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 Versus tournants [Loup]

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John Hicks

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John Hicks
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Message(# lien) Sujet: Versus tournants [Loup] Versus tournants [Loup] EmptyJeu 21 Déc 2023, 15:37

Versus Tournants
(3 décembre 2010)
John & un brin de Galen & beaucoup de Loup
La faim est là. Depuis trop longtemps. Les nombreuses années de galère pour se nourrir ont laissé ce vestige si profond d'entrailles se tordant dans le vide, collant un peu plus sa peau à ses côtes. Même en étant désormais Dhole de, le groupe de Hegemone ne semble pas comprendre à quel point l'animal à faim. A quel point il ne semble jamais être rassasié. A quel point même ses partenaires de fourrures, fourrures dans lesquelles il adore plonger son museau une fois le temps du repos venu, peuvent le tenter comme repas. Mais la bestiole n'est pas folle. Elle n'y survivrait pas. L'effet meute l'en empêche mais surtout l'envie de continuer de vivre pour servir la grande Mage. Alors pas de crocs s'abattant sur l'un des siens. Juste quelques gouts de langue sur ses babines encore rouges des proies qu'on leur a donné, pour se rappeler qu'elle a déjà quelque chose dans l'estomac. Qu'il faut s'en tenir à ça. Et que ça aura toujours meilleur goût que celui de la trahison et de l'exécution. Au pire, la pause est encore vibrante. Ça chahute plus loin, du côté des sorciers, ça continue de se gaver. L'heure n'est pas encore au retour de l'activité. Alors le ventre toujours pas rebondi quitte le sol, accompagné de quelques feuilles mortes restantes accrochées. Les babines continuent d'être embêtés par les papilles en recherche d'une suite de repas. Les perles noires observent tout autour de la meute non boulimique à la recherche d'autre chose. Pas de buissons joufflues de baies en vue. Pas de stupides rats faisant la bêtise de passer à côté du troupeau. La bave se perd dans une goutte le long de sa machoire en observant l'un de ses petits congénères avant que le poil ne se gonfle avec la présence d'un autre, du lupin, à côté. Si l'enchantement n'était pas là, la masse rousse aurait déjà fuie ce prédateur. Mais tout deux sont dans le même groupe. Là pour la même envie : servir Hegemone. Alors la trêve inter-espèce est là, même si le réflexe hérissé continue de perdurer.

Les pattes s'éloignent du groupe. Pas de crainte à ce qu'on le pense fuyard. La sombre magie manipulant ses synapses est bien trop puissante pour qu'on le pense assez libre ou assez fou pour s'échapper. La promenade est permise, du moins, c'est ce que se dit l'instinct fidèle. Alors ses pas prennent de l'ampleur, les mètres l'éloignant de sa meute continuent leur croissance à la recherche de quelque chose à croquer. Et avant que le conscient n'ait le temps de quoi que ce soit, tout le corps s’aplatit sous la nouvelle vision. Plusieurs mètres derrière la proie.

Un oiseau au sol. Il a l'air dodu. Du moins, tout ce qui est plus gros qu'une baie l'est pour le dhole. La gueule s'ouvre, la truffe frétille sous l'odeur qu'il en tire, l'organe du gout dégouline sous la faim insatiable qui l'encourage à se montrer discret, à être intelligent. A attendre le meilleur moment venu pour lui sauter dessus. L'arbre face à l'oiseau pourrait être un obstacle à son envol et servir le poulet miniature sur un plateau d'argent. Le ventre gargouille à cette idée, l'arrière train se relève, prêt à se mettre en chasse, quitte à avoir deux-trois plumes noires coincées entre les crocs. Le dhole est prêt à se régaler. Et se lance.

Les pattes projettent le reste du corps en avant, déclenchant la fuite de l'oiseau. Pas assez rapide pour prendre de la hauteur, le volatile en perd des plumes sous un croc mal placé. La gueule s'est refermée sur un bout de la queue, mais pas assez pour en arracher de la chaire. Raté! Mais pas totalement : la proie en est quand même désorientée, sans ça le dhole n'aurait pu qu'observer le corbeau fuyant dans les arbres hors de sa portée. Alors pour l'heure, la course se créé et se passe au ras du sol : l'oiseau ne semble pas pouvoir aller bien plus haut. Une aubaine. Un futur repas ? C'est ce qui encourage la ligne rousse à continuer sa course à en perdre haleine, même si le temps semble s'étirer et que la proie semble prendre du terrain. L'attitude canine est trop linéaire, trop facile de s'en débarrasser peut-être. Mais il était hors de question de lâcher l'affaire : le vague gout d'une légère goutte de sang l'encourage à en vouloir d'avantage.

