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Auteur | Message |
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Messages : 103 Date d'inscription : 22/05/2023
| (# lien) Sujet: Re: we're all fucked... 16.04.24 20:53 | |
| @Oengus Crowley Alors, pour jouer le jeu jusqu'au bout, je vous invite @Hannah Goldwin, @Riley Cyr-Sutton , et @Lityerses Stoll à ne pas lire la partie pour Oengus jusqu'à ce que vous ayez fini ce rp. Si la curiosité est trop forte, j'attends bien entendu de vous que vous jouiez le jeu ;). Oengus, il te faut lire ta partie, puis la suivante, qui n'est pas en spoiler, et te concerne aussi.- Pour Oengus:
Il venait probablement de regretter d'ouvrir les yeux. Oengus avait perdu quelques secondes seulement sa conscience, sombrant dans l'obscurité. Un mauvais coup sur la tête ? Ou l'effet d'un sortilège de son mystérieux kidnappeur ? Ce qui avait été quelques secondes pour lui avait probablement été quelques minutes. Il remarqua qu'il n'était plus hissé à toute vitesse à travers la forêt. Mais sa situation n'était pas plus avantageuse, bien au contraire. Oengus avait la tête en bas, maintenu en hauteur par l'une des lianes qui l'avait fait prisonnier. Incapable de se détacher, à peine pouvant se balancer d'avant en arrière. Tout son corps lui faisait mal, résultat d'avoir été tiré à toute vitesse à travers les bois. Mais impossible de vérifier les dégâts, son corps était raide, impossible à mouvoir. A la merci d'un ou plusieurs inconnus. Et à présent, Oengus devait bien, oui, admettre qu'il avait eu tort de se rendre dans ces bois ainsi, d'aller se confronter à l'inconnu. Car il remarqua bien vite qu'il se trouvait en territoire ennemi, au milieu d'un campement, dans l'obscurité.
"Inutile de te débattre garçon."
Fit une voix calme de la part d'un individu qu'Oengus ne remarque que tardivement. Un homme encapuchonné se releva un peu plus loin, en train de s'affairer autour d'un chaudron qu'il venait de finir de touiller avant de verser le récipient dans une petite fiole. Ainsi accoutré, l'individu se camouflait parfaitement avec l'environnement, comme son campement, dont les quelques affaires étaient déguisées d'un cuir ou d'un tissu obscur. Difficile à repérer, perdu au milieu des bois. L'homme se retourna, et s'approcha d'Oengus qui remarqua enfin l'impossibilité pour lui de dire un seul mot. La bouche avait été recouvert par quelque chose de poisseux, camouflant les sons ou appels au secours qu'il aurait pu proférer.
"Inutile de geindre ... tu connais certainement les effets de la bave bouillie de crapaud bleu à écailles ?"
Oengus le savait-il ? La bave bouillie de cet animal était un parfait adhésif élastique. Seul quelqu'un avec l'usage de ses mains pouvaient ôter par la force ce qui recouvraient sa bouche. Bien entendu, au moment de le retirer, une forte sensation d'arrachage des poils du menton et de la moustache se ferait sentir.
L'homme lui attrapa la mâchoire, tournant la tête du garçon d'un profil, puis de l'autre, comme pour l'examiner. Il rapprocha son visage près, très près, trop près de celle de l'étudiant, pénétrant définitivement son espace vital.
"Un gosse."
Fit-il avec un sourire, ne relâchant Oengus qu'après lui avoir asséné deux petites baffes peu douloureuses, amicales, mais diablement inquiétantes. Car dans cette situation, tout geste amical était perturbant.
"De Poudlard apparemment ..."
Continua t'il, en se demandant s'il parlait à son prisonnier, incapable de lui répondre, ou à lui-même. Il s'immobilisa, se grattant le menton en dévisageant le garçon.
"Venu avec ses petits copains ... mais pour quelle raison ... hein ? J'ai besoin de savoir."
Il sortit sa baguette, regardant d'un œil sombre sa pauvre victime toujours dans l'attente de ce qui allait lui arriver. A moins que quelqu'un vienne à sa rescousse, Oengus pouvait très bien finir en petits morceaux ce soir là. Il posa sa baguette sur la tempe d'Oengus, prenant son temps avant de révéler ce qu'il allait lui faire.
"Ne t'en fais pas ... je ne vais pas utiliser Doloris. Je ne souhaite pas que tu te fasses remarquer en hurlant à tout va jusqu'à ce que tu me dises ce que je veux savoir. J'ai mieux, bien mieux."
