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 Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry)

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Perry Walker

6ème année
Perry Walker
Âge : 16 ans
Pronoms : Elle
Nature du Sang et Ascendance : Né-molduee et prête à leur faire avaler leur sang aux élitiste.
Libre expression : DCFM (A)
Sortilèges (EE)
Potions (A)
Botanique (A)
Métamorphose (P)
Astronomie (A)
Etude des runes (D)
Soins aux créatures magiques (EE)
Vol (O)
Messages : 192
Date d'inscription : 27/05/2023


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Message(# lien) Sujet: Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) EmptyDim 12 Nov 2023 - 18:41

tw : nudité,

BIBBIDI BOBBIDI BOO — Soundclub & Coco Bans
@Mabel Cyr

 Mars 2010
Il pleuvait des cordes. Perry arrivait en sautant de son balai encore en vol, arrivant dans un petit bond agile. Elle était trempée et gelée. Le vent était encore frais en ce début de printemps et surtout dans les hauteurs. Elle s’était osée à se perdre dans les nuages bas et gorgée d’humidité. Elle aimait voler et peu importe la météo, rien ne l’arrêtera d’aller s’élever dans les airs et se laisser flotter tel un rapaces, sentir le vent fouetter son visage et faire voler sa cape de vol. Mais bon en réalité, la pluie ça faisait un peu chier, c’était mouillé et le froid pénétrait plus vite, restant collée à la peau et rien à faire pour se réchauffer, ni même un sort sur ses vêtements. C’était pas mieux chaud et mouillé, ça restait poisseux comme sensation. La pluie l’avait prise de court en plein vole, au début petite bruine, les gouttes se sont misent à grossirent et balayer toute la vallée, qu’on y voyait presque plus à deux mètres, striant le paysage.

Elle retirait ses goggles les laissant pendre à son cou et se secouait la tête comme le ferait un chien pour retirer le surplus d’eau. Elle prit soin de ranger son balai personnel dans le râtelier de balai et se dirigeait vers les vestiaires, commençant à retirer ses gants en cuir, puis ses goggles, et sa cape qu’elle fit pendre à la paterne en fer forgé noir, accroché tout le long des case dans le long et haut meuble en bois leur servant d’espace de rangement. Une rangée pour chaque équipe dans un bois sombre, peinte dans les couleurs de leur maison.

Elle jetais ses gants et ses lunettes de vol au fond et attrapait la béquille reposant au-dessus des casiers. Elle la posait en équilibre sur le banc derrière elle et vint s’y asseoir, baissant son pantalon pour venir retirer sa prothèse. Elle allait profiter pour prendre ses douches ici. Même s’il y a des cabines séparée, c’était toujours délicat. Il y aura toujours ce moment où on devinait un peu trop au gout de certain ou qu’on voyait carrément sa jambe mutilée. Elle n’avait pas de pudeur par rapport à ça, c’est la pudeur et la sensibilisé des autres qui la frappait le plus souvent. On ne pouvait pas demander aux gens d’être aussi à l’aise qu’elle et elle se sent parfois coupable de s’exhiber et c’est déjà pas facile un quotidien et les contraintes, tous ces gestes mécaniques et ritualisé avec le temps pour essayer d’avoir une vie comme les autres. La pitié des autres aussi, elle en avait horreur. Elle préférait aller ici, profitant à venir souvent prendre son balai pour voler un peu.
Le dégout et le jugement des autres nourrissait un complexe qu’elle ne devrait pas avoir.

Un coup de baguette pour lancer le gramophone qui commençait à envoyer les décibels. Les joueurs avaient ramené un disque un peu plus récent et rythmé question sorcière mais ça restait malgré tout très rétro par rapport à ce qu’on pouvait entendre chez les moldus. Bon, c’était sympa, un petit groupe de sorcier dans le style de Beach Boys.
Elle n’entendit alors pas le bruit de l’eau qui coulait déjà dans les douches. Elles étaient communes ici mais dans une règle tacite mais établie : les garçons se lavaient en premier et quittaient les vestiaires et enfin les filles passaient, pour éviter au mieux les abus.

