Erin, Rowena et Igby en avaient profité pour sortir, même si faire diversion en sautant sur Atticus ne servit strictement à rien car il les aurait laissé sortir. Par galanterie il aurait surtout choisi les filles et les plus jeunes mais Igby aurait simplement pu lui faire les yeux doux ou finalement dire que ses chaussures étaient vraiment extra qu’il l’aurait laissé filer aussi.

De l’autre côté, dans la cuisine pour les plus téméraire, Evan pris de folie ayant lancé les hostilités avec toutes l’irresponsabilité dû à son adrénaline et son besoin de se sentir vivre peut-être, fut vite rejoint et peut-être malgré lui par son petit-ami. La table avait été retournée et ils avaient échappé de peu à se retrouver dans un pressoir de fortune, écraser contre les éléments de cuisines.

Ikarus s’offusquait de la violence et la sauvagerie de cette femme. Enfin, pouvions nous parler de femme ou même de sorcière, voire d’humaine… Difficile à dire. Ce n’était qu’une boule de nerf qui réagissait au combat et au sang. Ikarus lui avait sauté dans le dos, la menaçant d’un morceau d’assiette tranchant et pointue à la gorge. Elle aurait pu se débattre, l’envoyer voler en plongeant pour faire une galipette sur le sol et l’écraser sur tous les débris mais elle avait été alerté par autre chose (par le même élève) Vraiment, même quand il lui avait sauté dessus, elle n’avait pas réagis, le regard noir qui fusillait Atticus. Ce dernier reculait tout doucement, fermant précipitamment la porte derrière lui et attrapant un torchon qu’il ouvrit pour se protéger avec… ou seulement se cacher.

« Mais qu’est-ce que t’as fais bordel !!!!? T’as pas osé faire ça ! »
« Billie… Ce ne sont que des enf-… »
« FERME TA GUEULE ! Je vais te saigner je te jure ! Qui m’a mis un crétin pareil ! Pourquoi ?! Pourquoi t’existes par Merlin ! » continuait-elle de l’incendier sans même s’arrêter, serrant les poings, son regard cherchant quelques chose tout autour pour le lui jeter sur le crâne. Une masse pour attendrir la viande, bah parfait ! Elle comptait bien régler ses comptes. Atticus reculait tellement qu’il aurait pu fusionner avec le mur.

« Euh par contre … chérie… Il… Ta gorge… le gamin… »

Elle l’avait presque oublier. Le morceau d’assiettes s’était même un peu enfoncer dans la peau de son cou dans son mouvement lorsqu’elle s’était retournée pour être témoin de la trahison de l’autre sorcier. Elle réagirait peut-être si Ikarus avait vraiment tenté de le faire mais il était simplement resté comme ça, sous le couvert de menace. Et le Serpentard aurait pu le deviner... Suffisait de voir les cicatrices qui parsemaient autant sa gorge que son visage, ou ses épaules. Elle en avait vu et elle espérait toujours en voir.

« M’en fou ! Je crois qu’h’préfère crever que de voir c’que t’as fais ! Même je pense qu’il devrait se dépêcher et pas me rater car j’vais te zigouiller ! »
« Non mais j’suis désolé, c’est juste que… enfin… sont si… jeunes… et… »
« Ta gueule et va les chercher putain ! » 
« Et toi ?? » demandait-il, un peu inquiet pour elle, mais pas autant que pour les gamins, ses yeux passant de la fausse blonde aux élèves encore dans la cuisine, écarquillant les yeux mais aucun mot ne sortit lorsque Evan abattis sa poêle sur Billie.
Cette dernière d’instinct s’était tourné légèrement sur le côté et la poêle vint frapper Ikarus, ce qui le fit lâcher prise.

Atticus sursautait alors en voyant le marteau pour la viande venir faire un trou dans le mur juste à côté de sa tête.

« Je gère ! » fit-elle avant de voir le gamin aux couleurs de la maison serpentard au sol et exploser de rire.