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Galen Fitzgerald

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Galen Fitzgerald
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Message(# lien) Sujet: Re: Versus tournants [Loup] Versus tournants [Loup] EmptyJeu 21 Déc 2023, 16:06

Versus Tournants


Quel plaisir de pouvoir voler !

C'est ce que Galen se disait à chaque fois qu'il prenait son envol. Ses ailes le poussaient dans les airs, l'emmenant toujours plus haut, toujours plus loin, toujours plus vite. Galen était devenu un véritable professionnel en la matière. Il se sentait même plus vivant sous sa forme de corbeau que sous sa forme humaine. Cette dernière lui paraissait tellement plus lourde, plus encombrante. Sous sa forme humaine, il ne pouvait que regarder le ciel et envier les oiseaux. Sous sa forme de corbeau, il pouvait chatouiller les nuages, jouer avec les courants d'airs, rivaliser avec ses congénères en vitesse et dextérité. Il avait même appris à voler à reculons et sur le dos. Galen se redécouvrait un peu plus chaque fois qu'il prenait son envol, et il prenait un plaisir fou à oublier ses soucis, ses devoirs, ses cours le temps de quelques heures. Heures qu'il devrait rattraper, il le savait, mais il s'en foutait,tant qu'il pouvait voler...

Il venait de se poser pour se reposer. À même le sol de la forêt, il fouillait le sol du bec, cherchant des larves. Il avait aperçu d'autres oiseaux faire de même dans cette zone et il les avait fait fuir en croassant. Voler lui donnait faim, et sa condition de corbeau lui avait appris à aimer les insectes et les larves qu'il pouvait picorer. Surtout qu'elles étaient prolifiques par ici. Rien de tel qu'un bon gros ver pour reprendre des forces avant de retourner voler. Le corbeau, rendu musclé par les heures de vol, ne crachait pas contre un bon repas, mais il savait qu'il ne devait pas en abuser, sinon décoller serait difficile. Galen trouva une grosse larve d'insecte ainsi qu'une chenille. Il les goba sans cérémonie, savourant la sensations de leur corps visqueux dans son gosier. Hum... Un mille-pattes ne serait pas de refus. Lorsqu'ils glissaient dans son ventre, leurs petites pattes essayaient de marcher et cela le faisait frissonner. Il adorait cela. Malheureusement, les milles pattes n'étaient pas encore sortis.

Galen n'entendit que trop tard les bruits de pas. Il ne sauta en avant que par réflexe. Lâchant un croassement de surprise, il essaya de s'envoler quand des dents se refermèrent sur sa queue, l'entaillant profondément et arrachant quelques précieuses plumes nécessaires à la pratique du vol. Galen n'avait que d'autre choix que d'alterner la course et le vol en rase mottes. Pas un seul instant il ne lui vint à l'esprit de reprendre sa forme humaine pour botter les fesses de ce qui l'attaquait. Son cerveau pensait corbeau, et tant qu'il ne serait pas posé en sécurité, il serait incapable de reprendre sa forme humaine. C'était l'inconvénient quand on passait plusieurs heures par jour sous une forme animale, on en venait à oublier qui on était vraiment. Galen allait de toutes ses forces, ne pensait qu'à une chose : fuir. Il aurait pu l'attaquer. Mais sa blessure lui faisait mal, et l'empêchait d'aller comme il voulait, il ne ferait que se jeter dans la gueule de l'animal.

