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 Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi

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Dans L'Ombre

Dans L'Ombre
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Message(# lien) Sujet: Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi EmptyJeu 30 Nov 2023 - 19:01


Polianna Sullivan
FEAT : Madelaine Petsch
Nom Prénom:
Polianna Sullivan
âge :
17 ans
Maison:
Gryffondor
informations pertinentes sur le personnage :
Polianna est l'ancienne préfète des Gryffondor, elle aspire à devenir Auror, mais depuis son retour des vacances d'été, elle a bien changé ses perspectives d'avenir. Elle possède une large cicatrice dans le dos qui la fait souffrir quotidiennement et une prothèse magique qui remplace son avant bras gauche.
liens avec les personnages présents:
Georgiana M Lee
Joué par:
Niko


24 mars 2010

Enfin le printemps. Mais quelle ironie. Le printemps en Ecosse et à Poudlard ... c'était une bonne blague. Polianna sortit du cours de Potions claquant la porte derrière elle. Le printemps était un signe de renouveau, du retour des températures chaudes, du soleil, d'une floraison foisonnante et d'un ciel bleu réconfortant. Mais non. Dans le Nord des Highlands, le printemps arrivait plus tard. Il faisait encore et toujours gris, les températures restaient fraiches sans être glaciales et les arbres environnant l'école arboraient encore leurs branches noueuses et tortueuses, démuni de la moindre feuille au vert printanier. Et pour couronner le tout, on refusait encore d'augmenter la dose des calmants de Polianna Sullivan.

- Polly ! Attends !

Ren Hawkins courait derrière elle, remettant sa casquette sur ses cheveux blonds. Il avait visiblement attendu la jeune rouquine le dos plaqué contre le mur du cours de Potions. Ren ne suivait pas beaucoup de cours. Il préférait passer son temps à fumer et gratter sa guitare. Il n'était pas ainsi dire un élève brillant et si fichait bien de ce que pouvaient penser ses parents. Polianna se retourna en voyant son "petit ami" du moment la rejoindre.

Elle avait les larmes au bord des yeux. Elle n'en pouvait plus.

- Il a encore refusé ! J'en ai ma claque de cette école ! J'en ai ma claque de tout ces gens qui ne me comprennent pas !
- Moi j'te comprends. Viens ...

Il évita soigneusement de glisser sa main sur le dos de sa copine et les deux adolescents remontèrent l'escalier en colimaçon qui permettait de rejoindre le grand Hall de Poudlard.

- Votre casquette Monsieur Hawkins !

Intervint un professeur qui passait par là. Ren maugréa dans sa barbe inexistante, puis enleva sa casquette sous le rire amusé de Polianna. Au moins, il la faisait rien avec son air de rebelle. Ils pressèrent le pas, puis se dirigèrent vers le parc de Poudlard.

- Qu'est-ce que tu veux me montrer ?

Polianna n'était pas vraiment vêtue pour passer du temps dehors. Comme d'habitude, elle arrangeait son uniforme de Gryffondor pour être plus sexy, désirable, même si depuis son retour à Poudlard, elle avait perdu de cette flamme qui l'animait auparavant. Elle ne courait plus après tous les garçons. Loin de là. Polianna était devenue un peu plus terne et amère. Elle en voulait à la terre entière. Elle en voulait également à Georgiana de lui avoir volé Tyler. Elle en voulait à Poudlard de l'avoir rendue faible et de ne pas avoir pu vaincre ces maudits mages noirs l'été dernier. Aujourd'hui, elle trainait une douleur vive qui irradiait son dos tout entier et sa prothèse magique la révulsait. Elle se sentait démunie, blessée, amoindrie.

Elle qui souhaitait devenir Auror voyait ses rêves partis en fumée. Elle portait néanmoins un chemisier ouvert, une cravate nouée de manière non conventionnelle et elle avait pris soin de remonter sa jupe pour laisser apparaitre des jambes graciles. Elle ne portait jamais ce pull gris immonde et adoptait toujours pour la cape de printemps, légère et moins encombrante que la cape d'hiver. Quitte à avoir froid.