Elle jetait ses dernières fringues qui lui collait au corps à cause de la pluie, jonglant avec sa béquille et ses appuis avec l’aisance de l’habitude et elle claudiquait jusqu’à une pomme de douche le seul où il y avait un strapontin en bois à déplier pour faire une assise. Elle avait été installée pour elle spécifiquement et l’attention avait été adorable. Elle activait l’eau et une main sur le mur, elle posait la béquille contr avant d’enfin réaliser que cachée dans un recoin quand on entrait dans l’espaces des douches, il y avait quelqu’un.

Elle avait vu une ombre au coin de l’oeil et tournait la tête ailleurs que contre ce mur en carrelage immaculé dont les tuyaux faisait encore des siennes, tournant les robinet en donnant deux ou trois coup dans le tuyau en fer. Elle poussa un petit cri de surprise, devenant rouge pivoine devant ce corps nu devant elle et pas de n’importe qui. Elle porta ses mains à sa poitrine d’instinct enfin elle essayait… Elle avait été coupée dans son mouvement, allant s’asseoir sur son siège et l’avait littéralement raté dans son sursaut de surprise. Perry finit sur le cul, les quatre pied en l’air, le cul le premier sur le carrelage dur et froid. Elle poussa un râle de douleur et le pommeaux de douche se mettant enfin en marche la faisant avaler de travers ce qui au final la fit rire mais n’arrangea rien. Elle se tournait sur le côté, peu inquiète d’être à poil devant quelqu’un, entrain de s’étouffer, cherchant son souffle, l’eau lui frappant le dos et le dessus de la tête.

« Putain t’as faillis me tuer… » finit-elle par lâcher ayant fini de tousser, et un léger rire qui faillit la faire repartir. Elle vint s’allongeait sur le ventre à même le carrelage, préférant de loin lui montrer ses fesses que ce qu’elle avait de face. Elle tournait la tête vers Mabel et esquissant un petit rire avant que son regard ne descende sur son corps malgré elle et la fasse rougir. Elle eut cette fugace expression qui s’excusait avant de détourner la tête. Incroyable, elle n'arrêtait pas de croiser des gens à poils en ce moment, ils s'étaient tous passé le mot ou quoi ? Comme par hasard en pleine vague d'hormone si nouvelles et incontrôlée... Ou alors c'était à force de voir de la chair qu'elle commençait à succomber à ce qu'elle trouvait terriblement ridicule chez ses potes en ce moment. Elle s'en mordait la lèvre, se retenant de rejeter un oeil.

« Désoée, je ne t'avais pas vu… Ça te dérange ? Moi en soit non, mais je peux comprendre et partir si tu veux... » demandait-elle finalement en se relevant, restant assise par-terre et se tournant pour lui faire face. Elle avait repliée ses jambes pour faire de telle sorte qu'on ne voit ni sa vulve, ni sa poitrine avec l'aide d'un bras pour cacher l'autre. Elle était toute contorsionnée comme ça, son bout de jambe sectionnée se perdant derrière la cuisse laiteuse et musclé de la rousse. Elle baissait aussi la tête, regardant l'évacuation ou l'eau venait se glisser sans aucun contrôle.


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Mabel Cyr

6ème année
Mabel Cyr
Âge : 17 ans, le 23 mars.
Pronoms : elle, il. qu'importe. Plutôt elle, par habitude, en questionnement.
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Message(# lien) Sujet: Re: Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) EmptySam 18 Nov 2023 - 22:51