Ikarus était un peu sonné à terre et elle virait Evan d’un coup de pied, le faisant tomber sur ses fesses. Billie grimpait sur une des étagères et avec le sang qui coulait de sa blessure de tout à l’heure, elle gravait des runes sur le plafond. En même pas quelques secondes toutes les baguettes tombaient au sol. Elle récupérait la sienne, jetait celle d’Atticus à l’intéressé et lui fit signe de partir. Elle laissait les baguettes de tous les lèves dans la cuisine.

« Bonne soirée les crétins ! » dit-elle en balançant un sort dans la pièce avant de fermer la porte et la verrouiller.

Ils se pensaient tranquille, mais rapidement, les casseroles se mirent à bouger, les cuisinières à envoyer des flammes. La cuisine vivaient et possédée par une force magique, commençaient à s’attaquer aux deux jeunes dans la cuisine. Les assiettes dans les étagères partirent comme des freesbee, les couverts sortaient des couloirs et explosèrent dans tous les sens, les casseroles et chaudrons, bol dandinaient sur les sols pour les encercler et même les cuisinières.

***

Billie comptait partir à la recherche des autres élèves, mais Atticus la retenait.

« J’y vais… »
« Bah bien sûr et leur montrer la sortie ?! Va t’faire gros tas ! »
« Non… je… Y’en a deux qui avait des cravates jaunes… » lui informait-il, la mine blessé par sa remarque sur son poids, toujours. Billie lui lançait un regard agacé et plein d’interrogation, ne voyant pas ce qu’elle devait voir.
« Poufsouffle, leur salle est juste là… » lui montrait-il alors la porte.

« Je te promets que je vais faire quelque chose, reste là et au cas où les autres sortent de la cuisine… »
« Faire le guet c’est ton truc… »
« Je connais mieux l’école… Et l'autre taré au couteau à pain, je saurais pas le gérer... » et après un débat qui n’en fini pas à se renvoyer les arguments en ping pong, elle décide de rester. Atticus partait à la recherche des autres en s’aidant de chose qu’on trouvait partout dans ce château…

Dans les couloirs, Igby qui atteignait alors presque son passage secret fut brusquement arrêté par les deux armures de chaque côté, abattant leur arme en X.

« Votre laisser-passer monsieur ?! »
« Non, c’est un mot de passe ? »
« Un mot de passe, voyons ? On a changé le protocole… »
« De toutes façons on doit juste retrouver des gamins qui se sont enfuis dans le château. Pas très grands, deux filles et un garçons. »
« C’est un garçons »
« Ma foi… Oui. T’es tu enfuis petit ? »
« Laisser-passer ! » reprenait l’autre armure, en tapant du pied, barrant de nouveau le chemin de sa lance.  

Erin elle fut brusquement hélé par une armure dans un couloir qu’elle longeait. Il devait y en avoir facilement huit qui s’alignaient de chaque côté du couloir.

« Hey petite ! Pssst ! Approche, j’suis un peu rouillé. On m’a confié une mission. Aide moi… » espérait-il qu’elle s’arrêterait car vraiment, il était coincé.

Résumé
Erin et Igby sont sortis de la cuisine et sont chacun partit de leur côté.
Des armures vous arrêtent, sous un sort de la part d'Atticus qui vous recherchent.

Rowena est partie se réfugier dans la salle commune des Poufsouffle. Tu peux tenter d'envoyer un message, mais faudra que tu sortes de ta salle communes car elle n'a pas de sortie vers l'extérieur que par sa grande porte et tu dois aller à la volière pour atteindre ton hibou.
Billie attends dans le couloir entre la salle de Poufsouffle et des cuisines.