Il sourit à pleines dents, et là encore, ce n'était pas rassurant.
"Quel est ton nom ?"
Oengus n'eut pas besoin de répondre, car il n'aurait pu. Mais à la place, il sentit une douleur vive, extrêmement vive à l'endroit précis où l'homme avait posé l'embout de sa baguette. Il la déplaçait lentement, extirpant du crâne du garçon un léger fil lumineux. Il tira, tira, tira, et le garçon crut qu'on lui arrachait ce même tissu directement de son crâne, voir de son cerveau. Enfin, le fil se craqua, dans une sensation de libération immédiate pour l'étudiant. Le léger fil se tenant au bout de la baguette de l'homme qui le déposa dans sa petite fiole. Il laissa l'étudiant gémir dans son coin alors qu'il laissait le fil se fondre avec la mixture. Une fois qu'elle eut finie de fondre, l'homme but sa mixture, qui eut l'effet de lui causer un petit soubresaut, se cabrant quelque peu comme s'il venait de renifler une ligne de cocaïne un peu trop forte. Alors qu'il reprenait ses esprits, il se tourna vers Oengus, et prononça :
"Oengus Crowley ... Ooooooh, le fils Crowley .... tiens donc. Voici venir dans mon territoire le fils d'une certaine célébrité."
Il prononça ces mots d'un ton amusé, comme si l'individu connaissait le père d'Oengus personnellement. Mais en vérité, beaucoup de sorciers connaissaient Gaïus et la famille de sang pur qu'étaient les Crowleys. L'homme se tourna vers son chaudron et remplit sa bouteille calmement, prenant finalement le temps d'expliquer le processus au jeune homme :
"Connais-tu le principe de la pensine Oengus ? Extirper des souvenirs pour les fondre dans une bassine afin de pouvoir les contempler, comme si nous les vivions pleinement. Ma potion ici, a le même principe ... il me suffit d'extraire le souvenir d'une de mes victimes, puis de l'ingérer, pour obtenir l'information que je désire. Car là est le secret, mon garçon ... tu peux t'empêcher de parler, mais pas de penser. Il me suffit de poser mes questions pour que tu penses à la réponse que tu souhaites me cacher. Un instant précis, où il me suffit de te dérober ce souvenir."
Il expliquait, et alors qu'il expliquait, il s'était rapproché, bouteille à la main, laissant entendre à Oengus qu'il allait de nouveau lui infliger ce qu'il avait fait une première fois. Pour ainsi révéler le principe, l'homme ne craignait probablement pas qu'Oengus ne trouve ici une alternative. Seul les Occlumens pouvaient se protéger d'un tel traitement. Alors qu'il posa sa baguette sur la tempe du garçon, l'individu continua son cours particulier :
"Il faut normalement une grande maitrise magique pour ne pas souffrir de s'extirper ainsi des souvenirs du crâne. Mais dans mon cas, je choisis d'y aller "un peu" grossièrement. Je trouve ... je ne sais pas ... qu'un souvenir arraché dans les hurlements ont un goût plus ... prononcé."
Il souriait de nouveau à pleines dents, ravi à l'idée de terroriser le garçon qui avait osé s'aventurer là où il n'aurait pas dû être. Qui sait si cela lui servirait de leçon.
"Maintenant dis-moi ... qu'êtes-vous venus faire ici avec tes copains ?"
Et à nouveau, Oengus sentit la douleur dans son crâne, ce sentiment qu'on lui extrayait quelque chose du cerveau sans même prendre la peine de lui ouvrir la tête. Cela dura quelques secondes infernales, et enfin, l'homme parvint de finir à extirper ce qu'il désirait. Il abandonna Oengus alors qu'il offrait ce nouveau trésor à la décomposition, qu'il ingurgita aussitôt. Même processus, le corps semblant encaisser lourdement la mémoire d'un autre. L'homme abaissa sa tête, le nez en sang qu'il essuya grossièrement en souriant.
"Alors c'est donc ça ... Toi et tes potes êtes venus chasser les braconniers ... et à ce que je comprends ... tu n'étais pas très rassuré à cette idée. Ahahah ... peut-être aurais-tu dû t'écouter. Quatre gamines à peine sortis de l'école qui croient pouvoir régler ce que le Ministère peine à résoudre. C'est beau la jeunesse !"