tw : nudité, mort. - Mars 2010.
Mabel avait pris la mauvaise habitude de se doucher dans les vestiaires du Club de Quidditch ; d’un bref regard avant de s’enfoncer dans ceux-ci, elle vérifiait la présence d’éventuels balais foulant les cieux. Mais par habitude, et commençant à connaître les entraînements des divers clubs à force de s’y doucher, la Serdaigle n’y prêtait plus vraiment attention. Après tout, aucun accident ne lui est jamais arrivé. Ces douches-là lui permettait au moins la tranquillité, et surtout l'espérance d'absence d’un quelconque jugement à l’égard de sa peau trop noire, de son corps trop filiforme, pas suffisamment agrémenté de courbes tentatrices. Un malaise profond avait fini par la contrarier, et elle avait renoncé à utiliser la salle de bain de sa salle commune à cause de la nausée qui l’étreignait à chaque fois qu’elle s’y rendait.
Parfois, elle avait des échos de pensées contradictoires ; des pensées négatives sur son corps trop maigre et pas assez féminin ; et qui malgré tout l’était étrangement trop à son goût. Les mots exacts n’arrivaient jamais à se poser dessus : Mabel n’était pas foncièrement pudique, son corps était son corps il était ce qu’il était. De couleur noire, avec d’atroces difficultés pour prendre du poids, elle en s’était jamais réellement posé la question d’une quelconque sexualisation de sa silhouette. D’une quelconque difficulté… son corps était son corps. Un témoignage de sa vitalité, de membres vigoureux qui peuvent se mouvoir et d’une assurance de sa bonne santé. Pour elle, ce n'était que ça, un corps. Une enveloppe corporelle qui n’avait pas de nécessité à être élégante, juste fonctionnelle. Et celui de Mabel fonctionnait parfaitement, échappant à pas mal de maladies à cause du nombre de vitamines qu’elle grignotait à force de légumes et fruits qu’elle mangeait énormément. Mais venir ici l’avait aidé à retrouver cette sensation de son corps fonctionnel, qui n’avait pas besoin d’être autre chose que cela ; l’aidant dans sa pudeur, et l’acceptation de ce corps qui devenait trop souvent étranger à ses désirs.

Et alors qu’elle espérait jouir un peu de cette tranquillité à nouveau, et qu’elle se délectait de l’eau chaude frappant son dos et emmêler son esprit… qu’un bruit éveille son attention. Mabel avait rouvert ses prunelles pour porter son attention sur une rouquine familière, qui se trouvait au sol, avec une jambe manquante. Face à une telle situation, et n’éprouvant que peu de pudeur, la Serdaigle grave ses prunelles dans celles de la Gryffondor, cherchant intuitivement son regard, oubliant que ça pouvait être déplacé dans une telle situation. Son regard descend un peu, alors qu’un frisson vient dévaler l'entièreté de sa colonne vertébrale, à l’image d’une décharge électrique. Mabel connaissait le corps humain avec une exactitude démesuré, d’autant plus lorsqu’il était décharné et sanglant à cause de la morbidité délicate de son pouvoir. Mais l’approche était différente, bien étonnante, appréciable pour sa cage thoracique qui fourmillait. Sobrement, de sa voix soufflé et effacée, elle prononce :

« Je ne risque pas de te tuer, tu ne meurs pas avant au moins quelques années. »

Elle répond, très pragmatique, avant de refermer ses paupières pour reprendre en toute tranquillité sa douche, et faire comme si la présence de Perry n’était pas là. Mais la voix de la Gryffondor perce à nouveau le silence et bourdonne dans l’espace ; relevant un sourcil de curiosité, l’eau venant toujours s’abattre sur ses tresses, Mabel répond par habitude protocolaire, ne voyant pas en quoi Perry pouvait déranger. Ce n’était pas dans ses habitudes de se doucher avec quelqu’un qui se tenait non loin ; mais la rouquine était bien l’une des seules qui n’avait jamais mis à mal la Serdaigle d’une quelconque façon. Dans son regard il n’y avait jamais eu quelconque jugement, et Mabel aimait les combats qu’elle tenait.

« C’est toi qui revient du terrain, c’est moi qui devrait partir. »

Elle ne comptait pas pour autant partir, après tout elle était arrivée première. Mais si l’une d’entre elles devaient partir, c’était clairement Mabel. En terme de droit, Perry du club de quidditch, aux muscles finement dessinés et au visage constellé, méritait davantage d’être ici que sa comparse. Mais la voyant toujours au sol, Mabel l’observe plus en détail, avant de se souvenir de sa jambe manquante.

« Rien de cassé ? »

Le regard de la sorcière vaudou est légèrement vide, nuancé d’émotions passagères et particulièrement neutres. Elle ne ressent rien face à son moignon, ayant déjà vu bien pire au fil des ans de sa vie. Néanmoins, elle finit par demander, après un regard très appuyé vers l'arrière de celle-ci, qui attirait naïvement son regard.  