Evan et Ikarus ! Accrochez vous !
Vous pouvez tenter d'ouvrir la porte avec un dé échec/réussite
MAIS à chaque tour, je vais lancer moi 2D100 pour voir l'attaque des ustensiles de cuisine.
S'il y en a un qui tente d'ouvrir la porte, il n'y en a qu'un qui pourrait envoyer 1D100 de défense pour contrer les deux autres. Donc si c'est les deux en même temps vous prenez tout.
Si personne n'ouvre la porte, vous vous protéger avec 2D100. Mais vous allez rester là un moment dans ce cas. Et je retire votre résultat de défense à mon attaque pour savoir ce qui vous a touché.

Vous partez avec 400 points de "vie" chacun, si vous arrivez à zéro, vous êtes mis ko. 

Evan : 400
Ikarus : 400

Instruction
> Pour le premier poste, faite à votre inspiration aucun soucis, pour les suivants privilégiez les réponses courtes, il n'y a aucun minimum de mot.
> Si possible, prioriser ce sujet dans tous vos rp s'il vous plait pour ne pas faire trop attendre les autres.
> Pas d'ordre de passage !

> Je répondrais une fois que tout le monde aura répondu, et parfois avant la fin du tour complet des personnages participants au sujet si besoin d'indication sur une action (qui peut jouer sur tous par exemple)
Pour faire avancer le sujet, je répondrais quoi qu'il arrive le 19 Mai.
Si un personnage n'a pas participé deux tours d'affilés, il sera mis K.O dans le rp et ne pourras plus participer.

Pour le jeu, vous tentez des actions (sans dire si c'est réussi ou non) et le Maitre de Jeu vous donnera le résultat de vos actions, soit en postant directement dans le sujet, soit par mp, etc... et vous donnera ou non, des indications à suivre.
Merci d'écrire l'action de votre personnage en italique à la fin du poste.

exemple :
Barnabé est en panique, il ne sait quoi faire. Il n'a plus sa baguette, les deux ont dit être des braconnier. Il stress et d'instinct, il attrape alors une patate et la lance sur l'un des braconnier dans un hurlement de courage.

Mon personnage à lancé une patate sur l'un des braconniers, le touche t-il ?
ou
Barnabé à jeter une pomme de terre sur l'un des braconniers

Peu importe la façon dont vous le formulez.

> Si question : @Javier Stein  

Elle courait à en perdre haleine. C'était quoi ces fous furieux ? Pourquoi il n'y avait personne dans les couloirs ? Pas même un préfet ! N'étaient-ils pas sensés faire leur ronde ? Georgiana ... elle devait retrouver Georgiana. Elle courait, le coeur manquant d'exploser dans sa poitrine. Peut-être qu'elle arriverait à mettre la main sur Javier dans la salle commune. Elle y était presque.

Sauf qu'en descendant les marches direction le cachot, une armure lui demanda de l'aide. Elle s'arrêta dans sa course folle, les cheveux en batailles, les joues roses, le souffle lourd. Erin fronça les sourcils d'un air suspicieux. Jamais en cinq années à Poudlard une armure lui avait parlé. Elles étaient bien trop stupides ... et puis franchement, Erin en avait mais RIEN A FAIRE des armures. Encore les tableaux pouvaient être intéressants. Parfois ils racontaient des histoires drôles, ou même permettaient d'avoir un point culture sur le monde des sorciers. Elle passait du temps avec Sam, quelques fois, à s'imaginer la suite d'un tableau. Tiens, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas faire ça avec le Serdaigle.

- T'aider ? Mais j'ai pas le temps ! Y'a des fous furieux dans cette école ...

Et elle tourna les talons pour courir à nouveau, le ventre noué. Hors de question qu'elle perde du temps avec une armure ou quoique ce soit d'autre. Erin devait sauver sa peau avant tout. Elle arriva devant la salle commune de Serpentard, dont la porte apparue. Elle entra et referma la porte derrière elle. Etrangement la salle commune était bien silencieuse. En même temps, il devait être tard.

- Javier ? Lana ? Misty ? Y'a quelqu'un ?!

