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 Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus

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Oengus Crowley

9ème année
Oengus Crowley
Âge : 20 ans à peine.
Pronoms : il, lui.
Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché.
Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
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Message(# lien) Sujet: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty18.11.23 21:22

Son coeur bat à tout rompre face à l'excentricité du manoir qui lui faisait face, une demeure familière puisqu’il avait autrefois habité au sein des murs épais de la structure. Il y avait passé de nombreuses années, souvent seul et esseulé, en quête des moindres signes d’affection qu’on pouvait lui donner. Il n’y a pas mis les pieds depuis quelques bonnes semaines, la nostalgie l’étreint à mesure qu’il arpente les couloirs. L’espace a perdu de sa chaleur, l’espace s’est noirci ; ses souvenirs d’enfance ont brûlés face aux aveux récents, qui leur donnent une nouvelle gravité et une profondeur troublante. Comment, malgré son jeune âge, n’avait-il pas pu s’apercevoir des indices glissés sous ses yeux ? Les moindres détails, les moindres parchemins qu’il n’avait jamais réussi à lire, aux traits tirés de son père… les dernières pièces du puzzle se plaçaient silencieusement, et à cela s’ajoutait une rancoeur perfide et une amertume en bouche. Il profite du silence pour se faufiler, espérant ne pas attirer l’attention de l’elfe de maison ; la nuit est tombée. Il n’est qu’une ombre qui se dirige vers la porte de la chambre de son père, qui doit y dormir. Oengus s’inquiète d’éventuels ronflements, mais c’est le silence qui lui répond. Il ne sait pas si son père est éveillé, il ne sait même pas s’il est dans la pièce ou s’il se trouve dans son bureau.

Le cœur du vaurien bourdonne jusque dans ses doigts, il peine à déglutir. Oengus finit pourtant par ouvrir la porte, et sa silhouette se déplace à l’intérieur de la pièce où la pénombre règne en reine perfide. Ses pupilles se dilatent intuitivement, alors qu’il vient à se mouvoir silencieusement vers le lit de son paternel où gît son père. Il récupère sa baguette sur la table de nuit. Gus peine à voir s’il a les yeux fermés, mais avant qu’il ne puisse réagir, ses doigts viennent récupérer sa baguette qu’il vient lentement coller contre la carotide de son père. Était-il seulement capable de lui faire mal ? Probablement pas, Gus était au fond un lâche amorphe qui se laissait bien souvent avoir par sa naïveté. Et s’il ne se sentait pas capable de pardonner son père pour les évènements récents, et les évènements passés, il se savait bien incapable de comettre toutes les horeurs qu’il avait pu faire. Parfois, l’idée fugace de devenir auror le frôlait. Suffisamment pour qu’il y pense sérieusement, mais était-il au moins suffisamment doué pour ceci ? Son dossier serait-il suffisamment solide pour qu’il ait accès à de telles portes ? Oengus avait toujours eu des facilités qu’il n’exploitait pas vraiment… s’il voulait sortir du lot, il allait devoir s’entraîner…  

« Bonsoir papa. »

Il le réveille d’une voix rauque, qui a l’effet d’un rasoir dans sa gorge. Les mots sont âpres, profondément tendus. Il n’est pas fier de ce qu’il souhaite faire, loin de là. L’idée le dégoûte, mais il n’allait certainement pas mourir à cause de tout ceci… La peur trempe ses prunelles, creusent des sillons dans ses traits. Un frisson désagréable parcourt sa colonne vertébrale ; mais ses bras ne tremblent pas. L'ultime conviction d’aller au bout de ce qu’il devait faire était primordial… Vif-Argent, son elfe pailleté qui adorait porter multiples perruques sur son crâne grêlé, était en train de préparer l’huile en ce moment même.