« Tu peux te relever toute seule ? »

Mabel espérait bien que c’était le cas ; ne souhaitant aucunement s’approcher pour éviter de se nourrir de sa mort. Mais bon, elle allait pas non plus la laisser par terre le temps de sa douche et lui marcher dessus en repartant.


@Perry Walker


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Perry Walker

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Message(# lien) Sujet: Re: Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) EmptyMar 16 Jan 2024 - 18:35

tw : nudité,

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 Mars 2010
Perry arquait un sourcil à sa réflexion… Elle prit un peu de temps à faire le lien avec le don un peu maudit de Mabel et elle rit légèrement avec un sourire. Ce n’était pas forcé, elle avait trouvé ça drôle et juste bien dosé. Pour l’autodérision, Perry était une championne… mais peut-être que Mabel ne faisait justement pas d’humour, ni d’autodérision. Avec sa voix sérieuse et suave, annonçant l’apocalypse mais même ça, c’était drôle au fond.

Toujours sur le carrelage de la salle de douche, elle demandait à Mabel si elle pouvait rester ou si la bleu avait peut-être besoin d’un peu d’intimité… Après, si on en cherchait ce n’était vraiment pas ici qu’il fallait venir avec des douches mixtes et communes. Perry était prioritaire à en entendre l’élève mais la rouquine répondit d’un mouvement de tête négatif. C’était gentil mais si besoin elle irait ailleurs… Même si ça voulait dire, remettre sa prothèse, se rhabiller et boiter jusqu’au château… mais cette pitié là, Perry ne voulait pas qu’on la prenne en compte.

« Haha non ! T’inquiète. » dit-elle en finissant par rouler sur elle même pour se mettre en position assise, rabattant sa jambe et demie contre elle. Mabel avait le regard qui se perdait, Perry aussi. Les reflets chocolat de sa peau et ses longues tresses qui s’affinaient sur la fond collées dans son dos, en soulignant la douce courbe.

« Euh non ! T’inquiète, ça va le faire ! » balbutiait-elle, honteuse de son observation coupable d’une adolescente commençant à apprivoiser doucement l’effet du corps des autres sur elle. Elle n’avait jamais besoin d’aide, suffirait de se trainer jusqu’à son siège et se hisser. Elle ne pensait du tout au don de la Serdaigle. Au final à part savoir qu’elle pouvait voir la mort prochaine des autres, elle n’avait aucune idée de comment ça marchait et que le moindre contact chez Mabel était aussi morbide.

Elle se hissait alors sur son petit siège et reprit sa douche, laissant l’eau chaude couler le long de son corps. Elle restait un moment sans rien dire, ni faire laissant seulement l’eau ruisseler sur les muscles de son dos. Elle se moquait bien d’habitude du silence, l’appréciant même parfois car entre l’école et sa drôle et immense famille, le calme était du grand luxe. Mais, c’était devenu gênant car elle n’arrivait pas à décoller ses yeux de Mabel, voir ses mains glisser le long de son corps mouillé, cette présence qu’elle avait sans même parler, cette force de caractère qui émanait de tous ses pores. Les Cyr étaient particulier et une famille à part eux aussi à leur façon, mais elle a rarement jugé Mabel. Elle aurait eu de quoi, aussi tolérante qu’elle ait, elle crachait sur beaucoup trop de gens et en devenant intolérante avec les intolérants. Elle avait toujours eu quelque chose d’un peu attirant pour Perry, mais de la voir nue là, elle perdait un peu ses moyens. Il fallait qu’elle parle ! Oui, parler pour oublier ce silence pensant de son regard sur elle.
Par Merlin… Et si elle l’avait senti !?

Un sujet au hasard et elles avaient finis sur les filles… les « vraies » filles si on écoutait ce genre de nana.

« …. Ouais carrément ! En vrai, j’aime bien me doucher ici pour ça en partie ! Sortir de cabine et faire face à une armée de pauvre nana devant leur miroir à discuté futilité et s’angoisser des normes de beauté dicté par des hommes… Celle qui dit tu sais : ressemblez à des putes ! On vous acceptera mieux en vous baisant plus profond. Je te jure, rien que d’imaginer leur voix de faux-cul dans des gammes aigüe improbable. Parlez copain, crème et dernière robe Pucci. Le pire, c’est que je vais dans mon dortoir, je me tape l’acter avec Cheyenne et Cassidy. Bon… je dis pas ici aussi y’en a quelques unes, mais on est pas tant de fille que ça et ça remplis pas touuuut les viestaires »

Un silence pour se passer la tête sous l’eau et finir de rincer le savon. Elle soufflait le surplus d’eau sur ses lèvres et se passait les mains sur le visage pour finir de retirer l’excedent.