Il riait seul :
"Hannah ... Riley ... et ... Phoenix ? Ohooooh, c'est que tu m'en as donné des informations ... pas très doué pour gérer ses émotions à ce que je vois mon petit Oengus ?"
Il le regardait, amusé d'avoir réussi à tant lui ôter avec une seule question. Mais la pierre n'était pas à jeter au pauvre étudiant. Il suffisait de se dire de ne pas penser à quelque chose pour au contraire, l'avoir en tête. Le braconnier n'avait eu qu'à se servir.
"Devant tant de bravoure, je ne peux que m'esquiver ... que puis-je contre quatre étudiants prêt à me faire la peau !"
Il se rapprochait doucement, et maintenant qu'il avait fini son interrogation, Oengus pouvait savoir que ce dangereux individu avait une autre idée derrière la tête.
"Mais je ne peux m'en aller sans vous laisser un petit quelque chose ... j'imagine qu'autrement, vous resteriez sur votre faim. Mais comme je ne puis répondre directement à vos attentes, je vais te demander un service fiston ..."
Le terme fiston, parfait pour mettre encore plus mal à l'aise le garçon, une fausse complicité que le braconnier s'amusait à instaurer entre lui et sa victime.
"Ne t'en fais pas ... je vais te laisser partir ... promis ... mais je veux que tu fasses quelque chose pour moi."
Il leva sa baguette.
"Susurre Imperio."
Chuchota t'il de ces mots que jamais l'étudiant n'avait entendu jusque lors. Et alors, Oengus sentit sa conscience non pas disparaitre, comme s'il était sujet à un Imperio classique, mais au contraire, s'acérer, comme s'il ne pouvait qu'entendre ce qui allait être prononcé.
"Je veux que tu quittes mon camp, que tu retrouves tes amis, que tu sois heureux de les retrouver. Tu te seras échappé ... tu auras oublié comment ... mais tu m'auras échappé. Et lorsque tu seras face à eux, qu'ils constateront que tu es en vie ... et plus ou moins en bonne santé ... quand ils seront soulagés, et penseront pouvoir souffler. Je veux que t'en prennes à l'un d'eux ... que tu le tues ... pas avec ta baguette, mais avec tes mains. Tu ne t'arrêteras pas ... tu chercheras à étrangler celui-ci comme si ta vie en dépendait. Quelque soit les arguments, ou la force employée à ton encontre, ta seule idée sera de mettre à mort celui que tu auras choisi. Voilà ce que je veux de toi mon grand ... je veux que tu tues l'un de tes amis."
Et il arracha d'un coup sec la bave de crapaud bleu qui recouvrait la bouche d'Oengus. Mais ce dernier était encore hagard par l'effet du sortilège qu'il ne proféra aucun son. Il se souviendrait à peine de cette dernière scène, alors que le braconnier le laissa tomber au sol, dans les feuilles mortes humides.
"Va maintenant, Oengus ... et souviens-toi ... comme si ta vie même, et celles de tes amis en dépendaient ... tu dois tuer."
Et il laissa Oengus marcher lentement hors du campement tandis que le braconnier agita sa baguette, faisant déjà s'évanouir ses affaires vers un ailleurs connu que de lui. Il laissa seul l'étudiant, qui évoluait en direction de ses amis qui se trouvaient plus loin. Peu après, Oengus avait le sentiment d'avoir retrouvé ses esprits. Il se souvenait de ce que le braconnier lui avait infligé, son horrible manière de l'interroger. Néanmoins, tout était vague de ce qui avait suivi, ce que l'homme lui avait infligé, et dit. C'était flou sur la manière dont il se souvenait s'être échappé du camp. Peut-être qu'avec l'adrénaline, subissait-il une amnésie partielle. Mais malgré le choc et la peur de ce qu'il venait de vivre, il était libre, totalement inconscient des ordres que l'homme avait inscrit dans son subconscient, qui l'amènerait à provoquer l'irréparable. Et le pire, c'est qu'Oengus serait certain d'être dans son droit, d'avoir raison, d'agir pour le bien commun.
Hrp : C'était long Oengus, j'espère que ce n'était pas trop long. A partir du moment où le sortilège s'enclenchera et que tu décideras de t'en prendre à l'un de tes alliés, tu auras l'occasion de tirer le dé pour te libérer de l'influence du braconnier. Il te faudra faire au moins 7 sur un dé10 pour surmonter cet ordre et l'interrompre. Si question, always sous Grant Malcolm.
