repense à Crowley, à son regard résigné et apeuré, tentant de me calmer, pleurant devant son fils inanimé. Bon sang, j'ai promis, j'ai promis de faire attention, j'ai juré de ne pas me laisser emporter par la colère et la folie... Je n'ai pas pu résister. C'en était trop pour moi, j'ai été faible, comme d'habitude au final. Je ne suis fort que quand je suis caché derrière mon rôle de comte. Le reste... Ce n'est que du vent. Je ne suis vraiment pas fier de ce qu'il s'est passé. Et je sais que j'aurais beau m'excuser toute ma vie, je ne pourrais jamais vraiment rattraper ce que j'ai fais.

Mikko profita de l'affection que me portait sa soeur pour la contourner. Il me donna un gros coup de poing, avant de me grogner dessus et de me dire que ce coup était mérité, que c'était parce que j'avais déshonnoré la famille. Le coup me surprends tout d'abord, puis je sens la douleur envahir mon nez, tout comme le sang qui, lentement, s'échappe d'une narine pour couler sur ma lèvre, mon menton, avant de tomber sur ma blouse d'hôpital. Je reste complètement stoïque tout d'abord, le regard fixant mon neveu, béatement, puis, les larmes vinrent d'elles mêmes. Elles coulèrent sur mes joues, mais étrangement, pas un sanglot ne vint. Juste des larmes, un flot de larmes. Mon neveu alla se défouler sur un meuble, envoyant valser ce qui était posé dessus. Je reste totalement immobile, les mains sur les cuisses, le casse tête inachevé entre les doigts, les larmes et le sang coulant sans s'arrêter sur mon visage. Je n'ai que ce que je mérite, je le sais, mais ce qui me fait le plus mal, c'est de voir mon neveu souffrir. J'hésite alors entre deux comportements : m'excuser, fondre en larmes, pleurer comme un enfant en le suppliant de me pardonner... Ou alors, je redeviens celui que j'étais, celui qui impose le respect même si je ne mérite plus celui de mon neveu depuis ce fameux soir.

Mon neveu se calma, quasiment en même temps que mes larmes. Je ravale mon chagrin et lève les yeux vers lui. Attrapant la main de ma nièce, afin de me donner du courage, je prends une décision. Il me posa la fameuse question, celle que j'attendais. Je lui réponds alors, d'une voix parfaitement calme : "Une erreur. Tout simplement. Mikko. Nous nous ressemblons par bien des aspects. Tu lutte pour que ton loup ne sorte pas, ne se déchaîne pas. Moi, ça fait 12 ans que j'en fais de même avec ce mal qui me ronge. Un mois, un mois subissant Endoloris et Diffindo, nu dans une cave ! Mikko ! Comment aurait tu réagi à ma place si tu avais retrouvé ton tortionnaire, toi qui ne contrôle pas tes propres émotions ? Ne prétends pas que tu aurais laissé la justice faire. Tu sais aussi bien que moi qu'elle est inefficace. "

Je passe un doigt sous mon nez et essuie le sang avant de reprendre :"Je suis sincèrement navré pour ce qui est arrivé, et je suis prêt à en payer toute les conséquences. Mikko, Maëlys, je suis malade, depuis 12 années, et je vais à présent être sous traitement pour éviter que cet incident se reproduise." Je garde un ton parfaitement neutre, le visage impassible malgré les larmes et le sang. Je reprends et termine par : "Mikko, Maëlys, vous êtes mes enfants aux yeux de la loi, et vous êtes qui plus est les aînés, les plus grands, ceux en qui je peux accorder ma confiance. Mikko, tu m'en veux, je le sais, mais je vais te demander d'être fort, je veux réparer mes erreurs envers toi et je suis prêt à faire tous les efforts possible pour récupérer ta confiance, car elle est inestimable à mes yeux. Et pour te prouver que tu as la mienne, je vais te demander quelque chose. "

Je lui tends la main, le regard droit sur lui, attendant sa réaction. À voir ce qu'il décidera.
KoalaVolant


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