« Des fois, je te jure… Je me reconnais tellement pas en elles. J’y trouve tellement pas ma place dans leur « monde féminin ». »

Elle avait finit et se levait. Discuter un peu avec elle lui avait changé les idées et était bien plus à l’aise, oubliant presque qu’elle était nu. De sa béquille, il se rapprochait alors de Mabel, venant s’appuyer contre le mur du côté où elle finissait de se doucher, histoire de finir leur conversation.

« Après peu m’importe… » soupirait-elle. « J’ai toujours été différente même avant d’être qui je suis maintenant… » dit-elle en bougeant nerveusement sa jambe mutilées.
« Je m’y suis fait ! » rajoutait-elle avec un petit sourire confiant. Sa différence c’était sa force même si… il y a des jours, elle en doutait.

Mabel avait fini. L’eau s’arrêtait et la musique paraissait soudainement bien plus forte. Perry la suivis pour sortir des douches et avec tous ce savon mélanger au fin filet d’eau qui glissait lentement vers l’évacuation, le sol était glissant. Mabel n’y échappa pas, Perry juste derrière elle avec sa béquille. D’instinct, la rouquine avait tendu le bras pour la rattraper, prenant appui sur sa jambe.

« Merde… » lâchait-elle en sentant sa béquille glisser sur le carrelage et son corps basculer avec la Serdaigle. Elle aurait au moins eu le mérite d’amortir la chute mais pas celui de son corps venant rencontrer le sien sur le sol.

« Merde, pardon ! Ca va ? » paniquait-elle en cherchant à se relever, commençant lentement à réaliser leur corps emmêlé, toute ces peau en contact avec la sienne, à la fois chaude et fraiche de l’eau qui n’avait pas encore séché. Perry avait viré au rouge et pas qu’un peu. C’était au delà de la pudeur.

Dans la précipitation, elle se penchait pour attraper sa béquille, provoquant une plus forte pression à certain endroit… un peu sensible.


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Message(# lien) Sujet: Re: Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) EmptyVen 19 Jan 2024 - 22:40

tw : nudité, mort, sang, suicide. - Mars 2010.
Un petit haussement d’épaules, Mabel ne tarde pas à détourner le regard de cette vision pour reprendre sa douche et l’eau venant frapper sa peau sombre. Sa silhouette miroite un brin sur sa rétine. L’indifférence dont elle faisait souvent preuve s’égare quelques instants : mais ce n’est pas des pensées obscènes qui traversent son esprit, mais un nouvel ultimatum d’un monde qui ne lui appartiendrait jamais. Un monde qu’elle ne pourra jamais goûter sans l’aigreur du trépas en bouche. Un monde où elle ne pourra jamais déposer ses lèvres sur autrui sans avoir l’impression d’embrasser un cadavre refroidi. Mabel était un puzzle dont plusieurs pièces s’étaient perdues : elle ne serait jamais complète. L’éclat d’un sourire vient s’attarder sur son visage, relevant brièvement un sourcil de curiosité en entendant ce qu’elle souhaite entendre depuis un temps conséquent. Perry ne dissipe pas des doutes, mais elle met des mots sur la confusion de Mabel, qui enclavée dans sa solitude, s’était contentée de se morfondre dans ses propres incertitudes. La sorcière a un sourire très bref, venant fermer ses prunelles pour quelques instants pour garder en tête la sensation délicieuse d’être comprise, même si ça la mettait dans une confusion vertigineuse.

« Je pensais être la seule à ressentir ça.. »

Ils étaient dans une école de faux culs où l’apparence primait sur le reste. Où la critique était aisée et facile : dénoter n’importait pas tellement à Mabel. Elle était habituée à rester dans son coin, à ce qu’on la prenne pour une tarée, surtout lorsqu'elle s'amusait avec ses grigris protecteurs et ses poupées vaudous. La différence, elle s’en fichait bien.. mais savoir qu’elle était pas la seule petite fausse note sur une partition rendait les choses plus douces. Mabel ne comprenait pas encore la finesse de son ressenti brumeux, mais le brouillard semblait se désépaissir.