Hannah, Phoenix et Riley (?!) :Que faire, après avoir vu l'un de ses partenaires les déserter d'abord, puis voir un second disparaitre dans les ténèbres. Une seconde, Oengus était là, la suivante, il avait disparu dans les fin-fonds de la forêt interdite, emportée par une de ces lianes au sol. Un piège ... et l'idée que la sphère n'avait été là que pour les distraire de ce qui se trouvait sous leurs pieds était une désagréable réflexion à avoir. Les étudiants apprenaient peut-être à leurs dépens que malgré leurs études, leur beau diplôme de sept années à Poudlard en poche, ils n'avaient peut-être pas encore le niveau. Peut-être avaient-ils surestimés leurs capacités, comprenant pourquoi, après tous ces mois, l'affaire des braconniers n'avait pas encore été résolu. Il fallait parfois mettre les doigts dans la prise pour comprendre. Et cette fois, c'était trop tard. Car même s'ils comprenaient la leçon, faire demi-tour signifiait abandonner Oengus. Et cela, il en était hors de question ! Hannah fut la première à réagir, usant d'un sortilège pour essayer de localiser son ami enlevé sous ses yeux impuissants. Son sort ne s'activa pas tout d'abord, ne localisant personne dans le coin. Ce qui avait enlevé Oengus l'avait déjà éloigné à une distance suffisante pour ne plus être repéré. Le groupe devrait évoluer plus loin dans la forêt pour espérer retrouver sa trace. S'il était encore en vie. Et soudainement, le sortilège révéla la présence d'un individu. Il se trouvait dans une direction tout à fait différente d'où Oengus avait été enlevé. Il y avait quelqu'un, c'était certain. L'un des leurs, qui cherchait activement ses amis. Riley. Il retrouva ses précieux amis qu'il n'aurait jamais dû abandonner, s'étant mis tout seul dans un beau pétrin. Il avait même failli risquer la vie de ses amis, à jouer ainsi avec la nécromancie. A savoir s'il aurait retenu la leçon. Mais à cet instant, lui était offert le droit à une seconde chance, en retrouvant son groupe. Ne restait plus qu'à savoir s'il les aiderait à retrouver Oengus, ou se contenterait de fuir en constatant que la situation n'allait clairement pas dans leur sens. Phoenix, lui, tentait le tout pour le tout, pensant pouvoir égaler l'efficacité du piège du braconnier avec une créature traceuse. Il avait perdu de précieuses secondes le temps de créer l'être magique, tout en instillant dans ses dons de recherche la signature énergétique d'Oengus. Mais cet être était doué d'une vélocité sans pareille. Pourrait-elle poursuivre le malheureux, rattraper la liane qui avait emporté le garçon ? Seul l'avenir le lui dirait. Déjà, la créature n'était qu'un petit point lumineux qui clignotait au fin fond de la forêt. Oengus avait été emporté bien loin, en si peu de temps. Chaque seconde semblait l'éloigner plus encore. Et soudainement, un signal. La petite créature disparut dans un fracas lumineux qui put être aperçu au loin. Peu de discrétion, ce signal risquant d'alerter beaucoup d'êtres dans les alentours. Humains ... ou prédateurs. Mais ce fracas signifiait que la créature avait accompli sa mission, ou du moins, au mieux qu'elle le pouvait. Le petit groupe, en suivant la trace, repérant le point d'implosion de l'invocation, eurent à évoluer à travers la forêt, franchir des mares, traverser avec précaution des sentiers ou des zones d'arbres brumeuses où il était si facile de se perdre. Et alors que Phoenix pouvait percevoir les derniers vestiges de son invocation, il découvrit avec une probable amertume qu'Oengus ne se trouvait pas là. Pourtant, la créature avait accompli sa mission, retrouvant un objet précieux, porteur de la trace énergétique de leur ami : sa baguette ... perdue pour X raison. Mal-être, impossibilité de savoir ce qu'il était advenu du disparu. Etait-il encore vivant ? Etait-il mort ? Ils avaient perdu trop de temps pour envoyer quoi que ce soit à sa poursuite. Oengus avait disparu dans les ténèbres. Bien sur, il y avait les sortilèges de repérage, comme