Ils descendirent vers le Lac Noir et s'arrêtèrent près d'un regroupement d'un mélange de boulots et de pins sylvestres. Ren fouilla dans la poche de son pantalon, puis en sortit un énorme joint.

- Tadaaaa !
- T'es con, tu crois vraiment que ça va soulager ma douleur ? J'ai besoin de potions ... qu'ils augmentent la dose.
- Ouais mais là meuf ... c'est de la Mandragora Floreum séchée. J'me suis fourni à Pré-Au-Lard le week-end dernier. Tu vas voir, ça fait planer de ouf et tu sentiras plus la douleur.

Peu convaincue, mais à la fois démoralisée, Polianna attrapa le joint de Ren, le cala entre ses lèvres rouges et le Gryffondor alluma le bout de sa baguette magique pour y faire apparaitre une petite flamme. Elle tira de longues latte et souffla plusieurs volutes de fumées grises qui formèrent une sorte de salamandre ailée dans les airs. Sa tête commença à tourner, son corps paru plus léger et la douleur disparue. Polianna se mit même à sourire.

- C'est vrai que c'est cool ... c'est puissant.

Ils se posèrent contre le tronc d'un boulot, tirèrent chacun à leur tour sur le joint, puis papotèrent de manière incohérente, jusqu'à se rouler de grosses pelles à l'abri des regards. Quand Ren commença à glisser sa main dans le soutien-gorge de Polianna, ils entendirent un bruit derrière eux. Polianna se redressa, arrangea ses longs cheveux roux, puis fit quelques gestes vifs pour demander à Ren de déguérpir. Le jeune homme parti en trombe, se reboutonnant et manqua de s'écraser le nez dans l'herbe grasse à plusieurs reprises.

Quand Polianna se retourna, elle remarqua la présence d'un rouge gorge qui cassait des brindilles pour s'envoler construire son nid dans un arbre plus loin. Elle soupira, reboutonna son chemisier, finie le joint, puis sortit le pendentif de Tyler niché entre ses seins.

- Humm ...

Elle le contempla quelques secondes, puis se leva. Doucement elle descendit vers le Lac Noir, sortit sa baguette et fit léviter quelques pierres pour former un cercle au sol. Elle jeta le pendentif au centre, pointa sa baguette et prit un air grave.

- Incendio !

Des flammes jaillirent de sa baguette et le cercle de pierres en fut recouvert. Rapidement, sous la chaleur des flammes, le pendentif précieux se mit à fondre.

- Adieu Tyler Halliwell.

Des larmes coulèrent le long de ses joues, ses yeux brillants sous la lueur des flammes. Elle resta immobile, observant le feu réduire le cadeau à néant, quand soudain quelqu'un arriva derrière elle. Polianna se retourna vivement, baguette en main. Elle la pointait en direction de Georgiana.
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Georgiana M. Lee

7ème année
Georgiana M. Lee
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Libre expression : Pas grand chose a dire pour le moment
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Message(# lien) Sujet: Re: Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi EmptyVen 8 Déc 2023 - 17:14

La cicatrisation d'une blessure amicale
Polianna Sullivan
La décision est prise. Après une discussion avec Tyler, je dois absolument parler à Polianna. Elle a été ma meilleure amie et pourrait très facilement le redevenir en réalité. Si seulement elle arrêtait de me repousser. Parce qu’elle a perdu beaucoup de choses. Parce qu’elle a perdu Tyler. Et parce que selon elle, je lui ai pris. Elle a rompu avec lui après ce qu’elle a vécu cet été, après cette attaque qui lui a laissé un souvenir plus qu’amer et des blessures indélébiles. Et maintenant, je sais. Je sais pourquoi elle a été attaquée, et le simple souvenir de cette discussion me donne envie de vomir. Ils l’ont prise pour cible parce qu’elle était proche de Tyler et qu’il l’aimait. Ils l’ont mutilé pour qu’elle s’arrache à lui. Qui fait ça ? Intérieurement, je suis révoltée et je me suis jurée de lui faire justice d’une manière ou d’une autre. Oh, je n’ai aucun doute que je subirai le même sort si jamais ils savaient quel lien me lie à lui. Mais ce n’est pas de moi dont il est question.