« J’ai l’impression de pas cocher toutes les cases. J’sais pas, c’est flou. Pourquoi une femme devrait être… sensuelle et élégante ? J’ai l’impression d’être incapable de tout ça… » Perry comprenait, elle n’était ni sensuelle ni élégante aux yeux de la Serdaigle. « C’est vraiment une connerie les préjugés. »

Mabel est condamnée à rester enfermée dans son corps. Trop fin, trop féminin. Elle n’a pas envie d’être élégante, de faire l’effort d’être constamment belle et bien apprêtée parce que la société sorcière lui réclamait. La sorcière était lassée par une telle attention. Perry est désormais proche, rien qui ne puisse l’alarmer au premier abord. Son don fredonne, mais l’eau venant se fracasser sur son crâne l’aide à rester complètement concentrée. Son affinité avec l'élément la maintient suffisamment apaisée.  

« J’ai l’impression que mon corps est une cage. »

Ses derniers mots ne sont plus qu’un souffle indistinct, elle bredouille presque : Mabel a toujours les mots sur tout, c’est une tête pensante et lunaire qui s’emmêle souvent dans l’arbre de vie de ses pensées. Tout est tellement rapide qu’elle détache bien souvent… mais les mots semblent vouloir s’échapper.  Mabel se tourne un brin vers Perry, avant qu’elle ne vienne la percuter avec violence : leurs deux corps chutent contre le sol lamentablement, la Serdaigle n’ayant pas réussi à se décaler suffisamment à temps. Cette dernière n’a même pas le temps de ressentir quelconque douleur, elle est emportée dans un tunnel sinueux et trouble. Le vent frappe d’abord ses joues, puis un éclair rouquin attire son attention. Perry est sur son balais, indécente, avant de s’écraser contre un arbre dans un hurlement rauque. Mabel est figée près de son corps : les minutes sont longues. Le sang coule, son crâne est défformée : le temps passe toujours différemment ici. Mabel est incapable de regarder ailleurs, incapable de se mouvoir : son don ne l’y autorise pas. Si bien que ses baskets ne tardent pas à être tâchées par la mare qui s’est agrandie. La Serdaigle voit son regard s’éteindre peu à peu : sa vitalité se détache, ses cheveux sont pouilleux. Combien de temps passe-t’elle à observer ce corps décharné ? Une heure ? Quelques secondes ? Une journée entière ? Mabel ne sait jamais. Parfois elle s’amuse à compter les secondes dans sa tête.

Lorsque ses prunelles se rouvrent, des larmes naissantes viennent se glisser sur ses joues. Mabel les efface brièvement, habituée à cet état passager de tristesse infime qui la secoue à chaque fois qu’elle s’enfonce dans une mort non souhaitée. C’est toujours plus incisif lorsqu’elle s’enfonce dans la mort de quelqu’un sans s’y être préparée : ses oreilles bourdonnent, ses mains retiennent des tremblements, alors que ses doigts se sont accrochés avec fermeté aux cuisses de la lionne par instinct, l’empêchant de se mouvoir correctement. Ses prunelles s’écarquillent avec brutalité

« Wow, wow, wow ! »

Tout s’enchaîne si vite, Mabel passe d’une émotion à une autre. D’une profonde tristesse, à un éclat de détresse mêlé à une frustration méconnue. Une inspiration, une expiration. Ses doigts se glissent peu à peu sur sa peau : ses mains se sont nichés sur son cou, récupérant brièvement la pouls de la lionne. Le soulagement lui sourire un léger soupir : Perry est pleine de vitalité, mais son corps lui semble gelé, prête à s’adonner au Baron Sanglant. Son regard s’enfonce dans les prunelles incrédules de la Gryffondor, elle s’y noie brièvement, en quête d’un brin de vitalité. Le nuage perçu quelques secondes auparavant s’est évaporé. Ses doigts suivent sa mâchoire avant de finir sur ses tempes, en quête des ridules perçues. Ses cheveux étaient plus courts.