celui qu'Hannah avait utilisé. Mais ce serait là un pur acte de désespoir. La forêt interdite était immense, et Oengus pouvait se trouver n'importe où. Et s'il était mort, déjà, jamais ils ne le retrouveraient avec un tel sortilège. Sans oublier que plus le temps passait, plus les prédateurs remarquaient la présence des étudiants. L'étau semblait s'être resserré autour d'eux. Que faire ? Si ce n'était désespérer d'avantage. Mais pourtant, un miracle arriva ! Chose rare, mais cela se pouvait. Un peu plus bas, Oengus fit son apparition. Il n'était pas bien en forme, boitant à moitié, probablement après avoir été emporté de force par la liane traitresse. Mais il était vivant. Il avait marché seul quelques minutes, cherchant ses amis ou du moins, à sortir de cette forêt maudite. Probablement avait-il été alerté à son tour par l'explosion de l'invocation de Phoenix. Le jeune homme était vivant, ayant disparu vingt à trente bonne minutes, mais avait survécu à sa propre aventure. Seul lui pouvait révéler ce qu'il s'était passé, comment il avait survécu à ce guêpier. Hrp : Alors, je vous laisse continuer ensemble, sans forcément attendre une réponse de ma part. Non pas que je vous abandonne, mais jusqu'à maintenant, le fait que je réponde ne sera plus forcément utile. Sauf si vraiment, je considère qu'il faut une intervention de ma part, mais cela m'étonnerait. Bien sur, vous pouvez vous adresser à moi pour toutes les questions que vous avez.
A noter, à partir de votre prochain post, l'un d'entre vous (vous décidez), devrez tirer un dé10. Si vous avez le malheur de faire plus que 5, vous serez attaqués par une créature de la forêt, sa férocité dépendant du résultat. Plus proche de 10, et plus la créature sera dangereuse. A voir combien de temps vous allez rester dans les bois =D. |
| | | Âge : 20 ans à peine. Pronoms : il, lui. Nature du Sang et Ascendance : Sang-pur mal-lêché. Libre expression : chronologie & maison Gus
Non disponible pour rp.
de kiwi
Dialecte Culture Magique & non Magique ; Droit Magique ; Magie Runique ; Métamorphose Avancée ; Psychologie ; Sortilège et Magie Avancée. Messages : 284 Date d'inscription : 19/05/2023
| (# lien) Sujet: Re: we're all fucked... 16.04.24 22:48 | |
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Tout est opaque. Lorsqu'il rouvre ses prunelles, il a les mêmes sensations douloureuses qu'un douloureux lendemain de cuite. Son corps en endolori, et il est bien incapable de se mouvoir, maintenu en hauteur par des lianes. De toute manière il a perdu sa baguette. Oengus met un peu de temps à réaliser qu'il est à l'envers. Il tente de se balancer, de retirer les lianes sans succès : mais une voix sort des profondeurs. Le sorcier remarque une silhouette parfaitement camouflée, lui justifiant que c'est un habitué. Il repère alors peu à peu les lieux, commençant à percevoir le campement dissimulé : eh merde. L'étudiant n'est pas idiot, il sait qu'il n'est pas en position de force. Il est dans une merde si profonde qu'il hoche bêtement la tête et cesse tout mouvement, déjà prêt à hurler pour sa pitié afin d'éviter de crever. Il ne pense même pas à diriger sa haine vers Phoenix qui lavait embarqué dans tout ça : la crainte est trop prenante, dévore les moindres neurones qui tentent navrement de se connecter. Ses trippes sont serrés, son souffle s'est raccourci, alors que des gouttes de sueur perlent sur son crâne. Oengus a déjà une forte sensation de chaleur avec sa tête à l'envers, le sang remontant peu à peu. Quelque chose de poisseux était sur ses lèvres, lui empêchant toute tentative de supplication. Ses seules tentatives de pitié était la morve de son nez et les larmes qui commençaient à perler au coin de ses lèvres. Oengus avait l'impression de revoir toute sa vie défiler sous ses yeux. Des flash limpides : une chevelure rousse, une marque des ténèbres, le rire de Ruka, la chaleur de Piotr, le sourire d'Ike, et son esprit peinturé qui s'étale en des toiles.