« Tu peux me suivre ? »

C’était une question purement rhétorique, il ne lui laissait pas vraiment le choix.
@Gaïus Crowley


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Gaïus Crowley

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Gaïus Crowley
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Message(# lien) Sujet: Re: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty19.11.23 21:56

Convoqué. J'ai été convoqué au tribunal magique.

Je pense à Emrys, me dit avec fureur qu'il n'a pas respecté sa promesse, qu'il n'a pas hésité à me dénoncer sitôt notre combat terminé. Furieux, j'ai longuement regardé le papier, hésitant entre hurler ou fondre en larmes. J'ai finalement décidé de rester calme et de m'asseoir. Non, cela ne peut être de la faute d'Emrys. Il tient trop à sa carrière pour me faire un coup pareil. De plus, il m'a promis qu'il ne dirait rien. Emrys a beau être un bouffon, c'est un homme de parole, je sais que je peux lui faire confiance là dessus, car nous avons tous les deux beaucoup à perdre. Je pense alors à l'autre Auror, Marcus. Lui n'a rien promis, il ne rêve que d'une chose : me voir en prison. J'ai soupiré, maudissant ma naïveté. Emrys va être dans de beaux draps par la faute de son ami, et moi, je suis sacrément dans le pétrin. Je sais cependant quoi dire, quoi faire, il faut juste que je prépare bien ma défense.  @Marcus Hawks n'a aucune chance face à moi.

Je décide de prendre cela avec sérénité. Je peux y arriver, j'ai un avantage de poids : la folie d'Emrys et sa faiblesse. Je peux jouer là dessus et prétendre être un parfait innocent. Il me reste cependant un détail à régler : ma marque des ténèbres. Je vais devoir en parler à d'anciens collègues mangemorts, eux sauront quoi faire... Enfin je l'espère. Je me couche donc avec cette pensée en tête, préparant ma défense et je m'endors en quelques minutes. Je n'entends pas la porte s'ouvrir, ni les bruits de pas de mon fils qui s'approchent de mon lit. Je me réveille cependant en sursaut lorsque je sens la pointe d'une baguette contre ma gorge. J'ouvre les yeux et croise le regard de mon fils. Il me salua. Oengus. Son visage semble pâle dans l'obscurité. Ses yeux sont brillants, ses traits sont tirés. Je lui réponds alors : Bonsoir mon fils. La baguette contre ma carotide ne m'effraie pas plus que cela, je sais que, quoiqu'il arrive, Oengus n'osera jamais me faire du mal, malgré sa colère a mon encontre.

Il me demanda si je pouvais le suivre. Je comprends que je n'ai pas le choix, même s'il tremble de peur. Je lui réponds : Laisse moi le temps de m'habiller. Je le laisse reculer et me lève. Sans peur, sans pression, j'enfile par dessus mon pyjama en velours une cape de sorcier ainsi qu'une paire de chaussures bateaux. Je lui demande alors, en le regardant dans les yeux : Où allons nous ? Dois je prendre autre chose ?


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Oengus Crowley

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Message(# lien) Sujet: Re: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty19.11.23 23:13

Son père ne semble pas vraiment ciller, ni ne semble surpris face à la situation. Il y a quelque chose de changé désormais chez son paternel ; mais Oengus n’est pas prêt à faire dans l’empathie pour une personne pareille. Si bien qu’il ne s’en incommode pas, effaçant ses pensées qui le questionnait sur l’étrange docilité de son paternel et la facilité dont il cédait à des obligations… il ne s’était même pas injurié sur la présence de la baguette sur sa carotide ou de sa propre baguette qui avait disparu. Néanmoins, Gus n’oublie pas que son père est un serpent vicieux, connu pour sa ruse et ses milles tours pour s’en sortir. Alors, il reste particulièrement préventif, de peur que le plan ne tombe à l’eau parce qu’il n’a pas réussi à prévoir la fuite de son paternel. Dans un petit soupir lassé, il accepte d’un geste muet à ce qu'il puisse s’habiller. S’il met une cape et ses chaussures, Gus ne s’en formalise pas, vérifiant les moindres gestes brusques. Au final, il n’entend plus que le bruit sourd de son coeur aliéné. De son coeur fou qui se rend peu à peu compte de la connerie qu’il allait faire.