Galen se pensait perdu. La gueule de l'animal se rapprochait de sa queue, et il était épuisé, son souffle se faisait plus rapide. Soudain, une aubaine, une porte de sortie se présenta, sous la forme d'une jambe humaine, vêtue d'une pantalon de randonnée beige. Galen se jeta sur elle et, à la force des ailes, du bec et des pattes, grimpa le long de cette jambe à toute vitesse. Il finit sur l'épaule de l'homme, sans vraiment chercher qui il était et se blottit contre le cou de son sauveur de fortune. L'homme s'exclama, dans une langue que Galen reconnu comme du français : Mais qu'est ce que...? L'homme vit l'animal sauvage arriver à la suite du corbeau. Ce dernier s'arrêta et avisa le corbeau et l'homme. Galen, épuisé, tremblait. L'homme sortit sa baguette et lança au sol, devant l'animal : Stupefix ! Ouste sale bête ! Laisse cet oiseau, il est sous ma garde ! Galen était sauvé. L'homme, doucement, attrapa le corbeau et caressa son dos avant de le déposer dans le creux d'un arbre. Il lui dit : Repose toi, je vais te soigner bel oiseau..'


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John Hicks

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Message(# lien) Sujet: Re: Versus tournants [Loup] Versus tournants [Loup] EmptyLun 08 Jan 2024, 02:12

Versus Tournants
(3 décembre 2010)
John & un brin de Galen & beaucoup de Loup
La faim grognait toujours, encourageant les pattes à redoubler d'efforts malgré cette sensation de manque d'énergie dans le corps frêle. Il ne fallait pas lâcher l'affaire. L'odorat avait pu fournir un avant-gout de ce plat de résistance en un croc pas si manqué que ça si on en croyait la fuite bien mauvaise du volatile. Il fallait persévérer. Élancer la gueule et faire claquer les crocs en avant, dans une deuxième puis troisième et quatrième vaine tentative désespérée qui se finissait chaque fois sur le bruits de dents choquant le vide. Ce bruit l'enrageait, lui offrant la force de poursuivre, de se dire que la prochaine bouchée serait dodue, juteuse, criarde. Et cette pensée, cette envie, cet instinct, lui fit oublier bien des choses existantes dans la réalité. Quelque chose de mauvais, de puant. L'Homme.

Les pattes freinèrent dans les feuilles mortes, troublant l'équilibre de l'animal qui manqua de trébucher face au soudain protecteur du futur feu-corbeau. Le poil se hérissa sous la vision, méfiant, se mettant en position de défense sans pour autant quitter des yeux le fuyard. Quel étrange comportement. Quelque chose s'activa dans la caboche animale qui pencha la tête, plissant les paupières sous une réflexion loin d'être primitive. Un semblable ? Le courant de pensée étrange se heurtait à celui qui possédait le corps. La babine fut léchée comme pour remettre les pendules à une heure plus animale. Mais pas le temps de faire plus qu'une baguette fut sortie, faisant sursauter en arrière le dhole un millième de seconde avant qu'un flux magique n'en sorte. Il connaissait cette arme. C'était mauvais. Le bois le visant ne serait jamais son ami, le sauvageon l'avait compris depuis des années, bien avant sa naissance même, comme s'il eut été né avec cette science à savoir à tout prix.

Sale bête. Qui était la plus sale des deux ? Celui ne souhaitant que remplir le creux en son sein ? Ou celui usant de magie sur un animal pour en protéger un autre ? Alors qu'en ce temps de décembre, les effluves de viandes se faisaient sentir dans tout le parc du chateau et dans bien des chaumières ? C'était là bien hypocrite à en faire grogner le corps ayant pris la fuite à de nombreux mètres... Pour mieux se retourner et aviser, observant la situation depuis un bosquet rejoint par d'autres buissons. Il voulait sa proie. Il ne la lacherait pas. L'odeur du corbac est trop encrée dans la truffe, elle ne le lacherait pas, la gueule en bavait encore jusqu'au moment de concentration pour la future attaque. Il fallait être soigné, malicieux. Aussi, la masse rousse avait fait le contour de l'étrange duo attendant que peut-être, l'attention de  l'hypocrite et la proie ne s'abaisse avant de finalement lancer l'assaut.
Petits pas soudainement rapides suivis d'un bond pour sauter faussement sur l'humain. La tentative première était de le prendre par surprise, de la désorienter. L'Humain n'allait pas s'en sortir à si bon compte. Sitôt le premier bond fait frolant le bassin du sorcier et le dépassant, le dhole fut volte-face et fonça dans sa jambe, armée de crocs s'ouvrant.