Je soupire, assise, adossée sur un des murs du château, une sucette à la pêche à la bouche. Je suis calme, en apparence du moins. Ce n’est pas le cas dans mon esprit. J’ai tenté de cacher mon trouble à Tyler, mais il me connaît, je sais qu’il n’est pas dupe.

Un autre souffle passe mes lèvres, à peine quelques secondes après l’autre. Il faut que je récupère mon amie avant que le courant de sa dépression et de son autodestruction ne l’emmène trop loin. Je l’ai déjà cherchée dans le château, mais, mis à part si elle s’est réfugiée dans le château, j’aurais sans doute plus de chance de la trouver à l’extérieur.

Je prends le chemin du parc, le cœur battant. J’ai beau avoir la détermination d’une guerrière celte, face à Polianna, ma volonté peut être aussi malléable que du chewing-gum. J’ai toujours été vigilante avec elle, quitte à être plus dure, pour ne pas me laisser marcher dessus. Je la connais que trop bien, elle pourrait écraser n’importe qui d’un grand coup de talons aiguille. Je prends mon courage à deux mains avant de sortir du château. C’est parti.

Alors que je descends vers le lac, je croise Ren qui remonte, à qui je n’adresse pas un mot. Je ne me suis jamais particulièrement entendu avec lui, de toute façon. Mais ça me conforte sur le fait que je suis sur la bonne voie. Et effectivement, quelques instants plus tard, je la vois, devant un cercle de pierre qui flambe. Je n’ai pas le temps de regarder ce qu’elle brûle. Elle se tourne et pointe sa baguette sur moi. Je m’arrête et lève les mains.

Ce n’est que moi, Poli. Je ne suis pas armée.

Ouais, m’est avis que les instincts qu’on développe après une attaque violente doivent être décuplé. J’espère seulement qu’elle ne m’enverra pas un sort dans la figure. Je soupire, une troisième fois avant de lui adresser un sourire franc, mais empreint de douceur… Sourire que je réserve à fort peu de personne.

Poli… Il faut qu’on parle. Laisse-moi une chance de pouvoir discuter avec toi… S’il te plaît.

Je l’ai toujours admirée et respectée. Elle est belle, forte, mais actuellement plus que l’ombre d’elle-même. J’espère pouvoir l’aider à surmonter ça… Je sais que ça va être difficile. Revenir sur l’attaque, lui révéler pourquoi… J’ai le cœur qui s’alourdit et un poids dans la poitrine. Non, ça ne va pas être facile, bien au contraire.
© Laueee
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Dans L'Ombre

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Message(# lien) Sujet: Re: Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi Mars 2010 - La cicatrisation d'une blessure amicale - PV Gigi EmptyJeu 4 Jan 2024 - 10:00


Polianna Sullivan
FEAT : Madelaine Petsch
Nom Prénom:
Polianna Sullivan
âge :
17 ans
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Gryffondor
informations pertinentes sur le personnage :
Polianna est l'ancienne préfète des Gryffondor, elle aspire à devenir Auror, mais depuis son retour des vacances d'été, elle a bien changé ses perspectives d'avenir. Elle possède une large cicatrice dans le dos qui la fait souffrir quotidiennement et une prothèse magique qui remplace son avant bras gauche.
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Niko


24 mars 2010

Mains en l'air Georgiana Lee. Baguette pointée dans sa direction, Polianna ne baisse pas le bras. Et pourtant, Georgiana s'avance, sourire franc fiché sur le visage. Instantanément, les belles années refont surface, telles les fragrances des premières fleurs printanières perçant la neige persistante de l'hiver. Polianna s'en veut. Le coeur fendu, elle se demande bien comment ont-elles fait pour en arriver là. Le symbole de leur déchirure brûle derrière la rouquine, dans les flammes tourbillonnantes, transformant un métal rare en une simple flaque argentée dans la braise.