« On va juste dans la cuisine. »

D’un mouvement de tête, il fait signe à son père d’entamer le peu vers la sortie de la chambre, puis la cuisine, afin de pouvoir garder sa baguette pointé sur lui. L’avantage c’est qu’au moins, il connaissait les lieux. Les prunelles embrumées, Gus le suit avec des pas lents ; parce que même si ce qui allait se passer était nécessaire, il n’avait pas hâte de voir le bras brûlé de son père. Il se souvenait encore du corps nécrosé et abîmé de Galen… et voir cette trace sur le corps de son père ne l’enchantait aucunement. Même s’il tendait à le détester dernièrement, il n’arrivait toujours pas à se réjouir du malheur de son paternel ; il en était presque indifférent, mais il ne s’en réjouissait pas. Alors, ils sont arrivés dans la cuisine où les y attend un petit elfe de maison avec une perruque verte fluo. Ses yeux grossiers sont maquillés d’un orange vif et transperçant alors qu’il porte une tenue disco réfléchissante à la lumière des lampes de la pièce. Il ressemblait à un petit feu flamboyant ; une abomination pour son père, parce que cet elfe était irréfutablement libre. D’une loyauté sans épreuve, et payé pas très cher… mais c’était lui qui avait exigé la somme de son salaire. Et puis, avec Gus, il avait une vie particulièrement douce.

« Je te présente Vif-Argent, mon elfe de maison. »

Bon, ouais… L’idée que la vision de son elfe de maison écoeure son père enchantait l’héritier de la famille Crowley. Mais l’objectif autre de ce soir était de lui montrer qu’il prenait enfin son envol, et qu’il ne serait plus sous son contrôle. Oengus allait s’en sortir par ses propres moyens. Alors d’un mouvement de tête, il indique à son père de s’asseoir sur la chaise que l’elfe avait préparé… Alors d’un claquement de doigt sonore, l’elfe fait apparaître un énorme chaudron où de l’huile bouillait. Une brûlure sévère qui détruirait superbement le tatouage : Phoenix en était certain.

« Plonge ton bras dedans. »

Ou bien il s’ne occuperait lui-même, l’obligerait par tous les moyens à le faire. Mais peut-être que la docilité de son père l’amènerait à le faire de lui-même ? Gus en doutait profondément, mais disons qu’il n’était plus vraiment surpris désormais. Il avait connu des révélations bien plus surprenantes et plus troubles. Alors, plongeant le regard dans celui de son père, il remarqua pour la première fois à quel point ils étaient différents, à quel point il avait tout pris de sa mère. Et cette idée le rassura, préférant être le fils d’une mère indigne, que d’un Mangemort.

« J’ai réussi à obtenir l’adresse de maman… je vais m’y rendre à mon prochain congé. Tu as un petit mot à lui faire passer ? »

La recherche avait pris quelques mois le temps d’avoir la certitude que c’était bien elle. Mais c’était des données purement trouvées dans des archives, personne ne savait si elle était vraiment là-bas. La maison, néanmoins, était à son nom.

@Gaïus Crowley


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Gaïus Crowley

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Message(# lien) Sujet: Re: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty30.11.23 6:47

Dans la cuisine, tout simplement.