Nombre aléatoire (1,4) :
2

Spoiler:

Attaque brève et bruyante par un japement aigü, la faim incita le quadrupède à se penser assez hors de danger, l'avertissement désormais annoncé, pour grimper à l'arbre. Ou du moins, sauter sur le tronc et greffer ses griffes pas vraiment faites pour faire plus que de le garder accroché, lançant  dans une tentative affamée à nouveau une attaque dentaire en direction du creux. L'idéal serait de sortir l'oiseau de sa cachette et de lui faire comprendre que l'homme ne pourrait rien pour lui...

Nombre aléatoire (1,4) :
2

Spoiler:

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Loup Emrys

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Message(# lien) Sujet: Re: Versus tournants [Loup] Versus tournants [Loup] EmptyLun 08 Jan 2024, 06:32

Versus Tournants


Combien de temps ?

Depuis combien de temps suis je dans cette forêt ?

Je crois que je n'en ai hélas pas la réponse. Je cours, je me repose, je continue à courir, à traquer, à me battre. Lorsque je sens mon corps se tendre, j'hurle pour le pousser à aller plus loin. J'en ai perdu toute notion. La faim, la soif, la fatigue, tout cela n'est plus que dérisoire, que subtilité et détail. Je ne peux pas abandonner, je dois achever ce que j'ai entrepris en arrivant ici. Mes enfants, ma femme vivent dans le château qui surplombe l'horizon, dont les tours apparaissent parfois entre les arbres, dans le lointain. Je m'éloigne alors davantage, m'enfonçant dans les bois, dans l'obscurité, dans la pénombre et le danger. Ils ignorent que je suis ici. J'ai fermé le château, j'ai lâché mes hibous pour leur laisser de la liberté jusqu'à mon retour, et je suis parti avec seulement mes vêtements sur le dos et ma baguette. Bien heureux de l'avoir toujours en main, je compte m'en servir pour repousser cette menace qui plane sur Poudlard.

Ce devrait être aux Aurors de faire ça. J'étais l'un d'entre eux il y a encore quelques temps... Jours... Semaines ? Quelle importance au final ? Je ne suis plus Auror. À cause de Crowley, de Marcus, j'ai perdu mon emploi, ma passion. J'ai essayé donc de me concentrer uniquement sur mon comté, de prendre du repos comme me l'a imposé le juge, mais j'en suis incapable. La frustration et la colère planaient au dessus de ma tête, si bien que j'ai décidé de répondre à l'appel que j'entendais au lointain, les forêts de Brocéliande me chuchotaient le cri des fauves de Poudlard et de ses environs, de ses bêtes persécutées, de ses habitants inquiets et démunis face à la menace. Brocéliande tout entier, château compris, vibraient d'indignation et de fureur. Je ne pouvais que réagir, que répondre à cet appel de détresse. Les braconniers allaient payer. Seul, j'irais les affronter et seul je triompherais. Peu importe les risques, peu importe le danger, j'allais éloigner définitivement cette menace des miens et des bêtes de cette forêt.
J'étais donc ici, depuis un certain temps déjà, ignorant fatigue, faim et soif. Je traquais ce groupe sans faillir, et je les tentais faiblir. Ils se montraient plus méfiants, plus alertes et certains même commençaient à paniquer. Ils sentent ma présence, et l'un d'eux à même failli m'apercevoir, tapi dans l'ombre. Je me sens comme l'animal dont je porte le nom. Un loup a l'affût, prêt à bondir, je souris, et, lorsque le braconnier qui s'était laissé distancé se décide à bouger, je fonds sur lui sans un bruit...

Celui là ne causera plus de problèmes. Qu'il est bon de ne plus être retenu par les règles et les devoirs, qu'il est bon de pouvoir faire justice soit même. Debout face au corps inanimé de ma cible, je lance dans le ciel un sortilège qui permettra de le localiser. Ce sera aux villageois des environs de le cueillir. Je ne peux me permettre d'attendre, d'autres sont encore présents.