Oengus est muet : même s'il avait tenté de parler, il avait définitivement trop le cafard pour répondre quoique ce soit à l'individu qui se tenait face à lui. Il ferme même piteusement ses yeux lorsque le braconnier se rapproche définitivement trop de lui. Ne pas utiliser Doloris, hein ? Définitivement, ce n'est pas une affirmation qui le rassure. Il sait pertinemment qu'il existe des tas de sorts et d'autres manières de le torturer pour lui faire regretter de s'être aventuré ici. Puis une vive douleur : Gus a l'impression qu'un bulldozer vient dans son crâne et détruit tout sur son passage ; et que le braconnier tente d'arracher un énorme poil sous sa voute crânienne. Mais malgré ses efforts, le braconnier récupère sans mal ses souvenirs et toutes les informations qu'il tente de dissimuler. L'inconnu connaît son nom et prénom, il connaît la raison de leur venue. Le regard de l'étudiant s'est écarquillé, des larmes coulent sur son front avec l'inquiétude. Il est emmêlé dans une forte frustration, et une impuissance qui creuse ses racines dans sa cage thoracique. La suite est brumeuse. Un tas d'informations qui se défilent. Il n'en retient que deux informations : une douleur omniprésente, et mourir.
Il revient à la réalité au milieu d'un marais. Gus est trempé, avec pleins d'éraflures et un genou en sang. Il paraît plus épuisé que jamais : ses traits sont tirés, il a l'air d'avoir pris quelques années : les cernes creusent ses joues et il est profondément crades. Du sang trempe son visage, il a un nez pété, son coude est atrocement douloureux : son seul moyen de fuite est de courir. Mais son intuition lui confirme qu'il a échappé au braconnier : après quelques bonnes minutes à tenter d'échapper à la forêt il tombe à nez avec ses potes. Le soulagement
« Les gars... » Sa voix déraille, mélange de chagrin et de douleur. « Putain les gars vous m'avez manqué. »
Il n'a jamais été aussi heureux et soulagé de les voir. Même leurs vieilles gueules trop propres (alors que lui avait baigné dans la boue et embrasser quelques troncs), il était heureux de les revoir. Pourtant... Gus se sent étrangement détaché de la réalité. Comme si ce corps informe et douloureux n'était pas le sien. Comme s'il observait lointainement la scène, et que quelqu'un d'autre prenait les rennes. C'était probablement sa raison qui le faisait encore fonctionner, seul son besoin de survie le maintenait debout.
« J'ai réussi à les semer... Ils m'ont... Ils sont une tonne, jamais on arrivera à les battre... Ils ont dit qu'ils feraient rien si on se ramène pas... » il ment, dans l'espoir que tout le monde s'apaise enfin et qu'ils pensent à rentrer. « Faut rentrer. J'vous jure, on va rentrer tranquille. »
Ses doigts fourmillent, ses muscles sont noués. Oengus exigeait la retraite, mais avec ce qu'il s'était passé... il voulait que les choses s'apaisent. Et lorsque les esprits s'apaisent enfin et qu'ils sont tous bienheureux de se retrouver... le sorcier porte un regard sur Phoenix. Il se dirige d'ailleurs vers lui avec un léger sourire, la bouche entrouverte comme pour lui réclamer quelque chose. Mais avant de dire quoique ce soit, il se jette avec brutalité sur lui : ses doigts trouvant naturellement le chemin sur son cou qu'il commence à serrer avec fermeté.
@Lityerses Stoll @Hannah Goldwin @Riley Cyr-Sutton ( @Grant Malcolm) Gus est de retour et est soulagé de les retrouver. Il étrangle avec violence Phoenix. |
| | | Âge : 20 ans Pronoms : il, lui Nature du Sang et Ascendance : sang-mélé et tolérant. Libre expression : Magie vaudou et nécromancie, spécialisé avec les sorts en élément avec la Terre. // Si tu cherches un peu de drogue magique ou de faire entrer de l'alcool dans les couloirs du château, c'est ton homme. Il fait ça depuis qu'il est en 6ème année. // Il a des esprits qui le hantent depuis la malédiction et ne cesse de parler dans sa tête. Il prend un traitement pour tenter de ralentir la malédiction et faire taire ces voix. Il a bien une solution pour se libérer de sa malédiction, leur donner 1000 ans de vie pour les faire revenir. C'est pas une option qui lui plait. // Il a été batteur au Quidditch à Poudlard // Il a fait plein de petite soirée clandestine à l'époque de l'école et aujourd'hui, on ne rate pas souvent ses bonnes grosses soirées étudiante. Il compte bien profiter du reste de sa vie car elle est juste là, défilant à une vitesse folle. Messages : 110 Date d'inscription : 04/11/2023
| (# lien) Sujet: Re: we're all fucked... 18.04.24 16:31 | |
| [quote="Riley Cyr-Sutton"] Doomsday — Nero @"Phoenix Amaurot" @Hannah Goldwin @Oengus Crowley & @Grant Malcolm (MJ the best) Avril 2010 Riley non sans glisser le long d’un terrain un peu meuble, de trébucher, de se branche quelques branches, concentré par la lueur de son grigri vaudou fait à l’aide d’une boucle d’oreille d’Hannah qui lui restait. Il finit, après une bonne demi-heure à errer seul dans la forêt, seulement accompagné par les bruits de créatures nocturnes et ses voix qui ne cessaient de vanter sa connerie.