Je commence à me douter de ce qu'il va arriver. Oengus ne m'a plus adressé la parole depuis notre dernière rencontre à l'hôpital. Il ne se serait pas déplacé pour renouer, mon fils est un Crowley après tout, la rancoeur est de famille. Je m'exécute sans dire un mot, prenant quand même le temps de mettre une cape de sorcier et mes chaussures bateaux avant de le suivre. Je remarque sans mal qu'il a pris ma baguette et me dis, amer, que j'aurais du être plus prudent. Je sais qu'il risque de m'arriver quelque chose de guère joyeux et réjouissant mais, étrangement, le procès m'ote tout espoir, et suivre mon fils m'apparaît comme un léger réconfort, sa présence m'avait manqué. Malgré notre dispute, il reste mon fils et je l'aime plus que ma propre vie. Je serais capable de mourir sans hésiter pour lui, ainsi que pour ses frères et sa soeur. Ils ont beau m'en vouloir, me rejeter, je suis leur père et ils pourront compter sur moi en toute circonstance. Je marche en silence, repensant à ce petit garçon aux cheveux de feu qui est devenu aujourd'hui un homme. Oengus commence à perdre ses cheveux, ce n'est plus un enfant, et ça me fait mal. J'aimerais retourner dix ans en arrière et sentir ses petits bras entourer mon cou, comme ce soir de Noël où il a reçu son premier balai de grand.

Nous entrames dans la cuisine. Un elfe de maison, habillé d'une perruque verte fluo et maquillé comme ces femmes que l'ont peut voir dans les rues les plus mal famé de Londres. Oengus me le présenta. Son elfe. Mon fils avait embauché un elfe libre. Je ne dis rien, ne voulant pas déclencher une nouvelle dispute. Je fronce les sourcils en avisant l'elfe et finit, après quelques secondes d'hésitation, à répondre : " Bonsoir Vif D'Argent." Je n'approuve pas vraiment le fait que mon fils préfère avoir un elfe libre, plus imprévisible et moins fiable, qu'un elfe asservi. Micky, mon elfe, du sentir notre présence car elle sortit la tête de sa petite cabane et demanda : "Maître ?" Je réponds : "Micky, viens, Vif D'Argent risque d'avoir besoin de ton aide". L'elfe de maison accourut. Lorsque son regard croisa celui de l'elfe de mon fils, ses yeux s'ouvrirent en grand, surpris et une once de dégoût s'y mêla. Brave Micky. Elle faisait partie de ces elfes qui pensaient que leur seul et unique destin était de servir les sorciers. Les elfes libres lui apparaissaient comme des êtres lâches et égoïstes.

Vif D'Argent fit apparaître une marmite d'huile bouillante et mon fils me demanda de plonger mon bras dedans. Sans hésiter, je retire ma cape de sorcier et relève ma manche, dévoilant ce tatouage si lourd à porter. J'avance mon bras vers la marmite et me fige, pris par la peur. Je relève les yeux vers mon fils, hésitant. Il me parla de sa mère et me demanda si je souhaitais lui faire passer un message. Je réponds alors, comme si la situation était parfaitement normale : "Demande lui... Non. Salue la juste de ma part..." Je détourne le regard et lui avoue, à mi voix : "Je n'ai jamais voulu cela, sache le mon fils". Je tourne la tête vers la marmite et demande a Micky : "Va me chercher une cuillère en bois." Puis, à Gus et Vif D'Argent : " Vous deux, empêchez moi de relever le bras, tant que le tatouage n'aura pas disparu."

Micky m'apporte une cuillère en bois, que je place entre mes dents. Prenant une grande inspiration, je plonge le bras jusqu'au coude, main y compris, dans l'huile bouillante. Je ferme les yeux, et tente instinctivement de relever le bras, mais je suis fermement maintenu par mon fils qui est devenu bien plus fort que moi. Je gémis, hurle, serrant les dents sur la cuillère. La douleur est insoutenable. Étrangement, une seule pensée m'obsède : pourquoi Gus fait il cela pour moi ?