Elle s'approcha d'une table proche de la cheminée. Elle attrapa un bout de parchemin qui trainait là et commença à écrire d'une main tremblante. Une lettre pour demander de l'aide. Puis elle s'arrêta. Des larmes coulèrent le long de ses yeux et les gouttes s'écrasèrent sur le papier diffusant l'encre. Elle allait mourir ... oui c'est ça, ils allaient entrer dans la salle commune et l'attraper. Il n'y avait plus personne pour la sauver. Erin se sentait terriblement seule et prise par une émotion de panique.

Elle se mit à respirer de plus en plus fort, comme si elle manquait d'air.

- C'est pas possible, c'est pas possible ! Je suis en train de rêver ! Sortez moi de ce cauchemar !!

Elle passa ses deux mains sur son visage, faisant les cents pas. Pourquoi il n'y avait personne ?! Elle attrapa une cruche qui se trouvait sur la table basse à côté d'une corbeille de fruits, puis se la versa sur la tête. Non, elle était toujours là. Bon sang, elle aurait préféré se réveiller en sursaut dans son lit. Alors elle monta les escaliers qui menait au dortoir des filles de cinquième année. Peut-être que Lana serait là ? Au moins elle serait en sécurité dans son lit. Sous ses draps. Mais en entrant dans le dortoir, Erin se planqua dans une armoire, accroupie au fond, les genoux serrés contre sa poitrine. Elle tremblait comme une feuille.

Il cherchait l'entrée du passage secret. Grimper n'importe où dans le château l'aurait peut-être mis à l'abri des deux autres, même pas sur qu'ils soient derrière eux , peut-être même tomber sur un professeur même . Sauf qu'ils avaient parlé de braconniers … Ils n'étaient peut-être pas seul Tant de peut-être, qui lui donnait envie de s'en aller le plus loin possible. Seulement sa course folle en direction de la sortie fut de courte durée. Igby sursauta en arrière avant de se faire trancher en deux … Il tourna la tête à gauche, puis à droite. Qu'est-ce que …

« Le laissez passer A38 ? » répondit il, avec simplicité. Il avait vu un film français une fois, et depuis, il était incapable de ne pas penser à ça en entendant ce genre de terme. Qui utilisait le terme laisser passer au juste ? Quoi que les armures n'étaient sans doute pas récente. Il voulu se pencher pour passer dessus, mais le coté tranchant des armes finirent par le faire abandonner ce projet … Courageux mais pas suicidaire … Il y avait bien d’autres passages non ? « Non, je suis un lutin , demi-lutin pour être exact » reprit Igby avec rapidité, un large sourire innocent sur le visage, tirant sur le haut de ses oreilles, pas sur que ces derniers ne voient quoi que ce soit en détail. Humains ou juste armures, elles semblaient peu malines . Le poufsouffle se rapprocha et se mis sur la pointe des pieds, pour essayer de voir à l'intérieur, levant une main pour redresser la partie mobile du heaume.

«  M'enfuir de où ? » reprit Igby. « Où est ce que j'aurais du m’enfuir ? Surtout sans laissez passer ? » Le jaune secoua la tête, comme si ça n'avait pas de sens, cette dernière n’appréciant pas trop un mouvement si brutal après le choc de tout à l'heure. Il leva une main sur son visage. Non, c'était encore bien douloureux. Mais il fallait sortir d'ici, et ce n'était pas de armures vides qui l'en empêcherait ! « Et votre laissez passer à vous ? » Igby frappa dans ses mains comme ci c'était évident, inventant de toute pièce ce retournement de situation. « Les armures n'ont pas le droit de se déplacer librement dans cette aile du château » Il aurait adoré voir n'importe quelle armure marcher, peu importe où , dans une autre situation … Parce que si tout ça lui donnait presque le sourire pour l'instant, il savait qu'il fallait rester concentrer … Même si c'était difficile. Taper la conversation avec des armures, ça n'arrivait pas tous les jours !

Igby essaye de retourner les paroles des armures contre elles, ou du moins de les perturber assez pour passer sans risque