Les heures passent, une nouvelle fois. Je décide enfin de m'arrêter. Les braconniers ont établi leur camp quelques centaines de mètres plus loin, après presque plusieurs jours sans cesser leur activité. Oh, ils se reposaient, mais ils veillaient et patrouillaient dans les environs, me poussant à la plus grande prudence. Ils sont épuisés désormais et sombrent dans le sommeil. Quelques uns montent la garde. Je ne peux m'approcher pour les attaquer de front, je peux cependant me reposer. Il fait encore jour, j'agirais à la nuit tombée. Je cherche un coin pour m'allonger, ainsi que peut être me laver et raser ma barbe. Je devrais manger aussi, ce n'est pas une mauvaise idée...
Soudain, un Corbeau jaillit des fourrés. Il bondissait sur ses frêles pattes, battant désespérément des ailes. Je comprends rapidement que quelque chose ne va pas. Il ne peut pas voler. Une autre chose me surprends : le corbeau m'apercut et se dirigea d'emblée vers moi, grimpant le long de ma jambe puis de mon torse pour se réfugier dans le creux de mon épaule. Il tremblait, épuisé, le plumage souillé de terre et de sueur. J'allais caresser sa gorge quand un... Est ce un chien ? Un chacal ? Enfin bref, une sorte de canidé sortit à son tour des buissons, l'écume aux babines, visiblement à la poursuite du corbeau. Sans hésiter, je lance un Stupefix entre ses pattes pour le repousser puis prends délicatement le corbeau pour le placer dans le creux de l'arbre derrière moi. L'oiseau est blessé, et il me regarde avec reconnaissance, si bien que ce regard étrangement humain m'interpelle. Je lui souffle : "Qui es tu ?" Il croassa et s'ébroua en signe de réponse. J'ai la certitude que je n'ai pas seulement sauvé un corbeau, j'ai sauvé la vie d'un sorcier.

Le chien-chacal-bestiole se jeta d'abord sur ma jambe, et j'ai tout juste le temps de reculer quand ses crocs se referment sur mon pantalon, en emportant une partie. Je dégaine ma baguette. L'animal se déchaîna sur l'arbre, essayant de le grimper. La vie de ce corbeau dépendait de moi. Ce dernier croassa de peur. Je me place devant l'arbre, pointant ma baguette. Je lui dis : "ne t'approche pas. Cet oiseau est le mien à présent" Je lui parle simplement, comme à un chien. S'il ne comprends pas je vais devoir agir... Je n'y crois pas.... Après les braconniers voilà que je défends un simple oiseau... Ou sorcier ?



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Message(# lien) Sujet: Re: Versus tournants [Loup] Versus tournants [Loup] EmptyJeu 18 Jan 2024, 15:11

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(3 décembre 2010)
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L'esprit est outré, vexé, de ses tentatives vaines. Il les sentait à nouveau, si proches, les perles de sang affubler ses papilles, mais l'humain osait encore se mettre sur son chemin. Pire encore, il le chassait, il lui parler, comme un vulgaire clébard domestique. Le corps accroché au tronc glissait, la gueule tournée vers le sorcier, vers ce fichu bois qui le menaçait à lui en faire plaquer les oreilles sur le crâne. La peur était là, il savait tout le mal qui pouvait s'échapper de cette simple branche. Mais la faim le poussait à ne pas abandonner, le faisant retourner au sol, geignant d'une plainte aigüe et protestatrice. Reculant petit à petit, toisant la situation. Avant de hurler de toutes ses forces, blessant le silence de la forêt par une alerte animale.

Nombre aléatoire (1,4) :
4

Spoiler:

Tentative d'ameutement d'allié effectué, pouvant possiblement passer pour une plainte offusquée de l'animal avant de s’aplatir à terre sous la vision de la menace. La précédente attaque ne semble pas avoir fait comprendre à l'humain la force de sa mâchoire. L'empathie semblait être présente chez cet homme qui offrait d'abord un simple avertissement. Comme si l'animal pouvait comprendre. Ou plutôt, comme s'il savait que le dhole le comprenait. Fais attention. L'avertissement interne résonnait dans ce nouveau plan formé entre eux. L'animal sauvage aurait fui. Tout le contraire de celui habitué à l'Homme. Alors jouer l'animal domestique serait la meilleure solution dans l'affaire, peut-être ? Les billes noires observaient la baguette, laissant sa gorge se gonflait dans des gémissements penauds. Le dhole laissait le temps passer, chouinant dès lors que l'attention ne se portait plus sur lui, le quémandant. Le corps se relevait, lentement, s'approchant, le museau bas mais les yeux plongés dans le regard du sorcier quand ce dernier le lui accordait. Si le sorcier avait de la peine pour un oiseau, chose qu'il aurait mangé s'il avait été pourvu d'un physique plus dodu de poulet, alors il en aurait pour un canidé ? Dont la truffe humait l'air, à la recherche d'une victuaille sur le sorcier lui-même ? Il savait comment se comporter dans une telle circonstance. Le rouquin savait se bonifier à l'orée de la forêt, face à divers élèves aptes à lui donner des friandises et des caresses, avec certains seulement. Il l'avait déjà fait, capturant l'odeur sucrée d'une chevelure blonde et adorable qui l'avait aidé par le passé. Peut-être que cet homme en ferait de même ? La truffe semblait retrouver cette fragrance au loin, rattachée à l'homme. C'était étrange. Ça brouillait les neurones, l'attitude, le plan, peut-être. Même si l'estomac grouillait encore. Le corps se rallongea soudainement après s'être approché au maximum de l'homme sans se sentir à nouveau menacé, roulant sur les feuilles mortes, présentant les côtés apparentes d'un bidon trop vide. La truffe renifla dans la poussière, éternuant quelques à-coups, le faisant gesticuler stupidement.


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Loup Emrys

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Message(# lien) Sujet: Re: Versus tournants [Loup] Versus tournants [Loup] EmptyMer 28 Fév 2024, 21:44

Versus Tournants


Je devrais être en train de poursuivre les braconniers, mais voilà que je me retrouve à sauver les plumes d'un simple oiseau.

Ce dernier, réfugié dans le tronc de l'arbre, observe la scène avec inquiétude, le regard figé sur l'animal à quatre pattes qui voulait en faire son déjeuner. Pour ma part, je suis posté entre les deux, baguette en main, prêt à riposter, et j'ai du mal à croire que je suis en train de faire ça. J'ai une mission bien plus importante à réaliser. Puis c'est alors que je réalise que je suis en train de faire une bêtise, une grave erreur. Cet animal a juste faim, et je viens de l'empêcher tout bonnement de se nourrir. Je tourne la tête vers le corbeau. Ce dernier tente, à la force de ses pattes et de son bec, de grimper plus haut dans l'arbre. Je le laisse faire, voyant qu'il s'en sort pas trop mal maintenant qu'il a pu reprendre son souffle. Le chien, en revanche, a poussé un cri étrange qui me fait sursauter. Je fronce les sourcils, et j'essaye de me rappeler si mon dernier chien avait déjà produit pareil son. Il ne me semble pas, mais cela remonte à loin, il est décédé il y a bien des années après une longue vie heureuse et bien remplie.

Le chien huma l'air et je remarque à sa posture qu'il semble s'être calmé. Le voilà qui s'allonge sur le dos, montrant son ventre maigre aux côtes saillantes, langue pendante, et il gesticulait. Ça, par contre, je connais. Mon chien faisait la même chose lorsqu'il réclamait mon attention. Je laisse échapper un : Oh... Pauvre petit cœur.. Fini la méfiance. Comme tout être humain adorant les chiens, je fonds littéralement devant sa truffe et ses moustaches. Je m'accroupis, range ma baguette et sors de mon sac sans fond un sachet en tissu. J'en sors des biscuits secs et je les lui tends en lui disant : Je suis désolé, j'ai joué au héros sans savoir que je te condamnais. Mange ça, je dois avoir des morceaux de viande séchée dans mon sac, laisse moi un peu de temps. Je m'assoie dans la terre, face à lui, et fouille une nouvelle fois dans mon sac sans fond, je mets un moment avant de trouver la viande séchée, vestige d'une chasse où j'ai réussi à tuer une biche. Je les lui donne sans hésiter et tends la main pour effleurer ses oreilles. Je souris, attendri. Le corbeau est désormais perché quelques branches plus haut, hors de danger, et nous observe en penchant la tête. Je dis au chien : Ça va mieux ? Si tu me suis, je peux essayer de nous trouver de la viande rouge, à condition que tu laisse ce corbeau tranquille. T'en penses quoi ? Oh... Tu es trop craquant toi...



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