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Message(# lien) Sujet: Re: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty03.12.23 18:29

Il a autant envie de lui faire du mal que de l’étouffer sous ses bras dans une étreinte avide. Oengus meurt d’envie de le secouer, de le réveiller, et que tout ceci ne soit plus qu’une mauvaise blague. L’enfant en lui meurt d’envie de retrouver la chaleur de son père, ses sourires délicats, et la fierté dans ses prunelles : car même s’il était un minable, son père avait toujours réussi à adoucir ses craintes. Pourtant, ce même homme était un Mangemort qui avait torturé. Un sorcier qui avait levé la baguette sur son fils et même si ceci était un accident, il avait été bien naïf de croire qu’il n’y aurait jamais de conséquences. En souhaitant les protéger, comme Gaïus l’avait si bien déclaré, il n’avait fait que les mettre en danger. S’il avait vraiment voulu le mieux pour eux, ils se seraient enfuis : Gus doute de tout. Il n’a plus confiance en son père, ni en lui-même, ni en qui que ce soit. La paranoïa l’étreint d’une aigreur vivace. La main de son père approche l’huile bouillante. L’envie de tout arrêter l’effleure : suffisamment pour que l’étrange pierre rougeâtre créé par le pacte de sang se réveille. Une vive douleur attrape le thorax de l’ancien poufsouffle, qui face à cette décharge électrique continue, tombe contre le sol. Les muscles noués, à quatre pattes, pendant que le pacte de sang lui rappelle qu’il se doit de tout faire pour effacer la Marque de son père. La douleur s’arrête aussi vite qu’elle est venue : titubant et sonnée, Gus finit par se redresser alors qu’une fine pellicule de sueur recouvre sa peau. Les prunelles craintives, il remercie les elfes d’avoir poursuivi le travail malgré ses plaintes, malgré les hurlements de Gaïus qui ont percés la maison. Voilà des cris qui hanteront ses cauchemars et ses nuits prochaines.

Le fils se racle la gorge, posant un regard affadi vers la stature de son père : les elfes se chargent déjà de le soigner, appliquant potions anesthésiantes et cicatrisantes ; alors qu’ils lui font boire de forts antidouleurs. La fatigue noircit les traits de l’étudiant, concerné en remarquant que son père le débecte plus qu’autre chose, même s’il est en position de faiblesse. Une flamme s’est éteinte : la fierté qu’il avait de l’avoir en père n’existait plus. Seule la honte grisâtre restait dans ce sinistre paysage. Oengus est consterné, indécis, son souffle s'amenuise : mais dans toutes les émotions qui vibrent dans sa poitrine, qui se débattent avec cette ardeur éperdue, seule la colère subsiste :

« J’espère que le procès sera suffisant pour te mettre en taule. T’auras pas à t’en faire, je m’occuperais des jumeaux et de Kael. Tu pourras roupiller sagement dans ta cellule. »

C’était le mieux pour tout le monde : si autrefois il avait voulu protéger les jumeaux d’être orphelins, c’était inévitable et souhaitable. Mais Gus n’aimait pas être ainsi : aussi amer et fétide ; alors que la rancoeur déborde ses lèvres et que l’amertume lui colle l’épiderme. Le vaurien se sent sale et malpropre : d’habitude les problèmes s’envolaient au-dessus de sa tête : mais pourtant, il y a quelque chose de presque jouissif à ce qu’il paie enfin pour ses nombreux crimes. La culpabilité que Gus ressentait à l’égard des victimes de son père commençait doucement à s’effacer.

« T’as été vachement récalcitrant. » l’ironie déborde entre ses lèvres, et une surprise si vivace qu’il ne sait pas quoi y faire. Ce n’est pas pour rien qu’il est venu accompagné de son elfe : il pensait que son père se serait débattu, aurait cherché à comprendre plutôt que de suivre bêtement les ordres. A quel point était-il déchu pour n’être qu’une marionnette cupide ?  « C’est parce que t’éprouves enfin un brin de culpabilité ? » Peut-être qu’il l’espérait au fond, même si son phrasé était prétentieux et orgueilleux. « Qu’est-ce que ça te fait de subir ce que t’a fait subir ? » Son père s’était caché derrière une lâcheté écœurante, une lâcheté qui l’avait poussé à rester et concéder aux ordres de Voldemort. Et puis, franchement, son père était un tel connard de raciste homophobe, qu’il ne doutait pas vraiment qu’il ait pu être du côté du Seigneur des Ténèbres volontairement. Puis soudain, un craquement. Une fumée rouge et épaisse les entoure ; alors que la pierre du pacte de sang est brisé. Enfin, Gus était libéré.