« Je dois me reconnecter…  »

Mabel repousse manifestement Perry après s’être assurée qu’elle était bien en vie : rattachant le trouble ressenti à la sortie de sa vision. Son corps est attiré par le sol, ses jambes sont cotonneuses : même sa vision a du mal à retrouver un peu d’ordre. Putain, elle détestait quand c’était aussi soudain, elle avait toujours l’imrpession de ressortir d’une gueule de bois après avec l’incertitude de savoir si elle avait envie de vomir ou de se tailler les veines. L’eau des douches s’arrête soudainement et Mabel se faufile vers son sac : elle revient vêtue d’une simple chemise et avec pas mal d’objets dans ses mains.

« Tiens ça dans ta main prédominante et lis ce qu’il y a sur le carnet trois fois. » qu’elle déclare en lui donnant une petite aventurine verte et le carnet.

Perry pourrait y lire ceci :  “Fortune, sagesse des étoiles brillantes, Ouvre le chemin, sois mon guide. Dans la lumière de la lune et du soleil, que la chance m'accompagne, que tout soit bien.” Avec les catastrophes qu’elle venait de voir et la situation chaotique, Mabel se devait de créer un talisman par le biais d’un rituel de chance pour Perry… forcément elle ne lui expliquait pas et se contentait d’installer des bougies verdâtres autour d’elle, et de les allumer avec sa baguette.


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Message(# lien) Sujet: Re: Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) Quelque chose en trop ou quelque chose en moins (mabel&perry) EmptyLun 1 Avr 2024 - 21:14

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 Mars 2010
Perry lui offrit un petit sourire complice quand Mabel lui partager se sentir moins seule. Pourtant, suffisait de regarder Perry pour le remarquer. Elle ne rentrait pas du tout dans les clichés de la fille, et donc pour la majorité, elle était le cliché de la lesbienne masculine. Un garçon-manqué mais justement… Mabel le confirmait, qui a dis que les filles devaient être belle et élégante alors que les garçons devait être comme elle paraissait être elle. N’importe quoi.

« Totalement ! » confirmait-elle en hochant vivement la tête. Bon, le sentiment de Perry et Mabel était un poil différent. Perry était à l’aise dans son corps, ne voulant juste pas rentrer dans l’archétype qu’on attendait d’une femme. Et Mabel lâchait alors cette perche qu’elle même ne voyait pas clairement et Perry serait incapable de voir, ne connaissant pas réellement Mabel et pas sûre qu’elle puisse l’y aidé si déjà c’était pas concret dans le crâne de la Serdaigle. Perry lui offrit juste un sourire plein de compassion, penchant la tête. Cela devait être difficile. Elle comprenait et elle avait juste eu la chance d’avoir une famille très ouverte qui lui ont appris à s’accepter. Malgré tout, son coming-out lui avait un peu donné cette impression…

« Parce qu’il faut arrêter d’écouter toute l’influence de la société machiste. Tu fais ce que tu veux et pense ce que tu veux, sauf si c’est faire du mal aux gens… ou aux animaux mais… Je veux dire, oublie ce qu’on attends de toi… Ecoute toi. Personne n’a le droit de te dire que t’es pas à ta place ou que tu ne devrais pas faire ça car t’es une fille. »  et ça, Perry en était l’exemple typique. Plus on lui disait qu’une fille ne devrait pas se comporter comme ça, que c’était pas fait pour Elles, plus elle voulait prouver le contraire.

La douche finit, elles allaient pour se rhabiller. Perry avait apprécié ce petit moment, c’était rare qu’elles discutent, manquant simplement d’occasion. Elle ne savait pas trop ce que pouvait penser Mabel mais Perry elle l’aimait bien. Aussi discrète qu’elle pouvait être mais marginale malgré tout, elle l’avait remarqué de suite. Les gens en avaient peur, faisait des commentaires, la trouvait bizarre, lugubre… Mais c’est juste son charisme et la férocité de son regard et c’est ce qui la rendait canon dans le fond.