Il avait fini par retrouver les silhouette au loin, la chevelure blonde d’Hannah qui se détachait sous les rares traits du clair de lune sous le couvert des arbres. Ils s’étaient enfoncé dans la forêt. La petite luciole qui l’avait guidé jusqu’à eux vint se perdre et entrer dans le dos d’Hannah, le point visé par le sort et Riley brisait le grigri fait d’os de poulet de plume, rangeant les débris dans sa poche et replaçant la boucle à son oreille.
« Hey les gars ! Putain…. Si vous saviez… Je suis désolé j’ai perdu du temps. Je me suis fait pécho par une… ou un inferi ! Je suis tellement B.G. personne me résiste, même pas ça… Bon par contre, ils sont pas voulu venir avec moi. » dit-il avec un petit rire, son sourire fier mais se frottait l’arrière du crâne de façon un peu nerveuse. Pas besoin de parler de cette malédiction que l’autre cadavre lui avait refilé comme un herpès.
« Hey ! Où est Gus ? » demandait-il brusquement en regardant autour de lui, ne comptant que Hannah et Phoenix. « Qu’est-ce qui se passe ? Il est mort ?! » « C’est à lui ? » enchainait-il en voyant l’un des deux étudiants (à votre choix) qui avait deux baguettes en mains. « J’ai un truc pour le retrouver peut-être… Me faut juste cinq minutes pour tenter de remonter un grigri… Me faut juste des os… On doit bien trouver un cadavre de mulot quelques parts… » dit-il en activant un lumos avec sa propre baguette pour éclairer le sol, en panique. C’était la merde cette sortie et c’était un peu tard mais il s’en voudrait s’il arrivait quelque chose à l’autre crétin de Crowley. Hannah aussi et elle avait déjà beaucoup trop de raison de lui en vouloir, peut-être pas rajouter ça.
Et soudain, Gus apparut, Riley relevait vivement la tête et se précipitait vers lui, le serrant entre ses gros bras et le soulevant limite du sol.
« Putain j’ai cru que t’étais crevé ! » lui soufflait-il avant de le lâcher et lui plaquer sa grosse main dans le dos, finissant par remarquer de lui même ou à cause de la réaction de Gus qu’il était dans un sale état.
« Sérieux ? Ah ouais… Euh… T’être que… » dit-il en tournant la tête vers Hannah puis Phoenix… Serait-il bon d’abandonner. « Après je te connais t’as tendance à exagérer un pe-… » continuait-il en retournant sa tête vers Gus mais ce dernier s’était jeté sur Phoenix au même moment.
« Hey !!! » aboyait Riley avait d’attraper Gus par l’arrière de son col pour tenter de le reculer et le faire lâcher mais l’étudiant avait de la force et ne lâchait pas. Dans les ébats, sa baguette lui avait échappé des mains. « Putain, mais arrête tu foues quoi ! T’es devenu dingue !!! »
Il tentait alors de lui délier les mains autour du cou de Phoenix mais rien à faire. Il comprenait tellement pas ce qui se passait. « GUS !!!! » Si Hannah n’arrivait pas à intervenir, il allait lui en coller une dont il se rappellerait… Ou pas.