@Gaïus Crowley


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Message(# lien) Sujet: Re: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty13.12.23 20:57

La douleur est insoutenable.

Je ne parviens à garder le bras dans la marmite que grâce à l'aide des deux elfes de maison. Bien que je n'approuve pas tellement le fait que mon fils ait embauché un elfe libre aussi... Original, je suis reconnaissant envers cette petite créature. Sans elle, je n'aurais pas pu aller au bout du chemin et mon tatouage serait encore la. Les elfes retirent mon bras au bout de quelques longues secondes durant lesquelles j'ai hurlé, j'ai gémi, les dents serrant la cuillère en bois. Les yeux fermés, je ne vois pas mon fils s'écrouler. Je ne remarque rien, mais j'entends ses propres gémissements, ses propres lamentations. Cela me force à rouvrir les yeux et, tandis que les elfes s'occupent d'appliquer sur mon bras brûlé des cataplasmes et onguents. Je regarde mon fils qui se relève, lentement, épuisé. Je lui souffle : Un pacte ? Tu as passé un pacte ? Ne... Ne me mens pas, je reconnais les signes ! J'ai vu suffisamment de mangemorts en passer avec Voldemort pour savoir à quel point c'est dangereux.

Les elfes me donnent un anti douleur et, peu à peu, je prends le courage nécessaire pour regarder mon bras. La peau est brûlé, salement, si bien que je me mets à croire que je ne pourrais jamais retrouver l'usage de mon bras. Mais, lorsque je tente de bouger les doigts, ces derniers s'exécutent, pour mon plus grand soulagement. Oengus me parla. Il me dit qu'il espérait que je finisse en prison, et qu'il s'occuperait des jumeaux et de Kael. Je lui renvoie un regard las et lui souffle : Alors pourquoi as tu fait cela ? Pourquoi as tu passé ce pacte pour faire disparaitre mon tatouage ? Qu'est ce que ça t'apporte ? Je dois avouer que je ne le comprends plus. Il fait tout cela pour moi pour ensuite me dire qu'il voulait me voir en prison... C'est insensé.

Oengus se permit d'autres remarques amères. Il avait noté que je n'avais fait preuve d'aucune résistance, puis il me demanda si j'éprouvais enfin de la culpabilité et ce que cela faisait de subir ce que j'avais fais subir. Je baisse les yeux et lâche un soupir. Je les relève ensuite pour croiser son regard et lui dis : Mon fils, je n'ai jamais cessé de m'en vouloir pour ce que j'ai fais. Chaque jour, chaque nuit, j'entends les cris d'Emrys résonner dans ma tête, chaque jour je sens l'odeur des poisons et cela m'en donne la nausée. Je m'en veux, mais je tiens bon, je fais comme si tout allait bien pour vous, pour tes frères, ta soeur et toi, car vous êtes toute ma vie. Et vous voir me rejeter ainsi est pire que toutes les peines du monde.. Je baisse les yeux vers mon bras. Le tatouage a disparu, remplacé par cette chair à vif. Je ne peux pas dire que j'éprouve du soulagement. L'anti douleur m'en empêche, je me sens si las... Et la colère de mon fils n'aide en rien à me soulager. Que j'aimerais ne serait ce que revoir dans ses yeux une once d'amour...