Et ce fut le drame. Perry s’écroulait et Mabel fut emportée dans sa chute. Une chute libre dans le monde de l’au-delà. Figé au sol, les yeux dans le vide, elle vivait la mort de Perry… Sur un balai, sans surprise. La Serdaigle venait alors tâtonner ses clavicule, puis ses épaules avant d’arriver à son cou et y coller deux doigts. Perry avait louché devant cet étrange réaction. Puis ils montèrent plus haut, venant dessiner les angles de son visage. La rousse avait fermé les yeux et froissé tout son visage le temps que la jeune sorcière finisse de la tripoter comme si elle jouait à colin-maillard.

« Euh… ok… » dit-elle, un peu circonspecte, et surtout très gênée d’être totalement nues à nouveau… l’une contre l’autre. Elle était partagée entre la gêne et un désir incontrôlable de son corps plein d'hormone.

Et la beauté sous son corps finit par la repousser et Perry roulait sur le côté, se rattrapant sur sa jambe entière et restait assise sur le carrelage voyant l’autre élève juste… partir.

« Okay… » fit-elle un peu sarcastique et paumée. Elle ne comprenait pas ce qui venait d’arriver et encore moins ce qui allait suivre. C’était trop gênant peut-être, elle a préféré fuir… Mince, elle ne voulait pas lui faire peur, ou la mettre mal à l’aise ou … Elle était repoussante à ce point ? Woaw…

Perry avait attrapé sa béquille et se relevait en s’aidant d’un robinet auquel elle s’était trainé sur sa jambe et se hissait. Elle n’eut pas le temps de sortir de la zone de douche que Mabel était revenue, un peu plus vêtue. La capitaine de l’équipe Gryffondor eut un léger sursaut, pensant que la belle Antillaise se serait précipité pour se rhabiller et partir.

« Euh… Okay… »

Sans réfléchir, voyant Mabel lui tendre quelque chose elle refermait sa main dessus et l’observait, incrédule. Puis un carnet ouvert à la bonne page.

« Je… peux te demander ce que tu fais ? Tu m’en veux de t’avoir fait tomber ? Tu me maudis ? » Demandait-elle avec un rire pour signifié que c’était de l’humour, mais le rire sonnait un peu faux… du genre pas totalement rassurée mais… Elle prit quand même le carnet noir en gardant la béquille coincé sous son bras, elle le prit avec la main gauche et commençait à lire… c’est alors qu’elle comprit. Les yeux de Perry s’écarquillèrent légèrement dans un léger effroi lorsqu’elle les posait sur Mabel, stupéfaite. On connaissait le don de l’élève dans cet école.

« Tu… Tu m’as vu mourir ? C’est ça ? » osait-elle à peine demandé et elle secouait la tête, lui tendant la pierre déjà (car c’était plus facile, sa main était libre).
« Non, je veux pas savoir… Laisse, je… Merde. C’est pas grave, les choses doivent arriver… » lui dit-elle avec une grimace douloureuse qui traversaient son visage. Elle avait déjà échappé à la mort, elle avait l’angoisse que son karma n’aimerait pas ça. Et ça lui faisait peur d’un coup. Elle n’avait pas envie de survivre face à la perte d’autre personne encore une fois…

Elle lui avait tendu la pierre mais elle la maintenant bien fermé dans la paume de sa main et Mabel continuait alors son rituel, installant les bougies autour d’elle et les allumait. Finalement, comme pris d’un élan, Perry se mit à lire trois fois ce qu’il y avait sur le carnet avec un peu de panique. Elle se laissait alors totalement guidé par l’autre sorcière, et peu concentrée car elle était curieuse et un peu méfiante face à cette magie qu’elle ne connaissait pas du tout. De bonne fois, elle lui faisait confiance, mais elle se demandait au fond si elle ne se payait pas un peu sa tête aussi. Ce ne serait pas la première fois dans cette école et en ce moment, elle alignait un peu les contrariétés et les déception avec les autres.

« Euh… Je veux pas dire, mais j’aurais pas pu m’habiller, j’ai un peu froid… Puis euh, si quelqu’un débarque… Juste que ça fais un peu rite sacrificiel comme ça… » lui glissait-elle alors que Mabel était concentré sur le reste du rituel, Perry au milieu de son cercle illuminé de bougie, à poil.

« Et t’as vraiment tout ça dans ton sac ? » s’exclamait-elle, ahurie.


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