Georgiana s'avance lentement, prudemment et doucement Polianna décide de baisser son arme. Elle n'avait ni l'envie, ni la force de se battre contre son amie. Car oui, Georgiana était toujours son amie. Elle avait simplement du mal à digérer sa défaite. Car le simple fait de voir Tyler heureux et accroché aux bras de la Serpentard lui rappelait à quel point elle avait merdé. Elle s'était cru plus puissante qu'elle ne l'était et aujourd'hui, elle en payait les pots cassés. Jamais Polianna ne deviendrait auror. Elle le savait et sa vie se résumait à une souffrance perpétuelle et décuplée lors des émotions trop envahissantes.

Où était passé la Polianna sûre d'elle ? Sulfureuse, aguicheuse, prétentieuse, courageuse, autoritaire, vindicative ? Elle était morte en combattant le mal dans le froid Sibérien. Polianna souffrait sur bien trop de plans et c'était cette souffrance irritable qui l'avait conduit à cracher une colère et une haine véhémente sur Georgiana. Car elle ne supportait plus le bonheur des autres. Une larme coula sur sa peau blême qu'elle ne prit pas la peine de sécher. Polianna ne pleurait pas beaucoup. Elle venait d'une famille de gitans, où son frère régnait en maitre et prenait son rôle de protecteur très à coeur. Il avait toujours défendu sa soeur, bien qu'elle soit sorcière. Parfois sa présence lui manquait. A Poudlard, elle se sentait parfois seule. Et c'était grâce aux substances que lui refilait Ren Hawkins qu'elle tenait le coup. Sans lui, elle serait au fond du trou.

Sans dire un mot, elle se retourna vers les flammes qui dansaient au gré du vent. La lumière orangée se reflétait sur les traits graciles de son visage lisse et pâle. Ses lèvres d'un rouge carmin ressortaient plus que tout le reste. Il faisait gris pourtant et cette couleur vive dénotait avec tout le reste. Les arbres morts, les corbeaux noirs, les tours grises de Poudlard qui se dressaient derrière elles.

- Qu'est-ce que tu veux me dire ?

Le ton était froid, distant, un peu cassant. Polianna était bien trop fière pour pardonner d'un coup. Pour détendre son visage et éprouver de l'affection pour celle qu'elle s'était tant acharné à haïr depuis le mois de Janvier. Georgiana avait fauté en se rapprochant de Tyler. Elle n'avait même pas pris la peine de consulter Polianna, de lui en parler ou même d'évoquer le sujet par l'intermédiaire de petites énigmes. Polianna s'y serait opposée de toute manière. Mais aujourd'hui, l'affection qu'elle avait pour Tyler était du passé. Elle avait besoin d'aller de l'avant pour souffrir un peu moins. Oublier ce qu'ils avaient vécu et laisser le bonheur aux autres. Elle pouvait y arriver, car vivre ainsi à seulement 18 ans, ce n'était pas une vie.

Elle aussi aspirait au bonheur. Pourtant, son corps marqué par la crainte, le combat acharné contre des forces la dépassant, sombrait de plus en plus dans une sorte de dépression chronique. Elle posa ses yeux sur les flammes, observant ce qui restait du pendentif carbonisé. C'est seulement après un long silence qu'elle rangea sa baguette.

- Je t'écoute ... je n'ai pas toute l'après midi.

Elle faisait genre, mais au fond, Polianna était plutôt sereine. Calme. L'effet de la fumette peut-être. Bien que son esprit soit enfin reposé, son corps la lancinait encore, par endroits. Elle aurait tout donné pour ne plus rien sentir. Plus jamais. Mais c'était impossible.
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