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Message(# lien) Sujet: Re: Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Allumer le feu ✤ Gaïus et Gus Empty29.12.23 0:11

Un goût métallique et un acouphène : voilà ce qui reste au vaurien, qui désormais redressé, vient échoir ses prunelles dans l’éclat douloureux du regard de son père. Des mots bravent ses lèvres : l’épuisement entrave probablement sa gorge… Gus peine presque à entendre les consonnes, les récents hurlements ayant détruits ce qui lui restait d’audition. La mâchoire serrée avec fermeté, Oengus n’était certainement pas venu pour entendre une nouvelle leçon de la bouche de son paternel. Mais peut-être qu’il avait besoin d’entendre sa voix grave le remettre à sa place pour l’aider à structurer le chaos qui s’accumulait dans sa vie et dans lequel il se complaisait. Il cille à peine en premier lieu, venant se vêtir du silence comme d’une arme affûtée, d’un bouclier dévastateur pour affronter son illustre père auquel il avait du mal à faire face. L’incompréhension du père est tangible, et le fils aimerait le laisser dans ce flou fugace. Dans cet état de latence où il n’aurait jamais réponse à ses questions : confirmant qu’il n’avait plus d’emprise sur son cher fils, et que les portes se fermaient peu à peu. S’il souhaitait la vérité, il ne l’aurait pas de la bouche de son tendre enfant, qui commençait à parcourir un chemin qu’il traçait à la craie sur du béton coulé par son père.
Il a un léger sursaut lorsque son elfe lui tire la manche de son pull épais et informe, réclamant son attention en constatant qu’il s’était perdu dans les méandres de ses pensées. Il a du mal à rester concentrer, par crainte que la douleur ne creuse à nouveau un sillon atroce dans sa cage thoracique et le vider de ses entrailles. « Ce n’est pas pour toi que je l’ai fais, si c’est ta question. Les jumeaux méritent pas d’être harcelés pour tes conneries. J’les protège, j’sauve les apparences avant que tu tombes l’temps qu’ils se fassent une carapace. » Lui-même n’en avait pas : il commençait déjà à essayer les regards mauvais et les insultes au Ministère. S’il était autrefois aimé de tous pour ses blagues chaleureuses et le café qu’il savait faire dignement, la plupart commençaient à soigneusement l’éviter par crainte d’être aux côtés du fils de Mangemort

Il n’est pas désolé face à la culpabilité de son paternel : pas alors qu’il connaît le parcours de certains de ses camarades qui ont perdu des proches à cause des gens comme son père : trop lâches pour mourir, trop fiers pour fuir. Il le connaît cependant suffisamment pour savoir que ses derniers mots sont véridiques : l’attachement qu’il voue à ses enfants est bel et bien réel. Gaïus n’avait jamais été un père parfait, il n’avait pas la stature ni le temps de s’occuper convenablement de bambins éplorés par leur mère fuyarde. Mais il les aimait, d’un amour haché et écharpé. Et ça l'ancien Poufsouffle n'en doutait pas. « Tout ceci est le prix de tes crimes. » Il est tellement détaché, les émotions peinent à quitter ses lèvres : parce que tout ses sentiments s’agitent avec véhémence et aucun d’entre eux ne parvient à prendre le trône. Cette tempête est vicieuse, il préfère resté éloigné et indifférent plutôt que d’avoir à pleurer sur son père et lui hurler dessus. Oengus n’a plus le courage d’être en colère contre lui après avoir entendu ses cris, et le fait qu’il soit si proche d’être en taule. Néanmoins, il finit par glisser plus doucement : « Prends soin de toi, et profite de tes derniers jours de liberté » Il y a cet amour mêlé de déni qui se cache derrière tout le négatif : une affection qui s’amenuise, mais voué envers ce père qui l’a élevé, et chéri à sa façon. Ce n’est qu’un brin de pitié qui le pousse à prononcer ses mots, Gus refermant les dernières portes qui les liait. Et d’un signe de tête, il fit signe à son elfe qu’ils partaient. Gus n’avait plus rien à faire ici maintenant que le pacte était brisé : le jour des pardons n’était certainement pas arrivé.



@Gaïus Crowley


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