Retrouve Hannah et Phoenix, s'inquiète de ne pas voir Gus et demande aux deux autre ce qui s'est passé. Il essaie en vain d'aider à le retrouver et chercher de quoi refaire un grigri vaudou, mais Gus réapparait et Riley tente de séparer Gus qui veut briser le cou de Phoenix. Sa baguette est tombé à ses pieds. Si Hannah n'intervient ou n'arrive pas, que Gus ne se calme pas il va lui mettre des patates c'est sûr. c'est pas ma faute si le mal m'attire. Une pluie de souvenirs, tout qui défile. Dernier regard et derniers remords. J'crois que c'est la fin, à nous l'enfer. J'éteins mon coeur mais il bat si fort ! Mon visage s'efface de ta vie. J'finirai seul même si j'ai peur ! Une dernière dans dans le vide. (Yuston XIII) |
| | | Âge : 18 ans Nature du Sang et Ascendance : Pur, et élitiste à très faible dose. Libre expression : Messages : 158 Date d'inscription : 01/06/2023
| (# lien) Sujet: Re: we're all fucked... 14.05.24 21:04 | |
| Rien. Rien du tout. Elle sentait l'inquiétude monter rapidement. La panique même. Parce que si son sort ne repérait rien du tout, comment est-ce qu'elle allait retrouver Gus ? Comment ?! Elle continuait à avancer, ralentissant peu à peu … Par où. Elle voulait continuer, mais si elle n'allait pas dans le bon sens, elle allait le perdre. La blonde regarda à droite, à gauche, avec vivacité, mais ses mouvements étaient plus erratiques qu'autre chose. Par où ? Par où ? « Dépêche toi » ordonna t'elle à l'autre étudiant, bien consciente que c'était idiot. Mais elle l'aurait sûrement laissé en plan autrement, meme si se séparait tous de chaque coté était complètement con, elle ne pouvait pas laisser Gus s'éloigner. Mais par où ?!
Un cri de rage lui échappa. Elle detestait cette sensation de ne rien pouvoir faire. Mais son sort fini par réagir … Ses sourcils s’élevèrent sous la surprise, puis l'espoir, avant qu'ils ne se froncent à nouveau … Vu la direction , ça n'avait pas de sens , qu'est-ce que … Hannah écarquilla les yeux en voyant finalement Riley. Pas le bon … Pas celui qu'elle cherchait et pourtant, elle poussa malgré elle un soupir de soulagement et se rapprocha de lui en quelques pas seulement. Sa main vint à la rencontre de sa joue avec force. « Qui t'as dit de te casser ! » s’écria t'elle. Il était de retour. C'était rassurant. C'était bienvenue, mais la peur d'avoir perdu Oengus ne calmait pas son stress. Elle lui lança un regard dur, avant de venir attraper son poignet. Elle avait besoin de savoir qu'il était là, qu'il était réelle. Elle lui refoutrait une gifle quand tous ça serait fini, parce qu'il le méritait. Pour les avoir foutu là dedans. Mais pas maintenant.
Son regard se fit dur à nouveau à sa question idiote. « Non » siffla t'elle, il venait à peine de disparaître, il ne pouvait pas être mort ! Il allait leur porter la poisse. Sa main était toujours accroché à Riley, mais l'idée que ce dernier puisse tenter quelque chose pour le retrouver la calma , et elle se força à le relâcher. « N'importe quel cadavre t'irais ? » demanda t'elle, avec sang froid, parlant évidemment de carcasse animal, prête à chercher s'il le fallait. Mais au final … Pas besoin …
Elle regarda Gus réapparaître , partagé …. Qu'est-ce que … Et son sort qui n'avait rien trouvé. C'est qu'il aurait du être bien plus loin … Qu'est-ce qu'il faisait là ? Tant mieux non ? Tant mieux. Vraiment. « Une tonne ? rien que ça ... » ça n’était pas un chiffre qu'elle appréciait, son esprit cartésien avait repris le dessus, elle aurait aimé savoir exactement la nature de la menace, une tonne, c'était bien trop flou … Hannah secoua la tête, ça n'est pas comme s'ils allaient vraiment aller les attaquer de toute manière, rentrer, c'était la seule et unique solution. Mais avant qu'elle acquiesce, tout dégénéra à nouveau … « Mais ça va pas ! » s'écria t'elle, en se précipitant à son tour. Mais rien à faire, ce dernier ne voulait pas lâcher. Riley ne semblait pas réussir à le dégager. Elle ressorti sa baguette en se rapprochant . « Stupefix » C’était bien dans les vieilles marmites qu'on faisait les meilleurs sorts, et autant dire que celui là faisait aussi le café dans ce genre de cas.
Hannah tente un stupefix sur Oengus, sinon, elle aussi, elle risque d'utiliser la force brute .
@Riley Cyr-Sutton @Oengus Crowley @Lityerses Stoll @Grant Malcolm |
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| (# lien) Sujet: Re: we're all fucked... | |
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